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témoignage de la croute
bonjour à tous. Alors, voilà mon témoignage concernant l'alcool. Mon mari et moi avions une consommation que je dirais "gaie". On buvait en soirée, avec les amis, jamais tout seul. On a un petit garçon de 4 ans et on buvait avec lui un apéro le soir (pas lui, je vous rassure !), avec bière et chips. depuis 17 ans qu'on est ensemble, notre consommation n'avait fait qu'augmenter. Et mardi matin, j'en ai eu marre : sentiment de dégoût pour moi-même, mon corps devenu gros, et l'image que je donnais à mes amis et à mon fils. J'ai annoncer mon arrêt de l’alcool à mon mari qui a tout de suite proposé de le faire aussi. Et voilà ! quel bonheur cette décision ! en parallèle, je vais essayer une petite cure de "détox" aux plantes et je souhaite vraiment changer mes habitudes alimentaires. Mais voilà, comment y parvenir sans perdre mes amis, avec qui on partageait des soirées autour de nourriture et d'alcool trop abondants? comment passer d'une vie de "rabelaisienne" à une vie abstinente et saine du jour au lendemain?
la croute- Arrivant
- 07/09/2012
Re: témoignage de la croute
la croute a écrit:bonjour à tous. Alors, voilà mon témoignage concernant l'alcool. Mon mari et moi avions une consommation que je dirais "gaie". On buvait en soirée, avec les amis, jamais tout seul. On a un petit garçon de 4 ans et on buvait avec lui un apéro le soir (pas lui, je vous rassure !), avec bière et chips. depuis 17 ans qu'on est ensemble, notre consommation n'avait fait qu'augmenter. Et mardi matin, j'en ai eu marre : sentiment de dégoût pour moi-même, mon corps devenu gros, et l'image que je donnais à mes amis et à mon fils. J'ai annoncer mon arrêt de l’alcool à mon mari qui a tout de suite proposé de le faire aussi. Et voilà ! quel bonheur cette décision ! en parallèle, je vais essayer une petite cure de "détox" aux plantes et je souhaite vraiment changer mes habitudes alimentaires. Mais voilà, comment y parvenir sans perdre mes amis, avec qui on partageait des soirées autour de nourriture et d'alcool trop abondants? comment passer d'une vie de "rabelaisienne" à une vie abstinente et saine du jour au lendemain?
Bonjour,
Peux-tu en dire plus sur tes habitudes de consommation?Es-tu dépendante à l'alcool ou pas?Car ce n'est pas du tout la même perspective si ce n'est pas le cas...
peureusetriste- Super Tchatcheur
- 08/04/2010
Re: témoignage de la croute
Effectivement je ne sais pas non plus pour ton mari et pour toi quel était le degré de votre atteinte alcoolique, c'est donc assez difficile de se prononcer.
Avant de commencer un sevrage, car tout arrête d'alcool après une longue consommation demande un sevrage, vous devriez voir un alcoologue ou au moins un médecin qui pourrait vous conseiller sur les médicaments à prendre pour éviter les risques du sevrage car il y en a: crises d'épilepsie, déliriums tremens.
Ensuite, le sevrage dure une bonne semaine, voir dix jours. Il peut être parfois assez difficile, c'est pourquoi il vaut mieux voir un médecin car un sevrage ce n'est jamais anodin.
Mais on va en reparler en faisant connaissance..
Avant de commencer un sevrage, car tout arrête d'alcool après une longue consommation demande un sevrage, vous devriez voir un alcoologue ou au moins un médecin qui pourrait vous conseiller sur les médicaments à prendre pour éviter les risques du sevrage car il y en a: crises d'épilepsie, déliriums tremens.
Ensuite, le sevrage dure une bonne semaine, voir dix jours. Il peut être parfois assez difficile, c'est pourquoi il vaut mieux voir un médecin car un sevrage ce n'est jamais anodin.
Mais on va en reparler en faisant connaissance..
