L'alcool et moi du haut de mes 25 ans

Grosse déprime en ce froid et gris dimanche d'octobre...rongé par la perte de mon ex, mes mensonges envers elle quant à l'alcool...comme réussir à supporter cette souffrance sans se tourner vers la bouteille...?

Tout seul, tu auras beaucoup de mal à quitter l'alcool, c'est souvent quasiment impossible.
Lundi il faut que tu appelles un CSAPA ou un alcoologue pour avoir de l'aide pour y arriver. Ensuite tu apprendras comment te passer de l'alcool pour vivre ta vie libre et indépendant.. Mais nous n'en sommes pas encore là, il faut d'abord que tu trouves des spécialistes pour t'aider...

J'ai un lointain rendez-vous en novembre...

SHALE a écrit:Ce n'est pas dur, c'est tout à fait la vérité, rien d'autre ne compte pour toi que la bouteille, d'ailleurs tu as préféré garder la bouteille et perdre ta copine, non?

Bon courage car moi j'ai perdu 2 femmes a cause de la picole,et c'est après que tu réfléchi mais c'est trop tard...

ce n'est jamais trop tard pour se donner les moyens et la chance de commencer une nouvelle vie, Vincent et James....
mais je rejoins les autres pour dire qu'il faut d'abord et avant tout le faire POUR SOI

vous pouvez le faire, nous sommes nombreux ici à y avoir réussi, pourquoi pas vous ?

James, c'est avec quel type de professionnel ton rendez-vous de novembre ?
peut-être peux tu avant cette date commencer par un sevrage, soit encadré en milieu hospitalier, soit avec un suivi médical par ton médecin traitant...

Prendre un rendez vous avec un professionnel de l'alcool juste pour se donner bonne conscience et calmer nos remords, ce n'est pas la peine. Si vous prenez un rendez vous c'est que vous voulez vraiment vous en sortir pour pouvoir enfin vivre libre....
Alors essayez d'être lucides envers vous même et voyez pour quelles raisons vous voulez arrêter. Si c'est pour les autres, ce n'est pas la peine. Si c'est pour vous, alors oui, prenez le plus de rendez vous possible et vous y arriverez!!!

chouchou a écrit:ce n'est jamais trop tard pour se donner les moyens et la chance de commencer une nouvelle vie, Vincent et James....
mais je rejoins les autres pour dire qu'il faut d'abord et avant tout le faire POUR SOI

vous pouvez le faire, nous sommes nombreux ici à y avoir réussi, pourquoi pas vous ?

James, c'est avec quel type de professionnel ton rendez-vous de novembre ?
peut-être peux tu avant cette date commencer par un sevrage, soit encadré en milieu hospitalier, soit avec un suivi médical par ton médecin traitant...

J'étais suivi par une alcoologue dans un hôpital spécialisé qui est partie dans le Sud et son poste n'a pas été remplacé :(

J'ai rendez-vous dans un CSAPA...

SHALE a écrit:Prendre un rendez vous avec un professionnel de l'alcool juste pour se donner bonne conscience et calmer nos remords, ce n'est pas la peine. Si vous prenez un rendez vous c'est que vous voulez vraiment vous en sortir pour pouvoir enfin vivre libre....
Alors essayez d'être lucides envers vous même et voyez pour quelles raisons vous voulez arrêter. Si c'est pour les autres, ce n'est pas la peine. Si c'est pour vous, alors oui, prenez le plus de rendez vous possible et vous y arriverez!!!

Jusqu'à présent...j'ai arrêté pour les autres et je n'ai pas réussi alors je considère sérieusement de le faire pour moi

Si tu le fais pour toi, pour que ta vie change , pour être libre de la prison que devient l'alcool, pour pouvoir te regarder dans une glace sans avoir un mouvement de recul, alors là, oui, tu as toutes les chances de réussir... Tous les soins, si on les fait pour soi, sans se préoccuper de l'avis des autres, marchent à 90%.
Alors tu reprends ta recherche d'aide en le faisant pour toi. Si tu veux de l'aide pour trouver où t'adresser et être soutenu, nous sommes toujours là, tu le sais, tu peux écrire autant que tu veux....De même pour Vincent..

Bonjour à tous,

Et bien de retour après presque 10 ans… sans réel progrès.

En congés cette semaine, j'ai fait le choix d'arrêter hier soir (premier soir sans alcool) et je suis sobre depuis. Depuis mon premier post j'ai évolué professionnellement, je suis en couple depuis 8 ans et nous vivons ensemble depuis mars 2022.

Ma compagne me soutient et j'ai conscience que je vais beaucoup trop loin depuis que nous vivons ensemble : perte de contrôle, paroles et comportement blessants….

