Etre ou ne pas être, telle est la question!

Au fait, moi non plus je n'ai pas bien compris Popeline !

 Bonjour Luciole.

Pour moi l'abstinence d'alcool c'est tout simplement ne plus boire, en ne s'alcoolisant plus on voit déjà plus clair et l'on peut passer à l'action plus ou moins sereinement et puis il y a ensuite un travail de toute une vie à faire sur soi qui apporte une plus grande maturité d'esprit, un équilibre réel, c'est à dire de l'humilité dans nos relations avec nous-mêmes et avec les autres.
J'ai demandé hier soir leurs avis à 2 anciens, des hommes d'une bonté, d'une simplicité incroyable,( d'ailleurs quand je suis près d'eux je suis proche de la zénitude ) je voulais savoir si j'avais bien compris cette différence entre abstinence et sobriété, ils étaient tout à fait d'accord pour me dire qu'il y avait une sacrée différence, celle que je viens de d'écrire au dessus.
Maintenant chacun est libre de dire qu'il est dans la sobriété et le penser sincèrement.  
Pour ma part je suis abstinente d'alcool, heureuse de l'être et pourtant je ne suis pas dans la sobriété par contre c'est vers cela que je tends, tel est mon but aujourd'hui.
Je n'en dirais pas plus, normal pas de pub pour mon MAB  
Gros bisous

J'ai du mal à comprendre cette notion de sobriété.
Pour moi l'abstinence est le but à atteindre pour commencer une nouvelle vie, ce n'est surtout pas une fin en soi mais le début de quelque chose de nouveau, mais si on est abstinent, on est forcément sobre.... Là, je ne pige pas tout.
Pour ma part, je sus abstinente depuis plus de 15 ans et je vis sans alcool depuis autant de temps, une vie heureuse. 

 Ce n'est pas aussi grave shale, on ne va quand même pas se prendre la tête avec ça, j'éviterais du mieux que je peux certains écrits qui peuvent amener à l'incompréhension.

Pour moi, cette notion de "sobriété", est très équivoque surtout si l'on en revient à la définition de base qu'en donnent les dictionnaires et qu'on pourrait résumer à la notion de "sans excès"....ce qui s'applique lorsque l'on parle de nourriture, d'attitude, de boisson etc....

Or, en ce qui concerne l'alcool, force est de constater qu'un MA sevré ne peut pour ainsi dire jamais revenir à une consommation modérée, gérée. (personnellement je ne connais aucun cas de cet ordre)
Cette addiction laisse trop de traces et nous laisse trop sensibles pour que l'on puisse un jour penser revenir à une consommation contrôlée du produit...il faut bien envisager le zéro alcool absolu (bien ou difficilement vécu selon les cas!)

il me semble que ce n'est qu'un problème de mot là   ,
il y a différentes étapes dans ce combat qui sont une suite logique mais qui ne se ressemblent pas.

On combat d'abord l'alcool,juste la substance qui fait physiologiquement partie de nous.C'est ce qu'on appelle le sevrage,ensuite,on apprend a vivre sans avoir l'alcool dans le corps puis on apprend a vivre sans avoir d'alcool dans son environnement.
Ensuite,on passe a une autre étape qui consiste a apprendre a se connaitre,l'alcool n'est alors plus vraiment le problème,le problème,c'est nous et notre construction.On apprend peu a peu a vivre en harmonie avec soi même ,a s'aimer et a adapter notre environnement a ce que nous devenons,tout s'harmonise peu a peu et c'est un bien être et une joie de vivre qui se fait jour:c'est ce qu'on appelle l'abstinence heureuse.

Ensuite,il n'y a plus de notion d'abstinence ou de combat,on entre dans une nouvelle façon de vivre,l'alcool ne fait plus du tout partie de notre vie et les problèmes les plus douloureux ne se règlent plus dans la destruction mais dans la réflexion et la recherche de solutions.Plus question de se laisser mourir,la vie a repris le dessus et est la plus forte.
Plus rien ne nous fait peur et même si on doit toujours se méfier de ce poison,il est alors difficile de concevoir ce qui pourrait nous faire replonger dedans.
c'est peut être cela que tu appelles "la sobriété" ,c'est a dire une vie sereine qui nous correspond parfaitement et qui ne demande plus aucun paradis artificiel ou autre monde illusoire pour qu'elle soit savourée a sa juste valeur  

c'est une question d’interprétation de mot il me semble,du moins,c'est comme cela que je l'ai compris

