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Dire non...
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diky
cristal
SHALE
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Dire non...
Pourquoi est-il si difficile au malade alcoolique de dire non à un verre. Il nous faut souvent élaborer pas mal de stratégies pour refuser qu'on nous serve de l'alcool, alors que c'est tout à fait notre droit de refuser un verre d'alcool comme on refuserait un bonbon, et pourtant ça nous pose souvent problème.
Est-ce justement parce que nous sommes alcooliques et qu'en le refusant ce verre, c'est une manière pour nous d'avouer notre alcoolisme?
Je m'interroge tout de même, car on voit souvent des personnes qui ne sont pas malades alcooliques refuser de l'alcool sans problème.
Ou est-ce que ce verre nous fait encore envie et que le refuser est difficile...
Qu'en pensez vous? Avez vous du mal? Utilisez vous des stratégies?
Est-ce justement parce que nous sommes alcooliques et qu'en le refusant ce verre, c'est une manière pour nous d'avouer notre alcoolisme?
Je m'interroge tout de même, car on voit souvent des personnes qui ne sont pas malades alcooliques refuser de l'alcool sans problème.
Ou est-ce que ce verre nous fait encore envie et que le refuser est difficile...
Qu'en pensez vous? Avez vous du mal? Utilisez vous des stratégies?
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Dire non...
Il est clair qu'un non MA refusera un verre tout naturellement et sans se poser de questions soit parce qu'il n'en a pas envie ou qu'il est malade ou autre...
Pour un MA,refuser un verre c'est "prouver "aux autres que l'on est MA donc en fait se le prouver a soi meme et c'est de là que vient la difficulté.Peur de devoir s'expliquer,de mal s'exprimer et de faire comprendre qu'on a un pb avec l'alcool parce que meme si le deni est depassé,l'acceptation est encore longue a venir.
Il faut avoir eu un rapport agreable avec l'alcool pour comprendre a quel point cela est difficile au depart de refuser ce verre.la tentation,le souvenir de la "lune de miel"est encore bien ancré ds la tete et on a du mal a comprendre pourquoi on "se puni".
c'est bien apres que l'on se rend compte qu'au contraire on se "sauve".
Il y a donc dans cette difficulté a dire NON la peur du regard et du jugement des autres,la peur de se voir tel que l'on est (MA)et la deception de ne plus pouvoir avoir une relation saine avec un produit qui nous est desormais interdit
Si l'on y regarde de plus pres,ce sont les differentes etapes du deuil que nous vivons:deni,,colère ,tristesse,acceptation.
Le refus du 1° verre est la premiere etape a franchir...et elle n'est pas facile
Tout cela n'est bien evidement que mon avis
Pour un MA,refuser un verre c'est "prouver "aux autres que l'on est MA donc en fait se le prouver a soi meme et c'est de là que vient la difficulté.Peur de devoir s'expliquer,de mal s'exprimer et de faire comprendre qu'on a un pb avec l'alcool parce que meme si le deni est depassé,l'acceptation est encore longue a venir.
Il faut avoir eu un rapport agreable avec l'alcool pour comprendre a quel point cela est difficile au depart de refuser ce verre.la tentation,le souvenir de la "lune de miel"est encore bien ancré ds la tete et on a du mal a comprendre pourquoi on "se puni".
c'est bien apres que l'on se rend compte qu'au contraire on se "sauve".
Il y a donc dans cette difficulté a dire NON la peur du regard et du jugement des autres,la peur de se voir tel que l'on est (MA)et la deception de ne plus pouvoir avoir une relation saine avec un produit qui nous est desormais interdit
Si l'on y regarde de plus pres,ce sont les differentes etapes du deuil que nous vivons:deni,,colère ,tristesse,acceptation.
Le refus du 1° verre est la premiere etape a franchir...et elle n'est pas facile
Tout cela n'est bien evidement que mon avis
cristal- Admin
- 01/01/2009
dire NON
Quand on était ami avec l'alcool, on perdait toute volonté de lui dire non, mais quand on quitte ce faux ami, il nous faut apprendre ou réapprendre à dire NON, remettre des cadres, cela fait partie de la restauration de notre personnalité, de la reconstruction de nos images, de la notion de plaisir, de la valeur de la récompense, et de la guérison.
