mon sentier follet 2

Merci, vous. J'ai appelé mon médecin et je le vois demain matin.
Aujourd'hui ça allait mieux que les jours précédents ; on verra demain.

Je bulle mes poissons de ta part, Sanka-Sophie

Bonne nuit

bonjour toi , je vais prendre du temps pour te lire
bises

Eh ben bon courage !
Contente de te revoir ! Des caresses à Fleur

Levée à 5 h... toujours avec ce mal de dos, mais atténué - sauf qu'il s'est étendu, des cervicales aux hanches...

J'attends un boulot depuis mercredi dernier, pendant ce temps je ne gagne rien, la moutarde commence à me monter au nez...

Toujours Espéral tous les matins, je vais m'y tenir je pense jusque fin décembre, comme prévu avec mon médecin.
J'ai hâte de le voir tout à l'heure.

J'espère que ce rdv chez la doc va t'aider à avoir moins mal et te sentir mieux!
Que le boulot va bientôt arriver aussi mais que tu seras plus apte a travailler aussi en ayant moins de douleur...

Pleins de bisous guérisseurs

Bon, alors, vu le médecin : seulement 2 vertèbres de touchées (comment ? je l'ignore, oublié de demander... ), tout le reste n'est que contractures. D*liprane, D*liprane... et laisser faire le temps. Kiné inutile, selon le doc.
Moralité : j'attends.
Là, je mérite bien une petite sieste

Prends soin de toi anna.

les contractures sont souvent dues à de la tension refoulée.Alors relaxe toi un maximum et mets un mouchoir sur le stress

Le doc a plutôt l'air de penser que les contractures découlent du traumatisme des 2 vertèbres bousculées...
Je prends le moins de D*liprane possible (j'aime pô les médicaments) et je sens que les choses s'arrangent doucement.
Bon, je file : suis 'achement en retard sur mon programme !!

Quand tu auras le temps j'aimerais bien avoir des nouvelles de ta relation avec Marcel!!

Chipie !
Ce fichu Marcel est en suspens, il croit trôner sur une pile de livres sur la table où je prends mon petit déjeuner, il fait le fier parce que je n'ai pas encore réussi à le remettre dans sa boîte, mais Mrs Dalloway lui rabat son caquet chaque jour : posée dessus chaque fois que je cesse de la lire (tous les matins).
N'empêche, il a bien laissé sa trace ; depuis que notre dispute s'est arrêtée, ça fait comme un vide... - bien que Virginia Woolf soit très présente, et très agréablement !
Je pourrais dire que cette Mrs Dalloway est mon Proust à moi : tout un livre bâti de petits riens, d'impressions faites sur des sensibilités parfois exacerbées, des errances de sentiments, de sensations, des perditions corsetées de la haute bourgeoisie britannique, mais traduites par des phrases compréhensibles et pas à rallonge ; parfois je pense à Tchekhov (l'amour de ma vie)...
Voilà. Marcel n'a qu'à aller se rhabiller et remonter ses bretelles.

Quelques jours avec moi, et voilà l'homme reparti, en Bretagne, cette fois - pas drôle, nettement moins que Phèdre Évidemment, ne sais quand il reviendra...
Mais comme j'ai reçu mon travail, j'ai de quoi m'occuper, sans compter JLT qui me presse pour l'adaptation et l'atelier théâtre ce week-end (faut que je révise mon Reznikoff).
Chiche que je m'endors avant minuit, cette fois !

Anna même si je ne comprends jamais rien quand tu commences a parler de tous ces noms d'auteurs (je présume), je trouve que ta vie est vraiment imprévisible, une fois tu es en attente de boulot et d'un coup paf, tu en as à gogo!
Pour l'homme pareil, il part, pas de date de retour prévue, la surprise...
Tout ça pour dire que je repense à ce que tu disais il y a peu de temps sur ta vie monotone

En tout cas j'espère que ton dos va s'arranger parce que ça dur quand même là...

Gros bisous ma belle

tu as raison de faire la nique à Marcel, il est très bien où il est, sous une pile de bouquins bien plus intéressants!!!  
Le boulot est arrivé, la pièce de théâtre se met en place, tout avance... L'homme est parti travailler, mais il va revenir, tu le sais aussi, alors détends toi, fais ce que tu as à faire mais prends du temps pour toi, pour lire ce que tu as envie ou faire une balade ou n'importe quoi d'autre qui te fait plaisir...

