SE NOYER AUSSI

c'est bien de pouvoir rire par les temps qui courent,il faut se nourrir de chaque petit moment de bien être ou d'insouciance si rare en ce moment 
Le soleil est vraiment le bienvenu , il nous permet de supporter l'insupportable  Un jour à la fois en trouvant chaque jour un petit moment de bien être 

Je vais plutot bien et cette solitude imposée tombe plutot bien pour moi. Je me focalise sur me retaper physiquement : sommeil et nourriture et c'est une activité à temps plein. J'arrive à me cuisiner des petits plats et je discute aussi avec un copain de copains qui lui aussi confine tout seul. Du coup nous échangeons sur la vie, nous envoyons de la musique et c'est plutot délassant. J'ai peu de nouvelles de mon mari et il est vrai que je ne le sollicite pas non plus. Cela change des autres hospitalisations où l'on s'appelait tous les jours. Je veux aussi marquer une différence avec ses précédentes hospitalisations car il fait comme si c'était ordinaire et ce n'est pas ordinaire. Dès qu'il est hospitalisé, sevré, il retombe sur ses pattes et l'alcool n'est pas son problème, il trouve autre chose. Ce coup c"est le sommeil qui aurait des incidences sur ses troubles anxio dépressifs mais il me semble que tous les anxio dépressifs ne sont pas MA. L'alcool est toujours sa réponse à son mal être et l'accentue. Il le sait mais n'arrive pas à le dominer. Je suis contente de ne pas travailler en ce moment car avec mon sommeil haché je serais sur les nerfs. Là je dors très tot car je tombe puis me réveille très vite. C'est fatigant mais je pense que c'est le stress qui me fait cela. Alors je fais avec, j'accepte d'en passer par là d'autant que si je suis très fatiguée la journée je pourrais me recoucher. Mais la journée je n'ai pas sommeil. Je tiens sur les nerfs. En fait, le relachement m'est difficile après avoir pris beaucoup sur moi pour ne pas hurler quand il s'est alcoolisé pendant près de 2 semaines avec des doses massives. Je suis moins en colère car la pression retombe mais suis contente qu'il ne soit pas là même si être confinée seule n'est pas toujours facile. Je ne vois pas les journées passées et cela me va. J'essaie d'arrêter de me poser des questions, de chercher des réponses là où je ne peux pas avoir de réponses. Moi qui voulais faire des projets pour notre couple pour la retraite, j'ai tout stoppé. Je verrai bien. Le mois de mai est encore loin et il se sera passé bien des évènements. Cela ne me sécurise pas trop mais je me dis que je me suis toujours débrouillée dans la vie, alors je le ferai encore. Vous m'êtes toujours d'un grand soutien mais actuellement je reconnais ne pas être en mesure de soutenir qui que ce soit.

Je constate juste que lorsque ton mari n'est pas là, tu es bien plus détendue et positive que lorsqu'il est présent, c'est déjà une indication importante pour savoir si tu dois continuer à vivre avec lui ou pas.....

Mais ce n'est pas une obligation de soutenir sur le forum tu sais!! on aide quand on peut/veut et surtout on prend l'aide dont on a besoin quand c'est nécessaire.Il y a des jours où je ne vais pas bien alors je ne poste pas,je ne suis pas en capacité d'aider et puis quand ça va mieux,et bien je reviens  Donc pour le moment, c'est toi et rien que toi et quand ça ira mieux dans ta vie, tu pourras soutenir si tu le souhaites
Repose toi et ne te pose pas de question,tu n'as pas les réponses et même si tu en avais,tu n'es pas apte à les analyser. Et ne te projette pas non plus,on est bien loin de savoir où on va par les temps qui courent!!
pense à toi et échange avec les gens qui te font du bien comme le copain du copain 

Continues ainsi Marguerite, je sens du réconfort pour toi, cela doit soulager.

Je suis aussi bien content que tu trouves à discuter avec cet ami, c'est un plus, tu n'es pas seule.

