Sur la route,

Bonsoir,
Reprendre le fil après deux ans d’absence du site c’est difficile.
J’ai l’impression que le ressort s’est cassé.
Depuis mon départ d’ici ça été les montagnes russes : des hauts mais surtout beaucoup de bas…
Comme je me décris dans la présentation, je suis un malade compulsif : c’est vrai pour l’alcool mais aussi pour des tas d’autres comportements.
Depuis mon nouvel arrêt total du 15 janvier je me retrouve et retrouve les sensations oubliées : ah les réveils après une vraie nuit de sommeil ; le temps qui redevient disponible ; les neurones qui tournent à 100%.
L’ennemi c’est l’ennui enfin cet ennui que je fuis.
La fuite la plus courte c’est l’alcool …

L'ennui est procuré par le temps laissé libre par l'alcool. L'alcoolisme est un boulot à temps plein dit-on. Le temps que tu mettais à chercher de l'alcool , à le boire et à le cuver, occupait tes journées.
Là tu te retrouves devant un vide laissé libre par la disparition de ce produit, vide qu'il faut transformer avant que tu ne le remplisses encore par l'alcool.
Aux heures où tu avais l'habitude de t'alcooliser, il faut que tu sortes , que tu fasses des choses qui te font plaisir pour relancer la production d'endorphine.
Mais tu vas y arriver!!!
Tiens nous au courant, bisous

Bonsoir Pietje et bon retour parmis nous puisque tu es dejà venu

Qu'as tu mis en place pour t'aider dans ton sevrage???

SHALE a raison pour le temps. Pourquoi n'essayerais tu pas par exemple une activité qui te ferait plaisir, un sport jouer d'un instrument ou autre?

Tout comme te le dit SHALE, il faut que tu te trouves des occupations qui te plairont et qui vont combler tout le temps dont tu disposes maintenant.
Tu dois changer ta façon de vivre et penser à toi afin de ne pas tomber dans la routine.
As tu des passions, des choses que tu aurais envie de faire et que pour l'instant tu n'as pas pu concrétiser? des rêves...
Pense à te faire plaisir... avec l'argent que tu n'as pas dépensé pour l'alcool tu peux t'offrir des petits cadeaux qui te permettront d'agrémenter ton quotidien.

Reprendre le fil après deux ans d’absence du site c’est difficile.
J’ai l’impression que le ressort s’est cassé.

Tu verras qu'ici tu trouveras toujours amitié et compréhension et que les liens sont toujours présents.
N'hésites pas à venir discuter sur le forum et aussi le visiter....


Bonne journée, bisous

Pietje, as-tu une activité professionnelle ou pas? Te retrouves-tu avec beaucoup d'heures à occuper?
En fonction de tes moyens, c'est sans doute le moment de remettre au goût du jour toutes ces choses qu'on remet souvent à plus tard, "quand j'aurai le temps"... et ce n'est pas forcément coûteux en argent
Regarde parmi ce que tu aimes faire, ce qui te procure du plaisir, même des choses toutes simples, et je suis sûre que tu vas trouver!
C'est important que tes occupations te fassent plaisir, et de ne pas t'occuper "pour t'occuper" comme par obligation

Bonsoir,
Non je ne veux pas combler l’ennui, le vide, la peur et que sais-je encore par n'importe quoi.
Oui j’ai une activité professionnelle, elle est même très (trop ?)prenante.
Le danger il est probablement là : ne pas avoir osé être confronté au vide à l’ennui etc.
Non pas pour s’y complaire mais pour le dépasser, retrouver le vrai, le profond en moi.
L’argent n’est pas un problème et ne m’apporte aucune motivation. C’était d’ailleurs le cas aussi lorsque j’ai arrêté de fumer …
Ce que j’ai mis en place pour m’aider dans mon sevrage ? La détermination (à ne pas confondre avec la volonté je n’en ai aucune) et l’impérieuse nécessité de réussite. Depuis une semaine cela suffit …
Se réapproprier le temps, ne plus sombrer dans l’hébétude que l’alcool crée et qui empêche toute réflexion.
MERCI
Pour votre accueil ou ces retrouvailles pour certains

