SE NOYER AUSSI

Tu as une grande colère en toi Marguerite qui se nourrit de ses réalcoolisations,tu lui en veux de succomber et de te prendre pour cible.C'est une réaction tout à fait normale et aucun conjoint de MA peut reprendre normalement le cours de sa vie quand le MA rentre de cure,c'est impossible.
Alors ne te demande pas l'impossible Marguerite,cette rancoeur, elle est normale mais elle n'atteindra pas ton mari,elle ne touche que toi et ne détruit que toi.
Le rêve de tout conjoint,un rêve légitime et je dirai presque juste,c'est de voir le MA revenir tête basse et la bouche pleine d'excuses et de regrets,de le voir faire profil bas et se faire tout petit mais c'est rarement comme cela que ça se passe,le MA ne veut plus revenir en arrière d'une part et ne se centre que sur lui.Le malheur qu'a subit son conjoint n'est pas son affaire et pire,il attendrait même que le conjoint comprenne et agisse dans ce sens.
Il n'a pas conscience (ou se le cache)du mal qu'il a fait et de la transformation du conjoint durant ses alcoolisations.C'est une étape très difficile ce retour à la maison après la cure et les conjoints ne sont pas assez préparé à ça.
Tu dois vider cette colère chez ton psy pour qu'elle ne te détruise pas et surtout,pour qu'elle arrive peu à peu à non ^pas disparaitre mais etre suffisamment faible pour te laisser en paix.
Les groupes de paroles sont bien pour cela,partager et se donner des astuces pour sortir de cet enfer 
Bon courage pour ta journée  

C'est vrai que lorsqu'on sort de cure, on est regonflé à bloc, on est en plus très fier de soi et on attend des félicitations et non pas des reproches....C'est vrai que nous n'avons pas conscience de ce que nos proches ont vécu pendant nos alcoolisations, nous ne regardons plus que vers l'avant et vers un avenir que nous pensions ne plus avoir...Nous revivons, nous sommes même parfois euphoriques et c'est là où ça coince avec nos proches qui eux , ont vécu l'enfer, et ne supportent pas de nous voir aussi en forme et sans un mot d'excuse pour le mal que nous leur avons fait...

SHALE a écrit:C'est vrai que lorsqu'on sort de cure, on est regonflé à bloc, on est en plus très fier de soi et on attend des félicitations et non pas des reproches....C'est vrai que nous n'avons pas conscience de ce que nos proches ont vécu pendant nos alcoolisations, nous ne regardons plus que vers l'avant et vers un avenir que nous pensions ne plus avoir...Nous revivons, nous sommes même parfois euphoriques et c'est là où ça coince avec nos proches qui eux , ont vécu l'enfer, et ne supportent pas de nous voir aussi en forme et sans un mot d'excuse pour le mal que nous leur avons fait...

C'est vrai ce que tu places ici Shale, mais lors de ma cure, nous avons eu un atelier sur les proches, et nous avons été bien informés sur le fait que l'on n'est pas nécessairement accueillis en héros, dépendamment de ce qu'on a fait subir à nos proches dans le passé. On nous expliquait que nous devions faire nos preuves, et cela, sur une longue période de temps, avant d'espérer commencer à regagner un peu de confiance de nos proches. On nous faisait bien comprendre qu'il était normal que nos proches soient échaudés. Alors partant de ces infos, c'est à nous d'assumer nos responsabilités en lien avec cet enjeu.

A ma cure ils offraient un atelier pour les proches, et nous n'avions pas droit d'y assister. Vous avez sûrement ce service.

