pascal...fatigue... Qui a trouvė ici de l'aide

Je partage tout à fait ce que dit Cristal, il est important de découvrir cette faille, souvent bien cachée, car tant qu'elle sera là, le risque de rechute sera important quand une situation se présentera qui vous rappellera la faille initiale.....

Bonsoir les miss
Bon je vais être franc, je n'ai pas trop saisi ?
- soit je comprends (découvre) mon passé et je fais avec ?
- soit je ne le comprends (découvre) pas et je fais avec tout de même ?
Car mon objectif est de vivre apaisé.
Finalement quelle différence ?
Sauf si découvrir mon passé enfoui risque de me détruire définitivement ?
Je me fais l'avocat du diable ... mais quelle différence ?

Je suis assez d'accord avec toi,
de toute évidence, l'âge nous apaise,

et l'envie de dire, tout comme William: je veux être un homme heureux est bien là.

Bonne fin de soirée

Paco

Ceci dis, j'aime bien ton témoignage, Cristal


Paco

je n'ai pas de conseil à vous donner, si vous voulez laisser vos failles enfantines bien enfouies, si rien ne vient les réveiller, ça pourra marcher, mais vous n'êtes pas à l'abri d'un évènement qui les ramènera à la surface sans que vous en soyez même conscients et ce sera reparti pour une rechute....
Mais faites le mieux pour vous...
Pour ma part, je sais que j'ai creusé très profond, j'ai découvert une faille énorme qui a bien failli m'engloutir toute entière dans l'alcool, maintenant, je la connais, je sais que je n'y ai pas toujours eu le beau rôle mais que je ne pouvais pas faire autrement à l'époque, je vis avec car je l'ai ramenée à sa juste proportion et elle ne m'empêche plus de vivre. Si quelquefois je me sens mal, je sais à quoi c'est dû et quels évènements a ravivé cette faille, je peux agir et prendre du recul....

- soit je comprends (découvre) mon passé et je fais avec ?
- soit je ne le comprends (découvre) pas et je fais avec tout de même ?

pour être plus clair,soit tu découvres ton passé,tu le comprends tu le répares et tu vis sereinement avec un moindre risque de rechute puisque ce passé ne reviendra plus gâcher ta vie soit tu ne le découvres pas,tu vis ta vie tranquille et un jour,un évènement,une situation te replongera dans ce passé avec une telle violence que le seul moyen que tu trouveras pour supporter ce choc sera l'alcool.
La plupart des rechutes se font parce que le MA a revécu quelque chose de traumatisant qui l'a ramené à son passé et donc à l'alcool .En gros,découvrir ton passé te permet de ne plus avoir d'épée de Damoclès au dessus de la tête.
Est ce que c'est plus clair??
Mais ce retour vers ce passé n'est pas obligatoirement à faire tout de suite,disons qu'un jour,tu verras que tu n'es pas bien et c'est là qu'il faudra vraiment savoir ce qui te gène au lieu de laisser courir,laisser s'envenimer et reprendre le verre pour cesser ce mal être

Souvent, des événements se mettent sur nos routes et nous ne comprenons pas pourquoi ça nous met si mal.
Parfois, nous laissons "passer" sans vouloir comprendre mais le malaise reste....

Sans généraliser, c'est souvent un "traumatisme" de l'enfance qui refait surface et resurgit sous une autre forme mais la situation est semblable.

A ce moment là, ça nous replonge à l'état d'enfant, mais nous sommes adultes, compliqué.

En "gros" c'est rassurer l'enfant d'autrefois en agissant de la façon la plus respectueuse pour nous. 

Bien sûr, le passé ne peut être changé, mais pouvoir regarder son "dossier" en face, l'accepter et accepter surtout d'avoir grandi est important...
Je ne sais pas si j'ai été claire 

Sans arrière pensée, juste que j'ai croisé cette carte postale dans les toilettes chez un ami ce soir, et ai pensé à vous

tu ne crois pas si bien dire!!!

Tout à fait, mais tout dépend tout de même de l'amie et de la confiance qu'on peut avoir en elle!!

De la confiance et de la capacité d'écoute mutuelle 

Malgré tout, à moins d'avoir une formation pour, une amie n'est pas une psychothérapeute et ne peut pas faire le travail de celle-ci. Il lui manque souvent le recul, la connaissance des notions du fonctionnement de l'inconscient et de l'humain et bien d'autres connaissances. Il faut qu'elle puisse supporter le transfert sans tomber dans le contre transfert...
Un amie qui peut jouer le rôle d'une psychothérapeute, est psychothérapeute elle même...

