Etre ou ne pas être, telle est la question!

Merci ma Lulu, je te souhaite aussi un très joyeux Noël, tout au moins un Noël serein et familial!!!
Gros bisous ma belle      

Merci pour tout ce que nous apporte, ta petite lumière de luciole qui réchauffe les coeurs quand nous avons froid....

   

Merci Mamou !...Pascal et Shale.

En effet j'ai passé un très bon Noël, en famille, sans pensées ni envies intempestives... sans délire alcoolisé!!!
Un Noël que je n'aurais pas imaginé il y a 3 ans!

J'en reviens à la page blanche que j'avais évoquée plus haut, il ne me reste aucun souvenir des Noëls d'avant.
J'ai même essayé de "cuisiner" une de mes filles pour lui faire raconter  comment c'était avant ! la seule chose que j'ai apprise c'est que je ne résistais pas même jusqu'à l'ouverture des cadeaux, je m'endormais, sur mon fauteuil, parait-i,l
dès le début de la soirée!!!!.... bonjour l'ambiance que ce devait être!

Enfin, c'est le passé !!!
Je souhaite, simplement que ceux qui sont encore dans la lutte aient su résister et prendre conscience des bienfaits illimités que l'on retire, à plus ou moins long terme, du fait de se libérer de l'esclavage de ce poison!
Courage, les amis et en selle pour un nouveau round : le premier Janvier...!
Nous serons avec vous!
 

Bonsoir Luciole
Je me souviens des Noëls précédents, fortement alcoolisés et très festifs.
Je ne les regrette pas , mais je ne voudrais pas les revivre.
Tout était prétexte dans la journée qui précédait pour boire un coup
Puis ca continuait systématiquement pas pas mal de verres de blanc en ouvrant les huitres, bien avant l'apéro.
Puis l'apéro : sky à gogo
Et le repas.
Et danser : tout le monde bourré ou presque. Moi et mon beaufrère en tout cas bien allumés.
Ce Noël ci, nous avons fait une très joyeuse fête et la plupart de la famille a très peu bu ! Je n'ai rien fait pour, mais devant mon abstinence totale, les bouteilles se sont ouvertes avec moins de fébrilité. Je sens bien que personne n'osait trop picoler.
Oui nous nous sommes couchés plus tôt.
Mais je suis quasi certain que nous nous sommes autant amusés.
Et depuis 2 jours, tout le monde se félicite en disant que cette année on a peu picolé   
Comme toi Luciole, j'encourage tous ceux qui luttent contre cette merde pour réussir, même si des cailloux sont plus fréquents en cette période.
Bonnes fêtes de fin d'année.
  

C'est être qu'i faut bien sûr

Bonne Année Luciole

  

bonne année voisine   

Merci Gribouille et à toi aussi : Bonne année.
 

Oups ! ma voisine bien aimée qui revient!
Merci Michèle et bonne année 2014 à toi aussi!
Bisous!
 

Je viens de te voir sur mon fil et viens chez toi de faire un gros bisous pour cette nouvelle année   
Que ce soit une année de joie et de paix.   

Merci Pascal, je vois que tu es revenu d'une zone de "turbulences"  informatique, climatique et autres, saint et sauf, j'en suis vraiment ravie et une tournée de TABASCO pour fêter 2014!
 

TOTACEL Luciole !   
Tu veux mon estomac avec une tournée de TABASCO     
OK pour la tournée et trinquons   
 

Tu as tout à fait raison Pascal, je pensais pourtant TOTACEL et j'ai écrit TABASCO ..... c'est un "lapsus claviérique"!!!...... mes neurones vieillissent  , c'est irritant ça    !!!!!   
 

Hello Luciole!   
hé bien dis donc, lapsus claviériques ou pas, je lis ton fil qui frise l'angélique!   
j'espère que tu n'es pas fiévreuse, ou rencontré l'Ankou, le père Noël,
en tout cas y'a un truc!!!!
Keskispasse?  Bon, je ne vais pas te dire "à bientôt cher ange", hein!   
à bientôt tout court, au plaisir de te relire en tout cas!
Un beau vrai Noël que tu t'es offert!  

Non,Lolo, je n'ai rencontré aucun monstre , ni intérieur ni extérieur, simplement une saleté de microbe, attrapé je ne sais où et qui s'accroche encore malgré des doses massives d'antibios......!

Donc pas de transformation angélique subie, pour le moment du moins, ne t'inquiètes pas ....   
   

  OUF! tu me rassures!  
Nan mais c'est parsskeu çà doit être atrocement douloureux, une métamorphose angélique!!!
çà me faisait mal pour toi! Profite bien de ton WE 

Coucou Luciole   

Me vlà rassurée aussi qu'aucune aile n'encombre ton dos.... trop génant ces trucs !   

Alors, ce microbe ? il t'a quittée enfin ? tu vas mieux ?

