marlène

Personne ne peut être responsable de la destruction d'une famille.
Que tu aies un problème avec l'alcool, ok. Que la famille ou l'entourage ne le comprenne pas, ok. Mais là, tu es tellement ancrée dans cette culpabilité, qu'elle te rend malade.
Dis moi, l'alcool te soulage de ça?
La réponse est NON.

Pour ce qui est des paroles de ta maman, n'oublie pas qu'elle est malade, elle a des hallucinations...... alors ne "bois" pas ces paroles.....

Marlène tu arrêtes tes délires où je vais devoir fermer ton post... Tu sais très bien que tu n'es plus crédible, alors c'est bon, ça suffit!!!

nous ne sommes pas des psy marlène,nous ne pouvons t'aider que pour l'alcool et nous t'avons dit quoi faire: prend  rdv avec un alcoologue.

c'est faux shale, je comprends que j'ai assez tourné autour du pot, ok. pour ça, tu as toutes les raisons de te souvenie de ce que j'ai fait, mais quand meme je ne suis pas un trolle, réfléchis, tu crois qu'une personne qui se fous de son sujet revient et revient sans cesse comme je le fais????? serieux?? ?? ou tu crois pas, ce qui est mon cas que j'ai besoin d'UNE réponse? réfléchis, je sais pas mets toi à ma place, déjà je ne peux pas entrer dans le vif du sujet et meme là, de peur de me retrouver nez à nez avec des personne de mon entourage que je n'aime pas, mais deuxsièmement, si je reviens, c'est pas pour faire ma fière, je voulais des réponses d'humains, pensant que vous sauriez. mais d'accord, tu penses que je veux monopoliser l'attention, mais sache que c'est vrai quand meme.mon histoire est fOLLE ok, je le sais, merci.

Tu as eu tes réponses, tu les relis et tu verras que nous t'avons répondu.

ok, j'ai essayé d'expliquer la diférence entre une personne qui se Fout de tout et qui écrit pour avoir l'attention et une personne comme moi qui visiblement revient et revient sans cesse pour avoir des réponses. écoute shale, je n'ai pas assez d'imagination pour inventer une vie pareille, ce que je te dis sur ma mère est réelle. le fait est que je n'osais pas dire que j'avais fait une bouffée délirante ni que ma propre mère était devenue trés malade mentalement, le fait est que ma famille est actuellement dans cet état, et que moi je bois de l'alcool jusqu'à l'aube depuis dix ans. merde, fiez vous au moins à mon alcoolisme.

Alors marlène, écoute-nous, lis-nous, et prends la décision pour TOI.
Tu es la seule qui puisse TE sortir de l'alcool.
Avec le psy, tu pourras dégrossir, décanter, creuser tout le reste.

j'aimerais au moins que l'on me croit, c'est tout. je sais que j'ai beaucoup dévier. selon vous je peux allez voir un alcoologue sans qu'il n'y ait aucun lien avec la santé, prises de sangs etc? juste un rendez vous psy?????? avec une personne médecin qui s'y connait en addiction?

Fonce marlène!
Prends ce rv, fais nous confiance, fais toi confiance!
Tu es jeune, et encore tout l'avenir devant toi!!
De toute façon, le premier entretien, n'est "qu'un" entretien marlène.
Je te crois, et je crois aussi que tu es une jeune femme pleine de détresse.
Alors là, on te tend la main, prends là!!
  

Marlène je crois qu'on te l'a dit au moins cinq ou six fois pendant la soirée, ça commence à bien faire là.
Alors demain décroche ton téléphone et appelle un alcoologue, OUI !!!

marlène,un alcoologue est un MEDECIN spécialisé dans la maladie alcoolique alors forcément,cela va parler de ta santé !!

donc OUI,tu peux aller voir un alcoologue sans crainte,tu verras avec lui ce que tu es capable de faire comme soins;ça répond a ta question??

vraiment je vous remercie, vous ne m'avez pas jugée ce soir, merci.
je vous laisse; je voulais juste avoir confirmation qu'un alcoologue était comme un psy, dans un cabinet, et qu'il n'y avait pas d'infirmiers etc... mais vous m'avez dit que non, enfin pas trop, d'après ce que j'ai compris, c'est plutot du genre à fixer aussi un bilan sanguin et médical c'est ce que je voulais éviter. voilà, je n'attirais pas l'attention, je vous laisse, je vais essayer de franchir ma phobie bien que j'ai peur sincèrement j'ai peur... mais je vous laisse et je m'excuse d'avoir donné ici une horrible image de personne idiote qui veut attirer l'attention, mais je vous promets je vous jure que je vous ai dit la vérité

Tu n'as rien d'une idiote marlène, tu as peur.
Et une peur, et bien elle peut se surmonter, et tu en sortiras fière déjà d'avoir franchi ce pas de téléphoner, pour avoir un rv, dans un cabinet   
Tu nous tiens au courant?
J'ai hâte d'avoir la date de ton rv   

marlène again a écrit:je voulais juste avoir confirmation qu'un alcoologue était comme un psy, dans un cabinet, et qu'il n'y avait pas d'infirmiers etc... mais vous m'avez dit que non, enfin pas trop, d'après ce que j'ai compris, c'est plutot du genre à fixer aussi un bilan sanguin et médical c'est ce que je voulais éviter.