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: témoignage de la croute
merci de vos réponses. je ne suis pas entrée dans les détails pour cette présentation, c'est vrai !
en fait, ma consommation était d'environ une à deux bières et six verres de vin rouge, et cela quatre à cinq fois par semaine. le problème est que nous recevons beaucoup nos amis (ayant une maison et pas eux), et que eux sont dans la même consommation, voire plus pour certains. il faut préciser qu'une de mes soeurs est alcoolique (bière, vin, ricard), et que ma mère a quelques problèmes aussi (vin). Je suis issue d'une famille où tout le monde "aime bien boire", surtout du vin rouge, entre amis, en famille. Mon mari avait en gros la même consommation que moi, mais ça ne le gênait pas d'aller se servir du vin au cubis sans demander autour de lui si quelqu'un en voulait et de boire tout seul, chose que je ne faisais pas. Son père (adoptif) était un alcoolique sévère.
Nous n'étions jamais bourrés. Nous n'avions pas l'impression d'être dépendant, mais je pense que nous l'étions. c'est tout le problème de la consommation festive, surtout quand la fête est très souvent revenue !
j'ai plusieurs fois fait les tests de dépendance via le net, mais j'étais toujours en-dessous de la dépendance. Mais j'ai l'impression que je me mentais à moi-même et que l'alcool a été pour moi une forme d'anti-dépresseur (pas de travail, difficultés à procréer, choléstérol, surpoids, beaucoup de raison pour déprimer!)
j'avoue que pour l'instant nous ne ressentons pas le besoin de nous faire aider dans ce sevrage, car à tous les deux on se sent forts. nous avons quelques symptômes : pour moi mal de tête, sensation d'oppression du sternum. Pour lui : difficultés à dormir, excitation, sensation de froid.
pensez-vous qu'une aide médicale est indispensable? j'ai vraiment envie d'y arriver et de pouvoir me dire "je l'ai fait toute seule", comme j'ai arrêté la cigarette il y a 10 ans, là aussi en même temps que mon mari (je fumais plus d'un paquet par jour à la fin)
voilà en gros la situation...
en fait, ma consommation était d'environ une à deux bières et six verres de vin rouge, et cela quatre à cinq fois par semaine. le problème est que nous recevons beaucoup nos amis (ayant une maison et pas eux), et que eux sont dans la même consommation, voire plus pour certains. il faut préciser qu'une de mes soeurs est alcoolique (bière, vin, ricard), et que ma mère a quelques problèmes aussi (vin). Je suis issue d'une famille où tout le monde "aime bien boire", surtout du vin rouge, entre amis, en famille. Mon mari avait en gros la même consommation que moi, mais ça ne le gênait pas d'aller se servir du vin au cubis sans demander autour de lui si quelqu'un en voulait et de boire tout seul, chose que je ne faisais pas. Son père (adoptif) était un alcoolique sévère.
Nous n'étions jamais bourrés. Nous n'avions pas l'impression d'être dépendant, mais je pense que nous l'étions. c'est tout le problème de la consommation festive, surtout quand la fête est très souvent revenue !
j'ai plusieurs fois fait les tests de dépendance via le net, mais j'étais toujours en-dessous de la dépendance. Mais j'ai l'impression que je me mentais à moi-même et que l'alcool a été pour moi une forme d'anti-dépresseur (pas de travail, difficultés à procréer, choléstérol, surpoids, beaucoup de raison pour déprimer!)
j'avoue que pour l'instant nous ne ressentons pas le besoin de nous faire aider dans ce sevrage, car à tous les deux on se sent forts. nous avons quelques symptômes : pour moi mal de tête, sensation d'oppression du sternum. Pour lui : difficultés à dormir, excitation, sensation de froid.
pensez-vous qu'une aide médicale est indispensable? j'ai vraiment envie d'y arriver et de pouvoir me dire "je l'ai fait toute seule", comme j'ai arrêté la cigarette il y a 10 ans, là aussi en même temps que mon mari (je fumais plus d'un paquet par jour à la fin)
voilà en gros la situation...
la croute- Arrivant
- 07/09/2012
Re: témoignage de la croute
la croute a écrit:merci de vos réponses. je ne suis pas entrée dans les détails pour cette présentation, c'est vrai !