Bon dimanche  

Hello,
Ce soir je voudrais revenir sur quelques points  qui ont été évoqués, ces derniers jours, sur le forum et à propos desquels Shale nous a apporté des précisions très utiles à mon avis.

!"... nous ne pouvons pas gérer les chantages au suicide, ni les suicides eux même. Que ce soit clair, ce n'est pas notre travail et nous n'avons aucun moyen pour le faire.écrit-elle sur un fil .

Cela a le mérite d'être clair, et je suis tout à fait d'accord avec elle !
Ce n'est ni la manifestation d'une indifférence ou d'un manque d'empathie mais simplement l'énoncé d'une réalité!
Tout simplement Onsaide s'adresse à un large public de MA qui viennent y chercher écoute, conseils et outils pour les aider dans leur lutte quotidienne contre l'alcool lorsqu'ils ont décidé de vraiment s'en sortir.
Chacun a son parcours particulier, bien évidemment, ses urgences, ses angoisses, selon les étapes, les jours  ou les moments et il est naturel d’en parler mais il ne faut tout de même jamais perdre de vue que c’est la quiétude et le bien être de tous les membres qui sont en jeu pas seulement ceux de quelques uns ! Donc en cas d’extrême urgence, et les TS en sont un, il vaut mieux, en effet, téléphoner directement au SAMU, aux pompiers, aux urgences, à un médecin ou à un proche plutôt que de passer par l’intermédiaire du forum, c’est plus rapide et plus efficace !

"Ce qui m'affole c'est l'impression que j'ai que certains n'ont aucune envie de s'en sortir et font tout  pour avoir des excuses pour retomber dans l'alcool et se faire plaindre..." écrit-elle sur un autre fil
Et elle a encore raison !

On a beau dire que la volonté seule ne suffit pas pour guérir de l’alcool, c’est vrai, mais au bout d’un certain laps de temps, passés les premiers mois de sevrage, force est de constater qu’elle est absolument nécessaire  pour tenir le cap que l’on s’est fixé celui de se libérer de cet esclavage et  de tout faire pour ne pas y retomber. « avoir la volonté de vraiment vouloir s’en sortir »(l’expression est peut-être maladroite), ne pas « programmer » dans sa tête d’éventuelles rechutes ou ré-alcoolisations comme inévitables ou comme « naturelles » c’est déjà un pas positif vers la guérison !

Ce forum m’a tellement aidée, lorsque, nouvellement sevrée, je m’y suis inscrite que je suis persuadée qu’il peut être utile à  bien d’autres personnes pour peu qu’elles soient décidées à vraiment accepter de se faire aider…..
C’est uniquement pour cela que je tenais, ce soir, à vous écrire ces quelques lignes…. !
Excusez moi si j’ai été un peu longue mais c’est dans ma nature !  
 

Oui, ton retour est très intéressant, notamment sur les rechutes qui se préparent à l'avance. Nous avons peut-être un peu trop tendance à les minimiser.. Si une réalcoolisation est fréquente, elle n'est pas inévitable et elle peut faire plus de mal que de bien... Là aussi, il n'y a pas de juste mesure, quand c'est la première fois, OK, on peut se dire bon il avait besoin d'une soupape de sécurité, mais quand ça se reproduit très régulièrement, c'est autre chose et là, on est un peu coincé pour dire si ce n'est pas grave ou au contraire si c'est un risque important de retomber dans la MA.... 

 Aaaaah! Bon alors:

Pour l'aile angélique OK tu ne l'as pas attrapée!
Tant mieux, je ne te voyais pas avec ce truc même version poulet, même de Noël.   

C'est une question récurrente, que vous évoquez des accidents de bouteille, la fréquence,
la programmation...
Là il est tard, donc je te dis juste que çà me fait très plaisir de tomber sur
ce soir!
Plusieurs cailloux sur une durée assez courte dans mon cas, je vois çà aujourd'hui comme
un (avant)dernier spasme du singe, mais ce n'est qu'aujourd'hui que je peux envisager çà ainsi.
et aujourd'hui, même l'addicto me dit qu'on pouvait se demander comment çà allait tourner...  

Le dernier...reste à venir, mais justement dernier est bien associé maintenant à: la fin la vraie fin donc la mort.
Et çà, non, c'est en cours de confirmation sur des lustres mais: je ne veux pas.  
(et ce n'est pas: "plus": comme si c'était possible d'avoir vraiment voulu!?! Tout fait pour, çà oui mais c'est autre chose)

J'ai l'impression que vous deux aussi associez directement l'alcool à une fin définitive.
Et quand l'addiction physique, gestuelle bref technique n'est plus en jeu,
là on doit bien se poser la question de choix... autres.     

