Rechute

Je vais des mots croisés mais suis incapable de sortit, je tremble de la tête aux pieds   malgré les anxyolitiques mais demain, si je n'apprends rien de grave d'ici ce soir, j'irai en rando comme d'habitude avec mon groupe d'amis .j'en ai reçu des coups , déjà avec son père alcoolique puis lui, alors je devrais y arriver  

Même si c'est dur pour une mère, il faut que tu le laisses se débrouiller. Du courage, il en faut pour le repousser vers ses responsabilités. Mais tant qu'il sera secouru, il ne verra pas l'obligation de se soigner. Il est adulte, il dois assumer ses gestes et ses conséquences. Il n'a pas de voiture, c'est SA faute, pas la tienne.

Pour son travail, il doit lui-même trouver des solutions. Ce n'est pas à toi de les trouver pour lui. Tu as ta vie à mener, tes activités à faire, tes obligations, alors tu lui remets sa vie entre ses mains.

Aujourd'hui, essaie de t'occuper le plus possible, fais-toi plaisir.

Courage!!

   

est -ce que je vais accepter à nouveau de lui servir de chauffeur ou si je le laisse se débrouiller, 

tu n'es pas son chauffeur   et tu n'as pas a l'être!! tu as ta vie a mener et il a les moyens de trouver ses propres solutions,il DOIT les trouver tout seul,c'est le seul moyen pour qu'il grandisse!!

alors OUI,va faire ta rando demain,ça te fera le plus grand bien mais laisse le se sortir de son gouffre,il s'y est mis tout seul,il trouvera bien le moyen de s'en sortir.
je sais que ça ne va pas être facile mais tu n'as pas à sacrifier ta vie pour lui,tu es effectivement liée a lui a vie parce que c'est ton fils mais tu n'es pas tenue de faire passer sa vie avant la tienne   tu lui a donné tout ce que tu pouvais,tout ce qu'il lui faut pour vivre bien,à lui de trouver comment s'en servir 

on va voir sa réaction pour te guider au mieux mais n'oublie pas que tu ne dois pas te mettre de coté,tu as ton importance dans ta vie ne l'oublie pas et ce n'est pas l'aider que de le sortir de sa mouise !!

bon courage mamydom,j'espère que cette garde à vue va lui servir de déclic  

oui, il trouvera tout seul s'i veut s'en sortir d'ailleurs je constate cette fois qu'il ne m'a pas demandé à aller le chercher au poste comme la première fois et qu'il avait fait des démarches dès le premier jour de sa rechute pour trouver de l'aide.Finalement je me demande si quand tout va bien , il finit par se lasser et fait tout pour que cela capote, il a peut-être besoin de se battre pour prouver qu'il en est capable, alors là, oui , il se battra tout seul, c'est peut-être ce qu'il cherche , en fat, se sentir capable de gérer seul ses problèmes .

il ne fait pas tout capoter exprès ,c'est juste qu'il n'as pas encore les armes qu'il faut pour affronter certains problèmes et qu'il se cache derrière l'alcool pour les faire "disparaître" au lieu de les affronter en face   

tu sais,au début de mon abstinence,quand quelque chose de bien m'arrivait,j'attendais toujours la chute au lieu de savourer ce bonheur et évidemment,la chute arrivait puisque je la recherchais qq part.j'ai compris que j'avais toujours vécu ds ce schéma de déception et de malheur et que je ne savais pas vivre le bonheur ou la joie   parce que personne ne m'avait expliquer comment vivre heureuse   
ça parait bizarre pour le quidam ce que je dis mais vivre heureux,c'est pas si facile que ça   

alors laisse le faire son expérience et pense a toi  

oui, cristal, je pense que c'est exactement la même chose pour lui mais alors comment as-tu réussi à inverser cette tendance ? Il ne veut ou ne peut pas être heureux , pourtant il en a vu des psychiatres, des psychologues.