en fait, ma consommation était d'environ une à deux bières et six verres de vin rouge, et cela quatre à cinq fois par semaine. le problème est que nous recevons beaucoup nos amis (ayant une maison et pas eux), et que eux sont dans la même consommation, voire plus pour certains. il faut préciser qu'une de mes soeurs est alcoolique (bière, vin, ricard), et que ma mère a quelques problèmes aussi (vin). Je suis issue d'une famille où tout le monde "aime bien boire", surtout du vin rouge, entre amis, en famille. Mon mari avait en gros la même consommation que moi, mais ça ne le gênait pas d'aller se servir du vin au cubis sans demander autour de lui si quelqu'un en voulait et de boire tout seul, chose que je ne faisais pas. Son père (adoptif) était un alcoolique sévère.
Nous n'étions jamais bourrés. Nous n'avions pas l'impression d'être dépendant, mais je pense que nous l'étions. c'est tout le problème de la consommation festive, surtout quand la fête est très souvent revenue !
j'ai plusieurs fois fait les tests de dépendance via le net, mais j'étais toujours en-dessous de la dépendance. Mais j'ai l'impression que je me mentais à moi-même et que l'alcool a été pour moi une forme d'anti-dépresseur (pas de travail, difficultés à procréer, choléstérol, surpoids, beaucoup de raison pour déprimer!)
j'avoue que pour l'instant nous ne ressentons pas le besoin de nous faire aider dans ce sevrage, car à tous les deux on se sent forts. nous avons quelques symptômes : pour moi mal de tête, sensation d'oppression du sternum. Pour lui : difficultés à dormir, excitation, sensation de froid.
pensez-vous qu'une aide médicale est indispensable? j'ai vraiment envie d'y arriver et de pouvoir me dire "je l'ai fait toute seule", comme j'ai arrêté la cigarette il y a 10 ans, là aussi en même temps que mon mari (je fumais plus d'un paquet par jour à la fin)
voilà en gros la situation...
Merci pour ces précisions.C'est effectivement un grosse consommation, surtout pour une femme.Il est surprenant que ton test relatif à la dépendance dise que tu n'es pas dépendante.De toutes façons, si tu te poses la question, tu as déjà la réponse
La difficulté, c'est que ton mari boit aussi alors pour arrêter ça va être moins simple...tu dis aussi qu'il y a banalisation de l'alcool dans ta famille (je sais malheureusement ce que c'est...avec toute la minimilisation qui va avec).
Sache que, quels que soient tes problèmes, l'alcool n'arrange rien, bien au contraire.J'ai longtemps pris l'alcool pour un anxiolytique.
Ta présence ici montre que tu as bien envie de cesser tout ça, c'est déjà un pas énorme de fait.
Bon courage à toi
Nat.
peureusetriste- Super Tchatcheur
- 08/04/2010
Re: témoignage de la croute
"La difficulté, c'est que ton mari boit aussi alors pour arrêter ça va être moins simple..."
euh, je pensais que justement, puisque mon mari arrête aussi ,ça va justement être plus simple,non? s'il avait continué et que moi j’arrêtais ça aurait été effectivement très dur !
la croute- Arrivant
- 07/09/2012
Re: témoignage de la croute
la croute a écrit:
"La difficulté, c'est que ton mari boit aussi alors pour arrêter ça va être moins simple..."
euh, je pensais que justement, puisque mon mari arrête aussi ,ça va justement être plus simple,non? s'il avait continué et que moi j’arrêtais ça aurait été effectivement très dur !