Quand j'étais en cure, c'était défendu de garder contact quotidiennement, et c'était une bonne chose. Cela va de même pour vous.

Bon repos 

Marguerite, c'est vrai que l'on sent une légèreté lorsque tu n'es plus sous pression de ce que ton mari t'impose au quotidien !!! Je te souhaite du fond du cœur de pouvoir recharger tes batteries bien affaiblies ces derniers temps … et lorsque le temps aura fait son œuvre tu pourras enfin y voir plus clair………..

Repose-toi bien et surtout retrouve cette joie de vivre   Une vie on n'en a qu'une !!!!

Une balade en plein air et sans masque hier avec mon amie d'enfance m'a fait grand bien. Nous avons bavardé, marché et avons pris un petit café ensemble, sorti du thermos. Je continue de discuter avec le copain de copains mais je prends mes distances car nous avons beaucoup de divergences. C'est un artiste qui vit dans un lieu reculé pour être en phase avec lui même mais qui a du mal à comprendre que nous ne puissions pas tous faire les mêmes choix de vie. En fait, je n'ai surtout pas envie qu'il me prenne la tête alors je stoppe vite et me cantonne à parler bouquins et musique.
Aujourd'hui journée avec mes parents et je suis contente j'ai réussi à faire accepter à mon père que je lui achète quelques vêtements neufs. J'ai emmené une partie de ses vêtements en très mauvais état en lui disant que j'allais les donner!!!!!! je les ai très vite jetés mais cela l'a apaisé. J'évite de les affronter directement car ils sont très vite perturbés. Nous étions à 2 avec ma soeur alors c'était plus facile même si ma mère se bute très vite et devient silencieuse et inerte. J'ai réussi à la faire un peu sourire. Je les contourne beaucoup et veille toujours à leur dignité.
Demain c'est fête, je vais chez mon psy. J'ai eu des nouvelles de mon mari hier. Il a interdiction de dormir la journée et cela lui pèse. Il est traité avec de la mélatonine et un régulateur d'humeur, je ne sais pas trop ce que c'est. Il ne demande pas à rentrer, ce qui est une 1ere car je l'ai toujours entendu me dire qu'il voulait rentrer. Il a souvent écourté son séjour mais.....il n'en est qu'au début. Il est toujours sans vitalité mais me dit qu'il va commencer du sport bientot. Je ne le sens manifester aucune émotion lorsqu'il me parle. Il me dit essayer d'arrêter sa tête. Il n'est vivace que lorsqu'il prend de l'alcool ce qui me semble bien anormal. C'est comme si il trainait une dépression permanente ce qui doit être épuisant.

Pour tes parents,c'est une bonne chose qu'il en ressorte enfin un peu de positif,ça doit te soulager un peu 
Pour le copain,tu as raison de ne garder que ce qui te fait du bien,tu n'as pas besoin de contrainte pour le moment mais de la douceur et de la compréhension.
Ton mari est pris en charge et semble se plier aux règles de son hospitalisation,ça doit aussi te soulager de ne pas avoir en plus à porter le mal être de ton mari là où il est,si il ne demande pas à rentrer,c'est qu'il doit y trouver son compte.
Alors savoure ces moments de calme, ressource toi et répare toi doucement 

Je te dirais la même chose que Cristal...Pour ton mari, il est pris en charge, il ne demande pas à rentrer, tout est bien, c'est le principal....C'est possible qu'il traîne une dépression depuis longtemps, mais où il est , ils peuvent la soigner....Alors pense à toi, évite les gens qui te prennent la tête surtout, et profite de la vie un maximum.....

