SE NOYER AUSSI

VMARGUERITE a écrit:Je vous  souhaite de doux moments en cette fin d'année. Je n'en dirai pas plus. Mon mari est sorti lundi. J'ai été sincère en lui disant que je n'avais choisi ni sa date d'entrée, ni de sortie et que je serai paisible et que j'avançais à ma vitesse au milieu du chaos de ma vie. Il était perdu en sortant, n'ayant pas été dans la vie extérieure depuis 2 mois. J'ai fait en sorte d'assurer l'intendance, les repas.
Il s'est fait un devoir d'aller m'acheter un cadeau. Hier soir alors que la journée a été calme vu que je cuisinais un peu, suis allée aider mes parents etc il a rebu avant le repas. Soirée pliée. Rien à dire. Ce matin, excuse et promesse que c'était fini. Rien à dire non plus.
Je vais essayer de faire passer ma migraine de tension et me faire du bien. Petit bain, lecture et évitement de mon mari. Rien de plus à dire non plus. Egal à lui même hier. Aucune surprise.

Bonjour Marguerite, 

Je te souhaite aussi de bonnes fêtes, même si elles semblent mal s'engager ...

Je pourrais de dire que je compatis, que je suis désolée pour toi, que j'imagine que même si tu appréhendais un peu ce qui c'est passé malgré toute la sincérité et l'attention que tuas eu, ça s'est passé ...

J'imagine aussi très bien ton désarroi devant cette situation, ce sentiment de déjà vue, de revivre des moments douloureux que tu essayes de mettre de côté pour avancer.

Je te le dit parce que c'est exactement ce que m'a écrit ma femme lorsque j'ai rechuté d'une manière visible en Septembre ("Je suis attristé de voir qu'après ta troisième cure tu n'est toujours pas abstinent).

Alors, ça va être dur à écrire pour moi mais n'écoutes pas ses promesses, rejette ses excuses (qui sont justes une tentative d'apaisement), reste ferme sur tes positions, prends de la distance, dissocies-toi de cette personne alcoolisée même s'il te reste de l'affection et que c'est peut-être quelqu'un de bien, tant qu'il n'aura pas réellement progressé, tu ne pourras rien pour lui.

Penses à toi, laisse le vivre ou faire comme il veut le temps qu'il sera avec toi (je crois qu'il doit repartir, non?), vis ta vie, sors un peu de la maison, planifie tes journées comme s'il n'était pas là, rend le transparent (même si ce n'est pas facile), c'est le mieux pour toi et certainement pour lui.

Et le jour où il repartira, s'il n'a pas bu, explique lui clairement ce que tu as vécu, comment tu la ressenti, bref sans t'énerver vide ton sac et cette pression, pose les choses, dis lui que tu ne veux pas de belles promesses mais des actes (enfin si tu souhaites continuer).

Je vie la même chose de l'autre côté, et pour avoir ces derniers "acter" l'abstinence, je sens que les rapports que j'ai avec mes enfants (ma femme je n'en parle pas) ont grandement évolué, et c'est motivant.

Je ne peux ou ne veux le défendre, l'alcool est son problème pas le tien.

Bon courage, et n'hésite pas à venir vider ton sac, exposer tes ressentis ici

Je te souhaite de bonnes fêtes , pense à toi, à te faire du bien.

Gros , gros soupirs pour toi, il a rebut... la messe est dite, c'est plié comme tu dis.

Il n'a pas été dans une structure adaptée , évidemment aucun résultat pour sa sortie.

Prends soin de toi, profite de tes filles. Evite le comme tu sais le faire, résultat désolant , mais tu t'en doutais.

Courage. De tout cœur avec toi.

Il devrait rejoindre un MAB .

Je suis bien désolée Marguerite.... et je soupire à l'instar de Tulipe. C'est décourageant et tellement attendu. Peux tu envisager de nouveau une séparation ? Tourner cette page ?

comme tu le dis, aucune surprise, égal à lui même.....Je pense que tu ne peux plus te permettre de faire des projets avec lui, ça ne me semble pas possible , il n'a pas une abstinence stable et je ne sais pas s"il l'aura un jour.....
Je te souhaite tout de même un joyeux Noêl......

Il devrait peut être aller dans un autre centre , avoir un suivi différent avec un autre addictologue

Je suis intimement convaincue que les MAB font office de therapie de groupe, avec un suivi une attention partagée par les autres membres soutenant, fraternels, sans jugement , avec bienveillance.

Mais c'est un état d'esprit que tout le monde n'apprecie pas, à qui ça ne correspond pas, ou qu'ils ne connaissent pas, n'osent pas pousser la porte.