Pardonne-moi j'avais mal lu (arf!Toujours dans la précipitation moi;)).C'est super que vous arrêtiez tous les deux, ça implique quand même de ne plus voir les amis de boisson, ça faut le savoir!Ensuite, prendre en compte qu'un sevrage peut être dangereux.Bien s'hydrater, prendre au besoin des anxiolytiques et de la vitamine B (pour ma part, magnésium + levure de bière).Peux-tu voir ton généraliste?As-tu déjà essayé d'arrêter?
peureusetriste- Super Tchatcheur
- 08/04/2010
Re: témoignage de la croute
je pense que le mieux pour savoir où tu en es au niveau de ta dépendance c'est de cesser toute consommation alcoolique durant déjà une quinzaine de jours ce qui implique bien entendu d'eviter de voir les amis ou alors juste a l'heure du café ou le matin où l'apéro n'est pas de mise.
vois si tu penses a l'alcool durant ce laps de temps,si tu te focalise sur la fin de cette épreuve pour enfin pouvoir reboire de l'alcool ou si tu te sens sereine et bien ds ta peau.
le problème de l'alcoolisme n'est pas vraiment la quantité mais le rapport que l'on a a l'alcool,si tu es dépendante,tu vas très vite t'en apercevoir
tu peux rester avec nous durant ce laps de temps mais tu peux être fière de ta décision, malade alcoolique ou non,la vie sans alcool ne peut etre qu'un plus
et que ton mari suive le mouvement va beaucoup t'aider
vois si tu penses a l'alcool durant ce laps de temps,si tu te focalise sur la fin de cette épreuve pour enfin pouvoir reboire de l'alcool ou si tu te sens sereine et bien ds ta peau.
le problème de l'alcoolisme n'est pas vraiment la quantité mais le rapport que l'on a a l'alcool,si tu es dépendante,tu vas très vite t'en apercevoir
tu peux rester avec nous durant ce laps de temps mais tu peux être fière de ta décision, malade alcoolique ou non,la vie sans alcool ne peut etre qu'un plus
et que ton mari suive le mouvement va beaucoup t'aider
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: témoignage de la croute
merci à tous de vos réponses, ça m'encourage !
je me sens pour l'instant capable de continuer tous les deux, tout en restant bien sûr très attentifs à tout symptôme de sevrage qui mériterait qu'on soit aidés.
En fait, il y a surtout un ami auquel je pense et c'est aussi celui qu'on voit le plus souvent (une fois par semaine) et depuis très longtemps. ça tombe bien, on ne le voit pas cette fin de semaine et ça nous laisse le temps de préparer une conversation avec lui. mais j'avoue que dans cette aventure, c'est de le perdre qui me fait le plus peur...ce que j'aimerais, c'est qu'il comprenne et que lui-même en profite pour ne plus boire chez nous, et donc amorcer lui aussi une baisse de sa consommation !
pour ce qui est du docteur, elle est au courant du fait que je bois (euh, pardon, buvais!). Mais une fois j'étais arrivée toute contente en disant que j'avais arrête (ça avait duré 3 semaines il y a deux ans) et que j'espérais ainsi faire baisser mon cholestérol. Elle m'avais répondu que s'il fallait arrêter quelque chose pour faire baisser le cholestérol, c'était plus dans mon cas les gâteaux apéro que le vin rouge. j'ai été soufflée ! mais je crois qu'elle n'avait pas bien réalisé que je lui demandais de l'aide pour arrêter l'alcool...je m'entends bien avec elle et ne lui en veut pas. Je lui parlerai de mon arrêt dès que je la reverrai. mais pour l'instant j’aimerai voir de quoi je suis capable.
encore une fois, si je remarque un symptôme inquiétant chez mon mari ou chez moi, j'irai, bien sûr !
en tout cas, ce soir: soirée avec que des gens qui ne boivent pas, donc pas de soucis ! en plus je suis si contente de pouvoir reprendre le volant sans m'inquiéter et culpabiliser !
je me sens pour l'instant capable de continuer tous les deux, tout en restant bien sûr très attentifs à tout symptôme de sevrage qui mériterait qu'on soit aidés.