ppp

non PPP il n'y a pas grand chose pour les proches, voire rien. Cela fait des années que je me paie un suivi psy alors que mon mari l'a souvent négligé. J'ai l'impression que c'est le monde à l'envers. Les banderoles au retour sont en berne. Je suis de plus en plus en arrière quand il rentre, n'arrivant plus à m'enthousiasmer comme après les premières cures. Oui la période pour refaire confiance se rallonge voir ne finit pas puisqu'il rechute avant, chaque fois. Je ne veux pas en être responsable car il se sert de moi comme prétexte à chaque fois : je ne suis pas assez ceci ou cela et cela m'énerve au plus haut point. J'ai besoin d'être moi et je ne suis pas une machine pouvant répondre immédiatement à ce qu'il souhaite. Quelle solution pour pouvoir se retrouver en phase ? Je cherche  mais à part l'éloignement je ne vois pas quoi proposer. Retrouver l'envie de se voir, retrouver confiance en soi car même si le malade alcoolique a une mauvaise image de lui il la projette sur l'autre qui perd confiance en lui. En fait, je me mets à douter de ses sentiments pour moi et me mets à penser qu'il m'a choisie car j'écoute, je suis patiente, je suis sensible à la souffrance de l'autre, j'ai des limites très lointaines. Je me sens si maltraitée et le lendemain comme si rien ne s'était passé. C'est à ce moment là que je suis en colère et que je la déverse.

Dans ton cas,le seul remède est l'éloignement parce qu'avec lui,tu ne peux pas te réparer.C'est vrai qu'ici,les proches ne sont pas vraiment pris en charge et pourtant,ils sont aussi malades que les malades eux même voire pire car ce n'est pas leur maladie et n'ont donc aucun pouvoir dessus
Alors pour le moment, reconstruis toi et panse tes plaies,lui est pris en charge donc tu mets de coté ton mari et tu te concentre sur toi comme il le fait de son coté.On reparlera de l'après cure plus tard,tu as qqs semaines devant toi avant d'y arriver,à chaque jour suffit sa peine et je pense qu'aujourd'hui,tu as déjà du avoir ta dose 

Oui Cristal, je suis rentrée tot car je ne tenais pas debout. L'ambiance au lycée était surréaliste. Je n'arrive plus à m'adapter à cela. Les protocoles sanitaires sont nullement respectés mais bon nombre l'acceptent sans broncher avec une grande indulgence. Et moi cela attise ma colère. Nous n'avons plus le droit de manger à la cantine ce qui m'oblige à refaire ma "gamelle", pas les élèves qui sont chronomètrés. A chaque nouvelle mesure on augmente le délire. Les élèves sont bien dociles ou font comme si. Il y a un manque de personnel criant. Je me suis évitée le discours de la proviseure qui devait être aussi bien docile. De toute façon ma fonction ne figure dans aucune circulaire, nous ne servons à rien. Alors je lache. J'ai pris rendez vous médecin mercredi matin et je souhaite m'arrêter de 15 j en 15 j pour éviter un remplacement. Cela leur fera les pieds. Quant aux élèves, si ils explosent, la direction gèrera plutot que de m'appeler comme pompiers. Je n'existe qu'en cas de crise. En fait, c'est comme avec mon mari. Il est temps que cela cesse. Mon travail n'a plus aucun sens.

Je ne sais pas si globalement , actuellement, la vie a vraiment un sens....J'en doute de plus en plus....Mais bon, je suis le mouvement, je n'aime rien tant que rester chez moi, à l'abri de toute cette folie......
Pour ton mari, je ne pense pas que vous puissiez vous rapprocher tous les deux, il me semble qu'il est trop tard, il y a eu trop d'injures, de mots méchants, de ressentis de part et d'autre pour que tu puisses oublier, tu étais partie sur la base d'une séparation, il faudra sans doute en passer par là, je ne vois pas comment tu pourrais lui faire confiance une fois de plus, je crois que ta confiance, il l'a épuisée.....
Pour ton boulot, reste en arrêt maladie autant que tu le peux, si tu te sens mal dans ce travail, évite d'y aller pour le moment, pense surtout à toi et à ce qui peut t'aider......
Gros bisous