Cependant , le premier et indispensable moteur pour sortir de cette maladie, c'est le déclic et la détermination qui franchement font défaut à ton mari, au fond de lui l'appel du poison reste le plus fort,

il n'a pas encore trouvé le professionnel qui arrive à le comprendre , à le décrypter parce qu'il est en prime très intelligent pour mener son monde là où il le souhaite.
Il n'a pas encore rencontré le "bon"

Il n'arrivera pas à s'en sortir tant qu'il n'aura pas compris tous les merveilleux bénéfices que l'on a en retrouvant sa liberté.

Alors à toi , de te protéger, prévoir une séparation de corps tant qu'il n'aura pas recu les bons soins.
Lors de ma post cure, un des M À qui en etait à sa 11 EM post cure, avait enfin eu son déclic en faisant de l'equitherapie.

On peut se soigner, mais faut il aussi ne pas faire semblant pour faire plaisir, ou avoir la paix! Ét en avoir la détermination.

j'imagine combien tu dois être déçue et épuisée de devoir toujours revivre la même chose  Cette fois, il est allé vite, cela t'évitera d'y croire même un peu,la cassure sera plus rapide mais par contre, hors de question qu'il recommence ses délires qui te mettent HS, ta retraite approche,je crois qu'il est temps de faire des projets sans lui pour avoir un horizon plus serein.
J'aurais tellement voulu un peu de calme pour toi mais là, avec lui chez toi, c'est le stress assuré,il va falloir trouver une parade 
En attendant,protège toi, va voir des amis si tu le peux, fais toi du bien et oui, mets le le plus loin possible de toi 

Bon courage Marguerite, on est avec toi même si on ne peut pas faire grand chose de là où on est 

Bonsoir Marguerite, 

J'espère que tu as pu retrouver un peu de sérénité, car ce n'est pas simple à gérer (tu peux aller sur mon fil, j'ai copié un message que j'ai reçu, et je pense que ça ne doit pas être loin de ce que ressens ...).

En tout cas, je te souhaite du fond du cœur, que les choses s'arrangent pour toi d'une manière ou d'une autre, tu réussiras à surmonter cet obstacle, tu en as la force !!

Bonne soirée,

 

Je voulais juste t'apporter mon soutien, je sais Oh combien c'est dur de vivre sur des montagnes russes et c'est pourtant ce que tu fais et ce que je fais aussi depuis des années, je t'ai suivi sans intervenir lorsque ton mari est parti en cure, j'y croyais pour toi en croisant les doigts, mais je vois qu'à nouveau tu souffres et cela me fait de la peine car à chaque fois tu espères, et à chaque fois tu déchantes …………

Moi, je ne n'ai plus d'espoir, alors je me projette à 53 ans sur un nouveau job, car je pressens que mon mari à une cirrhose qui s'installe sûrement à 50 ans, je suis triste de voir la maladie gagnée mais je sais qu'elle est plus forte que moi alors je me prépare comme je peux pour me sauver ainsi que ma fille de 17 ans qui passe son bac cette année.

Je te Souhaite énormément de Courage même si je sais que depuis plus de dix ans tu n'en manques pas, mais je t'assure qu'il faut que tu te sauves toi-même parce que c'est toi qui va tomber malade avant lui !!!!!

Je t'embrasses bien Fort MAINTENANT il ne faut que tu ne penses qu'à TOI

Je vous souhaite à toutes et à tous une très bonne année, avec surtout une bonne santé, de l'énergie et des envies.
Mes vacances ont été sereines à peu près. Le lendemain de son alcoolisation mon mari m'a juré de ne plus jamais boire....Nous avons été quelques jours dans la loire visiter des maisons (sans grande conviction pour moi mais j'étais contente de prendre l'air). Cela m'a donné l'occasion d'aller visiter une collègue que j'aime beaucoup tout juste retraitée. Cela s'est bien passé.
J'ai repris mon travail aujourd'hui et dès le 1er jour à mon retour j'ai retrouvé mon mari alcoolisé. Tout mon corps se crispe automatiquement et je me sens me refermer et prendre immédiatement mes distances. Demain il retourne pour la 1ere fois à l'hopital de jour. Je lui ai conseillé d'y aller alcoolisé et qu'il ne joue plus la personne qui maitrise! Pas un mot de sa part, juste un regard hébèté d'incompréhension comme il sait si bien le faire. Il s'est couché. Tant mieux, j'ai pu manger. Je reprendrai cela avec lui plus tard. Je suis cantonnée dans 2 pièces et je reconnais que cela m'énerve. Pas accès au séjour, pas à la télévision, juste la chambre et la cuisine. Je pense qu'il va se réveiller dans quelques heures en ne se souvenant de rien.