Oh que j'aimerais me reposer la tête. Dès que je prévois une journée calme ça tombe à l'eau.
J'ai vu mon psychiatre hier et il m'a fait courrier pour mon employeur afin qu'il m'accorde 50 % en télétravail car je m'occupe de mes parents qui sont vulnérables. De toute façon il m'a dit que j'étais trop chargée depuis le début de l'année et qu'il ne me voyait pas retourner au travail tout de suite.
Aujourd'hui je devais aller au marché faire tranquillement provision pour ma semaine mais de bon matin j'ai été appelée par le service d'auxiliaire de vie me disant qu'elle serait absente et personne pour la remplacer. Parfait, surtout le vendredi qui permet de prévoir les repas du samedi soir, dimanche midi et soir et lundi soir. Alors je suis partie et j'ai passé toute la matinée auprès de mes parents, j'ai remplacé l'auxiliaire de vie. Je leur ai préparé un vrai repas maison et ils étaient contents, donné le traitement à ma mère. La veille j'avais eu la responsable me disant qu'il fallait augmenter les heures!!!!! a quoi cela peut il servir vu qu'ils n'ont pas le personnel. En rentrant cet après midi ils m'ont retéléphoné en me disant que l'auxiliaire de vie allait chez le médecin lundi et ne viendrait pas de la semaine. Ils n'ont personne pour lundi et appeleront lundi soir pour nous dire si ils ont trouvé quelqu'un pour les autres jours. Cela m'a beaucoup irritée et je leur ai demandé d'appeler ma soeur car j'allais être désagréable. Nous avons organisé la semaine prochaine avec ma soeur pour nous intercaler car mes parents ne peuvent plus être seuls. On s'est dit qu'il fallait au moins assurer un repas dans la journée. Entre temps mon mari me téléphonait pour me dire qu'il avait demandé bilan hormonal car selon lui ce serait à cause de cela qu'il manque d'énergie. J'avoue que je n'ai pas été patiente en lui disant que le problème majeur était l'alcool, qui camouflait une dépression ou l'inverse et qu'il m'avait déjà inventé plein de raisons diverses depuis ses 12 hospitalisations. Je sais je ne suis pas cool mais vraiment j'avais la tête ailleurs. Je suis en arrêt maladie et malgré tout je n'arrive pas à me reposer alors je sature. J'ai aussi arrêté de converser avec le copain de copain car il est vraiment trop sombre pour moi et j'ai besoin de légèreté. Demain je vais chercher les vêtements pour mon père. Je vais faire une pause ce week end. Je les appelerai pour leur dire quoi sortir du frigo pour manger. J'y retournerai lundi, mardi, et jeudi.

que c'est dur de s'occuper de ses vieux parents  Je me souviens que je vivais avec la peur d'un appel de mon père quand il était encore en vie,peur qu'il soit tombé,qu'il y ait un problème parce qu'a cet âge, il y a toujours quelque chose qui ne va pas  Heureusement que tu as ta soeur !! Ton frère pourrait être au courant de ce que vous faites tout de même
J'espère de tout coeur que tout sera d'équerre pour la semaine prochaine parce qu'effectivement, c'est pas facile de se reposer avec ces problèmes à gérer
Garde toi ce week end pour te reposer un peu,fais quelque chose qui te fait du bien ou appelle des amis qui te tirent vers le haut,c'est vraiment une période éprouvante pour toi en ce moment  
je suis de tout coeur avec toi 