En fait, il y a surtout un ami auquel je pense et c'est aussi celui qu'on voit le plus souvent (une fois par semaine) et depuis très longtemps. ça tombe bien, on ne le voit pas cette fin de semaine et ça nous laisse le temps de préparer une conversation avec lui. mais j'avoue que dans cette aventure, c'est de le perdre qui me fait le plus peur...ce que j'aimerais, c'est qu'il comprenne et que lui-même en profite pour ne plus boire chez nous, et donc amorcer lui aussi une baisse de sa consommation !
pour ce qui est du docteur, elle est au courant du fait que je bois (euh, pardon, buvais!). Mais une fois j'étais arrivée toute contente en disant que j'avais arrête (ça avait duré 3 semaines il y a deux ans) et que j'espérais ainsi faire baisser mon cholestérol. Elle m'avais répondu que s'il fallait arrêter quelque chose pour faire baisser le cholestérol, c'était plus dans mon cas les gâteaux apéro que le vin rouge. j'ai été soufflée ! mais je crois qu'elle n'avait pas bien réalisé que je lui demandais de l'aide pour arrêter l'alcool...je m'entends bien avec elle et ne lui en veut pas. Je lui parlerai de mon arrêt dès que je la reverrai. mais pour l'instant j’aimerai voir de quoi je suis capable.
encore une fois, si je remarque un symptôme inquiétant chez mon mari ou chez moi, j'irai, bien sûr !
en tout cas, ce soir: soirée avec que des gens qui ne boivent pas, donc pas de soucis ! en plus je suis si contente de pouvoir reprendre le volant sans m'inquiéter et culpabiliser !
la croute- Arrivant
- 07/09/2012
Re: témoignage de la croute
Bonsoir,
ce soir je vais voir un concert en famille à une demie heure de route en voiture de chez moi et qui va conduire au retour??????? c'est moi.
Elle est pas belle la vie?
Bonne soirée.
ce soir je vais voir un concert en famille à une demie heure de route en voiture de chez moi et qui va conduire au retour??????? c'est moi.
Elle est pas belle la vie?
Bonne soirée.
nad59- Super Tchatcheur
- 15/03/2012
Re: témoignage de la croute
Bonsoir
Ce n'est pas parce qu'on ne boit plus, que l'on perd ses (vrais) amis. Par ailleurs meme en ne buvant plus: on peut s'amuser, tu sais!
Bonne route!
(oui, mieux vaut voir un médecin et si possible un alcoologue ou du moins un qui connaisse la maladie alcoolique)
Ce n'est pas parce qu'on ne boit plus, que l'on perd ses (vrais) amis. Par ailleurs meme en ne buvant plus: on peut s'amuser, tu sais!
Bonne route!
(oui, mieux vaut voir un médecin et si possible un alcoologue ou du moins un qui connaisse la maladie alcoolique)
littlewing- Super Tchatcheur
- 11/03/2012
Re: témoignage de la croute
Hello ,
félicitation pour votre décision.
Il y a beaucoup de questions dans tes messages .
Il faut savoir tout d'abord que ce n'est pas la quantité d'alcool ingérée qui fait l'alcoolique (n'ayons pas peur des mots). Nous sommes fondamentalement inégaux devant cela .Tu as dans la rubrique "tout ce qu'il faut savoir plein d'info et de conseils ,je te la recommande .Un sevrage sans aide médicale et médicamenteuse est souvent difficile voire dangereux .
Les médecins sont souvent très peu au fait de la maladie alcoolique ,il faut en choisir un qui s'y connaisse un peu .
Pour tes amis , déjà une chose c'est "sous mon toit ma loi".C'es quand même toi qui décide quelle boisson tu vas décidais de servir .De plus annoncer que tu fais un break avec l'alcool n'est le plus souvent pas mal vu mais fait plutôt des envieux .Il y a aussi une grande différence entre un ami qui pourra entendre et un complice de boisson qui ne le pourra pas .Tu vas vite faire le tri .
En très peu de temps les bénéfices de l'arrêt de l'alcool sont impressionnants ,au niveau physique ,humeur , entrain Etc.. (j'ai 2 semaines d'arrêt et je ne me reconnais plus ).
Voilà accrochez-vous ,ça vaut vraiment la peine et les efforts consentis.
Amitié
félicitation pour votre décision.
Il y a beaucoup de questions dans tes messages .
Il faut savoir tout d'abord que ce n'est pas la quantité d'alcool ingérée qui fait l'alcoolique (n'ayons pas peur des mots). Nous sommes fondamentalement inégaux devant cela .Tu as dans la rubrique "tout ce qu'il faut savoir plein d'info et de conseils ,je te la recommande .Un sevrage sans aide médicale et médicamenteuse est souvent difficile voire dangereux .