Bien à vous
Armelle
Bien à vous
Armelle
Invité- Invité
Re: Dire non...
Tu as raison Armelle, c'est un NON beaucoup plus général qu'il faut apprendre à dire, mais sans doute passe-t-il en premier par dire non à l'alcool, les autres non sont plus faciles ensuite....
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Dire non...
Je n'ai plus aucun complexe à commander un coca ( ma boisson préférée ) quand viend l'heure de l'apéro, et au restaurant je renverse le verre à vin...( vide biensur )..comme ça, j'ai une paix royale avec le serveur.
En fait, "on croit" etre observé, alors que les autres s'occupent plutot de leur propre verre...!!
par contre, ce que je n'aime pas du tout, mais alors PAS DU TOUT, c'est quand mon ami répond à ma place au serveur. que je ne consomme ni vin ni alcool..(dés fois que j'aurais la tentation de demander vite fait un cognac .).
ca aurait plutot l'effet pousse au crime.
ce que je n'aime pas du tout non plus, c'est quand mon beau père ( le mari de ma mère) sert un verre de vin à maman et à lui meme...et planque tres vite la bouteille, dés fois également que je sauterais dessus dés qu'ils ont le dos tourné....
ca c'est tres énervant. Il faudra que je leur dise d'arreter leurs simagrées.
En fait, "on croit" etre observé, alors que les autres s'occupent plutot de leur propre verre...!!
par contre, ce que je n'aime pas du tout, mais alors PAS DU TOUT, c'est quand mon ami répond à ma place au serveur. que je ne consomme ni vin ni alcool..(dés fois que j'aurais la tentation de demander vite fait un cognac .).
ca aurait plutot l'effet pousse au crime.
ce que je n'aime pas du tout non plus, c'est quand mon beau père ( le mari de ma mère) sert un verre de vin à maman et à lui meme...et planque tres vite la bouteille, dés fois également que je sauterais dessus dés qu'ils ont le dos tourné....
ca c'est tres énervant. Il faudra que je leur dise d'arreter leurs simagrées.
diky- Super Tchatcheur
- 02/01/2009
Re: Dire non...
Oui, ça doit être très énervant en effet, alors remets bien vite les pendules à l'heure avec le beau père déjà! :clind: et en disant à ton ami qu'il est bien gentil....mais tu as l'usage de la parole, tu assumes et que tu es capable de le dire.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Bisous[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
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Moonia- Admin
- 01/01/2009
Re: Dire non...
Je comprends ton énervement, je le supporterai mal moi aussi. Tu leur dis simplement ce que tu en penses, calmement avec humour si possible et ça passera tout seul.
Pour ma part, une anecdote, nous avons un ami, qui, bien que connaissant mon problème alcool depuis longtemps, s'obstine à chaque fois à me demander si je veux du vin.
Je lui réponds en riant maintenant "et non, toujours pas", je crois qu'il est gêné d'avoir l'impression de me mettre à l'écart des autres en ne me proposant pas d'alcool...
Pour ma part, une anecdote, nous avons un ami, qui, bien que connaissant mon problème alcool depuis longtemps, s'obstine à chaque fois à me demander si je veux du vin.
Je lui réponds en riant maintenant "et non, toujours pas", je crois qu'il est gêné d'avoir l'impression de me mettre à l'écart des autres en ne me proposant pas d'alcool...
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Dire non...
Quand je buvais, je ne disais jamais non bien sur ! c'etait pour moi une volonté de montrer que je n'etais pas une femmelette donc je goutais tout surtout les alcools forts ! Quelle bêtise !
Pourtant je ne dépassais pas la limite, je restais dans l'alcoolisation moyenne de la population mâle qui m'entourait, mais bien plus que la population femme dont je ne voulais pas faire partie ! La encore faire et ne pas faire partie , tout une histoire de base du MA !!