Tu sais,ta dertermination est sans doute tres forte ainsi que ton envie de savourer ta victoire sur toi meme mais là,il s'agit d'une maladie avec une dependance physique et psychologique tres profonde alors que tu y arrives pdt qqs temps,cela est effectivement possible mais si tu n'arrives pas a trouver le fond du pb,a l'analyser et à le ranger comme il faut dans ton passé,je doute que tu puisses obtenir une abstinence HEUREUSE
ce n'est pas le tout de s'arreter de boire,il y a toute ta reconstruction qui doit suivre après et pour y arriver...Il faut aller tres loin au fond de toi meme.
es tu conscient de tout cela Pietje???
beaucoup de personne ont ainsi tenu un mois,6 mois un an ou 10 puis se sont cassé la figure parce qu'il y avait encore qq chose de non resolu.je ne veux pas te saper le moral,juste te dire qu'il est tres important de bien preparer son abstinence avec suffisament d'outils pour etre armé face a toutes les situations.Une psychotherapie et/ou un suivi avec alcoologue font partie de ces outils tres utiles Ce n'est qu'un conseil amical

En tout cas,bravo pour ta semaine sans alcool,tu dois evidement dejà en ressentir tous les bienfaits

Bonjour,
Ha une grasse matinée sans effluve d’alcool, le vrai sommeil et non pas le retour à la somnolence cauchemardesque des lendemains de cuite, voila un plaisirs que je me réapproprie.

Je me suis relu et je me trouve très distant vis-à-vis de ce que je vie :
C’est un moyen de protection et dépasser cette attitude est je crois une des clés de ma réussite :
avoir suffisamment confiance en moi pour pouvoir faire confiance aux autres, à s’ouvrir vraiment, à partager avec mes proches.

Les séquelles de toute une vie qu’il faut balayer pour faire place nette à l’avenir…

L’analyse de ma situation, la psychothérapie, la recherche du non dit, tout cela a déjà été fait, je n’attendais plus qu’un petit déclic et j’ai probablement touché mon fond le 14 janvier .

C'est aussi et surtout maintenant que tu vas avoir besoin d'aide Pietje pour prendre le bon chemin et ne pas t'egarer en route Mais c'est toi qui decide bien sûr
tu as l'air vraiment determiné et c'est un atout majeur pour y arriver mais donnes toi un petit coup de main

Oui,les reveils sont une merveille lorsque l'on a pas bu la veille et les journées se vivent pleinement et sans arriere gout!!!
tu arrives a la fin du sevrage physique Pietje,c'est dejà une grande etape
As tu fais un tour dans "tout ce qu'il faut savoir" pour bien connaitre la maladie et les outils qui peuvent t'aider??Pour aussi arriver a dejouer les "flash"?
En tout cas,je suis heureuse de voir que tu tiens bien le coup,ce n'est pas facile au debut

En tout cas,nous restons a ton ecoute pour te guider ou te donner des conseils si besoin

Au plaisir de te lire beintot

Pietje, apparemment on avait mal compris : c'est plutôt la sensation de vide que tu redoutes, mais tu n'es pas en manque d'activités. C'est bien ça?
Peut-être pourrais-tu affronter ces moments petit à petit, progressivement, car ce qui remonte alors comme émotions est intéressant et peut s'avérer révélateur. En fait, se tenir occupé c'est très bien, surtout en début d'abstinence et pour déjouer les envies de boire, mais ça ne doit pas devenir une sorte de fuite de soi-même.
Mais bon, chaque chose en son temps

Bonsoir,

RAS mais c'est maintenant que cela devient difficile ...

Je me rends compte du chemin encore à parcourrir.

Vivement ce soir qu'on se couche

Pietje

Moonia a écrit:Oui, il y a toujours une heure fatidique c'est pourquoi il est important de changer tes habitudes et de prévoir des choses que tu ne fais pas en général à cette heure ci.

non c'est pas comme avant ou vers 18H30 la pression pour le premier verre se faisait terrible, c'est "simplemement" la prise de conscience de se qu'l reste comme travail à faire

c'est pour cela qu'il ne faut pas aller trop vite pietje.Commence dejà par un jour apres l'autre

Plus tu vas avancer ds l'abstinence et plus tu deviendras fort et a meme d'affronter le travail qu'il reste a faire.
Prend ton temps,savoure chaque jour ta victoire sur l'alcool et les bienfaits que tu en tires.
regarde dejà le chemin parcouru et sois en fier,pour ce qui est du chemin qu'il reste a parcourir,tu mets un pied devant l'autre sans precipitation et tu avances a ton rythme.je sais que tu aimes les sensations fortes donc tu dois avoir un caractere plutot impatient mais là Pietje,il va falloir te freiner un peu d'accord???