SHALE a écrit:Oui, ton retour est très intéressant, notamment sur les rechutes qui se préparent à l'avance. Nous avons peut-être un peu trop tendance à les minimiser.. Si une réalcoolisation est fréquente, elle n'est pas inévitable et elle peut faire plus de mal que de bien... Là aussi, il n'y a pas de juste mesure, quand c'est la première fois, OK, on peut se dire bon il avait besoin d'une soupape de sécurité, mais quand ça se reproduit très régulièrement, c'est autre chose et là, on est un peu coincé pour dire si ce n'est pas grave ou au contraire si c'est un risque important de retomber dans la MA.... 

En effet, tu as tout à fait raison Shale à propos du danger des rechutes à répétition....
On en discutait, justement, l'autre jour dans mon groupe de parole avec notre addictologue qui était un peu désespéré de voir revenir, régulièrement dans son service, des personnes qui en étaient à des 5ème ou 6ème rechutes suivies d'autant de sevrages et de post-cures.....!
Tout se passe comme si, au bout d'un certain nombre de ré-alcoolisations les personnes s'installaient dans "une routine" qui les rassure du genre "si je retombe, pas grave, le toubib est là ... je referais un sevrage et une post-cure!"
C'est ce qu'il faut éviter à tout prix car ce n'est pas une attitude anodine, au contraire!
 

Oui, ils se donnent le droit de rechuter car ils savent qu'ils pourront recommencer à être soutenus et à être aidés...Le mot routine convient bien!!   

Dans certains cas on pourrait même dire qu'ils réclament un "assistanat permanent"....or c'est tout à fait paradoxal car lorsque l'on décide de vivre sans alcool, parce qu'à cause de lui on a perdu beaucoup de choses (santé, amis boulot,famille etc...), c'est avant tout pour se reconstruire soi même, reconstruire sa vie et surtout pour grandir en conscience et en lucidité! et ce n'est pas pour "tomber dans une autre routine, celle des rechutes".......

Qu'il y ait des cailloux sur un parcours, c'est tout à fait normal, presque tout le monde en rencontre, que la vie réelle soit par moment difficile et douloureuse sans cette espèce d'anesthésie que procure l'alcool, personne ne le nie.......Mais lorsque l'on a eu, un jour, la clairvoyance de se dire "je veux arrêter à tout prix et j'arrête!" il faut  se tenir à cette décision, l'avoir toujours présente à l'esprit, se la redire tous les jours c'est en cela que l'on peut alors parler de volonté!

J'irais peut-être même jusqu'à dire: "il faut avoir peur de la rechute" car cette peur est à même d'aiguiser notre vigilance et d'affermir notre volonté........!

Certaines personnes ( des professionnels) interprètent les pathologies de l’addiction comme des pathologies du lien et de la relation à l'autre, je ne suis pas loin d'être de leur avis!
Mais assez disserter pour ce soir, faut que j’aille me préoccuper du repas    (il ne faut pas négliger les contingences matérielles....sinon le corps nous rappelle vite à l'ordre !!!  )
 

Hello luciole,
J'espère que tu n'es pas trop en retard pour ton repas   
Bon trêve de plaisanterie, je reprends ici un passage qui me parle beaucoup !

Mais lorsque l'on a eu, un jour, la clairvoyance de se dire "je veux arrêter à tout prix et j'arrête!" il faut se tenir à cette décision, l'avoir toujours présente à l'esprit, se la redire tous les jours c'est en cela que l'on peut alors parler de volonté!

Moi qui avant de m'avouer ma, je parlais de ne pas avoir la volonté quand le matin je décidais de ne pas boire.... et qu'une demi-heure plus tard, je me trouvais avec un verre en main... et puis après en avoir appris bcp ici et compris que c'était bel et bien une maladie, ce mot était quasi rayé de mon dictionnaire, car c'était la faute à l'alcool et pas à moi....
Mais au fur et à mesure de l'abstinence, en plus de la détermination, c'est clair que la volonté, quand une idée alcool traverse l'esprit quand un mauvais moment arrive dans la vie, c'est bien cette volonté qui est indispensable.
Et pourtant, il y a encore très peu de temps, j'en ai parlé de cette volonté par rapport à une rechute d'une personne, en disant le contraire.
Mais suite aux différents posts, aux interventions, à la réflexion que j'en fais, je n'écrirais plus la même chose aujourd'hui....
Autant, c'est quasi impossible en début de combat d'en parler, mais de ce point de vue que tu exposes OUI et RE OUI.
Maintenant, est-ce une différence de personnalité, caractère, de combativité, peut être!

Merci luciole
  

Comme on le dit souvent, on n'est pas coupable d'être malade alcoolique mais on l'est de ne pas se soigner, de ne pas utiliser toute notre détermination pour trouver les bonnes armes, celles qui vont nous faire quitter l'alcool....Cette détermination à se soigner peut se comparer là, à la volonté, au désir de se soigner, c'est vrai!!!  
Mais avant d'en arriver là, il faut avoir pris conscience de pas mal de choses, avoir compris que l'alcoolisme était une maladie dont nous étions atteints, qu'on ne pouvait pas s'en sortir tout seul et qu'il nous fallait trouver de l'aide pour nous en sortir...