ma compagne alcoolique en cure demande la séparation

Bonjour Shale,
J'ai déja tenté un rdv auprès de soignant : ils m'ont envoyé bouler se refugiant derriere le secret médical. De plus, Caro a été informé de ma tentative de prise de contact. Certains n'ont pas respecté leur obligation de reserve et je n'ai plus confiance en eux. Le seul contact que j'ai pu avoir est l'assistante sociale. Elle a fait connaitre mon probleme à l'équipe et c'est tout. Je préfere avancer seul et être patient.
Ma psycho m'a dit qu'elle souhaitait contacter celle du centre. On verra bien. Si cela reviens aux oreilles de Caro, là je ferai le necessaire car le psycho du centre n'aura pas respecté le secret médical.

C'est tout de même bizarre ce rejet des conjoints. Tu es sûr que Caro n'a pas donné des ordres dans ce sens????
Je sais que dans beaucoup de centres de cures, on peut tout de même prendre rendez vous avec un médecin, c'est même parfois important pour le suivi du malade de connaître un peu mieux sa vie à l'extérieur...

Je pense, qu'en effet, elle a du donner des ordre dans ce sens.

Bonjour cris,

Je ne peux pas t'être d'un grand support côté cure, mon conjoint est loin d'être rendu à ce stade, je n'ai pas connu d'avoir un conjoint en soin. Par contre, étant moi-même codépendante, je t'encourage à continuer le détachement, de t'occuper de toi et de ton fils. Profite du temps que ta femme est en cure pour faire des activités qui te tentent.

Te poser des questions, c'est normal, mais ne focusse pas non plus, tu dois arriver à lâcher-prise et à vivre en fonction de tes désirs et de tes besoins.

Le temps est notre ami pour arriver à s'en sortir. Déjà, tu es suivi en psy, ce qui est une aide importante et les conseils que tu reçois sur ce forum.

Tu verbalises beaucoup, donc tu ne gardes pas en-dedans ce que tu vis, c'est un point positif, tu avances tranquillement.

Je te souhaite une bonne journée!

Aujourd'hui des hauts et des bas. Il faut dire que je me suis bien occupé. Les courses ce matin, travaux d'entretien du jardin, une machine à faire et étendre le linge. Une amie est venue me rendre visite et est restée déjeuner avec nous. Cela m'a fait du bien. Ce soir le moral est moins bon. Je pense que je vais devoir alller chez mon medecin lundi car j'en ai marre d'avoir mal et de pleurer à la moindre sollicitation.
Caro m'a annoncé qu'elle n'était pas au centre ce week-end. elle le passait avec ses nouveaux ami(e)s. Est elle triste ou rigole t'elle ? je ne préfere pas y penser.
Une journée est passée ; il faut que je raisonne comme cela ; jour après jour avancer et être patient. Elle ne reviendra pas à la sortie de la cure. Il faut que je m'en fasse une raison. De plus une séparation est necessaire pour reconstruire notre couple. Courte ou longe, il faudra encore être patient. Il faut que je me dise que cela sera salutaire.

Bonsoir Cris,
Tu as tout mon soutien dans cette épreuve.
Tu sais, dans mon couple c’était moi le MA.
Pour résumer, ma femme a fini par demander le divorce.
Celui ci a été prononcé en février 2012.
Elle a son chez soit et moi je vie chez ma mère.
Je ne sais pas du tout ce que l'avenir nous réserve.
Mais sache que même si c'est très fragile, notre relation continue malgré tout.
Tout ça pour te dire qu'il ne faut pas perdre espoir.
Pour l'instant on te conseil de t'occuper de toi, c'est ce qu'il faut faire.
Laisse du temps au temps!!!
Ta femme travail sur son problème à ce que j'ai cru comprendre.
Avec la sobriété et la lucidité revenues, elle pensera sans doute autrement.
Encore une fois il faudra du temps pour que les choses évolues.
Comme tu le dis, oui, va voir ton médecin dès lundi pour avoir une aide chimique.
Je sais ce que tu vie pour être passé par cette étape.
Courage à toi!!!
Et le forum est là, n’hésite pas à y vider ton fardeau!!!