bonsoir mamydom.. en te lisant je pense un mon histoire. lorsque j etais abstinente depuis quelques temps et qu un évènement heureux arrivait ou simplement lorsque je me sentais bien je rechutais..mes proches appréhendaient même quand ils me voyaient gaie ou lorsqu un évènement positif arrivait dans ma vie.. je ne sais pas si au fond de moi je voulais fêter ça ou alors je m interdisais tout simplement d etre heureuse tres longtemps.. cette fois c est différent, il y a du avoir un déclic mais le bonheur je le savoure.. pour ton fils je souhaite que ce déclic ait lieu aussi.. courage mamydom et pense a toi   

Merci Chanou, je vois que cela arrive à beaucoup après l'abstinence, je garde l'espoir même si là ça va être un re départ difficile .

En tant que malade alcoolique, il faut plus se méfier des moments de joie que des moments difficiles, on rechute souvent quand tout va bien et qu'une bonne nouvelle nous arrive dessus..... 

pour répondre à ta question,on apprend petit à petit a ne plus se faire du mal,a comprendre que NON,nous ne sommes pas nés pour souffrir et que le bonheur est peut être aussi pour nous   
au début,on refuse ces joies en se disant que c'est trop beau ou en les minimisant mais quand on a goûté une fois au bien être,et bien on a tendance a vouloir y regouter alors on reessaye et on en profite un peu plus même si on repart se cacher dans son cocon de souffrance.Ensuite,on a un stade de "sans souffrance et sans joie",ça,c'est quand on arrête l'alcool ou après la periode euphorique de l'arret puis sans alcool on apprend à s'aimer,a se comprendre et a vouloir se faire du bien!!

alors viens le temps de la découverte du bonheur et là,chaque petite chose de la vie est une joie,non pas que tous les problèmes disparaissent mais on a des solutions pour tout et surtout,on fait tout pour avoir au moins un moment de plaisir ds la journée parce que c'est notre nouvelle drogue   

ton fils en est au stade de "je veux retrouver le monde que je connais (celui de la souffrance)parce que je ne sais pas vivre dans le monde de joie   " c'est là où l'aide professionnelle  est primordiale car on a besoin de qqn pour nous guider,nous rassurer,nous réconforter,nous montrer mais pas la famille ,un professionnelle de la maladie.

il va trouver le chemin pour s'en sortir,chaque chute nous rend plus fort quand on se relève   mais il faut se relever pour cela ...

Merci pour vos explications .Je ne l'ai pas encore revu, je redoute cette confrontation où je vais lui dire, Non, je ne te servirai pas à nouveau de chauffeur ce qui signifie pour lui, l'arrêt de son travail qui l'avait réussi à mettre en place avec un succès grandissant et qui lui correspondait tout à fait, car je ne vois pas comment il peut continuer sans véhicule .

il existe des voitures sans permis,il peut se deplacer en vélo,il peut se faire livrer,il a des amis .... c’est à lui de trouver sa solution  

Je comprends que tu craignes le moment où tu devras lui dire non, mais il n'y a pas d'autres solutions. La journée où mes parents ont cessé de voler au secours de mon frère, il n'a pas eu d'autres choix que de se responsabiliser. Il est toujours MA, mais maintenant, il met ses priorités aux bonnes places et il n'a plus de comptes en retard, il n'a plus de dettes.

C'est lui rendre service que de cesser de l'aider. Il doit s'aider lui-même.

  

Merci à vous , le moment n'est pas encore arrivé mais vous me donnez la force de dire Non , je me manquerais pas de revenir vous voir après cette épreuve pour moi   

Tu viens quand tu veux, si tu en ressens le besoin, nous serons là pour t'appuyer. Ne te mets pas de pression, c'est dur de dire non! Ne te sens pas coupable non plus, tu dois être convaincue que c'est LA seule solution possible pour lui.

Tu peux lui dire que ce n'est pas de l'aider que de voler à son secours de cette façon. Que tu seras là pour lui, s'il décide de se soigner, mais pas pour réparer ses erreurs à sa place.