!Hola! vous toutes

Depuis que j'ai remisé Marcel, j'en ai lu, des bouquins drôlement bien ! ET j'ai appris à rejeter un livre qui ne me plaît pas, en l'occurrence, récemment, une Elfriede Jelinek... repoussante, la lire était comme si l'on me forçait à manger des vomissures ! Hop ! remisée (c'est un bouquin que mon chef de chœur m'avait prêté : retour à l'envoyeur). Pour l'anecdote, elle est l'auteure de La Pianiste, adaptée à l'écran par Haneke (film dont j'avais reconnu la qualité étrange et dérangeante - de là à l'avoir aimé, je ne suis pas sûre).
En ce moment, je me régale du Barbier et le Nazi, de Hilsenrath, complètement foutraque et à la fois très documenté historiquement.

Mais pour sortir du hors sujet, quelques autres nouvelles.
En réalité, j'ai réfléchi et suis remontée un peu dans le temps : c'est depuis que je me suis fait couper les cheveux (6/10) que ça va nettement moins bien (et la "crise Proust" comme mon anniversaire n'ont pas arrangé les choses).
C'est idiot et peut paraître futile, mais cheveux courts je ne me reconnais plus, c'est comme si j'étais devenue une étrangère pour moi, ou comme si j'avais perdu un gros morceau de moi-même.
Par là-dessus, j'ai eu 50 ans : "à partir d'un certain âge, mieux vaut porter les cheveux courts ; les cheveux longs sont alors ridicules" (gros préjugé, mais je m'y suis laissé prendre, sans même l'avoir prévu).
Sans compter que, à 50 ans, j'ai vécu plus de la moitié de ma vie - quand on ne s'y est pas préparé, ça fait un choc. Ben oui, tu as raison, Cristal, j'en suis encore à me trimballer comme un mix de la petite fille que j'étais vers 7-10 ans, la pré-ado de 13 ans et l'adolescente de 17 ans... Va falloir que je songe sérieusement à les remettre à leur place... Ne sais pas trop comment m'y prendre, d'ailleurs.
Pour arranger les choses, depuis fin juillet (début de la prise de Solian) j'ai pris au moins 6 kilos (au moins 8 par rapport à fin février ; j'oscille en ce moment entre 59 et 61 kg, pour 1,56 m...) ; je suis devenue un petit tonneau de graisse, montée sur pattes courtes qui du coup ont l'air presque maigres, avec par-dessus une petite tête avec pas beaucoup de cheveux : un méchant petit pou. Ça me démoralise beaucoup. MAIS, ces 4 derniers jours, j'ai recommencé à faire attention à ma nourriture : j'ai perdu 900 g, ce qui m'encourage à me reprendre en main (en croisant les doigts pour que les deux choses soient liées, et non que j'aie une balance caractérielle).

Physiquement, je ne suis pas dans mon assiette : toujours mal au dos (moins, mais tout de même), mal à une hanche, aussi ; depuis le début du mois j'ai quasiment tous les jours mal à la tête au point de devoir prendre du Doliprane ; je me sens très oppressée quand je respire à fond, suis anormalement essoufflée même quand je marche. Ça n'a peut-être l'air de rien mais tout ça m'inquiète un peu. Je vais en parler à mon médecin. Et j'espère qu'il ne va pas me dire que je somatise ou que ce sont des manifestations de stress. Quoique... ce serait plus rassurant, sans doute.
Du coup, à cause de ces problèmes de respiration, j'ai arrêté l'Espéral il y a 4 jours, pour voir si je me sens mieux sans ; ce n'est pas flagrant, mais peut-être un peu court pour en voir les effets (?). Je ne ressens aucune envie d'alcool, mais reste vigilante.