Tu me rappelles beaucoup de choses sur la prise en charge de tes parents . 
Lors des dernières années de ma mère j'avais mis en place une organisation d'une incroyable complexité. A l'époque mon travail me prenait beaucoup de temps et ma mère ne pouvait rester seule. Elle faisait tout pour me culpabiliser ...imaginant sans doute que j'allais tout plaquer pour me consacrer à elle, voire l'installer chez moi ( puis quoi encore). 
Ce n'était pas matériellement pensable et ...psychologiquement encore moins. 
Elle s'y entendait en culpabilisation, ça on peut le dire, et elle était très subtile . 
Je me souviens d'une fois où j'étais passée la voir un samedi. Elle m'avait appelée d'une voix mourante ...j'y croyais à moitié mais cette moitié m'avait amenée à passer la voir. Elle gisait pâle, dans son lit, avec ses mots croisés, épuisée. J'avais vérifié qu'aucun AVC n'était en vue et j'étais rentrée chez moi, pleine d'inquiétudes. 
Dans mon désarroi j'avais oublié mes cigarettes ( je crois) et j'étais donc retournée la voir. En voiture j'ai failli renverser une petite dame qui traversait hardiment la nationale. 
Puréeee ! C'était elle !! De dos, la démarche décidée, le dos bien droit ... elle allait faire des courses... 
J'ai été prise d'une crise de fou rire ( nerveux ?). Elle ne m'a pas vue . 
Je n'ai jamais nié ses problèmes de santé, ni sa solitude, j'ai fait du mieux que je pouvais mais refusé d'être sa seule accroche. 
Elle avait donc une infirmière ( quotidienne), un auxiliaire de vie (biquotidien) et une jeune colocataire ( dans le cadre de l'intergénérationnel). et je vous passe les voisines prêtes à intervenir en cas de problème .C'était pas Valmy mais c'était pas Verdun , et quand j'y repense ... je me sentais quand même coupable. 
Avec le recul je considère que j'ai fait "au mieux" .
Mais dans ton cas, la défection de l'auxiliaire de vie m'interroge... on devrait te proposer une solution de remplacement. Ce n'est pas à toi de la remplacer ...il me semble.  Pas dans ces conditions. 
Peut être est-ce à cause de la pandémie ...mais si tu ne pouvais pas y aller ...ils trouveraient quelqu'un non ? 
Tu dois te reposer . 
Je te souhaites plein de courage .

C'est épuisant ce que tu vis, je le comprends très bien car je me dois aussi d'être présente le plus souvent possible pour mes parents et pour ma soeur handicapée.... Surtout qu'ils habitent tous à 100 km aller et retour de chez moi....C'est difficile, j'essaie à côté de me prendre des moments rien que pour moi, moments où je ne fais que ce qui me plaît....J'ai la chance que mon mari assure pour la cuisine et pour les courses, ça me fait ça de moins à gérer. Mon frère habite très loin et ma soeur, comme je l'ai dit est handicapée, alors je suis aussi toute seule.....
Alors dans tout ce que tu dis je me retrouve mais j'ai un gros avantage, je ne travaille pas et ça, c'est tout de même un gros poids en moins dans la balance...
Alors courage ma belle, et surtout dès que tu le peux, pense à toi et prends du temps pour toi et toi seule.....
Mais je repense à ce que dit Cristal, ton frère, il n'y a vraiment pas de possibilités pour qu'il vous aide ? Légalement c'est une obligation de soutenir ses ascendants âgés....

Je vous remercie pour vos témoignages qui me font me sentir moins seule dans ce moment de vie qui est loin d'être simple.
Non, Shale, nous ne pouvons rien attendre de notre frère qui habite en Belgique et vient une fois par an. On peut juste lui faire remonter mais cela n'aura aucun effet sur le quotidien. Je voudrais juste que lorsqu'il vient il nous le dise en avance afin qu'on se dise que ces quelques jours on peut vraiment souffler. Je me réconforte en me disant que c'est une chance que je sois arrêtée encore une semaine car autrement je ne sais pas comment il serait possible de faire. Non le service d'auxiliaire de vie ne nous propose pas de solution de remplacement. Je me suis fendue quand même d'un courrier à la directrice qui m'avait interpelée hier pour me dire que l'auxiliaire de vie était inquiète pour mes parents le week end et souhaitait qu'on augmente les heures!!!!! mais il n'y a pas de personne de disponible alors j'ai trouvé cela vraiment déplacé.
Nous gérons en même temps la succession. Cela va peut être avancer car nous sommes convoquées, ma soeur et moi, à une audition par le juge des tutelles dans le cadre de notre demande d'habilitation familiale (dossier déposé cela fait 9 mois). Toutes ces procédures, toutes ces paperasses m'irritent même si je suis plutot capable de naviguer avec aisance vue ma profession. 
Je vais m'accorder un week end tranquille ou relativement tranquille. Une amie doit venir me voir dimanche et demain je vais faire mon marché pour la semaine. En ce qui concerne mon travail, je l'ai mis de coté actuellement d'autant que je n'ai pas l'énergie ni l'espace temps pour le faire, surtout si l'auxiliaire de vie, ne peut pas être remplacée. Oui, le contexte est particulier mais depuis le début ce service d'auxiliaire de vie nous a fait miroiter des prestations qu'ils n'assurent pas. Ils payent à coup de lance pierre, du personnel peu formé qui s'absente très facilement ou part travailler ailleurs. L'auxiliaire de vie qui intervient quotidiennement chez mes parents vient de plus de 50 km en train, bus, métro tous les jours et malgré sa bonne volonté est très vite épuisée ce qui restreint même ce que l'on peut lui demander pour nos parents. Il y a déjà le maximum d'intervenants entre les infirmiers 2 fois par jour 7/7, la kiné 2 fois par semaine, l'auxiliaire de vie 2 h le matin et 1 h l'après midi sur 5 jours. 
Alors c'est vrai qu'avec tout ça, je n'ai pas d'espace pour mon mari qui est pris en charge et est surtout dans une autre réalité puisqu'il n'a que lui à s'occuper. Le peu de temps que j'ai, je me le dois. Merci merci encore