Boomer a raison, un toubib pourra t'aider médicalement à moins souffrir. Je te conseillerai aussi de voir un psy, ça ne pourrait que t'aider.
Pour le moment , il faut qu'elle finisse sa cure, vous ferez le point à la fin. Je ne sais pas si elle reviendra ou pas, mais toi, il faut que tu t'attendes aussi à ne pas la retrouver telle qu'elle était avant la cure, elle aura vécu beaucoup de choses sans toi, ce sera fait de nouvelles relations, apprécie de nouvelles activités. Ce que je veux dire c'est que le décalage sera important entre vous. Alors protège toi en prenant soin de toi, en te faisant aider et en essayant de vivre pour toi et rien que pour toi...

Je suis désolée de te trouver en mauvaise forme... Mais je suis sûre qu'avec un petit coup de pouce et beaucoup d'écoute, tu sauras remonter la pente. Ne craque pas Cris3764 ! Tiens bon ! Accroche-toi à tes rêves et aux bons moments passés (je sais que c'est parfois très difficile). Ne t'oublie pas et pense à aller de l'avant avec ton fils !

Merci pour tous ces encouragement. Tous vos messages me vont droit au coeur et le réchauffent. Mon fiston est devant Fort Boyard et j'en ai profité pour écrire à Caro. Une lettre pleine d'images positives, celles du bonheur retrouvé l'année derniere pendant sa periode abstinante. Ecrire cette lettre en regardant les photos qui correspondaient aux différents moments de temps libres et de bonheur m'ont fait un bien fou. Je vais bientôt aller dormir serein et calme, plein d'optimisme. Vous m'aidez beaucoup et je ne sais comment vous remercier.

Si je sais, je vous envoie mon premier smiley

Ça peut -être une bonne idée la lettre. C'est ce que je fais avec mon homme. Mais si jamais elle fait le choix de maintenir sa décision, tu dois être préparé à cette éventualité. Tout faire pour la garder ne résoudra rien. Seul le temps pourra soit vous réunir à nouveau, soit vivre en tenant compte que vous avez un fils ensemble.

Courage et j'espère que tu passeras une bonne nuit!

je te souhaite bcp de courage car il en faut . Pour avoir vécu la mm situation ,je te comprends.

Bonjour à tous,
A voir les messages qui arrivent sur le forum, je me demande si les week end devraient exister. De mon coté, le moral est également très bas et je me dis que venir écrire ici va me faire du bien et surtout me faire arreter de chialer dans mon coin. C'est dur, j'ai besoin de sa présence, d'entendre sa voix malgrè toutes les souffrances que j'ai pu endurer. Je me demande si parfois je ne suis pas un peu maso. Mon cerveau est en ébullition : je me demande pourquoi je suis tant attaché à Caro. Peut être parce qu'elle est adorable quand elle est abstinante ? Mais les souffrances que j'endure, le mal que je ressents devraient m'inciter à la quitter. Et bien non, malgrè son souhait de séparation, je tente de m'accrocher aux branches. En revanche, je n'ai pas essayé d'entrer en contact avec elle de tout le week-end. Je sais que je dois tenir, la laisser isolée dans sa réflexion pour ne pas être son bouc-émissaire.
C'est dingue mais rien que d'écrire, je vais mieux. Je ne savais pas que c'était une forme de thérapie.
Il est 18h30, je n'ai envie de voir personne, je ne m'interesse à rien : peut-être est là le signe avant courreur de la dépression ? Je suis pas psy et j'en sais rien. J'espere que mon medecin pourra me prendre demain car il faut que je tienne pour mon fiston. J'ai hate de prendre des médocs pour arréter de me faire mal, d'être triste dans mon coin. Mardi c'est la rentrée scolaire et il faudra que je sois d'aplomb. Les devoirs du soir vont commencer et je vais devoir être bien présent à ses cotés.
Je suis conscient qu'il faut qu'elle finisse sa cure avant de décider quoique ce soit mais il faudrait que Caro l'entende ! De mon coté je ne demande que cela. J'espere qu'elle va enfin comprendre que nous pouvons vivre ensemble et que c'est l'alcool qui est responsable de tout.
Je vais peut être allé prendre ma douche, cela fera avancer la pendule ....à moins que je tente un appel à un ami ?

je pense que beaucoup de conjoint de ma se posent la même question

moi la première et d autres que je connais sur ce forum se posent la même question

allez courage nous sommes là près de toi

Courage cris. Ce n'est pas facile de sortir de la codépendance encore plus quand l'amour est bien présent. Que l'idée qu'une séparation est possible entre ta femme et toi t'atteigne et te fasses souffrir, c'est normal. Tu as de la peine, en parler avec ton médecin, je pense que c'est la meilleure chose à faire. Quand on se détache de la personne qui boit, on passe par une quantité d'émotions.