Malgré tout, malgré des moments bien sombres, je me sens mieux depuis quelques jours et mon dieu que ça fait du bien !
Et puis, une chose sacrément positive : je n'ai plus que 50 mg de Solian (suis partie de 400 en août), plus que 10 mg de Valium (partie de 20 je ne sais plus depuis quand) ; dans 2 jours je passe à 7 mg de Valium et, le 7 décembre, fini le Solian !! Fin décembre, je n'aurai plus de Valium du tout !! Ça c'est quelque chose !! Nom de nom ! je n'aurai plus que Lithium et Lamictal - et même, peut-être qu'un jour, peut-être courant 2016 ou 2017, je me débarrasserai du Lamictal (qui, notamment, me fait bouger les pieds en permanence et me fait perdre mes cheveux)... Je croise les doigts 10 000 fois pour ne pas retomber malade et pouvoir bientôt me "contenter" du Lithium !
Voilà, pour finir le pavé du jour sur une note positive

Tout d'abord, tu vas revoir ton physique et te présenter en mettant en valeur tes points positifs. Tu n'es pas un petit tonneau de graisse, tout d'abord, le poids que tu fais ce n'est pas énorme du tout, et franchement associer cette image à toi même, ce n'est pas t'aimer beaucoup!
Pour les cheveux courts, si tu les préfères longs, laisse les pousser, l'avantage des cheveux c'est que ça repousse, alors il n'y a rien de dramatique à les avoir courts!! Quand à savoir s'il y a un âge pour les porter longs ou courts, là c'est du n'importe quoi, du même style qu'il y a encore 40 ou 50 ans, une femme ne devait pas entrer dans une église en cheveux, c'est à dire sans mettre un foulard sur sa tête!!! C'est aussi idiot.
Pour les bouquins, tu réussis maintenant à ne pas te forcer à les lire s'ils ne te plaisent pas, très bonne chose, ça aussi.
Pour les médicaments, le but du médecin est sans doute aussi de les diminuer, quand tout ira bien, effectivement le lithium pourrait suffire, mais il faut y aller doucement quand même.
Tes problèmes physiques me font, pour certains, penser à un déficit Thyroïdien, il faudrait peut-être que tu fasses une prise de sang pour connaître ton taux de TSH, tu pourras alors savoir si ta thyroïde fonctionne bien ou pas... C'est important car c'est vers la cinquantaine que parfois elle se dérègle.. A vérifier tout de même.

Mais mais mais qu'est ce donc anna qui se dénigre ainsi? 
Shale a raison, les cheveux, ils repoussent, et si TOI tu les préfères à l'avenir plus longs, et bien fais toi plaisir, et fais ce qui te ressemble le plus 
Sois douce avec toi anna 

Merci pour ton petit mot, Mamou

Et Shale, toujours aussi concrètement efficace, dans toute sa splendeur !
Tu as - encore une fois ! - raison : cette histoire de cheveux courts quand on vieillit est totalement stupide, comme celle que tu rapportes, mais les préjugés les plus stupides peuvent rester bien pesants et présents, hélas... C'est juste que j'ai voulu couper mes cheveux pour leur redonner du peps, puis soudain j'ai eu 50 ans, j'ai pensé que c'était peut-être lié inconsciemment (?!?), et on m'a fait remarqué que j'avais eu bien raison de les faire couper, "à mon âge" ! Bref, je chasse ces idées reçues idiotes et attends patiemment qu'ils repoussent !

Pour mes symptômes agaçants, je vois mon médecin après-demain, l'occasion de lui parler aussi de mon début de trachéite (ou bronchite ?)

Quant aux points positifs sur mon physique : joker, au moins pour cette fois !

Joker accepté mais tu ne m'empêcheras pas de penser que c'est avec 1 ou 2 kilos de trop que tu ressembles à un tonneau!!!  
Ensuite si tu prenais les réflexions que les gens te font uniquement pour de simples réflexions avec rien de caché derrière, ça irait aussi beaucoup mieux, tu ne crois pas. Si tu veux analyser toutes les phrases que l'on te dit au cours d'une journée, tu n'as pas fini!! Il va te falloir trouver quels mots ont un rapport avec la personne qui les dit, si c'est un rapport positif ou négatif selon leur caractère, caractère qui est lui même basé sur une éducation. Il va aussi falloir que tu vois si ces mots te sont bien adressés, à toi, et dans quel but. Pour t'aider, pour te faire mal ? Tu en as du travail, tu n'auras pas le temps de faire grand chose à côté!!!  

