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Les blessures narcissiques
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Les blessures narcissiques
On retrouve souvent chez le malade alcoolique ce qu'on appelle des blessures narcissiques. Ces blessures ont eu lieu pendant la petite enfance. Elles détruisent l'estime de soi de ceux qui ont subi une ou plusieurs de ces blessures narcissiques. On les répertorie ainsi : la blessure d'abandon, la blessure de rejet, la blessure d'humiliation et celle de trahison.
La blessure d'abandon est sans doute la plus difficile à vivre pour l'enfant, même si cet abandon est fantasmé et n'existe pas réellement, l'enfant l'a ressenti comme tel. Ce peut être une absence de la maman pour diverses raisons, médicales ou autres, la naissance d'un nouvel enfant ou toute autre chose qui éloigne l'enfant de ses parents à un âge où il ne peut pas en comprendre les raisons.
La blessure de rejet survient souvent chez les enfants qui n'ont pas été souhaités, les enfants dont les parents auraient aimé qu'il soit d'un autre sexe que le sien, une indifférence de sa famille envers lui.
Cet enfant n'a aucune estime de lui, il ne se reconnaît pas le droit d'exister et fait le maximum pour se faire aimer. Ces enfants se créent fréquemment un monde imaginaire où ils se sentent enfin exister.
La blessure d'humiliation se retrouve chez les enfants qui ont été sexuellement abusés, ou dont le corps n'est pas valorisé, les parents lui faisant comprendre que ce corps n'est bon qu'à faire du mal ou à subir de la douleur. Un enfant à qui on ne dit jamais qu'il est beau, un enfant dont on se moque pour diverses raisons, physiques ou autres. En fait, un enfant qui n'est pas aimé pour ce qu'il est et qui est constamment dévalorisé.
Celle d'injustice a souvent lieu dans les liens entre les parents et les autres enfants. Certains peuvent apparaître plus aimés de leurs parents que d'autres. La blessure de trahison rejoint un peu la blessure d'humiliation. On a fait croire à l'enfant, ou il a voulu croire dans une promesse des parents, promesse qui n'a jamais existé ou qui a été supprimée, et pour bien d'autres raisons encore.
Ces blessures ont donc causé des failles narcissiques qui ont empêché l'enfant de se développer harmonieusement sur le plan psychologique. C'est autant de failles que, parfois, à l'âge adulte, l'alcool vient essayer de combler.
La blessure d'abandon est sans doute la plus difficile à vivre pour l'enfant, même si cet abandon est fantasmé et n'existe pas réellement, l'enfant l'a ressenti comme tel. Ce peut être une absence de la maman pour diverses raisons, médicales ou autres, la naissance d'un nouvel enfant ou toute autre chose qui éloigne l'enfant de ses parents à un âge où il ne peut pas en comprendre les raisons.
La blessure de rejet survient souvent chez les enfants qui n'ont pas été souhaités, les enfants dont les parents auraient aimé qu'il soit d'un autre sexe que le sien, une indifférence de sa famille envers lui.
Cet enfant n'a aucune estime de lui, il ne se reconnaît pas le droit d'exister et fait le maximum pour se faire aimer. Ces enfants se créent fréquemment un monde imaginaire où ils se sentent enfin exister.
La blessure d'humiliation se retrouve chez les enfants qui ont été sexuellement abusés, ou dont le corps n'est pas valorisé, les parents lui faisant comprendre que ce corps n'est bon qu'à faire du mal ou à subir de la douleur. Un enfant à qui on ne dit jamais qu'il est beau, un enfant dont on se moque pour diverses raisons, physiques ou autres. En fait, un enfant qui n'est pas aimé pour ce qu'il est et qui est constamment dévalorisé.
Celle d'injustice a souvent lieu dans les liens entre les parents et les autres enfants. Certains peuvent apparaître plus aimés de leurs parents que d'autres. La blessure de trahison rejoint un peu la blessure d'humiliation. On a fait croire à l'enfant, ou il a voulu croire dans une promesse des parents, promesse qui n'a jamais existé ou qui a été supprimée, et pour bien d'autres raisons encore.
Ces blessures ont donc causé des failles narcissiques qui ont empêché l'enfant de se développer harmonieusement sur le plan psychologique. C'est autant de failles que, parfois, à l'âge adulte, l'alcool vient essayer de combler.
SHALE- Admin
- 01/01/2009
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