Nous avons l'impression de perdre les pédales, de tomber dans le vide et ce vide nous fait peur, nous déstabilise, mais c'est un mal nécessaire, tu sais. Sur le coup, on ne comprend pas, mais je t'assure qu'avec le recul que j'ai aujourd'hui par rapport à ma dépendance à mon conjoint, je suis mieux, j'ai repris mes activités, je le laisse gérer sa maladie et je continue à lire sur la codépendance, la dépendance affective, je vois ma psy, je me garde du temps pour moi et pour mes enfants.

Je te disais que d'écrire à ta femme était une bonne idée, tu pourrais en profiter pour lui dire ce que ça te faisait de la voir boire, de la voir ivre, et ressortir quelle femme formidable elle est lorsqu'elle ne boit pas. Au moins, elle saura ce que sa maladie t'a fait vivre en émotions. Je l'ai fait avec mon conjoint, il m'a lu, je ne lui ai jamais reparlé de mes lettres, jamais je ne revenais à la charge pour savoir s'il les avait lu, mais avec les changements qu'il apportait au quotidien, je savais qu'il m'avait lu. Il ne voulait pas que je souffre à cause de sa maladie, il a eu la claque qu'il lui fallait quand je lui ai parlé de me séparer, il en a eu pour 3 jours à réfléchir, 3 jours interminables où je ne savais pas ce qu'il déciderait. Il ne veut pas me voir partir, ma lettre l'a fait réfléchir.

Je ne peux pas te garantir que de te lire, ta femme changera d'avis sur la séparation, mais au moins, elle saura ce que TOI tu ressens et ce que tu souhaiterais pour votre famille. La décision lui appartiendra et tu devras la respecter. Ce n'est pas une maladie facile, la guérison est différente pour chacun, le cheminement pour y arriver est aussi différent, il faut t'armer pour te construire une vie en fonction de toi seulement.

Donne-toi du temps pour y arriver. Un jour à la fois et si c'est trop, une heure à la fois!!!

Bonjour Crystal_ine, bonjour Bleys,
La psycho m'a conseillé de ne pas faire référence à l'alcool dans mes premieres lettres mais de faire référence à des moments agréables passés ensemble. C'est Caro qui doit prendre conscience que ces moments étaient agréables car elle était abstinante. C'est elle qui doit avoir le déclic.
Lui exposer ma détresse et ma souffrance ne servirait à rien pour l'instant car elle est dans une démarche de soin.
Peut-etre plus tard, pour lui permettre de mesurer les ravages que ses alcoolisations ont eu comme conséquence.
Je consulte vos fils à toutes les deux et imaginent vos désarois. Soyez courageuses. Ensemble, nous nous aidons à tenir et à suivre les bons conseils qui circulent de la part des personnes avisées.
A bientôt et merci

Merci cris pour ton éclaircissement. J'ignorais que ta psy t'avais aiguillé. Comme quoi, chaque situation est différente.

Ce forum a ça de bon, les échanges, le partage de nos parcours et on prend ce qui nous correspond.

ce qui se passe chez les autres

courage à tous
tenez le coup

Ce matin, je réfléchissais à tes posts et je me rends compte que le gros décalage entre toi et ton épouse c'est un espace temps.
Tu essaies de la ramener dans un passé, qui certes était heureux, mais qui a ensuite vu l'alcool pointé son nez et elle, elle est dans la fuite en avant et dans l'oubli de ce passé. Tu regardes en arrière en lui disant "vois comme nous étions heureux" et elle, elle regarde vers l'avant et ne veut surtout plus rien savoir du passé... Alors je crois qu'il ne faut pas que tu essaies de la ramener dans ce passé, quoiqu'en dise la psy, mais qu'au contraire tu lui demandes comment elle voit sa vie à venir, de quoi a-t-elle envie pour vivre heureuse et si tu fais partie de cet avenir, où te situe-t-elle là dedans???
Si vous continuez comme ça, vous n'arriverez jamais à vous rejoindre...
Mais bon, ce sont mes réflexions à moi, je peux me tromper, mais je ne crois pas. Quand je suis sortie de cure, il était impossible de me faire parler du passé, de l'avenir autant qu'on voulait, je débordais de projets, mais pour le reste, je n'avais qu'une hâte, le laisser derrière moi et reconstruire par dessus des choses solides, nous avons même du coup changer de maison....
Je suis toujours dans le présent et l'avenir et j'ai encore bien du mal à revenir sur ma vie avec alcool et même su ma vie avant l'alcool, j'ai l'impression que ce n'était pas moi à cette époque ....