Quand j'ai arrêté, je n'ai eu des soucis pour dire non qu'avant ma cure. Après , je n'ai jamais été gênée. Je dis ou non la raison en fonction des gens qui m'entourent mais ce n'est pas un problème. même si des copains qui ne m'ont pas vu depuis longtemps me sortent leur meilleure bouteille de vin ou de whiskys
Mes réalcoolisations ont toujours été en solitaire
Ma mère elle aussi planque sa bouteille de vin après s'être servi mais je pense que c'est plutôt pour que je sois pas gênée et je trouve ça adorable m^me si cela ne sert à rien ;)
Pourtant je ne dépassais pas la limite, je restais dans l'alcoolisation moyenne de la population mâle qui m'entourait, mais bien plus que la population femme dont je ne voulais pas faire partie ! La encore faire et ne pas faire partie , tout une histoire de base du MA !!
Quand j'ai arrêté, je n'ai eu des soucis pour dire non qu'avant ma cure. Après , je n'ai jamais été gênée. Je dis ou non la raison en fonction des gens qui m'entourent mais ce n'est pas un problème. même si des copains qui ne m'ont pas vu depuis longtemps me sortent leur meilleure bouteille de vin ou de whiskys
Mes réalcoolisations ont toujours été en solitaire
Ma mère elle aussi planque sa bouteille de vin après s'être servi mais je pense que c'est plutôt pour que je sois pas gênée et je trouve ça adorable m^me si cela ne sert à rien ;)
Invité- Invité
Re: Dire non...
Quand moi aussi j'étais malade, il m'est arrivé d'aller boire en cachette pour pouvoir dire un non mensonger à ceux qui m'offraient de l'alcool et j'étais persuadé d'avoir dit un non sincère. Maintenant avec le recul.......ca me revient
Invité- Invité
Re: Dire non...
Je lis avec délice les différentes réponses à ce post.
Shale...ton copain qui te propose toujours du vin...N'est il pas le plus mal à l'aise dans cette histoire? Son embarras ne cache t'il pas des choses dans le débarras de sa propre histoire ?
toi, tu es sereine. Ce copain a peut être un rapport avec le vin et la nourriture qui lui semblent devoir participer à une « communion spirituelle ». Un truc à gratter…..
Chris..ta volonté de boire comme les hommes...J'ai connu et pratiqué...Dans le temps, je me serais sentie déshonorée de ne pas être à la hauteur...Je racontais les blagues les plus salaces et je buvais comme un soudard...je voulais faire comme un homme...C'est dingue quand j'y repense. L'image que je projetais était totalement contradictoire à ce que j'étais et suis depuis toujours : " une personne extrêmement délicate et raffinée"
Moonia : je te jure qu'à la prochaine occasion, je vais régler ce genre de malentendus
Jeannot : j'ai un alcoolisme solitaire et caché...J'ai aussi connu cette prise rapide de la dose pour faire front. Je revenais l'haleine chargée et les yeux rouges...ça ne devait leurrer personne sauf moi. J'utilisais du collyre pour les yeux et des pastilles à la menthe...
Ca me fait du bien de vous lire. J’engrange plein de bonnes choses
Shale...ton copain qui te propose toujours du vin...N'est il pas le plus mal à l'aise dans cette histoire? Son embarras ne cache t'il pas des choses dans le débarras de sa propre histoire ?
toi, tu es sereine. Ce copain a peut être un rapport avec le vin et la nourriture qui lui semblent devoir participer à une « communion spirituelle ». Un truc à gratter…..
Chris..ta volonté de boire comme les hommes...J'ai connu et pratiqué...Dans le temps, je me serais sentie déshonorée de ne pas être à la hauteur...Je racontais les blagues les plus salaces et je buvais comme un soudard...je voulais faire comme un homme...C'est dingue quand j'y repense. L'image que je projetais était totalement contradictoire à ce que j'étais et suis depuis toujours : " une personne extrêmement délicate et raffinée"
Moonia : je te jure qu'à la prochaine occasion, je vais régler ce genre de malentendus
Jeannot : j'ai un alcoolisme solitaire et caché...J'ai aussi connu cette prise rapide de la dose pour faire front. Je revenais l'haleine chargée et les yeux rouges...ça ne devait leurrer personne sauf moi. J'utilisais du collyre pour les yeux et des pastilles à la menthe...