Alors , cool, tu vas te reposer et tu verras que demain ça ira beaucoup mieux!!

anna a écrit:

Pour arranger les choses, depuis fin juillet (début de la prise de Solian) j'ai pris au moins 6 kilos (au moins 8 par rapport à fin février ; j'oscille en ce moment entre 59 et 61 kg, pour 1,56 m...) ; je suis devenue un petit tonneau de graisse, montée sur pattes courtes qui du coup ont l'air presque maigres, avec par-dessus une petite tête avec pas beaucoup de cheveux : un méchant petit pou. Ça me démoralise beaucoup.

Anna dans ce cas là je fais aussi partie de ton monde de petit tonneau et encore heureusement que j'ai perdue 15 kgs parce que je ne sais pas quelle image j'aurai eu en pensant comme toi, j'ai le même poids que toi aujourd'hui avec 1 petit cm en moins...
Pour les cheveux courts oui c'est absurde et ça me fait penser à la pub :
https://youtu.be/NhrrC875WSI


L'âge c'est dans la tête Anna, regarde les personnes ici, il y a de tous les âges et pourtant si on ne le savait, je suis persuadé que juste par leurs écrits on pourrait leurs donner 10 ans de moins... bon pas pour moi hein parce que j'ai eu trop de mal à accéder à mon âge réel et dépasser les 15 ans d'une ado

Shale, je t'arrête tout de suite : je rencontre moins d'une personne par jour (puisque je ne sors quasiment pas) ; donc j'aurais tout le temps d'analyser les éventuelles réflexions qu'on me ferait - et na !

Bon, je lâche mon joker, me lance (mais je prends ça pour un exercice - je vais même me le recopier pour moi) :
- mes cheveux ne sont pas horribles, ils sont naturellement bouclés (boucles retrouvées grâce à la coupe sévère) ; je regrette juste la sacrée tignasse d'autrefois, perdue assez brutalement à cause d'un médicament (ce fichu Lamictal, je crois bien me souvenir) ;
- j'ai de très beaux yeux, je ne peux pas le nier, tout le monde le dit ;
- mon visage est plutôt harmonieux, même si l'âge fait apparaître des petites bajoues naissantes... ;
- mes mains sont pas mal ;
- mes poignets sont fins (mes avant-bras aussi) ;
- je trouve jolies mes épaules ;
[- le tronc : je passe (j'ai eu jadis de jolis seins, passons, vraiment) ;]
- mes jambes pourraient être jolies, sans la peau d'orange des cuisses ;
- comme mes poignets, mes chevilles sont fines.
Et ce s'ra tout.
(Ah ! question poids : jusqu'à 38-40 ans, je faisais 47 kg ; ensuite, je suis montée à 52, acceptable selon mon point de vue tout personnel ; donc, à l'heure actuelle, c'est entre 7 et 9 kg que je veux perdre, et pas 1 ou 2...)

Sanka Sophie, contente que tu n'aies pas mal pris mon histoire de tonneau : de toute façon, il n'y a pas de poids idéal en soi, le poids idéal, c'est celui qui nous va à nous, un point c'est tout, n'est-ce pas ?
Ta pub m'a beaucoup fait rire Dans le même genre : une mamie, ça-se-regroupe-avec-d'autres-mamies-l'après-midi-pour-boire-le-thé-en-faisant-du-crochet, et ça-se-couche-tôt-le-soir-après-une-tisane - c'est bien connu. Enfin, tu dois bien le savoir, t'es bien plus vieille que moi, non ?

A part ça, je crois que je suis en train de réussir à enrayer ma trachéite, avec lait au miel, citron chaud au miel et baume du tigre Je pense même pouvoir aller à l'aquagym ce soir.
3615 my life - stop.

Et bien bravo!! J'ai relu deux fois ton post, je me suis pincée pour voir si je ne rêvais pas, et bien non, tu as écrit des choses positives sur toi ou tout au moins réalistes mais sans y ajouter une gravité qui n'a pas lieu d'être!!!!
Et bien, tu sais que ça fait du bien de te lire comme ça, là ça correspond à l'image que j'ai de toi et pas à celle que tu voulais donner dans un de tes précédents posts!!!!
Bravo ma belle!!!

Merci, Shale Ç'a été un vrai "petit" effort, mais ça en valait la peine, je crois


Hier, horrible soirée, vraiment horrible.