Les médecins sont souvent très peu au fait de la maladie alcoolique ,il faut en choisir un qui s'y connaisse un peu .
Pour tes amis , déjà une chose c'est "sous mon toit ma loi".C'es quand même toi qui décide quelle boisson tu vas décidais de servir .De plus annoncer que tu fais un break avec l'alcool n'est le plus souvent pas mal vu mais fait plutôt des envieux .Il y a aussi une grande différence entre un ami qui pourra entendre et un complice de boisson qui ne le pourra pas .Tu vas vite faire le tri .
En très peu de temps les bénéfices de l'arrêt de l'alcool sont impressionnants ,au niveau physique ,humeur , entrain Etc.. (j'ai 2 semaines d'arrêt et je ne me reconnais plus ).
Voilà accrochez-vous ,ça vaut vraiment la peine et les efforts consentis.
Amitié
jacot- Super Tchatcheur
- 27/05/2012
Re: témoignage de la croute
Pour le sevrage tout seuls, faites attention aux symptômes bizarres, mais à deux vous pouvez vous aider mutuellement. L'important c'est de boire beaucoup d'eau sucrée, au moins deux litres, pour vous réhydrater et compenser le sucre contenu dans l'alcool. Tu peux sucrer l'eau avec un sirop.
Ensuite tu vas à la pharmacie demander du magnésium et de la vitamine B1 et B6, je crois que le Mag B6 contient tout ça et c'est le moins cher. Le magnésium aidera ton corps à se reconstituer et évitera les plus gros ennuis du sevrage....
Les difficultés à s'endormir, les sueurs nocturnes, ce sont aussi des symptômes du sevrage...
Restez près du forum et tenez nous au courant.
Pour les amis, j'en parlerai dans un prochain post...
Courage à vous deux et bravo pour votre décision.
Ensuite tu vas à la pharmacie demander du magnésium et de la vitamine B1 et B6, je crois que le Mag B6 contient tout ça et c'est le moins cher. Le magnésium aidera ton corps à se reconstituer et évitera les plus gros ennuis du sevrage....
Les difficultés à s'endormir, les sueurs nocturnes, ce sont aussi des symptômes du sevrage...
Restez près du forum et tenez nous au courant.
Pour les amis, j'en parlerai dans un prochain post...
Courage à vous deux et bravo pour votre décision.
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: témoignage de la croute
merci à tous pour vos conseils !
je me sens bien et fière de ce que je fais.
cette nuit nous avons tous les deux dormi comme des bûches, et on s'est réveillés contents !
le weekend s'annonce bien, il fait beau, ce matin je suis allée courir 20min pour prendre des bonnes habitudes et compenser les chips que je n'ai pas pu m'empêcher de bouffer à l'apéro (sans l'alcool) chez les amis d'hier.
un autre de mes soucis est que je n'aime pas trop les jus de fruits et les sodas, sauf le Perrier...vous arrive-t-il d'arriver avec votre bouteille de ce que vous aimez chez des amis? ça paraît un détail mais ça me turlupine !
on avait gardé trois bières dans le frigo "pour les amis qui passent", on les a virées...on a vidé le bac de verres au conteneur...on va ramener la boucheuse à bouteilles chez mes parents (d'où elle vient)...le seul vin qui reste chez nous est du bon vin de garde qu'on m'avait offert et qu'on offrira à qui voudra.
l'autre jour je suis allée chez une copine qui m'a proposé une bière , car elle savait que j'appréciais. j'ai dit oui, et elle m'a offert une bouteille de "33". Quand j'ai goûté la bière, elle était dégueulasse : périmée depuis plus de un an !!!
je veux que les bières se périment chez moi aussi désormais (s'il y en a !)
bon weekend à tous
je me sens bien et fière de ce que je fais.
cette nuit nous avons tous les deux dormi comme des bûches, et on s'est réveillés contents !