Ca me fait du bien de vous lire. J’engrange plein de bonnes choses
diky- Super Tchatcheur
- 02/01/2009
Re: Dire non...
diky a écrit: par contre, ce que je n'aime pas du tout, mais alors PAS DU TOUT, c'est quand mon ami répond à ma place au serveur. que je ne consomme ni vin ni alcool..(dés fois que j'aurais la tentation de demander vite fait un cognac .).
ca aurait plutot l'effet pousse au crime.
ce que je n'aime pas du tout non plus, c'est quand mon beau père ( le mari de ma mère) sert un verre de vin à maman et à lui meme...et planque tres vite la bouteille, dés fois également que je sauterais dessus dés qu'ils ont le dos tourné....
ca c'est tres énervant. Il faudra que je leur dise d'arreter leurs simagrées.
Dicky, à ta place ça m'énerverait copieusement aussi! Ca a quelque chose d'infantilisant, ce qui est rarement agréable... Certainement qu'ils veulent bien faire, mais comme on dit, l'enfer est pavé de bonnes intentions. Alors oui, n'hésite pas à leur demander d'arrêter de te "couver" ainsi :clind:
Lisa- Super Tchatcheur
- 02/01/2009
Re: Dire non...
Pour ma part, avant de partir en cure et donc d'envisager l'abstinence totale, je me disais "Ouille ouille, ça ne va jamais aller!" Je me demandais ce que j'allais bien pouvoir inventer à mes amis pour refuser systématiquement tout verre... Pire que ça, je pensais que je serais obligée de dire la vérité pour me justifier, pour justifier tout refus.
J'avais peur d'avoir l'air bizarre, suspecte, pas normale, etc...
C'est en discutant encore et encore avec les zamis d'ici que j'ai finalement dépassé ces appréhensions. J'ai compris également que ce n'est ni une honte ni une tare d'être MA.
Et finalement... j'en ai parlé à mes proches, à quelques uns d'abord, et puis maintenant ça ne me gène plus. A peu près tout mon entourage est maintenant au courant. C'est plus facile comme ça :clind: Et tout le monde a réagi très positivement, en me félicitant et en m'encourageant, bien loin de me juger ou de me rejeter!
Pour les autres personnes que je ne vois pas très souvent, je ne juge pas utile d'en parler. Et comme dit Dicky, les gens s'occupent plus de leur propre verre que du mien! ;)
Rare sont ceux qui insistent, ou même qui s'étonnent. La plupart du temps, un simple "non merci je préfère un Coca" suffit amplement
J'avais peur d'avoir l'air bizarre, suspecte, pas normale, etc...
C'est en discutant encore et encore avec les zamis d'ici que j'ai finalement dépassé ces appréhensions. J'ai compris également que ce n'est ni une honte ni une tare d'être MA.
Et finalement... j'en ai parlé à mes proches, à quelques uns d'abord, et puis maintenant ça ne me gène plus. A peu près tout mon entourage est maintenant au courant. C'est plus facile comme ça :clind: Et tout le monde a réagi très positivement, en me félicitant et en m'encourageant, bien loin de me juger ou de me rejeter!
Pour les autres personnes que je ne vois pas très souvent, je ne juge pas utile d'en parler. Et comme dit Dicky, les gens s'occupent plus de leur propre verre que du mien! ;)
Rare sont ceux qui insistent, ou même qui s'étonnent. La plupart du temps, un simple "non merci je préfère un Coca" suffit amplement
Lisa- Super Tchatcheur
- 02/01/2009
Re: Dire non...
j'avais envie de faire remonter ce post parcequ'il va surement interesser certains onsaidiens qui "debutent" mais aussi pour relater une anecdote vendredi soir au restau et pourtant,c'etait un gastro "soi disant"
il a ete commandé une bouteille de champagne,nous etions 3 adultes donc celle qui s'occupait de nous amène 3 coupes ce qui est normal lorsque je lui dit "non pour moi ce n'est pas la peine" elle me dit "ah bon??vous etes sure? c'est bien la première fois que je vois qqn refuser du champ" "oui,oui je suis sure,c'est non " et l'autre continue "ben pourquoi??ça ne se refuse pas du champagne,surtout celui là!ah,j'ai compris,madame conduit" alors mon loulou de 5 ans retorque "non,c'est papa qui conduit " alors elle me regarde totalement ahurie " je ne comprend pas alors " ça commençait a devenir lourd là "un coca s'il vous plait,c'est possible???? " et elle est repartie en me regardant comme si j'etais une extra terrestre
pour moi,ça va car je suis "hors alcool" mais j'imagine une personne MA qui se bat interieurement pour oser dire "NON" et puis,il peut y avoir tant de raisons pour ne pas vouloir boire d'alcool!!!je crois que cette femme devrait changer de metier non??