Dans l'après-midi, je remarque quelque chose d'anormal chez notre chat Zapata - claquements de langue, qu'il laisse pendre un peu en dehors, et petits soubresauts du visage. Dans la soirée, ça s'accentue, et empire encore après son repas (qu'il met deux fois plus de temps à finir) : il se tape le museau de ses pattes avant en couinant, de douleur je suppose, et en secouant violemment la tête. D'inquiète, je deviens paniquée.

Je laisse un message sur le portable de l'homme pour qu'il me rappelle ou rentre fissa. Rien.
J'appelle les urgences d'une clinique vétérinaire, où l'on me dit que les causes sont multiples, que je suis la seule à bien connaître mon chat, donc la seule apte à décider de le leur amener ou pas. Je me sens perdue.

L'homme finit par rentrer : soûl. Je suis désespérée et plus que furieuse. Il ne peut pas conduire et je n'ai pas le permis.
J'essaie à toute force de me calmer pour pouvoir réagir raisonnablement. Je mets de côté ma colère contre l'homme et me décide, seule, à emmener Zapata aux urgences en taxi. (Il est entre 21h30 et 22h.)

Là, je la fais courte. Auscultation poussée : rien de détecté en particulier, si ce n'est une inflammation des gencives (détartrage souhaitable) et des aphtes au fond de la gueule (pas de corps étranger dans la gorge, pas de dent qui bouge ou abîmée). Après une prise de sang pour vérifier l'état des reins (parfaits), injections d'anti-inflammatoire (pour les aphtes) et d'antibiotique (pour contrer un éventuel risque d'infection, l'anti-inflammatoire pouvant entraîner une défaillance du système immunitaire).

Retour à la maison vers minuit passé.
L'homme s'est contenté de s'endormir, et ne se réveille pas pour prendre des nouvelles.
Je suis rassurée, presque complètement, mais surveille le chat, depuis. La "plaisanterie" m'aura coûté la bagatelle de 190 euros, taxis compris.
Je sais qu'on peut se moquer - emmener son chat aux urgences pour des aphtes... - mais je ne pouvais pas deviner, et hors de question de laisser ce chat probablement souffrir et courir le risque d'un étouffement, par exemple (j'imaginais toutes sortes de scénarios épouvantables)...

Après toutes ces angoisses, la colère refait surface. Et je suis épuisée. Énervée et épuisée.
L'homme se réveille vers 1h, la tête à l'envers, se contente d'un minuscule résumé et retourne se coucher. Super.
Moi, je ne réussis à m'endormir qu'après 2h.

Ce matin, je n'étais même pas capable de parler à l'homme, de lui dire tout ce par quoi je suis passée hier soir et au début de la nuit. Je ne lui ai toujours rien exprimé de ma colère, de mon sentiment d'abandon dans une situation que j'ai vécue comme dramatique.
Pour finir, notre chatte Plume, mère de Zapata, gronde et lui crache dessus, persuadée qu'il a ramené la véto chez nous... Zap' rase les murs... charmant.
Hâte que tout rentre dans l'ordre ! Et de pouvoir parler calmement à cet ***** homme.

Voilà l'affaire.
Plus de peur que de mal, heureusement.
Un gros trou dans les finances, mais je me débrouillerai, je ne regrette rien.
Grande colère contre l'******homme, qu'il va bien falloir régler, gérer, je ne sais pas encore comment - lui ne se rend compte de rien (ou fait mine de), se comporte comme s'il ne s'était strictement rien passé (ce qui m'enrage davantage encore, évidemment).
Je n'en reviens pas ; comment a-t-il pu être aussi... absent ! Et s'en contrefiche aujourd'hui !!

Bref, j'ai encore pondu un pavé...
Merci de me lire quand même

Tu as bien fait de venir ici pour écrire tout ça. Tu sais bien qu'on va te lire et qu'on ne te laissera pas seule avec tout ça. Pourquoi regretter ce que tu as écrit? Pourquoi t'excuser? Tu en avais besoin et c'est l'endroit parfait pour le faire.

Pour ton chat, tu as agit au mieux pour te rassurer et savoir ce qu'il avait.