nous avons chez nous aussi beaucoup de problème avec les auxiliaires de vie pour mes patients mais il y a tout de même des associations plus professionelles que d'autres qui trouvent toujours des solutions pour parer aux absences des auxiliaires. Mais je suis sur Paris, je ne sais pas si vous avez du choix dans ta région ? ici,il y a moult organismes ce qui nous permet d'en changer si on est pas satisfait.
Mais bon, en changer serait encore des paperasses et aussi déstabilisant pour tes parents qui doivent être habitués à celles qu'ils ont en ce moment.
En tout cas,tu ne peux pas faire mieux que tout ce que tu as mis en place,faire plus,ce serait avoir une aide 24/24 et ça, c'est pas possible.
Garde ton week end rien que pour toi surtout,tu en as besoin 

Je m'accorde une pause ce week end et ce n'est pas un luxe. Demain je vais m'occuper de mes parents et cuisiner des plats maison pour 2 jours. En fait, ils sont ravis. Je suis contente de leur faire plaisir et d'entendre leur joie à l'idée que ce soit moi qui vienne. Je vais leur préparer ce que les repas livrés ne font pas car c'est de la cuisine collective. Un peu de douceur ne leur fera pas de mal. De mon coté, le calme et la solitude me font beaucoup de bien. Je m'apaise et c'est important. De toute façon face au service auxilaire de vie qui "merde" et face à ma fatigue, je vais demander une prolongation de mon arrêt de travail comme me l'a suggéré mon psychiatre. Je vais l'écouter. 2 Semaines supplémentaires pourraient me consolider. Et puis après je ne reprendrai que pour 2 semaines avant les vacances de Noel. Les fêtes de Noel chez moi sont toujours calmes alors ça me va. Un petit repas avec ma soeur, mon beau frère et mes parents sera agréable. Et puis un autre avec ma fille ainée et peut être mon mari si il peut sortir. Mais je ne vis jamais ces fêtes de fin d'année comme un extase et encore plus après cette année 2020. Le fait de m'arrêter, le fait de ne pas aller visiter mon mari à la clinique, tout cela concourt à mon bien être. Et pour lui aussi c'est une bonne chose. Il explore avec son psy de la clinique toutes les pistes "déclencheuses" qui le ramènent à toujours recommencer le même circuit. Cela ne me regarde pas et c'est mieux qu'il ne m'en parle pas car ça m'irrite.