il a ete commandé une bouteille de champagne,nous etions 3 adultes donc celle qui s'occupait de nous amène 3 coupes ce qui est normal lorsque je lui dit "non pour moi ce n'est pas la peine" elle me dit "ah bon??vous etes sure? c'est bien la première fois que je vois qqn refuser du champ" "oui,oui je suis sure,c'est non " et l'autre continue "ben pourquoi??ça ne se refuse pas du champagne,surtout celui là!ah,j'ai compris,madame conduit" alors mon loulou de 5 ans retorque "non,c'est papa qui conduit " alors elle me regarde totalement ahurie " je ne comprend pas alors " ça commençait a devenir lourd là "un coca s'il vous plait,c'est possible???? " et elle est repartie en me regardant comme si j'etais une extra terrestre
pour moi,ça va car je suis "hors alcool" mais j'imagine une personne MA qui se bat interieurement pour oser dire "NON" et puis,il peut y avoir tant de raisons pour ne pas vouloir boire d'alcool!!!je crois que cette femme devrait changer de metier non??
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: Dire non...
Elle fait très mal son boulot et se montre plutôt familière en insistant comme ça, c'est vraiment très mal venu de commenter le choix d'un client!!!!!
Mais tu as raison, un MA pas encore hors alcool aurait pris des risques, celui de ne pas arriver à dire non!!!
Mais tu as raison, un MA pas encore hors alcool aurait pris des risques, celui de ne pas arriver à dire non!!!
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Dire non...
Hello,
j'ai tjrs une femme au fond de mon coeur. Si elle etait en face de moi a me demander de passer une nuit avec elle, je n'aurais pas la force de dire non mais j'aurais surement la faiblesse d'en vouloir une deuxieme...
Pas pouvoir dire non, c'est ce que l'on appelle un dependance, non ?
En affaires, ne pas savoir dire non est souvent la peur de perdre une affaire... Pourtant, il faut des non pour declancher un Oui...
j'ai tjrs une femme au fond de mon coeur. Si elle etait en face de moi a me demander de passer une nuit avec elle, je n'aurais pas la force de dire non mais j'aurais surement la faiblesse d'en vouloir une deuxieme...
Pas pouvoir dire non, c'est ce que l'on appelle un dependance, non ?
En affaires, ne pas savoir dire non est souvent la peur de perdre une affaire... Pourtant, il faut des non pour declancher un Oui...
Enki- Super Tchatcheur
- 05/01/2009
Re: Dire non...
Cristal, tu as bien fait de remonter ce post dans la maladie alcoolique, il est toujours d'actualité
Tu sais je me suis aperçue que quand les gens en face de toi réagissent comme l'a fait cette serveuse, c'est qu'il y a autre chose derrière et souvent c'est un problème avec l'alcool, soit pour elle, soit pour un entourage proche et savoir que certaines personnes ne boivent pas, et bien en fait, ces personnes voudraient la recette
Ce qui n'empêche que c'est très "lourd" pour celui qui reçoit ces réflexions
Dire NON, finalement ce n'est pas difficile, ce qui est important c'est ce que l'on met derrière la réponse. La difficulté du malade alcoolique, est de dire NON à un verre bien sur ! mais surtout de dire NON tout court dans les circonstances de la vie.