le weekend s'annonce bien, il fait beau, ce matin je suis allée courir 20min pour prendre des bonnes habitudes et compenser les chips que je n'ai pas pu m'empêcher de bouffer à l'apéro (sans l'alcool) chez les amis d'hier.
un autre de mes soucis est que je n'aime pas trop les jus de fruits et les sodas, sauf le Perrier...vous arrive-t-il d'arriver avec votre bouteille de ce que vous aimez chez des amis? ça paraît un détail mais ça me turlupine !
on avait gardé trois bières dans le frigo "pour les amis qui passent", on les a virées...on a vidé le bac de verres au conteneur...on va ramener la boucheuse à bouteilles chez mes parents (d'où elle vient)...le seul vin qui reste chez nous est du bon vin de garde qu'on m'avait offert et qu'on offrira à qui voudra.
l'autre jour je suis allée chez une copine qui m'a proposé une bière , car elle savait que j'appréciais. j'ai dit oui, et elle m'a offert une bouteille de "33". Quand j'ai goûté la bière, elle était dégueulasse : périmée depuis plus de un an !!!
je veux que les bières se périment chez moi aussi désormais (s'il y en a !)
bon weekend à tous
la croute- Arrivant
- 07/09/2012
Re: témoignage de la croute
la croute a écrit:
un autre de mes soucis est que je n'aime pas trop les jus de fruits et les sodas, sauf le Perrier...vous arrive-t-il d'arriver avec votre bouteille de ce que vous aimez chez des amis? ça paraît un détail mais ça me turlupine !
Bonsoir,
Moi non plus je n'aime ni les jus ni les sodas. çà m'est arrivé ma bouteille aux dîners (même si j'apporte du bon vin pour les autres),
çà n'a jamais vexé personne. Plutôt des réflexions sympa du type "ah tiens c'est vrai, cette eau là (Salvetat citron, j'ai le droit de donner la marque?) çà manque à notre bar".
Les seules fois où j'ai senti un léger malaise, c'est plutôt d'avoir dit "non non, pour moi c'est de l'eau".
Là tout le monde s'évertue à te trouver "quand même quelque chose à boire"...
Alors vas y avec ton pack, fais toi plaisir!
L.
lolo6- Super Tchatcheur
- 24/06/2012
Re: témoignage de la croute
Chez les personnes qui me connaissent peu, j'amène toujours mes boissons, chez les autres, elles connaissent mon problème et mes goûts, j'ai donc toujours les boissons que j'aime. Alors n'hésite pas à emmener tes boissons, au contraire...
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: témoignage de la croute
bonjour la croute,
alors comment s'est passé ton week-end?
alors comment s'est passé ton week-end?
laurent- Admin
- 11/07/2011
Re: témoignage de la croute
laurent a écrit:bonjour la croute,
alors comment s'est passé ton week-end?
bonjour!
super week-end. on est allés chez un ami samedi soir, on a ramené du perrier. Du coup, c'est notre ami qui n'a pas bu d'alcool de la soirée ! j'ai repris le volant vers minuit pour 25km sans me poser de questions...
je me suis remise au sport : footing, vélo.
Les symptômes qui persistent pour l’instant sont : bouche sèche, soif d'eau. Le mal de tête est enfin parti, la sensation d’oppression aussi, et je dors comme un bébé !
nous arrivons à 6 jours sans alcool et je crois que le plus dur du sevrage physique est passé.
maintenant reste un gros morceau : le sevrage psychologique, et ça...on verra combien de temps ça prendra. Mais pour l'instant j'ai toujours cette sensation de dégoût profond de l'alcool, et mon mari aussi. pour vu que ça dure !
en tout cas, je remercie à l'avance l'existence de ce forum, qui m'a permis de prendre la mesure des dégâts de l’alcool. C'est un peu dur ce que je vais dire, mais disons qu'à lire certains témoignages , j'ai été encore plus convaincue de la nécessité de l'arrêt de l’alcool, même si je crois que ma dépendance n'était que légère comparée à d'autres.
la croute- Arrivant
- 07/09/2012
Re: témoignage de la croute
génial ça si tu as passé un super week end, en plus avec une sortie agréable sans alcool, impec.
