Famille et alcool

Je viens de trouver cette phrase qui peut amener des réflexions intéressantes...

"L'alcoolisme s'inscrit toujours dans une histoire de famille passée ou présente."

Qu'est-ce que ça soulève en vous, tout d'abord êtes vous d'accord ou pas ? Dans le cadre de votre famille où s'inscrit votre alcoolisme?

l'alcoolisme peut en effet s'inscrire dans l'histoire de la famille. Sans parler de génétique car les avis sont divergents et pas encore fondés, mais l'histoire même de la famille peut influencer à la prédisposition au produit et aussi à la direction vers le produit alcool si celui ci c'est trouvé le même pendant des générations (tu bois comme ton oncle, tu es un alcolo comme ton grand père,etc....). Dans la famille présente si le schema avec le passé n'a pas été rompu ,éventuellement retravaillé chose trés difficile à faire il ya encore quelques années ,les mêmes attitudes risquent grandement de se reproduire.La prise en compte de ces éléments permettra à la famille actuelle en difficulté avec les produits addicts de s'engager dans un processus de soins et de thérapie visant peut être à sortir la famille de ce cercle.
Dans ma famille l'alcool touche depuis plusieurs générations les membres de celle çi. Je me demande si je ne suis pas hors sujet ??????

Ca peux etre aussi pris d'une autre maniere. Des noeuds dans l'enfance, des traumatismes, qui vous entrainent vers une addiction. Dans ma famille, on buvait, mais sans exces. Mon grand pere aimait bien son verre de rouge mais ne finissait pas la bouteille. je ne l'ai jamais vu ivre et de toute maniere c'etait contre sa "morale Victorienne"  

Par contre, dans ma vie, mon enfance en particulier, il y a eu des traumas que je suis seulement maintenant en train d'analyser et qui ont, peut etre, meme surement, contribués a mon alcoolisme.

Coop

Pour ma part, dans ma famille, il n' y a pas d'alcoolique si ce n'est mon frère. Mais j'ai trouvé où était la faille qui m'a amenée à l'alcool, elle s'est produite à l'âge de deux ans, donc en plein stade orale.... Alors moi, dans ma famille, je ne me situe pas comme une alcoolique liée aux exemples que j'ai pu avoir , mais comme une personne qui n'a pas su surmonter une faille dans sa construction psychologique. La souffrance que j'ai eu à cette époque n'était pas écoutée ni même comprise, j'ai du faire avec du mieux que j'ai pu.... Et pourtant , la faille je la sens toujours là, elle n'est plus souffrance, mais c'est une cicatrice que je n'oublie pas..

je suis tout a fait d'accord avec vous, si on se penche sur les raisons qui nous ont mené a nos addictions les traumatismes, les blessures de l'enfance sont la plupart du temps les causes de ces addictions .On peut aussi rajouter l'éducation, le refoulement de la personnalité chose que je pense pour ma part,, et aujourd'hui j'en suis presque sur ,on aurait voulu que je ne sois pas moi: exemple, gaucher je suis et on a voulu me forcer à devenir droitier, chose que malgré mon petit age je suis arrivé à refuser (aider par le mèdecin de famille),c'est le plus gros souvenir mais il y en a tout plein qui me traversent la tête . J'ai le sentiment souvent de m'être systématiquement opposé à ce que l'on me proposé . Depuis que j'ai pu, arreter l'alcool et aujourd'hui la clope, je me sens libre de mes choix car ils sont les miens ,ils sont les ressentis de mon être interieur, je les désire et je les respecte car ils sont MOI. Pour ce qui est du recours a l'alcool comme médoc ,la je pense que notre culture et les exemples famillaux m'ont directement mené vers ce choix...

Sergi, je partage tout à fait ton avis...

pour ma part,j'ai toujours vu de l'alcool chez mes parents,ils aimaient recevoir des amis et j'ai gouté au champagne très tot.Ma grand mère etait alcoolique,ma mère et sa soeur aussi,d'ailleurs une des nièces de ma mère me disait un jour "je n'aurais pas d'enfant car toutes les femmes de cette famille sont alcooliques et je veux arrêter la génération!!!
elle n'avait peut etre pas tort,je buvais déjà bien trop quand elle a dit ça.
Mon père etait aussi un très gros buveur,s'enivrant très facilement dans les fetes de famille ou entre copains mais il n'est jamais tombé dans la maladie au contraire de moi et de mon frère  
Outre cette ambiance alcoolisée,j'ai eu la faille de l'enfance voulant "sauver" ma mère noyée dans la depression,j'ai voulu la rendre heureuse,ma vie n'avait qu'un but: faire son bonheur:ECHEC,je n'ai jamais reussi
j'ai alors décidé de la rejoindre dans son monde alcool et nous avons bu toutes les deux ensemble,des moments d'intimité,de fusion alcoolisée,j'etais enfin à la hauteur de ma mère mais je m'y suis perdue et on a fini par se detester  

Donc,pour mon histoire,oui,l'alcoolisme est familial,c'etait d'ailleurs la seule façon que l'on avant de se voir et de se parler,ivres et soudés dans cette ivresse  
quand j'ai cessé de boire,j'ai aussi casser cette liaison familiale,je ne les comprenais plus et je les ai perdu  
mais je les ai retrouvé qqs années plus tard et nous avons enfin une relation saine et vraie,TOUS car l'alcool en me quittant a aussi quitté les autres c'est ça une famille unie qui ne veut perdre aucun membre