J'ai trouvé très difficile d'apprendre à dire NON, c'est à dire à aller chercher au fond de moi ce que je voulais vraiment avant de répondre puis de réussir à dire NON. La peur de blesser, de devoir négocier, de m'en prendre plein la tête aussi peut être. Dire oui était plus simple sauf que ça ne m'allait pas du tout comme réponse parfois et que je disais OUI pour faire plaisir à l'autre ou bien pour ne pas entrer dans des discussions laborieuses. Au résultat ça me mettait très mal
Tu sais je me suis aperçue que quand les gens en face de toi réagissent comme l'a fait cette serveuse, c'est qu'il y a autre chose derrière et souvent c'est un problème avec l'alcool, soit pour elle, soit pour un entourage proche et savoir que certaines personnes ne boivent pas, et bien en fait, ces personnes voudraient la recette
Ce qui n'empêche que c'est très "lourd" pour celui qui reçoit ces réflexions
Dire NON, finalement ce n'est pas difficile, ce qui est important c'est ce que l'on met derrière la réponse. La difficulté du malade alcoolique, est de dire NON à un verre bien sur ! mais surtout de dire NON tout court dans les circonstances de la vie.
J'ai trouvé très difficile d'apprendre à dire NON, c'est à dire à aller chercher au fond de moi ce que je voulais vraiment avant de répondre puis de réussir à dire NON. La peur de blesser, de devoir négocier, de m'en prendre plein la tête aussi peut être. Dire oui était plus simple sauf que ça ne m'allait pas du tout comme réponse parfois et que je disais OUI pour faire plaisir à l'autre ou bien pour ne pas entrer dans des discussions laborieuses. Au résultat ça me mettait très mal
Malau- Super Tchatcheur
- 01/01/2009
Re: Dire non...
Le premier accès à la parole chez l'enfant passe par le non, ce n'est pas un hasard!!!!
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Dire non...
C'est souvent la peur qui nous empêche de dire non,c’est souvent cette peur qui nous bloque, et nous empêche de poser nos limites.
* La peur d’être jugé : Certains considèrent que dire non équivaut à un aveu de faiblesse, et ils ont peur d’être jugés en conséquence.
* Les peur des conflits : En disant non, certains ont l’impression de tenir tête à leur interlocuteur. Ils préfèrent alors dire oui, à condition d’éviter les ennuis à tout prix.
* La peur de blesser : Essuyer un refus n’est pas toujours agréable. Par conséquent, il arrive à certains de dire oui dans le seul but de ne pas décevoir leur interlocuteur. Ceux dans ce cas se résignent à dire oui car ils s’estiment responsables de la déception de l’autre.
* La peur de décevoir : Certains s’imaginent absolument indispensables, et se considèrent des obligations extravagantes envers les autres.
* La peur d’être jugé : Certains considèrent que dire non équivaut à un aveu de faiblesse, et ils ont peur d’être jugés en conséquence.
* Les peur des conflits : En disant non, certains ont l’impression de tenir tête à leur interlocuteur. Ils préfèrent alors dire oui, à condition d’éviter les ennuis à tout prix.
* La peur de blesser : Essuyer un refus n’est pas toujours agréable. Par conséquent, il arrive à certains de dire oui dans le seul but de ne pas décevoir leur interlocuteur. Ceux dans ce cas se résignent à dire oui car ils s’estiment responsables de la déception de l’autre.
* La peur de décevoir : Certains s’imaginent absolument indispensables, et se considèrent des obligations extravagantes envers les autres.
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Dire non...
J'ai trouvé ça sur le site "palsambleu", ça me paraît un bon résumé:
Les bénéfices du non
La plupart du temps, ces peurs sont irrationnelles, et sont le reflet d’un problème d’affirmation de soi. Pourtant, utilisé avec parcimonie, le non peut être trés bénéfique.
* Gagner du temps : Si vous refusez à votre patron les tâches qui ne vous reviennent pas, si vous refusez de vous rendre à une soirée qui ne vous intéresse pas, vous dégagerez du temps libre, et serez un peu plus maître de votre emploi du temps.
* Être en accord avec soi même : Si vous apprenez à affirmer vos préférences, à refuser ce qui ne vous convient pas, vous vous sentirez bien plus confortable mentalement. Vous éviterez ainsi les problèmes de frustration liés au manque d’affirmation de soi.