C'est encore un peu tôt mais le déclic c'est fait car ma compagne est enceinte d'1 mois et je n'ai pas envie d'être un mauvais papa, cet enfant est voulu.

Je suis très fatigué, mon addictologue m'a prescrit du valium que je prend le soir pour lutter contre l'irrépressible envie de boire pour rappel mon rituel était de boire à partir de 19 h jusqu'à tout oublier et me réveiller plein de culpabilité...

La je viens de me lever d'une sieste et je suis angoissé...

Au plaisir de vous lire

Bonsoir James,
Un futur bébé, félicitations à vous deux ( la maman et toi)
C’est une très bonne initiative de venir nous rejoindre. Et un super projet pour toi de poser le verre, encore plus pour être présent et accueillir votre futur enfant.
Qu’est-ce que tu as comme activités, passion, passe temps préféré. Tu vas essayer en plus du Valium qui va beaucoup t’aider dans les prochains jours à te prévoir des activités. Ceci dit tu risques d’être très fatigué au départ et ce quelques temps.
Donc, ce prévoir Des activités et changer ses habitudes de vie.
Souvent c’est dîner plus tôt, afin d’avoir l’estomac plein. 
Tu es en arrêt maladie ? 
Est-ce que tu vas dans des groupes de paroles ? 
Je te pose ces nouvelles questions parce qu’il y a longtemps que tu es venu.

Bravo pour cette décision, elle est sans doute la bienvenue dans ton couple, surtout que tu vas être papa.
Tu es fatigué, rien de plus normal et ça peut durer un certain temps, notre corps a besoin de récupérer, de se reconstituer et il dépense beaucoup d'énergie pour ça.
Tu es déterminé à arrêter, le valium c'est bien dans un premier temps, mais il va te falloir de l'aide sur le long cours. Même si le valium empêche les envies d'alcool, au fond de toi, les problèmes qui t'ont amené vers ce produit, sont toujours là et il te faut les sortir de toi.
Il y a plusieurs possibilités de soins, le CSAPA, où tu peux être suivi gratuitement par des psy, des infirmiers, faire une cure en ambulatoire. Il y a aussi, dans le même style, les CMP et puis, les MAB ou groupes de parole d'anciens malades alcooliques. Et puis il y a ce forum, qui en a aidé plus d'un, il a aussi son MAB en visio, animé par Tulipe, si tu es intéressé, tu lui en parles.
Mais tu peux déjà utiliser le forum comme un journal de bord où tu marques chaque jour, tes progrès, tes doutes, tes réussites et aussi parfois les cailloux que tu peux rencontrer sur ta route. Nous sommes là pour t'aider, te soutenir, t'informer, alors n'hésite pas à poser toutes les questions que tu souhaites...

Bonjour James, ça faisait un bail effectivement, tu avais 25 ans à l'époque  Apparemment, tu n'as pas pu analyser et combattre la faille qui t'a fait plonger dans l'alcool, ce serait bien d'aller dans un CSAPA pour soigner la maladie dans sa globalité ,boire de l'alcool n'est qu'un symptôme d'un mal psychologique bien plus profond
As tu des CSAPA dans ton coin? c'est bien que tu aies une addictologue, tu la vois combien de fois par mois?
C'est super que tu sois revenu nous voir en tout cas et bravo pour ton bébé à venir, tu fais bien de régler ce problème alcool dès maintenant, tu vas avoir besoin de toute ta lucidité en tant que papa
Que fais tu de tes journées?

james hetfield a écrit:Bonjour à tous,

Et bien de retour après presque 10 ans… sans réel progrès.

C'est encore un peu tôt mais le déclic c'est fait car ma compagne est enceinte d'1 mois et je n'ai pas envie d'être un mauvais papa, cet enfant est voulu.

Hello,

Ta compagne est donc au courant de tes problèmes d’alcool ? 

Je suis très curieuse. Que fais-tu professionnellement ? Désolée, tu l’as peut-être évoqué. Je n’ai pas tout lu. 

Je pars en cure prochainement. Seule, je n’y arrive plus. La cure, je le sais, ne sera pas un remède miracle, mais pour moi, un nouveau départ. 

Pour l’alcool, je ne me fais plus confiance. Jusqu’à la cure, je m’autorise encore l’alcool. Pourquoi ? Pour ne rien regretter. Pour réfléchir à mes conneries et dieu sait qu’il y en a. Une pluie de conneries. La cure pour moi, c’est avant tout symbolique, plus que physique. La cure doit symboliser pour moi un retour vers l’innocence, un voyage vers l’inconnu, une tentative de …. une nouvelle rive. 

Prends soin de toi. Et courage.