C'est ça Luciole...
Oui tu as raison, effectivement ça peut nous amener vers plusieurs interprétations et ton " sans excès " m'a fait réfléchir. Tu sais qu'il m'a fallu aller voir dans le dico ce que voulait vraiment dire équivoque  . Je n'ai pas fait de longues études et pourtant j'apprends tous les jours merci.  
Excessif qui ne l'est pas, pour moi MA être dans l'excès ce n'est pas bon, je vais y aller en exemple: J'ai connu des situations qui auparavant me mettaient dans des colères graves parce qu'elles m'amenaient à boire et me permettaient de me donner une raison de boire alors que la vraie raison des mes colères ce n'était rien que des petits rien du tout!
Après quelques temps dans mon MAB j'ai commencé à comprendre qu'il me fallait agir autrement face à toutes situations risquées sous peine de gros dégâts, j'ai pu doucement espacer mes accès de colère jusqu'à m'apercevoir que je n'avais pas que ça à travailler, la liste de mes déficiences à une époque était plus remplie que celle de mes qualités.
Je parlais de but à atteindre en fait je me suis mal exprimée, j'irais au bout de mon moi dans la direction de la sobriété car sans elle je ne serais pas certaine de rester dans l'abstinence. Je ne serais jamais parfaite ça je le sais, pour le restant de ma vie j'aurais au moins tenté de vivre une vie pleine, heureuse et sereine. Ce que mes ami(e)s ont me donne tellement envie, c'est ce petit peu non matérialiste qui me pousse à agir, à grandir.
Les filles je vous assure que là je ne parle que de moi, ce en quoi je crois sincèrement, je me dis que chacune de nous a eu un parcours différent, des attitudes différentes pour en arriver au même résultat, nous sommes MA. Je suppose que notre parcours d'aujourd'hui sera tout aussi différent à chacune là aussi, le plus important n'est-il pas le bonheur qu'on y trouve?
Des bisous mes belles car je m'adresse aussi à toi shale   
PS: Ce partage sur la sobriété me fait penser qu'il serait bon que je remette un peu mon nez dans mes bouquins, j'en ferais certainement un thème à modérer dans mon MAB. Merci

 Coucou cristal.
C'est exactement ce que je pense, pas trop facile encore pour moi d'y mettre des explications par contre toi tu l'as très bien fait. Je peux te dire que je vais m'imprimer cela.
Merci cristal

Bonsoir,
Le fil de Luciole est destiné aux définitions! on avait pas mal débattu sur ces termes,
entre ce fil, le mien, d'autres aussi.
J'ai eu beaucoup de mal avec le mot "abstinence", et souvent je dis... sobre.
Mais, je l'avais déjà dit, loin de moi l'intention de remettre en cause plus de deux siècles de
travail de l'académie frrrrrançaise..  
Et ce n'est pas une façon de parler dans un Mab qui peut remettre çà en cause non  plus.
On entend de ces trucs! C'est comme "alcoolique par périodes", çà ne colle pas...

Pour moi çà reste à usage personnel, comme terme. "Abstinent" a une connotation de privation,
qui ne convient pas à mon vécu sur l'absence de boisson toxique, et je l'emploie peu.
Et puis abstinent, çà s'emploie aussi pour les moines, et çà ne me va pas plus dans l'esprit.
Ben oui, chacun ses références  quoi!   (encore que parler de moines ici, Luciole, je sais que çà
te parle aussi!  

Dire "depuis que je suis sobre", c'est aussi devenu une plaisanterie avec mes amis.
Quand je dis çà, ils répètent: "Hein, répète un peu? Sobre, toi?"
Ce qui me permet de dire "oui, sur l'alcool en tout cas!" et on rigole. Hé oui, y'a des joies simples...

Donc oui, j'en rajoute une couche pour dire que l'abstinence n'a rien à voir avec la
sobriété. Ce n'est pas parce qu'on arrête de boire qu'on devient modéré, TRÈS loin de là!
Je trouve même que l'alcool limitait...pas mal de choses.
Et côté "turbinages divers", c'était un puissant somnifère à toute heure...
Comme toi Luciole, je suis obligée de me faire un vrai programme pour le réguler, le sommeil.
On en recausera j'imagine

ET pour "abstinent", "sobre", qu'importe. Ce qui compte, c'est "je bois ou je ne bois pas",
"çà participe à mon bien-être" ou pas, le reste n'est que littérature.  