Bonsoir
Quelque chose me dit que je ne vais rien t'apprendre ... tu as du l'entendre des dizaines de fois ...
Comme toi j'ai voulu arrêter l'alcool sans suivi médical. Pas par peur des blouses blanches, pour d'autres raisons. Bref.
Ne souhaitant pas en parler non plus à mon médecin, les onsaidiens m'ont conseillé de prendre contact avec le CSAPA.
Il leur a fallu moins d'une semaine pour vaincre ma résistance et j'y rencontrais rapidement un alcoologue.
Pas de cure.
J'ai eu envie de faire un bilan médical 4 mois après arrêt absolu de l'alcool ; j'ai fait toutes les analyses possibles.
Je fête bientôt mon premier anniversaire d'abstinence.
Bon courage, écoute les conseils, et ne te sens pas obligée d'en écrire tant pour ne pas être jugée. Sois seulement sincère ... pour toi-même.
Amicalement
 

ok donc selon vous, dès demain je vais avec mon corps directement chez un csapa, ok.
ok. je rentre dans la catégorie de l'alcoolisme sans problème mais j'avais juste peur de l'internement, j'ai depuis ma mère une peur panique de l'internement psy, et de toute manifestation médicale en générale. mais d'après ce que vous me dites on va voire un alcoologue qui connait bien la psychologie des alcooliques et c'est fini... ok.. bin, dès demain je vous écris je file chez le csapa le plus proche. perso j'habite toulouse, je ne m'y connais pas en tout ça mais je suis prète à avoir un suivi. merci à vous. en fait j'ai vu ma mère hurler et se faire empoigner de force par des pompiers, alors qu'elle ne souhaitait pas du tout se faire emporter. depuis c'est la chute libre et je trouve ça trés triste. je trouve cette vision vraiment triste, au point que cela m'affecte dans tous mes rèves. je suis assez choquée par cette ambiance; inqualifiable. elle hurlait. une détresse que je trouve incommuniquable. je n'ose aller vers le corps médical depuis, bien que je traine des probèmes assez graves. voilà merci.

Marlène, je pense que tu as raison d'aller rencontrer ces gens qui peuvent t'aider. Ça peut changer ta façon de te voir, de voir ton histoire à toi et non celle de ta mère.

Que tu souffres de tout ça, c'est compréhensible, mais tu es encore jeune, les choses peuvent changer positivement pour toi, mais il faut que tu y mettes du tien. Tous ici, savons ce qu'est l'alcoolisme.

Avance un jour à la fois, c'est moins effrayant ainsi, c'est ce qui m'a aidé à franchir toutes les étapes, un jour après l'autre.

S'ouvrir à recevoir de l'aide est un grand pas en avant.

Courage Marlène et nous serons là tant qu'il y aura du respect.

   

Bonjour marlène,

Je veux bien croire que ce que tu as vécu avec ta mère t'ai traumatisé, on le serait pour moins.... que ça hante tes nuits, pareil...
Je comprends mieux ta réticence à aller vers le corps médical.
Ici, le problème est l'alcool, .... aller voir une personne qui travaille ce problème d'alcool, sous tous ses aspects...
Je suis sûre qu'un premier rv va te rassurer et te réconcilier avec le milieu médical.
Tu es marlène et pas ta mère   
Viens nous voir dès que tu veux!



  

Prends ton courage à deux mains.

PS: tous ici autant que nous sommes, ne sommes ni psy, ni médecins, mais des personnes qui sont passés par l'alcool et tout ce qu'il entraîne. Nos modos bien sûr qui sont plus expérimentés sur le sujet car certains ont suivi une formation en alcoologie. Mais l'alcool dans les tripes, le mal-être, le suivi, les ressentis, nous savons......

  

Marlène, tu devais déjà contacter un alcoologue il y a qqs semaines et je t'avais envoyé les adresses possibles à Toulouse donc......action/réaction!

salut à tous,
je n'arrive tout simplement pas à arreter entièrement; J'arrive à boire des bierres faibles, pas trop souvent, une fois par semaine, mais pas à zapper ce rituel de manière à ce que je ne boive jamais d'alcool. Après, je passe le plus clair de mon temps sobre, et comme je l'ai dit, c'est confiné à une seule soirée, par semaine, et jamais plus. Mais voilà, je crois que je n'arriverai pas à passer dans le "zéro alcool". Je pense que ma conso reste gérable, bien que chiante si je dépasse 10 bièrres à 4degrés 5. mais disons que j'ai pour objectif de pas dépasser ce nombre, à chaque fois que je fais ma soirée. Et quant aux alcoologues et infirmiers, je m'excuse, car je voulais y croire, mais dans les actes, ça ne passe pas. Je peux arriver à me modérer mais pas à abandonner l'alcool. Je ne sais pas pourquoi j'écris ça, j'imagine que sur ce site, j'y vois mon journal de bord, ça me permet de retracer un peu mon état mental, au cours des mois.
Mais il y a une chose qui me pose vraiment un problème, c'est qu'à partir de six ou sept bierres, je perds la mémoire. Qu'est-ce que cela veut dire? y a t'il un moyen en s'appliquant, de pouvoir garder la mémoire, je devrais peut-etre faire plus attention à ce que je fais tout au long de ma soirée? Je ne sais pas à quoi c'est dû...
au revoir
marlène