Ce que je retiens de ton message, c'est que tu as trouvé les solutions qu'il fallait sans te fier sur ton mari, vu qu'il était abonné absent hier soir. Il a choisi de boire plutôt que de rentrer à la maison, c'est son choix et il te faut accepter sa décision, même si elle te dérange. Vivre avec une personne qui boit amène son lot d'inconvénients et de frustrations. Mais, comme lui seul peut faire quelque chose pour que les choses changent, tu fais comme hier et tu prends les décisions qui s'imposent seule.

Tu sauras sûrement trouver les mots pour expliquer à ton mari que si ça n'avait pas été de l'alcool, il aurait pu t'apporter du soutien et t'amener à la clinique vétérinaire. Mais comme il avait choisi de boire, tu n'as pas pu compter sur lui, tu as donc été obligée de payer un taxi pour t'y rendre, car tu ne pouvais pas laisser votre chat malade et que tu voulais pouvoir dormir en étant rassurée et ne pas remettre à aujourd'hui une visite et attendre que LUI soit en état de conduire pour le faire.

Malheureusement, des situations semblables, tu auras à en revivre, puisqu'il lui arrive de boire et que tu ne peux pas compter sur lui dans ces moments-là. C'est handicapant, mais pas invivable, il suffit de continuer à trouver la meilleure manière pour toi de vivre ces épisodes sans te mettre mal.

Crystal_ine, ton message si apaisant me fait un bien fou ! Merci mille fois !
Tu as trouvé des mots calmes pour parler de ce que j'ai (très mal) vécu hier soir, encore merci
J'espère de mon côté réussir à trouver des mots justes pour parler à l'homme.

Je rejoins crystaline,

Dans ces cas là, comme dans d'autres.... tu ne peux compter que sur toi même... et tu as très bien réagi!
On y tient à nos animaux, ça aurait pu être autre chose, ... heureusement pour minou 
Je comprends tout à fait que ce soit difficile, peut être plus pour nous MA de voir le comportement de nos z"hommes revenir complètement bourrés...
J'aurais réagi de la même manière que toi, et j'aurais boudé pareil anna .

L'ignorance dans ce cas est la meilleure des armes.

L'ignorance m'était impossible, hier soir. J'avais tellement besoin de lui et il n'était pas là, pire que pas là : là, et absent !

Je crois que vous ne pourriez pas imaginer dans quel état peut me mettre un problème de santé chez mes/nos animaux (ex. : quand ma souris SidonieLili a fait un AVC - sans en mourir, mais avec séquelles lourdes -, j'ai dû être hospitalisée en HP plusieurs semaines, tant ça m'a fait péter les plombs, oui, à ce point, hélas, pour elle comme pour moi).

Hier soir, j'étais dans un état de panique totale ; s'y sont ajoutés la fureur contre l'homme, le désespoir de me sentir lâchée, abandonnée ; et MALGRÉ TOUT, je n'ai pas pleuré, j'ai réussi à me l'interdire, je ne me suis pas effondrée et je suis parvenue à prendre une décision, à m'organiser, à agir. Pour moi, c'est quasi un exploit !

Seulement, je paie tout ça aujourd'hui - je sais que c'est largement exagéré, excessif, mais c'est comme si je me relevais d'une sorte de traumatisme : j'ai mal partout (contractures), du mal à respirer, je sursaute au moindre bruit qui me paraît anormal et j'arrête tout pour l'analyser, tenter de me rassurer parce que, en une seconde, j'ai eu le temps d'imaginer tout un tas d'horreurs... Je suis bien consciente que tout ça est disproportionné, mais je n'y peux rien, pour le coup...
C'est un peu dément, mais mon hypra-hypersensibilité me joue ce type de mauvais tours Il faut le temps que ça passe pour que je me sente mieux et aussi que je cesse d'être à l'affût du moindre signe anormal chez Zapata.
Si je pouvais être moins sensible et plus rationnelle, je m'en porterais mieux...

Quant à ce fichu homme, j'ai réussi à lui parler, à lui mettre sous le nez, calmement, ce que j'ai vécu hier soir. Il s'est mollement excusé, je ne suis pas sûre qu'il ait vraiment compris, mais moi, ça m'a fait du bien.

Ah ! je suis contente : depuis quelques heures, Plume ne feule plus à l'approche de Zapata C'est dingue comme je les aime, ces bêtes !