On sent que tu reprends du poil de la bête, ça fait plaisir.....J'applaudis des deux mains pour les  jours supplémentaires d'arrêt maladie, ce ne sera pas du luxe, tu en as vraiment besoin....Alors surtout prends soin de toi, élimine tout ce qui te cause problème ou tout ce qui te prend la tête, fait le vide de tout ce que tu as enduré, et repose toi.....

je te sens apaisée moi aussi et bien dans ton rapport à tes parents, tu fais tout pour eux, tu es une fille géniale pour eux  C'est dur à organiser mais je pense que cela t'apaise de faire ce qu'il faut pour eux.,tu as bonne conscience et cela amène une belle sérénité morale.
Pour ton mari,il semble faire des progrès et vouloir s'en sortir, ça aussi c'est apaisant mais tu as raison,c'est son combat

Tu as raison de prendre plus de repos,tu en as besoin pour te détendre et aller au fond des choses pour aller mieux.
Pour les fêtes de Noel, c'est bien loin tout ça et on ne sait pas vraiment comment on va pouvoir les vivre. Je n'aime pas vraiment ces fêtes mais c'est une occasion pour moi de gâter mes enfants et de voir mon frère et sa famille qui habite loin de moi. Si seulement on a la possibilité de se déplacer à ce moment là 

Bravo Marguerite ! Tu as de bonnes stratégies pour prendre soin de toi là, et c'est ce qui compte

Merci à toutes et tous pour vos messages. Vous êtes infatigables, toujours présents et ça c'est bon.
J'ai fait ma 1ere journée de la semaine auprès de mes parents. Oui Cristal cela me rassure de savoir que je peux prendre soin d'eux face à un service d'auxiliaire de vie très très bancal. Ils viennent d'appeler ma soeur car l'auxiliaire de vie est en arrêt pour 2 semaines et nous ont proposé une remplaçante "géniale" comme d'habitude, à des horaires qui ne sont d'aucune aide pour mes parents vu que les commerces de proximités sont fermés aux heures qu'ils nous proposent. Alors nous avons refusé, d'autant que nous nous sommes déjà organisées pour cette semaine. Du coup, nous allons contacter un autre service car celui là ce ne sont que des promesses jamais tenues. De plus en allant chez mes parents je me suis rendue compte que le ménage minimum n'était même pas fait. En fait en 2 h le matin elle leur fait réchauffer le repas livré et l'après midi quand elle vient 1 h elle leur donne une soupe en sachet. Ce n'est vraiment pas beaucoup comme interventions. Du coup, j'ai fait du ménage, à minima c'est à dire les sanitaires et la cuisine, puis fait tourner une machine, l'ai étendu puis le repas. Cette auxiliaire de vie n'est vraiment pas organisée et n'en fait pas lourd. Ce qui la fatigue ce sont ses trajets entre son domicile et son lieu de travail, car elle habite trop loin. Cette association veut faire rentrer de l'argent et le bien être des personnes compte tenu de leurs pathologies passe après tout. Je sais bien que ce n'est pas un métier facile mais si l'hygiène n'est pas respectée cela ne me va pas trop. 
Mon mari m'a téléphoné et les échanges sont plus calmes. Il va avoir une consultation sommeil avec un enregistreur et un bilan hormonal. Je le sens confiant. Seul le temps le dira mais si certaines problèmes physiologiques peuvent être règlés cela sera une avancée.

VMARGUERITE a écrit:
Mon mari m'a téléphoné et les échanges sont plus calmes. Il va avoir une consultation sommeil avec un enregistreur et un bilan hormonal. Je le sens confiant. Seul le temps le dira mais si certaines problèmes physiologiques peuvent être règlés cela sera une avancée.

Je souhaite de tout coeur qu'il ait son vrai déclic. Il peut faire un MAB si c'est le cas, c'est un peu comme ici, sur Onsaide, le MAB, ça nous sert de piqure de rappel, nous garder dans notre "réalité".