c'est une piste pour que tu réfléchisse toi à ta vie et à ton épouse

moi de mon côté je vais aussi réfléchir dans ce sens là
voir l avenir et pas le passé

dis nous ce que tu penses de celà.??

Pas facile : parler passé ou parler avenir.
Son avenir, pour l'instant elle le voit sans moi.
Je fais référence dans mes lettres à une periode recente pendant laquelle elle était devenue abstinante : mai 2011 à mars 2012. Cette periode est toute récente, fraiche dans sa mémoire. elle n'a rechuté que pendant 3 mois avant d'entrer en cure.
Je lui imprime également des photos de cette periode ou elle parait heureuse et souriante.
Comment lui faire imaginer le futur sans que cela fasse des dégats dans notre couple alors qu'elle se l'imagine sans moi. Il faudrait que je projete des évenements passés en imaginant ce que pourrait être notre futur. L'exercice n'est pas facile.
Si je lui demande comment elle voit la vie dans l'avenir, vu son état d'esprit actuel je vais prendre un méchant rateau. Eventuellement je peux lui parler de nous reconstruire tous les deux et imaginer des moments heureux ; je peux lui dire que c'est possible car nous l'avons déja fait.
Je pense que l'exercice le moins dangereux pour notre couple est d'évoquer les bons moments de notre vie. On verra par la suite : si cela ne marche pas, je changerai mon fusil d'épaule.
Qu'en penses tu ? Pour l'instant je ne cours pas trop de risque. Le seul risque est que ma démarche ne serve à rien. C'est un moindre mal.
Pas facile tout cela

Oui, tu as raison, tu ne risques rien de plus donc tu fais comme tu le sens toi... Néanmoins quand elle parle de sa vie future, essaie de voir quelle place elle te donne dans cette vie, car la séparation OK, mais comment voit-elle ta place ensuite dans le cercle familiale??? Où pense-t-elle que tu iras habiter ? Pour l'enfant pense-t-elle que tu peux en réclamer la garde???
Je crois qu'il faut aussi la ramener à la réalité du futur, il ne sera sans doute pas tout rose comme elle l'imagine. Je ne sais pas si elle travaille, mais si oui, avec un seul salaire, elle vivra comment? Ce sont des questions qui peuvent lui montrer l'avenir sous un jour pas aussi beau qu'elle le prétend. Là, elle rêve sa vie future, il faut lui faire affronter la réalité!!!

Bonjour Shale,
Tu reprends ici les questions posées lors de mon premier post. Carole a exprimé le souhait de prendre un appartement et que je reste à la maison. Elle peut être autonome financierement à condition que l'on se serre tous les deux la ceinture et qu'elle cesse de payer la moitié des traites. Elle m'a dit que je pourrais avoir la garde de notre fils jusque la fin de l'année. (cela lui laisserait le temps de réfléchir et cela correspond au delai estimée de passage devant le JAF) et qu'ensuite elle demanderait la garde chez elle avec la moitié des vacances et un week end sur deux pour moi. Je ne suis pas d'accord avec son point de vue car je souhaite la garde de notre fils pendant une periode que le juge décidera puis une garde alternée par la suite. J'estime qu'elle doit entrer dans une periode d'abstinance durable avant de prendre notre fils une semaine sur deux. Mais là, c'est la décision du JAF. Le passage devant le juge risque d'etre traumatisant pour nous deux surtout pour elle si le juge ne la suit pas dans ses souhaits. Nous allons en sortir humiliés, ravagés si nos deux avocats nous trainent dans la boue pour nous défendre.
Mais je n'en suis pas là.
Pour l'instant, j'avance jour après jour en espérant qu'elle prenne conscience que c'est l'alcool qui a détruit notre couple.