Que ça doit être dur pour toi ma pauvre!! je ne te sens même plus en colère, juste dépitée et résignée  je pense qu'une nouvelle maison à deux n'est plus envisageable, un petit chez toi seule serait bien plus serein pour toi mais fais à ton rythme et comme tu le sens, ne te braque pas et pas de pression non plus,tu en vis déjà assez comme ça 
Bon courage en tout cas,nous sommes là   

Ce matin, avant de partir au travail j'ai demandé à mon mari de quitter le domicile. Il avait rendez vous à l'hopital de jour. Je suis rentrée ce soir, il est parti. Pas un mot, rien. J'aimerais tant qu'il m'ait laissé un mot, avec je ne sais quoi dedans. Il est déjà parti ainsi, je ne sais où et revient quelques jours après. Ce qui m'irrite je crois c'est ce vide, ce rien. Il arrive, il part, il revient et rien. Cela me permet chaque fois de me reposer un peu mais l'inquiétude est toujours présente. Cette inquiétude me mine. Oui Cristal, je ne suis même plus en colère, juste dépitée.Son apathie me contamine. Comme si c'était ainsi et qu'il n'y a aucune solution. 
Le Chat j'aurais bien lu cet écrit auquel tu me fais référence mais je ne sais pas comment je peux aller sur ton "fil". Je ne suis pas très douée avec ces termes. 
Alors ce soir, j'ai mangé tranquillement et je ne suis plus condamnée à la chambre et la cuisine. C'est déjà ça. Demain je vais voir mon psy. C'est une bonne nouvelle car je n'avais rendez vous que fin janvier car il était en congé mais il m'a téléphoné et s'est fait cambrioler alors il est rentré.

Bonsoir Marguerite,

Je comprends ta souffrance et ton incompréhension vis à vis de l'attitude de ton mari ....
C'est tellement déroutant de voir un être aussi proche que son mari "partir" au sens propre comme au figuré, et je comprends ton inquiétude de le savoir seul, à attendre un signe, voir peut-être même angoisser d'une mauvaise nouvelle.

Encore une fois, dis-toi que tu n'y es pour rien, et que tu as été au-delà des limites de l'acceptable.

Je vais t'envoyer par MP le message que m'a envoyé ma femme il y a quelques mois, en constatant que je m'étais ré-alcoolisé.
Ca ne te réchauffera pas le coeur, ou amenuisera ta peine et tes souffrances, mais d'autres vivent aussi des moments difficiles dans ces situations.

Si tu souhaites en discuter, n'hésites pas à revenir ici ou par MP.

Bon courage

P.S: PM envoyé

Je ne sais que dire Marguerite, juste qu'il y a une énorme fossé qui se creuse entre nous et nos conjoints avec cette maladie si compliquée et destructrice, et parfois malheureusement ce fossé se transforme en gouffre et il faut essayer de ne pas tomber avec eux !!! J'ai essayé de toutes mes forces de comprendre et d'essayer d'expliquer le mal-être de mon mari (30 ans de vie commune) et je crois que je ne saurais jamais pourquoi il choisit de se détruire, je l'ai accepté.

Il faut peut-être que tu mettes ce temps sans lui même si tu attends un signe, même si cela est dur, pour te recentrer à tout prix sur toi-même, j'espère que ton psy t'y aidera.

Tout mon soutien

Invictus a écrit:! J'ai essayé de toutes mes forces de comprendre et d'essayer d'expliquer le mal-être de mon mari (30 ans de vie commune) et je crois que je ne saurais jamais pourquoi il choisit de se détruire, je l'ai accepté.

En fait, et pour l'avoir vécu de l'autre côté (et vivre avec), j'ai peur qu'il n'y ait rien à comprendre ... c'est juste le propre de cette maladie qui conduit à une auto-destruction.
Celà n'a rien à voir avec l'intelligence, le niveau d'étude, la volonté, ou l'amour que vous pouvez porter à vos conjoints ...
Et pour certains MA, celà n'a rien à voir non plus avec l'amour qu'ils peuvent vous porter, ou l'amour de leurs enfants...

C'est inexplicable, c'est le propre d'une addiction. J'avais tout pour être heureux, une femme que j'aime par dessus tous, des enfants adorables, une belle situation, des études supérieures, 2 maisons, des parents en bonne santé, une famille et belle-famille aimante .... et pourtant, je suis tombé.
Personne ne comprenait pourquoi je ne réagissais pas, pourquoi je ne voyais pas ce qui ce passait, ce qui allait se passer, vers quoi j'étais en train d'entrainer ma famille ... Vu de l'extérieur, comment une personne aussi sensé, calme, et posé pouvait ne pas réaliser ??