VMARGUERITE a écrit:non PPP il n'y a pas grand chose pour les proches, voire rien. Cela fait des années que je me paie un suivi psy alors que mon mari l'a souvent négligé. J'ai l'impression que c'est le monde à l'envers. Les banderoles au retour sont en berne. Je suis de plus en plus en arrière quand il rentre, n'arrivant plus à m'enthousiasmer comme après les premières cures. Oui la période pour refaire confiance se rallonge voir ne finit pas puisqu'il rechute avant, chaque fois. Je ne veux pas en être responsable car il se sert de moi comme prétexte à chaque fois : je ne suis pas assez ceci ou cela et cela m'énerve au plus haut point. J'ai besoin d'être moi et je ne suis pas une machine pouvant répondre immédiatement à ce qu'il souhaite. Quelle solution pour pouvoir se retrouver en phase ? Je cherche  mais à part l'éloignement je ne vois pas quoi proposer. Retrouver l'envie de se voir, retrouver confiance en soi car même si le malade alcoolique a une mauvaise image de lui il la projette sur l'autre qui perd confiance en lui. En fait, je me mets à douter de ses sentiments pour moi et me mets à penser qu'il m'a choisie car j'écoute, je suis patiente, je suis sensible à la souffrance de l'autre, j'ai des limites très lointaines. Je me sens si maltraitée et le lendemain comme si rien ne s'était passé. C'est à ce moment là que je suis en colère et que je la déverse.

Marguerite tu es au bout de ce que tu pouvais faire pour sauver ton couple. C'est ce que je pense. Je reviens à ma tante Lucille dont je t'ai parlé plus haut dans ce fil.

Tu as été très forte jusqu'à maintenant pour sauver ce couple, maintenant, garde 100 % de tes forces pour toi.

ppp

Je me dis que je vais laisser faire le temps et je verrai comment ça évolue. Je ne ferai pas un pas vers lui. Je me suis adaptée et adaptée et ça suffit. Je pensais lui écrire mais je ne sais pas si c'est une bonne idée. Je l'ai fait ce soir sans me décider à lui envoyer. Actuellement nous sommes dans 2 sphères différentes et je ne sais pas si je serai entendue car c'est de ça dont j'ai besoin : être entendue. Pour ce soir, je crois que je suis trop fatiguée alors je vais rejoindre mon lit et la lecture pour me déconnecter. Lui il est pris dans autre chose. De toute façon, j'espérais un petit message de sa part pour me souhaiter bon courage mais rien. Je n'ai pas encore épuisé mon stock d'espoir.

Oui, c'est ce que j'allais te dire, on te sent encore dans l'espoir d'une nouvelle vie avec  lui....Se produira-t-elle, on ne sait jamais, mais au vu du déroulement des deux ou trois dernières années, j'en doute fortement....Mais bon, sait-on jamais....Si tu as besoin de cet espoir pour continuer, alors garde le...Mais s'il ne t'écrit pas, tu n'as pas non plus à lui écrire......Enfin, c'est mon avis...

tu as vider ton coeur sur le papier,c'est une bonne chose même si tu ne lui envoies pas.Un ami disait "ce qui est à l'extérieur n'est plus à l'intérieur",il te faut de la paix et de l'espace vitale,avec un arrêt maladie,tu pourras avoir tout ça.
Ton mari est dans son cocon là,coupé de l'extérieur dont tu fais partie,tu dois de ton coté en faire autant et te recentrer sur toi et sur ton bien être.
J'espère que tu pourras etre arrêtée demain parce que là,tu es à bout .
Bon courage 