* Donner de la valeur au oui : Si vous acceptez tout ce que l’on vous demande, mais faites preuve de mauvaise volonté, vous ne serez pas considéré comme quelqu’un de confiance. En revanche, si vous savez dire non quand quelque chose ne vous convient pas, les autres sauront que vous êtes parfaitement franc lorsque vous dites oui.
* Affirmer sa personnalité : En affirmant franchement vos préférences, vous aiderez les autres à cerner votre personalité. Avez vous remarqué comme certains ne donnent jamais leur opinion ? Et comme ces gens sont pénibles, insondables, sans personalité ? En apprenant à dire non, vous deviendrez moins “flou”, moins superficiel, et gagnerez en charisme.
Comment dire non ?
Voici donc une méthode en six étapes pour apprendre à dire non, sans être agressif ni blesser votre interlocuteur.
1. Sachez ce que vous voulez : Il nous arrive d’accepter une invitation avant de savoir si nous désirons réellement nous y rendre. Ce n’est que plus tard, trop tard, que viennent le remord et la frustration de n’avoir su dire non.
La première chose à faire, c’est de savoir ce que vous voulez. Si vous hésitez sur la réponse à donner à une requête, prenez le temps d’y réfléchir convenablement. Tant que vous balancerez entre deux choix, vous ne pourrez pas déterminer quelle est la réponse qui vous conviendra. Quand vous aurez réglé vos problèmes d’ambivalence, passez à l’étape suivante.
Parfois, votre interlocuteur vous pressera pour obtenir une réponse rapide. N’hésitez pas à temporiser en expliquant que vous avez besoin de réflexion pour lui donner une réponse viable. Précisez à quel moment précis votre décision définitive sera disponible, ce qui l’aidera à patienter. Si l’on exige de vous une réponse immédiate, affirmez que vous ne disposez pas de tous les éléments pour la donner, et que toute affirmation de votre part ne pourra qu’être aléatoire et approximative.
2. Dites non : Maintenant que vous savez que vous devez répondre par la négative, et bien, faites le. Un simple “non, je suis désolé” suffira pour l’instant. Cela permettra à votre interlocuteur de prendre acte de votre refus.
Soyez franc, précis et direct. Vous refusez, faites le savoir, et surtout faites le comprendre. Ne vous embarquez pas dans des phrases du genre “Euh… Tu comprends… ça ne va pas être pratique…”.
Ne soyez pas non plus agressif ! Même si votre patron vous surcharge de travail, il ne le fait pas forcément pour vous nuire personnellement, et il n’est pas censé savoir que votre emploi du temps est déjà rempli. Contentez vous d’exprimer clairement et simplement votre volonté.
3. Expliquez pourquoi : Puisque vous savez pourquoi vous dites non, et bien expliquez le. Après tout, personne ne sait ce que vous pensez. Donnez des raisons objectives qui permettront à votre interlocuteur de comprendre que votre refus est motivé par des raisons valables.
Expliquez votre point de vue en utilisant le “je”. Ne dites pas “vous me donnez trop de travail”, mais “je n’aurai pas le temps de faire tout le travail que vous me donnez”.
4. Exprimez votre sentiment : Expliquez ce que vous ressentez devant cette situation, pour aider l’interlocuteur comprendre votre position, et à se rendre compte de la validité de vos explications.
Le fait d’exprimer vos sentiments permet d’atténuer le choc du refus, ce qui aidera l’autre à l’accepter.
5. Cherchez une solution : Proposez une solution à votre interlocuteur pour régler le problème, afin de parvenir à un accord. Par exemple, si vous refusez d’aller à une soirée, proposez de venir à la prochaine. Si vous devez refuser une réunion, expliquez qu’en cas de question urgente, vous serez joignable au téléphone.
Expliquez quels seront les bénéfices commun que chacun d’entre vous pourrez gagner grâce à ce accord.
Les bénéfices du non
La plupart du temps, ces peurs sont irrationnelles, et sont le reflet d’un problème d’affirmation de soi. Pourtant, utilisé avec parcimonie, le non peut être trés bénéfique.
* Gagner du temps : Si vous refusez à votre patron les tâches qui ne vous reviennent pas, si vous refusez de vous rendre à une soirée qui ne vous intéresse pas, vous dégagerez du temps libre, et serez un peu plus maître de votre emploi du temps.