Allez,gros bisous et continue a venir nous donner des nouvelles surtout

Comme tous les malades alcooliques, attendre et laisser venir est insupportable pour toi. Pourtant, c'est ce qu'il nous faut travailler, c'est comme ça que nous avancerons le plus vite en fait, même si c'est paradoxal!!!

SHALE a écrit:Comme tous les malades alcooliques, attendre et laisser venir est insupportable pour toi. Pourtant, c'est ce qu'il nous faut travailler, c'est comme ça que nous avancerons le plus vite en fait, même si c'est paradoxal!!!

comment sais tu que je suis très légèrement ( à peine) impatient?
Sans rire tu as vraiment raison et tu l'exprimes mieux que moi qui m'emberlificotes avec le vide , l'ennui, et tutti quanti.
La relative facilité avec laquelle je peux poser la bouteille, fait qu'au bout de très peu de temps je me dis que je ne suis pas "vraiment accro" que je gère etc etc Puis vient l'interrogation tout ça pour ça , allez un petit coup n'a jamais fait de mal à personne , si je peux tenir dix jours à sec c'est pas un petit verre qui va me faire dérailler re etc etc etc

Cette fois ci j'ai envie de voir venir et d'aller un peu plus loin , pour voir comment c'est ce un peu plus loin, quand le manteau de plomb tombe, et puis après...

Et puis la trouille est un bon aiguillon...

Tu as raison, la peur nous pousse à arrêter, pour moi ça a beaucoup joué, je savais qu'au rythme où j'allais, il me restait à peu près un à deux ans à vivre. On oublie souvent que l'alcool tue, c'est même la plus grande cause de mortalité en France. C'est déjà une raison nécessaire et suffisante pour stopper notre consommation.
Et puis comme on sait tous par expérience que boire "un peu" pour nous c'est impossible, il ne vaut mieux pas toucher à ce premier verre qui entraîne automatiquement tous les autres....
Essaies, heures après heures, jours après jours, de repousser tes limites et tu verras que ton corps, une fois le sevrage passé, s'habituera très bien au zéro alcool....

oui le sevrage rend un peu (parfois beaucoup) euphorique .
Le danger là est aussi : les défenses sont moins vigillantes et la tolérance plus grande.
Mais je ne vais pas me plaindre de ne pas souffrir mille mort pour l'arrêt physique.
j'ai a peu près les mêmes sensations que quand j'ai arrêté de fumer il y a plus de 15 ans :
passer de deux paquets à rien ça ma libérer une énérgie pas possible et une foule de sensations oubliées sont revenues petit à petit.

C'est vrai qu'il y a un passage euphorique, mais cette euphorie retombe au bout de quelques temps, et c'est plutôt là le danger de boire pour la retrouver.
Mais elle revient un peu plus tard quand les endorphines naturelles recommencent à faire leur boulot. Alors, il faut tenir, jour après jour, se faire aider si nécessaire médicalement, certains médicaments rendent cette période plus facile à gérer.
En tout cas, en cas de sevrage, ne pas hésiter à consulter un médecin....

Bonsoir,
je continue ,c'est super .
pas encore eu des moments difficile comme par le passé: vers 18h30 ,le vendredi et le samedi par exemple l'envie devenaient intenable
Et une autre douce euphorie m'occupe depuis quelque jours. Vive l'amour ....

que la force soit avec toi

Bonsoir Pietje!

Je suis contente que tout se passe bien pour toi

Si jamais ce week-end aux heures fatidiques tu te sens en difficulté, viens nous parler, il y a presque toujours quelqu'un en ligne pour te répondre!

C'est super que ça se passe bien pour toi, je suis vraiment contente. Et comme te le dis Lisa, vient faire ton tour si c'est moins facile par moment.

Bonsoir,
Le petit bonhomme de chemin continue,
Hier une sortie qui s'est bien passée .
C'est tout juste si je commence pas à flipper en me disant que quand la crise sera là ça va être canon.
Et puis je vous admire tous et toutes qui en êtes sortis d'encore et encore venir en parler, en reparler depuis des années.
Je voudrais que petit à petit l'alcool prenne moins de place dans ma vie, qu'il soit moins omniprésent,( maintenant par son abscence , il y a peu par sa présence).
J'ai l'impression de lui avoir déjà consacré beaucoup trop de temps, je voudrais qu'il s'éloigne u peu de moi