Et bien, je n'ai toujours pas de réponses, et il n'y en a peut-être pas, à part le fonctionnement de la maladie.
Paradoxale, car si on m'avait proposé de me couper un bras, une jambe ou quoique soit pour ma famille soit heureuse, je l'aurais fait sans hésiter, et dans le même, je m'autodétruisais et entrainais tout le monde dans ma chute ... Je n'ai pas d'explication rationnelle.

Tout ce que je peux dire et la seule que vous devez faire, c'est de vous protéger, de mettre de la distance et de penser avant tout à vous. Je souffre tous les jours de ma séparation avec ma femme, de ne plus voir mes enfants tous les jours, mais c'est la meilleure chose qu'elle pouvait faire, pour elle, nos enfants et peut-être pour moi !

Alors pas de culpabilité, vous avez fait le maximum, et là, on ne parle de soigner un rhume ou une entorse, c'est une maladie beaucoup plus profonde, pour laquelle il n'existe pas de traitement (au sens médicament).

Courage à vous, et dites vous que même si c'est dur, vous prendrez les bonnes décisions qui s'imposent pour votre propre santé

Je viens d'apprécier ces 2 soirées seules et calmes. J'ai aussi longuement discuté avec mon psychiatre qui me pousse à envisager ma vie d'après la retraite. Il sait tout ce que je vis depuis ces 3 dernières années (cela fait déjà 3 ans que je le consulte!!!! je n'ai pas vu le temps passer) et il me l'a retracé. il connait mes doutes, mes questionnements, mes inquiétudes, ce qui pèse aussi sur mes épaules. Il me dit que le moment de la retraite est un moment qu'il faut que je prépare pour moi. La seule chose que je sais répèter en boucle c'est que je veux me reposer, que je veux du calme. Il m'a demandé si je me sentais prête à affronter une nouvelle séparation. Il n'attendait pas de réponse immédiate. Je ne veux plus vivre dans la perspective que mon mari rechute à n'importe quel moment. Je sais que je vais devoir dans les prochains mois, prochaines années devoir affronter le décès de mes 2 parents et je sais comme cela va pouvoir m'affecter. Si mon mari s'alcoolise à ce moment là cela me sera insupportable. J'ai déjà affronté les hospitalisations de ma tante, ses chutes multiples à devoir la relever nuit et jour avec auprès de mois un mari alcoolisé. Mes limites sont dépassées. Il me faut trouver de l'énergie pour passer à l'action pour moi seule et ce n'est pas rien, m'étant toujours plus souciée des autres que de moi. Cela mouline en permanence dans ma tête. Je ne m'attendais pas à ce que mon mari se réalcoolise aussi rapidement. Je voulais que l'on prépare sereinement un éloignement. Le mot séparation définitive me panique, me renvoyant à ma 1ere séparation  qui a débouché sur mon hospitalisation pour burn out. Alors prudence.Ma situation actuelle fait tant écho.

Courage Marguerite

Ta séparation ne se terminera pas en drame, tu vas éclaircir ton ciel pour de bon.

Tu as travaillé tellement fort et tu as toutes les données. Le courage se pointe le bout du nez là, ça se sent dans ton message.

Ton mari fait le choix de demeurer avec le poison, cela lui appartient, tu as assez donné.

Courage

ppp

Marguerite, ne va pas trop vite, là, tu es dans le temps de la réflexion et peu importe le temps que ça prendra.....Il faut que tu puisses envisager sereinement toutes les possibilités. Heureusement tu as ton psychiatre qui peut t'aider c'est un gros plus..
Tu ne peux pas savoir si ton mari se réalcoolisera ou pas, c'est impossible de le dire.....Donc il faut que tu partes de ça car c'est la poutre très fragile de ta nouvelle construction.....Alors où il faut la supprimer ou la consolider de façon à ce qu'elle tienne contre vents et marées......Ensuite pour ta vie, je ne m'inquiète pas trop, tu as tout de même une idée de ce que tu voudrais, le calme, la nature......Alors précise bien tout ça, tu as encore le temps et fais toi conseiller par tous ceux qui ont un pouvoir à ce niveau là....
Gros bisous....