Une journée plus paisible puisque je n'ai pas réussi à partir travailler. Du coup j'ai pu emmener ma fille qui a juste commencé un travail lundi et devait aller chercher son téléphone pro très loin. Cela l'a arrangé et moi cela m'a permis de me distraire. Et puis nous avons pu manger ensemble. Mon mari m'a envoyé sms pour me dire qu'il n'allait pas. Cela m'a rassuré qu'il soit hospitalisé. J'ai pu appeler réparateur pour la chaudière qui, évidemment, est tombée en panne. Oui, Cristal, écrire et me déverser sur un papier me fait du bien et je ne me vois pas l'envoyer pour l'instant. Mais je sors ce que j'ai à l'intérieur de moi ce qui me déleste. Demain médecin puis psychiatre, si l'un ne veut pas m'arrêter, l'autre le fera, j'en suis sure. Cela me rassure car l'ambiance est vraiment électrique. Je n'ai pas ma place au milieu de tout cela. Je ne peux pas contenir comme je l'ai souvent fait. Mais il faut être en forme, je ne le suis pas, et être en accord avec ce qui est demandé, ce que je ne suis pas non plus. Je vais me reposer et en plus je peux sortir comme je veux car j'ai attestation permanente d'employeur. Cela m'enlève la contrainte de me sentir fliquée à devoir remplir ces satanés attestations. Un poids en moins qui va me permettre tranquillement d'aller voir mes parents. J'ai un tricot à avancer pour faire le cadeau de Noel de ma fille et en plus cela me détend. J'ai hate de mettre à distance mon travail qui, depuis le confinement, est et a été trop stressant avec des situations de plus en plus dégradées. Je ne sauverai pas le monde, mais je me dois de prendre soin de moi ce que j'arrive très mal à faire. Alors je dois m'entrainer.

tu vas peu à peu réussir à prendre soin de toi,tu n'as plus de parasite autour de toi pour t'en empêcher  Dis toi que tu es en arrêt et que tu peux enfin lacher la pression.
Bon tricot alors et repose toi bien,tiens nous au courant pour demain 

Ce matin, je stresse. Je me demande ce que je vais faire si refus d'un arrêt de travail ou de possibilité de télétravail. Je n'ai plus d'énergie pour travailler et je ne dois pas être la seule. Mon médecin ne va t il pas m'engueuler en me voyant ainsi et me disant que je ne bouge pas face à mon mari qui multiplie les rechutes. J'avoue que je ne supporterai pas un laius, une leçon de morale. Comme si c'était facile de ne pas avoir des sentiments contradictoires. C'est vrai que je suis épuisée du comportement répétitif de mon mari mais j'espère qu'il tiendra compte de ma situation personnelle. Comme vous voyez, le mental turbine à fond. J'ai envoyé un petit message d'encouragement à mon mari quand il m'a dit qu'il n'allait pas bien en lui disant de tenir bon et qu'il allait enfin voir la lumière. Et il m'a répondu qu'il la voyait déjà. Je n'ai pas su comment interpréter cela alors je n'ai rien répondu. Les mots peuvent être tellement interprétés de façon différentes. Chacun a son interprétation et je ne suis pas dans sa tête, la mienne me suffit! Le mieux pour moi est de rester écartée de mon mari dont les propos me perturbent et dont je ne vois pas l'état. Je vois déjà quels effets ont eu ses débordements sur moi même si je suis restée le plus calme possible avant ses hospitalisations. Puissent un jour les malades alcooliques réaliser combien ils déstabilisent leur entourage qui est embarqué dans une histoire qui n'est pas la leur. Malgré ma connaissance de cette maladie, cela m'affecte encore, tout en pratiquant l'écartement quand il est alcoolisé. Se trouver dans une autre pièce, dans un autre lieu ne suffit pas pour se détacher. Il est nécessaire de retrouver sa liberté de penser, d'agir et cela n'est pas aisé car chacun a ses failles et vivre cela fragilise qu'on le veuille ou pas. J'ai eu beau sortir, m'isoler, en parler, le fait que ce soit mon mari, que j'ai des sentiments, que je vive avec lui, tout cela ne permet pas de ne pas être éclaboussée. Sans doute moins qu'au début de ses alcoolisations quand je ne réalisais pas ce que c'était. Je connais les mécanismes, je m'écarte, je m'isole mais n'y suis toujours pas insensible.