* Être en accord avec soi même : Si vous apprenez à affirmer vos préférences, à refuser ce qui ne vous convient pas, vous vous sentirez bien plus confortable mentalement. Vous éviterez ainsi les problèmes de frustration liés au manque d’affirmation de soi.
* Donner de la valeur au oui : Si vous acceptez tout ce que l’on vous demande, mais faites preuve de mauvaise volonté, vous ne serez pas considéré comme quelqu’un de confiance. En revanche, si vous savez dire non quand quelque chose ne vous convient pas, les autres sauront que vous êtes parfaitement franc lorsque vous dites oui.
* Affirmer sa personnalité : En affirmant franchement vos préférences, vous aiderez les autres à cerner votre personalité. Avez vous remarqué comme certains ne donnent jamais leur opinion ? Et comme ces gens sont pénibles, insondables, sans personalité ? En apprenant à dire non, vous deviendrez moins “flou”, moins superficiel, et gagnerez en charisme.
Comment dire non ?
Voici donc une méthode en six étapes pour apprendre à dire non, sans être agressif ni blesser votre interlocuteur.
1. Sachez ce que vous voulez : Il nous arrive d’accepter une invitation avant de savoir si nous désirons réellement nous y rendre. Ce n’est que plus tard, trop tard, que viennent le remord et la frustration de n’avoir su dire non.
La première chose à faire, c’est de savoir ce que vous voulez. Si vous hésitez sur la réponse à donner à une requête, prenez le temps d’y réfléchir convenablement. Tant que vous balancerez entre deux choix, vous ne pourrez pas déterminer quelle est la réponse qui vous conviendra. Quand vous aurez réglé vos problèmes d’ambivalence, passez à l’étape suivante.
Parfois, votre interlocuteur vous pressera pour obtenir une réponse rapide. N’hésitez pas à temporiser en expliquant que vous avez besoin de réflexion pour lui donner une réponse viable. Précisez à quel moment précis votre décision définitive sera disponible, ce qui l’aidera à patienter. Si l’on exige de vous une réponse immédiate, affirmez que vous ne disposez pas de tous les éléments pour la donner, et que toute affirmation de votre part ne pourra qu’être aléatoire et approximative.
2. Dites non : Maintenant que vous savez que vous devez répondre par la négative, et bien, faites le. Un simple “non, je suis désolé” suffira pour l’instant. Cela permettra à votre interlocuteur de prendre acte de votre refus.
Soyez franc, précis et direct. Vous refusez, faites le savoir, et surtout faites le comprendre. Ne vous embarquez pas dans des phrases du genre “Euh… Tu comprends… ça ne va pas être pratique…”.
Ne soyez pas non plus agressif ! Même si votre patron vous surcharge de travail, il ne le fait pas forcément pour vous nuire personnellement, et il n’est pas censé savoir que votre emploi du temps est déjà rempli. Contentez vous d’exprimer clairement et simplement votre volonté.
3. Expliquez pourquoi : Puisque vous savez pourquoi vous dites non, et bien expliquez le. Après tout, personne ne sait ce que vous pensez. Donnez des raisons objectives qui permettront à votre interlocuteur de comprendre que votre refus est motivé par des raisons valables.
Expliquez votre point de vue en utilisant le “je”. Ne dites pas “vous me donnez trop de travail”, mais “je n’aurai pas le temps de faire tout le travail que vous me donnez”.
4. Exprimez votre sentiment : Expliquez ce que vous ressentez devant cette situation, pour aider l’interlocuteur comprendre votre position, et à se rendre compte de la validité de vos explications.
Le fait d’exprimer vos sentiments permet d’atténuer le choc du refus, ce qui aidera l’autre à l’accepter.
5. Cherchez une solution : Proposez une solution à votre interlocuteur pour régler le problème, afin de parvenir à un accord. Par exemple, si vous refusez d’aller à une soirée, proposez de venir à la prochaine. Si vous devez refuser une réunion, expliquez qu’en cas de question urgente, vous serez joignable au téléphone.
Expliquez quels seront les bénéfices commun que chacun d’entre vous pourrez gagner grâce à ce accord.
SHALE- Admin
- 01/01/2009
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