Bonjour Marguerite, 
Fais attention aux anticipations catastrophiques. C'est très décourageant parce que la tache paraît énorme et pour l'accomplir il faut choisir un point de départ . C'est comme devoir ranger une chambre en grand désordre ...il faut choisir par où commencer. 
La retraite ça se prépare , et surtout, tu la prépares pour toi. Je te conseille de lire un très bel essai sur ce thème : "Seconde vie" de François Jullien.

Ne mets rien de définitif en place dans ta tête Marguerite, c'est trop dur et tu n'es pas prête, pour le moment pense à toi et au calme dont tu as besoin. Là,tu es seule et sereine, profites en pour te ressourcer un maximum,tu auras les idées plus claires pour envisager la suite .

Je ne suis déjà plus seule et sereine. Il est rentré ce matin quand j'étais au travail. J'espérais que nous allions avoir soirée calme et peut être dialoguer un peu mais..... il était déjà confus quand je suis rentrée. Je ne comprends rien à ce qu'il raconte tant c'est désordonné. Il est déjà couché. Et me voilà à nouveau dans un espace réduit!!!!! Il a tenu à ce que je lise le compte rendu de la clinique. Il est très vide : à son entrée diagnostic anxieux, dépressif et problème d'alcool et à la sortie la conclusion c'est dépression récurente, trouble anxieux et addiction à l'alcool. C'est juste sidérant de lire cela. J'ai adoré le contexte favorisant l'hospitalisation : la conjugopathie  avec une certaine violence verbale. Mais pas l'alcool ??? mais c'est quoi ces psychiatres ? Comment ont ils pu le laisser sortir ? 
Je viens d'envoyer un mail à son psychiatre de l'hopital de jour. 
J'ai besoin de calme durant ces derniers mois de travail, c'est déjà suffisamment difficile avec ce virus qui ne rend pas le travail aisé. Nous continuons aussi d'avancer dans la succession de ma tante car la semaine prochaine commissaire priseur pour évaluation de son mobilier. Puis ce sera le vidage de l'appartement, puis la vente de celui ci pour payer les frais de successions. Après ce sera au tour de la recherche plus active d'un EHPAD pour nos 2 parents. Je ne sais pas combien de temps cela prendra et quelle sera ma situation personnelle. Cela fait beaucoup de choses à prévoir tout en travaillant. Mon mari pourrait se tenir un peu à carreau!!!! aucune empathie ni respect pour moi.

Je ne sais pas dans quel centre de cure où il est allé, mais les psychiatres ne doivent pas être formés à l'alcoologie, ce n'est pas possible !!!Dans quels centres de cures va-t-il ????

De ce que j'ai compris c'est plutôt un hôpital de jour non ? 
J'ai peut être mal lu.

Shale  c'est la clinique Lyon Lumière à Meyzieu du groupe CLINEA. Nullement spécialisée en addictologie. En tout cas, chapeau bas au psychiatre. C'est du haut niveau!!!! Ce n'est pas un hopital de jour. L'hopital de jour c'est le lieu de prise en charge qu'il avait avant d'être hospitalisé. L'avant dernier lieu était spécialisé en addictologie puisque c'était le centre les Bruyères à Letra. Il avait rebu très rapidement quand même. Mais là après 2 mois c'est le pompom de lire les conclusions. La même chose à l'entrée qu'à la sortie. Joli travail!!!! Je vais quand même en parler à son psychiatre. Je pense qu'il aura la même réaction que moi en lisant le bilan (j'espère). Je ne supporterai pas mon mari dans cet état longtemps. Ou alors j'alerte sa mère et lui demande de le prendre, ou ses filles. J'en ai marre de ramasser toute seule alors que j'ai d'autres préoccupations. Sa famille pourrait aussi intervenir.

je pense aussi que tu devrais mettre un peu sa famille dans le coup, tu n'as pas à gérer ça toute seule!! Tu ne tiendras pas dans ces conditions Marguerite,il va falloir trouver une solution pour que tu retrouves ta liberté sans que cela soit trop anxiogène pour toi. Il me sembles que tu avais des amis qui te proposaient leur appartement une fois non? *Bon,pour ce soir essaye de te reposer un maximum,demain il fera jour...
Bon courage

Je n'ai actuellement personne qui peut me prêter un appartement. Tout le monde confine! je vais envoyer sms à ses filles et à sa mère. J'en ai marre. Il n'y a pas de raison qu'il  n'y ait que moi qui porte cela. Je vais regarder dans votre liste de lieux spécialisés en alcoologie et appeler. Il doit repartir. Il n'a rien fait du tout. Je vais me mettre en colère contre les médecins qui le suivent. Si il faut qu'il reste 6 mois pour avancer mais pas au club Med.