Tu n'es pas une femme qui s'arrête tous les 4 matins Marguerite et le médecin le sait.Il connait aussi ta situation alors je ne pense pas que cela posera de problèmes pour t'arrêter.Au pire,tu as ton psy après pour le faire.Alors ne te mets pas de pression inutile,tu en as déjà assez comme ça 

Bien sûr que tu n'es pas insensible et que de t'écarter de ton mari ne suffit pas à te rendre le moral, c'est juste une mesure de protection passagère...C'est très dur de vivre avec un malade alcoolique, c'est un sol fait de sable mouvant, tu ne sais jamais quand tu vas t'enfoncer poussée par ses crises d'alcoolisme.....Là, laisse passer son hospitalisation, tu verras au retour où tu en es. Quand il est parti, tu étais prête à te séparer....Ce qui me frappe c'est que ton mari ne fait pas une cure quand il va à l'hôpital, une cure c'est un travail bien plus profond, je ne sais pas s'il en a faite une dans sa vie, mais ce serait sans doute plus efficace qu'un séjour à l'hôpital.....

Shale mon mari a déjà fait des cures dans des services d"addictologie à Letra, à l'hopital st egreve près de grenoble etc . Là où il est actuellement ce n'est pas spécialisé en addictologie mais il peut être épaulé car il y a des psychiatres qui le connaissent (il y a été 3 fois).
Moi je vais vous faire rire. J'ai raté le rendez vous que j'attendais le plus : mon psychiatre. Ce matin j'étais chronomètré entre un rendez vous chez mon médecin généraliste, chercher des papiers dans l'appartement de ma tante pour le notaire, appeler pour l'augmentation des heures d'auxiliaire de vie pour mes parents (permanence téléphonique un fois par semaine) . J'ai couru et après avoir fait tout cela je me suis dit qu'il me fallait manger et d'un coup j'ai réalisé que j'avais raté rv psychiatre à 13 h. Mais quelle quiche!!!! cela me montre vraiment que je suis en surchauffe. Il m'a appelée étonné, juste à l'instant où je m'en rendais compte, et je lui ai parlé quelques minutes. Il doit me rappeler demain ou après demain pour me proposer autre rendez vous rapidement. Je n'ai pas eu besoin de demander arrêt, mon médecin me l'a proposé. Il voulait 1 mois et j'ai refusé car autrement une remplaçante va arriver dans mes affaires et je ne m'y retrouverais plus. Je prèfèrerais que ma hiérarchie accepte que je sois en télétravail majoritairement pour protéger mes parents, et moi car mon médecin voulait me faire certificat en ce sens. Je suis arrêtée jusqu'au 22 novembre et je coupe tout.
En fait je dois courir de partout car la mairie ne répond pas au téléphone pour avoir tarif de stationnement résidentiel. Leur service internet est en panne et je vais avoir pv, ma chaudière ne marche plus et je suis fatiguée.

Bon,tu as déjà ton arrêt, c'est une bonne chose  Avec ton mari loin de toi et pris en charge,ça va te permettre de pouvoir résoudre les problèmes les uns après les autres par ordre de priorité. La chaudière me parait important vu les températures actuelles  Le reste suivra.
Repose toi durant ton arrêt,il faut que tu souffles un peu là 

Cristal a raison, là il faut que tu souffles et que tu prennes du temps pour toi...Ne fais que ce qui est le plus urgent pour toi, ce qui peut attendre, mets le de côté......Courage et respire un peu là....Gros bisous

Je vais respirer. J'ai averti au travail que je ne répondrai pas. J'ai besoin de juste relacher. Demain j'ai le réparateur pour la chaudière, car avec le temps qui va rafraichir c'est important. Je vais me faire aussi des menus pour manger car je fonds dès que j'ai du stress. Je vais me cuisiner des gateaux et des petits plats, rien que pour moi. De toute façon, je n'ai pas envie de rencontrer du monde, pour l'instant. Juste m'apaiser. Et puis si 15 jours ne me suffisent pas je reverrai le médecin. Je veux juste éviter tout ce qui me stresse actuellement car je ne peux plus gérer. je vais aller me balader dans un parc voir les couleurs de l'automne. J'irai chercher ma copine d'enfance vu que j'ai des attestations permanentes de sortie, je lui en ferai une pour qu'on aille se promener. Le grand air et le calme nous feront le plus grand bien.