Bon courage encore et continues de garder le cap sur ta santé psy à toi, elle est précieuse.

ppp

PPP je lui ai déjà proposé un MAB, et il n'a jamais voulu. L'important pour moi c''est le présent car confiner avec un MA cela aurait été une catastrophe pour moi. De toute façon c'est ce qu'il voulait, être éloigné de cette chappe qui pèse de partout. Il ne parle pas de rentrer ce qui est un exploit. Je pense que le rythme lui convient. Cela lui donne un but. Tant qu'il est encadré ça va. Chaque fois qu'il rentre il redevient immobile et ne fait rien du tout ou presque. Il n'a pas d'élan vital. C'est l'alcool qui lui donne de l'élan. Avec l'alcool il se croit fort, arrive à parler, parler alors que c'est un introverti. Et à ces moments là il se croit fort et intelligent. Malheureusement je ne le vois pas ainsi. Etre pris en charge lui va bien. Cela doit le rassurer. Il me dit qu'il se sent vide quand il ne boit pas et que lorsqu'il n'en peut plus, il obéit à sa pulsion de boire qui le soulage. Vous avez connu cela, vous aussi ?

VMARGUERITE a écrit:PPP je lui ai déjà proposé un MAB, et il n'a jamais voulu. L'important pour moi c''est le présent car confiner avec un MA cela aurait été une catastrophe pour moi. De toute façon c'est ce qu'il voulait, être éloigné de cette chappe qui pèse de partout. Il ne parle pas de rentrer ce qui est un exploit. Je pense que le rythme lui convient. Cela lui donne un but. Tant qu'il est encadré ça va. Chaque fois qu'il rentre il redevient immobile et ne fait rien du tout ou presque. Il n'a pas d'élan vital. C'est l'alcool qui lui donne de l'élan. Avec l'alcool il se croit fort, arrive à parler, parler alors que c'est un introverti. Et à ces moments là il se croit fort et intelligent. Malheureusement je ne le vois pas ainsi. Etre pris en charge lui va bien. Cela doit le rassurer. Il me dit qu'il se sent vide quand il ne boit pas et que lorsqu'il n'en peut plus, il obéit à sa pulsion de boire qui le soulage. Vous avez connu cela, vous aussi ?

Non je n'ai pas été dans cet état d'esprit en buvant, mais je crois que j'étais moins enfoncé dans la dépendance que ton mari. Regarde cette courbe, j'étais dans la phase critique, ton mari doit être plus creux ?


http://www.kreizker.net/article-jelinek-et-sa-courbe-38751538.html


S'il continue de parler ainsi, c'est qu'il n'a pas son déclic.

Ce que je dis est que s'il a son déclic, il se prendra en main. Mais quand l'aura-t-il ? Et l'aura-t-il ?

ppp

Ton mari est profondément dépressif, quand il est entouré ou cadré, ça va mieux ,mais sinon il est incapable d'agir par lui même, il n'a plus d'élan vital....Tous les médicaments anti dépresseurs ne feront pas d'effet s'il boit en même temps qu'il les prend.....Là, je crois qu'il lui faudrait une post cure avec un gros travail psy, une post cure d'au moins trois mois.....Je ne sais pas ce que son psychiatre en pense, tu l'as rencontré ou pas ???? 

. Avec l'alcool il se croit fort, arrive à parler, parler alors que c'est un introverti. Et à ces moments là il se croit fort et intelligent
Il me dit qu'il se sent vide quand il ne boit pas

j'ai connu ça oui, insignifiante et très seule je me sentais forte et accompagnée avec l'alcool, j'avais des envies,j'avais du courage pour faire des choses que je n'arrivais plus à faire sans alcool.J'avais l'impression que l'alcool me donnait l'énergie et l'envie de faire plein de choses.Sauf que ce n'etait qu'une illusion, si l'alcool au 1er verre me permettait de bouger et de croire que j'allais mieux, ceux qui suivaient détruisaient tout ce que j'avais mis en place.
La seule façon de combler le vide,c'est d'apprendre à s'aimer et d'apprendre à se connaitre. J'ai mis du temps à combler ce vide ou plutot à comprendre d'où il venait, si il prend bien son traitement anti depresseur,il peut y arriver mais c'est son combat,tu en as un à mener pour ta propre vie,concentre toi dessus