Pour ma part, je pense plutôt que c'est l'arrêt de l'alcool qui a détruit son désir de vivre en couple, ce qui amène une vision très différente des choses. Ce n'est pas une vision agréable, mais il faut aussi que tu envisages les choses sous cet angle....

j'ai lu ton post en diagonal cris mais je vois une chose ressortir de tout cela: tu cherches a reconstruire ton couple alors que vous n'êtes pas reconstruit individuellement ce qui pose un gros problème

elle est entrain d'apprendre a se connaitre en cure,a se connaitre seule et pas avec toi et c'est une chose très importante pour un MA,savoir qui on est sans l'autre et surtout apprendre a vivre sans être dépendant de qui que ce soit.
il me semble que tu ne vis que par rapport a elle et pas du tout par rapport a toi et c'est là qu'il va y avoir un grand décalage.
fais tu un travail sur toi de ton coté??

excuse moi si tu en as dejà parlé mais je n'ai pas tout lu,je reviens de vacances et je lis un peu vite pour me remettre a flot

Ce soir je suis en colere.
Caro a appeler pour parler à notre fils. J'ai souhaité lui parler ensuite. Je lui ai annoncé que mon medecin m'avait prescrit des anti-dépresseurs car j'étais mal puis que cela ne changeait rien, que l'on devait avancer. Elle a alors annoncé "non tu avances et j'avance" puis "de toutes façon, ma décision est prise car tu m'as frappé". Je me suis expliqué en essayant de lui faire comprendre qu'elle était ivre ce soir là et que j'avais répondu après 4 ou 5 giffles reçues" Et elle m'a raccroché au nez. Elle me donne l'impression de continuer à me prendre pour son larbin : je dois lui amener notre fils tous les mercredis et donc pour cela je suis obligés de prendre sur mes congés, je dois chercher ses clés qu'elle a paumé à la maison. Je lui ai proposé qu'elle vienne m'aider à les trouver et je vais devoir aller la chercher au centre....
J'en ai marre. Elle ne donne aucun espoir de retour et tout lui ai du ; elle n'est rsponsable de rien. Je suis ce soir en colere et je ne souhaite plus faire d'effort, ne plus lui amener notre fils le mercredi. Merde, si elle est au centre c'est pour se guerir : je ne suis pour rien dans sa maladie. Je suis maintenant malade et son comportement ne me donne plus envie de faire d'effort, j'ai l'impression de me battre contre un moulin. J'ai envie de lui dire qu'elle aille se faire voir et que je souhaite tourner la page, me reconstruire et ne plus faire d'effort alors qu'elle n'en fait aucun et qu'elle reste sur des exigences. Elle s'obstine, n'est pas capable d'entendre que le responsable est l'alcool. Je pense qu'elle ne reverra son fils qu'a sa sortie, en octobre car je suis très en colere, j'en ai assez de répondre à ses caprices, à ramper à ses pieds. J'ai envie de rencontrer d'autres personnes, de ne plus entendre parler de malade alcoolique. De changer ma vie et de réussir à l'oublier.
Je n'ai plus envie d'être arrageant sur le plan financier ; elle me doit de l'argent car elle s'est servi sur mon compte, elle me doit la moitié des économies que j'ai versé sur son livret A, elle me doit le tiers de sa voiture que j'ai payé, elle me dois la moitié des impots locaux et de la taxe fonciere. Elle me doit la moitié de la facture d'eau que nous allons recevoir, elle va me devoir une pension alimentaire...Si l'on met la maison en vente elle devra payer la moitié des traites. Si je la rachete, elle partira avec sa culotte car elle n'a jamais investi un rond dans celle ci. J'ai toutes les factures à mon nom et les preuves que les paiements ont été effectué sur mon compte.
Si je persiste dans ma colere, je vais aller voir un avocat et prendre les devants en montrant qu'elle est MA, qu'elle est potentiellement dangereuse vis à vis de notre fils, en trouvant des témoins de ces scenes d'ivresse, en détaillant les scenes qui ont eu lieu à la maison, en disant qu'elle a perturbé notre fils par les nombreuses disputes qu'elle a engendré, qu'il a fallu le faire suivre par une psychologue pendant 6 mois
Je suis très en colere.
Si ma colere persiste, elle sera humilié devant le juge par les scenes d'ivresse que mon avocat détaillera, elle sera trainée dans la boue. Elle retournera alors seule, face à elle même dans son appartement et s'effondrera....
Je vous laisse deviner la suite ....
Je suis très en colère