Mouis ... je crois que Shale a raison ... mais j'aime quand même bien la carte postale des toilettes du pote à Paco
Et sérieusement, je relis nos échanges sur ce forum parfois, de vieux échanges... et plus je cherche, plus je me dis que s'il faut déterrer des cadavres, ça remonte loin !
Quand j'étais étudiant, je suis certain que j'étais déjà alcoolique, et non pas fêtard !
C'est tous les soirs que je m'enivrais, quand mes postes faisaient eux la fête un soir de temps en temps.
Moi je trouvais toujours un groupe qui sortait !
J'ai l'impression qu'il faut appeler un chat un chat : c'était de l'alcoolisme. J'avais alors 18 ans.
Mais avant : nada, rien, je ne buvais pas d'alcool ... j'en suis certain.
Après ça n'a jamais vraiment arrêté : alcoolisme mondain dit-on pudiquement, mais jamais une occasion ratée de boire un (grand) coup.
Alors que s'est-il passé ?
 

Ce qui s'est passé remonte sans doute à trop loin pour que tu t'en souviennes tout seul, il te faudrait être aider par un professionnel pour retrouver ce  qui a bloqué ton développement psychologique à un moment donné...

Pascal, je vais arrêter de dire "moi, pareil"

N'avions nous pas compris très tôt que c'était un moyen de décoller, d'échapper à la morosité,

Je crois que j'étais vraiment ouvert à la vie, que j'aimais la vie, la rencontre, les autres, la fête,
la désinvolture, la liberté.
Et l'alcool était une passerelle.
Pas encore un mur

Pourquoi avais-tu besoin d'une passerelle, donc ????

Je me sentais pas bien avec moi-même,
ni beau, ni aimable (du verbe aimer et pas poli ) ni particulièrement doué.

Je ne dis pas que j'étais cela, je dis, je me vivais comme cela.
La passerelle, c'était pour prendre place dans la farandole.

OK, je comprends mieux ce que tu voulais dire... Tu comptais sur l'alcool pour avoir une meilleure image de toi et te sentir faire parti d'un groupe... C'est un leurre que l'alcool fait souvent miroiter à ceux qui sont dans ton cas...Avec l'alcool, je suis le plus beau, le plus fort, le plus intelligent, le plus spirituel et je peux tout faire.....
Hélas non, la réalité est toute autre, mais tu le sais ....

Bonsoir Pascal,

Tout va pour moi, bien que la vie soit trop remplie... pas même trouvé le temps de faire un peu de moto ce weekend ensoleillé

Et toi?

Amitiés,
Paco

Paco a écrit:Je me sentais pas bien avec moi-même,
ni beau, ni aimable (du verbe aimer et pas poli ) ni particulièrement doué.

Je ne dis pas que j'étais cela, je dis, je me vivais comme cela.
La passerelle, c'était pour prendre place dans la farandole.

Salut Paco
a mon tour de dire "moi pareil" !
je suis arrivé de ma cambrousse dans le monde étudiant : sortie de la haute protection familiale pour rencontrer un univers inconnu, fait de culture, de cinéma, de sorties entre copains.
Est-ce que je me sentais 'plouc' ?
J'étais plutôt très bon élève, mais pas tip top côté social.
alors la passerelle facile, dans les bars avec l'alcool et la fête.
Parce que là, tout le monde est pareil quand il est bourré.

Paco a écrit:Bonsoir Pascal,

Tout va pour moi, bien que la vie soit trop remplie... pas même trouvé le temps de faire un peu de moto ce weekend ensoleillé

Et toi?
Amitiés,
Paco

Bah je suis resté absent d'ici pendant 2 ou  3 jours car on préparait la première sortie moto de l'année ... et on a choisi ce dimanche ... le plus pourri depuis le nouvel an.
On a pris des trombes d'eau toute la journée ... mais pas grave, c'était cool.
Bords de Loire et resto (beurre blanc) et retour direct par la 23 sur Nantes.
Là c'est un étalage dans le salon de tout à sécher.
bises
 

ça fait du bien de te lire de nouveau bien dans ta vie avec des projets et des belles balades en moto

En mode projet/décompression/balade, j'adore

Merci des encouragements
Je me sens malgré tout ... pas fragile ... mais pas encore sur une tendance positive.
Fatigue, difficulté de concentration, pas forcément envie de voir du monde ...
J'en suis plutôt là.
Mais je reste confiant, et me souviens de mon premier arrêt et de ce passage à moitié-vide.
Et curieusement, ce groupe de motards, dans lequel j'ai tant picolé avant 2013, et qui m'a vu zéro-alcool pendant 3 ans, est le premier à me soutenir et me faciliter le retour au sans alcool.
Bourrus parfois, mais le coeur sur la main et de vrais soutiens .
Bises

Ce sont vraiment des amis, car souvent les amis que nous fréquentions quand nous buvions, nous rejettent quand nous arrêtons l'alcool, pas les vrais amis!!!
Tu as l'air fatigué!!

c'est vrai que tu as l'air fatigué mais comme tu le dis,c'est un passage à traverser dans l'abstinence,un moment où on doit faire le dos rond et attendre que cela passe,tu vas voir que le soleil va bientot réapparaitre et que tout te sembleras plus clair et plus simple  
c'est super que tu aies des amis autour de toi,c'est un sacré plus dans la bataille  
On est avec toi Pascal,tu es sur le bon chemin