Je préfère entre toutes la définition de l'abstinence:

"retrouver la liberté de ne plus boire d'alcool", car c'est vraiment une liberté importante qu'on perd quand on devient malade alcoolique....
Qu'est ce que je me suis sentie livre quand j'ai arrêté l'alcool et je me sens toujours aussi libre d'ailleurs 15 ans plus tard?

Oh que oui, retrouver la liberté!   Une ivresse sans fin, celle là!  
Mais bon, "abstinence", j'ai le droit de trouver que çà fait monastère aussi?  

Tu crois que dans les monastères il y a beaucoup d’abstinence????   

Euuuh, quand on parlait du mot "abstinence" en général et stricto senso ,
çà m'évoquait directement l'abstinence monacale sexuelle en fait.  
Les voeux, tout çà... les moines avec leurs robes qui grattent, les bonnes soeurs
cloîtrées... le monde de l'abstinence selon ma grand mère quoi!

Je parlais aussi de l'abstinence dans un sens très large....

Oui oui!  
Luciole, j'espère que tu accepteras d'excuser cette digression ...  
Et j'espère que tu vas trouver un meilleur sommeil. Avec l'heure d'hiver
qui va arriver, on aura l'impression de ne vivre que la nuit si on ne se recale pas.
Bonjour le teint blafard! On n'est pas à çà près mais bon...quand même!

Un petit coucou nocturne (le moyen aussi, pourquoi le cacher, de remonter aussi mon fil......)!
Faute avouée est à moitié pardonnée, n'est-ce pas ?   . Je plaisante là !

Pour en revenir aux choses sérieuses.... côté alcool tout va bien pour moi, côté moral un peu automnal mais côté sommeil c'est la catastrophe...! bien que ce ne soit  (avis médical pris) pas un problème de sommeil à proprement parler mais de décision, non prise, d'aller se coucher.... perturbation du rythme biologique dû aux séquelles d'une trop longue alcoolisation.... !
C'est encore un des ravages que cause l'alcool sur notre cerveau!!! (on l'oublie quelques fois).
C'est un dérèglement tout à fait réversible, mais qui met du temps à disparaître ! me voila rassurée!

Il est très tard!!!! Au lit Luciole... tu portes bien ton pseudo  

si ce n'est qu'un problème de décision d'aller te coucher,pas de souci,on va t'aider a te décider nous        
a ce rythme, tous les soirs a te prendre des coups de poêles,tu vas aller te coucher comme un ange à une heure décente   

en tout cas,c'est bien d'avoir déjà trouver le problème,pour la solution,je t'en ai trouvé une qui me semble parfaite :dans:

Des le premier signe de fatigue. . Clignement des yeux, bâillement. .
Se mettre au lit sinon c'est trop tard, ne pas lutter contre celle ci et prendre un livre.. je suppose que tu sais tout ça ma ptite luciole mais je veux t'éviter les coups de poêle à cristal. .

Sinon pour l'abstinence c'est vrai que le mot ne me plaît pas non plus. Je dis simplement, je ne bois plus.

Peu importe les mots employés , so, seuls comptent les actes et les résultats!

Tu as des médecins qui soignent les troubles du sommeil.
Mais le plus important, comme le disait, So, je crois c'est de sentir quand le sommeil arrive. Le soir, même s'il n'est que 21h, et que tu sens tes yeux qui piquent, que tu as envie de bailler, tu vas te coucher car si tu loupes ce passage du sommeil, il faudra que tu attendes une heure trente ou deux heures avant le prochain passage. Il faut écouter ton corps et te laisser aller calmement sous ta couette!!!!   

Je crois que la solution de Cristal est la bonne ! après minuit, un bon petit coup de poêle me ferait le plus grand bien
...... 
 Car je reprécise bien , après consultation de mon addictologue, ce ne sont pas à proprement des troubles du sommeil (quand je me couche je m'endors tout de suite) mais bien la décision d'aller au lit qui me pose un problème
et là, à part le décider, il n'y a rien à faire....!

Bonjour Luciole
As tu essayé la méditation, la sophro ou une autre méthode de relaxation?

Bien sûr Little, je pratique le Yoga et la méditation !
Mais il y a un nœud à défaire et je n'y arrive pas!!!

Pour revenir au mot " abstinence", je rejoins So, je trouve qu'il résonne une connotation de privation, alors que je ressens plutôt une grande liberté.