Bravo pour tes projets, tu fais tout ce qu'il faut et tu te sentiras bien vite mieux....

c'est exactement ce qu'il faut faire 

La vie est une aventure!!!! Quand je prévois quelque chose il y a toujours un caillou mais je pense que tout le monde vit la même chose. La chaudière s'est mise à pisser l'eau, il a fallu que j'aille vite chercher une cuvette et que j'éponge. Le néon de la salle de bain a laché. Panne de téléphone et internet. Et bien j'en ai ri. J'ai procédé une chose après l'autre à ma vitesse. Cuvette, épongeage, téléphoner avec portable à orange qui m'a dit que c'était mon pc et qu'ils pouvaient m'envoyer dépanneur pour 115 euros. Heureusement la communication a été coupée et j'ai rappelé tout en redémarrant mon pc. Et bien tout marche et mon pc n'est pas mort comme il me disait. Quels escrocs!!!!! La matinée est vite passée alors je vais maintenant avoir le temps de cuisiner. J'étais embêtée sans pc car j'ai plein de démarches à faire pour mes parents et cela ne se fait que par internet. C'est discriminatoire mais c'est ainsi. Mon mari m'a demandé si je télétravaillais car il doit être inquiet pour moi. Je l'ai rassuré en lui disant que j'étais en arrêt. C'est quand même lui qui m'a donné infos pour la box car il range tout dans des endroits secrets pour moi. Il sait aussi que j'ai un petit nuage au dessus de moi et que souvent rien ne roule vraiment. C'est ma vie, j'en ris souvent et lui est souvent étonné qu'il m'arrive tant de difficultés. Il a quand même constaté que je ne raconte pas des histoires. Bon, il pleut alors pas balades au parc. Un autre jour.

Et bien tu vois,en prenant une chose après l'autre, c'est bien plus gérable!! j'espère que tu pourras vite etre dépanné e pour ta chaudière, c'est pas les fortes chaleurs en ce moment 
Ton mari arrive à t'aider de loin,c'est une bonne chose pour que les choses trouvent une solution au plus vite,au moins,il est moins toxique que lorsqu'il est à la maison!!
Profite du soleil même si il fait froid,la luminosité fait du bien au moral.
Bonne journée 

Dépannage de la chaudière fait  hier soir mais les techniciens sont un peu pessimistes pensant que la réparation qu'ils ont faite risque de ne pas tenir car la chaudière a plus de 20 ans. Alors j'espère car autrement il faut faire devis, envoyer à l'agence qui demande au propriétaire et avoir accord. Cela peut durer des semaines sans eau chaude ni chauffage. Bon, je croise les doigts. Aujourd'hui mes parents sont très perturbés et ma mère nous hurle dessus que nous faisons tout derrière son dos. J'ai demandé que le pédicure à domicile n'y retourne plus car il en profite pour venir toutes les 3 semaines pour 50€ et il abuse tout en perturbant notre mère qui ne se rappelle de rien. Cela devient de plus en plus difficile et j'ai conscience que cela va encore se dégrader. Heureusement que mon mari n'est pas là car cela l'aurait encore énervé. Il m'a téléphoné hier pour me dire que le sevrage s'était bien passé, que les psychiatres essayait traitement mélatonine pour traiter son problème de sommeil très ancien ce qui pourrait avoir impact sur ses troubles anxios dépressifs. Je ne sais pas, je ne suis pas médecin, pourquoi pas. Il est content de ne pas être au courant de l'actualité. Je lui ai dit que j'étais arrêtée. Je ne relance pas les contacts, je souhaite vraiment qu'il y ait de l'espace entre nous. C'est nécessaire. J'ai fait le marché et j'ai été très émue car j'ai rencontré un danseur d'une compagnie de danse nationale dont j'avais été voir les spectacles. Ils sont dans la merde jusqu'au cou et je me rappelais les spectacles merveilleux que j'avais eu la chance de voir. Il m'a dit qu'il dansait dans la rue pour se faire du bien. Heureusement le ciel brille et j'ai discuté sur un bac avec une grand mère qui me disait qu'elle en avait assez et même qu'elle pensait que le gouvernement se foutait de notre gueule. Alors nous avons ri. Cela m'a fait chaud au coeur.