je reformule ma question un peu plus clairement, car je suis habituée à ce que la communication passe mal à cause de mon expression floue = y'a t'il un moyen pour que je ne perde pas la mémoire du moindre geste que je fais dans la soirée alcoolisée?

OUI
Arrêter de BOIRE
  

Bonsoir marlène  

Et non il n'y a pas de moyen pour garder la mémoire quand on est alcoolisé, les trou noir arrive, moi aussi sa me faisait sa a chaque fois, et je suis surement pas la seule.
Pourquoi sa passe pas avec le CSAPA, tu y es aller??
Limiter sa consommation est un leurre, tu reste dans la lutte, il n'y a que le zero alcool qui marche, bien sur il ne faut pas se dire "je ne boirais plus jamais d'alcool", mais avancer jour après jour, voir heure par heure, en repoussant l'alcoolisation, c'est beaucoup plus gérable.
  

je me permets d'etre peut-etre maladroite, mais de ça, par contre j'ai gardé la mémoire, il me semble qu'au cours d'une de ces soirées, j'avais demandé à shale de ma parler de son parcours, et tu m'avais dit "dans la base de données", je sais que ça va te paraitre indiscret de ma part de te demander ça, mais j'imagine que ça m'aidera de connaitre ton parcours shale, vu que certaines réponses que tu m'avais faites, m'ont déjà touchée.
je suis vraiment interressée et je repense souvent à des phrases que tu m'as dites, alors j'aimerais mieux connaitre cet enfer que tu as traversé car peut-etre que ça me réveillera un peu de cette routine, qui est certes modérée mais pas satisfaisante pour autant. je le sais bien.

Salu LUDVINA, quel dommage qu'il n'y ait pas moyen de controler sa mémoire..... j'en souffre vraiment, car à cause des pertes de mémoires je dirai que je ne me vois pas.
Et que c'est la porte ouverte sur beaucoup de fantasmes, du genre "j'ai été folle" etc ce genre de fantasmes infondés surviennent le lendemain matin, et je préférerais de loin garder la mémoire quitte à me souvenir de choses désagréables... je vais essayer quand meme de rester attentive à ce que je fais au cours de l'alcoolisation, je pense que je suis UN PEU, j'insiste mais c'est rien comme aide, par le fait que je ne bois que chez moi, sans cotoyer d'autres gens, pour ne pas créer de pb sociaux, genre conversations à rallonge et esprit narquois... que je n'aime pas du tout. Est-ce que c'est l'un des cerveaux qui s'endort et du coup on perd la mémoire? sans ce cerveau n'y a t'il pas un moyen de garder quand meme un souvenir et une conscience de ce que je vis???? en m'entrainant j'en sais rien, en fixant mon attention... mais pour le zéro alcool, en toute sincérité, je ne veux pas mentir, JE N'Y ARRIVE PAS !!!!!!!!!!!
tout ce que je peux faire, c'est cantonner ma prise d'alcool à UNE fois par semaine et ce pendant 7H, au cours desquelles je bois honnètement 10 grandes bierres à 4degrés 5; mais si on m'enlève cette prise d'alcool, je deviens impossible, tout l'équilibre de sobriété des autres jours tombe, et je craque, car je finis par penser tous les jours à l'alcool. Sans compter que j'aime bien boire, ça reste une fois par semaine. Et je ne peux pas faire autrement, ça ne sert à rien d'engager un débat là dessus, car vraiment je me connais maintenant et c'est inutile. Quand aux csapa avec la vie que je mène, ça ne peut pas me suffire, je vais jouer en public dans deux mois, guitare chant et je vois gros comme une maison l'impossibilité qu'il y a à rester sobre tout le temps, je suis anxieuse, les médocs anxiolitiques etc je connais et ça ne me comble pas, tout ce que je peux faire c'est réduire à une fois par semaine, dix bierres c'est énorme certes, mais je ne peux pas faire mieux.

ps = ne venez pas me dire que je frime avec mes dix grandes bierres !!! car c'est un boulet j'en suis consciente !
et quant à mon rythme de vie, le fait de faire de la musique deux fois par semaines, m'induit en tentation sur le terrain, c'est un fait. Alors je suis assez contente d'arriver à noyer le poisson en buvant qu'une soirée sur SEPT. meme si je sais qu'à long terme, le pb est entier.
mais que faire??????????!!!! ça ne marche pas ! rien ne marche, je n'arrive pas à faire mieux et à stopper, autant réduire, plutot qu'arreter.