tu tiens le bon bout pour le sevrage physique, par contre pour le côté psychologique, vous pourriez vous tourner vers un groupe de parole, pour briser la glace et prendre contact avec le suivi médical c'est une bonne aide, tu seras de suite aiguillée vers des professionnels de cette maladie.
tu tiens le bon bout pour le sevrage physique, par contre pour le côté psychologique, vous pourriez vous tourner vers un groupe de parole, pour briser la glace et prendre contact avec le suivi médical c'est une bonne aide, tu seras de suite aiguillée vers des professionnels de cette maladie.
laurent- Admin
- 11/07/2011
Re: témoignage de la croute
La croute pour votre détermination, à yoi et à ton mari!!!Bonne journée
peureusetriste- Super Tchatcheur
- 08/04/2010
Re: témoignage de la croute
et bien tu vois que ce n'est pas si difficile de voir des amis sans alcool on se fait tout un monde mais en fait,c'est très simple de faire la fête sans alcool et on en ressort toujours frais et dispo avec en plus des souvenirs intacts
tu vas ressentir de plus en plus les bienfaits de l'abstinence et retrouver ou trouver des projets de vie qui n'existaient plus,tu vas faire de ce combat la plus belle decouverte de ta vie et en plus,c'est partagé avec ton mari
bravo pour tes 6 jours
tu vas ressentir de plus en plus les bienfaits de l'abstinence et retrouver ou trouver des projets de vie qui n'existaient plus,tu vas faire de ce combat la plus belle decouverte de ta vie et en plus,c'est partagé avec ton mari
bravo pour tes 6 jours
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: témoignage de la croute
Bien joué La Croute . En plus l'abstinence est contagieuse !
Bravo pour ces 6 jours .
Bravo pour ces 6 jours .
jacot- Super Tchatcheur
- 27/05/2012
Re: témoignage de la croute
Coucou La croute,
Juste pour avoir de tes nouvelles.
Bisettes
Juste pour avoir de tes nouvelles.
Bisettes
peureusetriste- Super Tchatcheur
- 08/04/2010
le bonheur
bonjour !
et voilà, huit jours de passés sans alcool et j'avoue que j'en suis fière !
hier soir, nous avons reçu l'ami que je redoutais de revoir car nous partagions beaucoup d’alcool ensemble. Et là, surprise ! il a pris la même décision que nous de son côté sans qu'on s'en soit parlé ! lui qui boit plus que nous (il vit seul et ne boit quasiment pas d'eau, pour vous dire !), il a pris la bonne résolution de ne plus acheter d'alcool, de ne plus en avoir chez lui, et ce depuis lundi ! par contre, il a craqué quand un ami lui a offert une bière mardi . Nous allons tâcher de l’aider dans sa démarche. Mais en tout cas, nous, ça nous permet de le recevoir comme avant sans se poser de questions sur l'alcool.
et voilà, huit jours de passés sans alcool et j'avoue que j'en suis fière !
hier soir, nous avons reçu l'ami que je redoutais de revoir car nous partagions beaucoup d’alcool ensemble. Et là, surprise ! il a pris la même décision que nous de son côté sans qu'on s'en soit parlé ! lui qui boit plus que nous (il vit seul et ne boit quasiment pas d'eau, pour vous dire !), il a pris la bonne résolution de ne plus acheter d'alcool, de ne plus en avoir chez lui, et ce depuis lundi ! par contre, il a craqué quand un ami lui a offert une bière mardi . Nous allons tâcher de l’aider dans sa démarche. Mais en tout cas, nous, ça nous permet de le recevoir comme avant sans se poser de questions sur l'alcool.
comme quoi, les résolutions de septembre ont vraiment du bon !
bizarrement, le fait de ne plus boire m'a également dégoûté de la viande. Vous connaissez cette réaction?
je suis heureuse. En plus, j'ai déjà perdu 1.5kg de bide de bière !!!
merci à tout ceux qui demandent de mes nouvelles, ça fait du bien et ça encourage vraiment !
la croute- Arrivant
- 07/09/2012
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