  

Tu peux lui dire que ce n'est pas de l'aider que de voler à son secours de cette façon. Que tu seras là pour lui, s'il décide de se soigner, mais pas pour réparer ses erreurs à sa place.

je note ta phrase ci-dessus et je l'apprends par cœur pour lui dire quand je serai face à lui car je suis souvent démunie quand il faut que je parle et ai aussi du mal à exprimer ce que je veux dire , merci !  

Ce sont ces mêmes mots qui m'ont été suggérés par les membres de ce forum et par ma psy. Il n'y a que de cette façon que j'ai pu sortir de la codépendance et c'est ce qui a aidé mes parents, même s'ils m'en ont voulu de leur dire qu'ils n'aidaient pas leur fils en payant toujours pour lui.

En étant mieux armé pour faire face à ce genre de situation, ça renforce notre position et de s'y tenir.

N'oublie pas de te faire plaisir, de penser à toi. C'est important que tu sois bien.

Bonjour à tous ! On ne peut pas dire que je sois "bien" mais j'essaie ...Toujours pas de nouvelles directes de mon fils, heureusement sa logeuse m'en donne discrètement, il veut prendre cette semaine pour trouver une solution afin de pouvoir reprendre son travail et lui a dit ne pas vouloir faire appel à moi ... Puis il veut retourner en cure, il a pris Rv mercredi au CSAPA (je crois ) , tout cela est positif , espérons qu'il fasse bien toutes ses démarches .Je ne l'ai pas recontacté non plus .

et finalement , je sais pourquoi je ne suis pas "bien" parce que je me retiens de voler à son secours comme d'habitude et que je suis entrain de mettre en place le détachement  

Quand on décide de changer notre attitude ou nos habitudes, ça nous déstabilise, mais je t'assure que plus les jours passent et mieux on se sent.

Tu dois te convaincre que c'est le mieux que tu puisses faire pour TOI et pour ton fils d'agir ainsi.

  

tu sais,si tu avais volé à son secours en lui disant que tu serais son chauffeur,il n'aurait sans doute pas pris rdv au CSAPA ni pensé refaire une cure.Il se retrouve là seul face à lui même et c'est grâce a cela que ses décidions concernant ses soins seront enfin le reflet de ce qu'il veut LUI.

c'est dur je m'en doute mais tu vas voir que tu vas retrouver ta vie de cette façon et tu auras aussi une relation bien plus vraie avec ton fils   

courage  

C'est encore plus dur avec son enfant qu'avec son conjoint, mais si tu veux l'aider à mûrir et à se responsabiliser il faut couper le cordon, et là c'est ce que tu es en train de faire et de bien faire!!!
La preuve, il prend sa maladie en charge tout seul, c'est une bonne chose ainsi il pourra dire qu'il s'en est sorti tout seul!!!!
Courage et continue dans cette voie là, je t'assure que c'est la seule qui marche....     

Oups ! là il doit être bien alcolisé, je viens de recevoir un message " sinon, tu me prêtes ta voiture pour aller bosser vendredi " je n'ai pas répondu mais j'ai peur qu'il débarque , j'ai caché les clefs sur moi mais il peut fouiller partout comme il a essayé de faire la première fois, je ne pourrai pas le raisonner , que faire ? je quitte l'appart, j'appelle la police s'il va trop loin, l'enfer recommence

Vendredi, essaie de ne pas être chez toi à l'heure où il doit passer, tu fermes tout, tu prends la voiture et comme ça il n'entrera pas. Tu peux aussi changer les serrures qu'il n'entre pas chez toi en territoire conquis.
Tu peux aussi lui envoyer une lettre en lui disant que tu ne prêteras pas ta voiture et pourquoi, là il sera au courant!!
Surtout tiens bon, c'est encore un essai pour t'entraîner dans sa maladie et de profiter des autres pour ne pas se soigner...   

si tu es chez toi,tu caches les clés mais tu appelles la police si  il devient agressif surtout,l'alcool n'a pas de limite ni de raison alors protège toi quand même ok??