322 eme tentative

ce sont des flash Anne,ils sont terrible en début de sevrage et tu dois mettre le paquet pour les contrer.

Prend une douche bien longue en essayant de ressentir l'eau sur ton corps,Bois de grands verres d'eau sucrée,plusieurs coup sur coup et mange quelque chose pour remplir ton estomac.

Tu peux aussi sortir pour t'aérer l'esprit ou t'occuper en faisant le ménage ou lire si tu arrives a te concentrer.
Dis toi que les flashs ne durent pas mais qu'ils sont d'un intensité impressionnantes au début.
Prends tes cachets mais ne dépasse quand même pas les doses prescrites.

Si tu sens vraiment que cela ne va pas du tout,que tu te mets a trembler et que tu "pars" alors bois de l'alcool,il ne faut pas jouer avec le sevrage qui peut entrainer des troubles trop importants pour les gerer seul.

Essaye de toutes tes forces de contrer le flash mais si c'est trop dur,laisse tomber ok??

ne pense pas a demain Anne,c'est bien loin ça,gère maintenant,tu as dejà bien à faire avec!!!

courage Anne,ça va aller et reste avec nous pour t'aider

Merci pour tes bons conseils, cristal. ça va mieux depuis tantôt, les médocs ont sans doute fait de l'effet et todd, mon compagnon, me dorlotte comme un bébé.par contre je suis lessivée, à part restée affalée devant la tv,je ne me sens capable de rien. j'ai très peur pour demain, car vendredi passé, avant d'aller bosser, j'étais comme ça. j'ai pris un calmant et je me suis forcée à aller bosser, en me disant que ça allait passer. mais quand je me suis retrouvée devant les élèves, j'ai été prise d'une telle panique que je ne savais même plus parler et j'ai éclaté en larmes devant tout le monde. la seule chose que j'ai réussi à faire a été de me sauver très vite. ma chef n'était pas là, mais nul doute qu'elle va me demander des comptes demain, et puis surtout j'ai très très peur que cette panique me revienne d'un coup. je ne peux pas me permettre de m'effondrer comme ça en plein cours, il me faudrait vraiment quelques jours de repos à hiberner chez moi... mais après ma grosse dépression de l'an passé, on m'a bien fait comprendre que je n'avais plus intérêt à m'absenter. même les 3 jours d'arrêt il y a un mois (pour une bronchite que personne ne pouvait nier vu que je toussais comme un mineur) m'a valu une remarque de ma chef.
bref, je suis un peu coincée. D'une manière ou d'une autre, il faudra que je donne ces foutues heures de cours demain, avec le sourire en plus. Je crois que je vais faire un truc que je fais jamais : une prière.

le flash est passé,j'en suis très heureuse
il n'y a rien de plus epuisant que cette lutte anne alors repose toi surtout tu en as besoin.

Pour ce qui est de ton cours,je pense sincèrement que tu devrais t’arrêter,le sevrage alcoolique n'est pas un acte anodin,tu as pu le vérifier toi même aujourd’hui et tu te mets en danger en dépassant tes limites.

Aucun chef d'etablissement ne peut t'obliger a travailler si tu es malade Anne et si c'est le cas,il y a des syndicats qui t'aideront a leur faire comprendre les lois

ce qui importe,c'est TOI et ta santé,a quoi ça sert de garder son travail si c'est pour être totalement détruite dis moi??

Tu n'as pas d'explication a donner,tu es malade et avec un arrêt de travail,ils n'ont rien a dire ou alors ils attendent tout simplement la faute pour te virer car tu les gènes mais dans ces cas là Anne,tu portes plainte et tu gagnes a tous les coups car il n'y a AUCUNE FAUTE !!!!

ne joue pas avec ta vie,elle est trop précieuse et tes enfants ont besoin de toi.
Si tu ne te sens pas,tu ne refléchis pas et tu t'arrêtes , ils peuvent avoir des remplaçants eux,toi,tu n'as que toi et pas de remplaçant pour vivre ta vie

pour le moment,repose toi,lache prise et détend toi dans les bras de ton homme,c'est une aide précieuse

ne pense a rien durant qqs petites heures et on reparlera de ton arrêt ce soir si tu es là d'accord??

tout va bien Anne,respire et ne stress plus,tu as passé le plus dur et tu sais quoi?? tu peux être très fière de toi

C'est quoi cette école où on empêche ceux qui'ls emploient de s'arrêter????? Tu as droit à un arrêt maladie pour te soigner et en cas de sevrage, c'est obligatoire, tu peux te retrouver à faire une crise d'épilepsie devant les élèves ou un délirium tremens ce qui serait encore beaucoup plus grave....
Alors tu ne t'occupes pas de ce que pourrait penser untel ou untel, tu t'arrêtes. Ils ne peuvent pas te licencier tant que tu es en arrêt maladie et l'arrêt maladie n'est pas une faute ..... De toute manière, si tu es fonctionnaire, il n'y a pas de problème!!!!
Prends soin de toi, c'est le plus important!!!

Si tu es titulaire, tu n'as rien à craindre.De toutes façons, dans ton état, tu ne vas pas pouvoir assurer.Reviens nous dire quelle décision tu as prise, finalement.
Bon courage

Nat.

Coucou Peuretriste, et coucou tout le monde d'ailleurs!
Hier, je suis finalement allée travailler. Pour expliquer en quelques mots pourquoi je ne pouvais ABSOLUMENT pas m'absenter (même si ça peut paraître incroyable) : je donne cours à des demandeurs d'emploi, des cours sous forme intensive : les mêmes élévès 6 heures par jour pendant 7 ou 8 semaines. Si je ne suis pas là, personne ne reprend le cours, il n'y a pas de remplaçante, mais comme ils sont sous contrat de formation, ils continuent d'être obligés de venir et doivent se taper 6 heures d'exercices/jour sur les pc: l'horreur.
C'est moi qui organise mon planning et décide de commencer un "module" ou pas. Or, dans le passé, j'ai commencé 2 modules en pleine dépression, pour devoir les interrompre après quelques semaines. Les stagiaires étaient furieux, et, si ma chef a compris la première fois, elle a beaucoup moins apprécié la deuxième!
Quand je suis revenue de mon arrêt maladie, il n'a pas été question de licenciement, mais on m'a clairement dit qu'il n'était plus question que j'organise de formation dans un avenir proche. Et je me suis retrouvée assise à mon bureau, à ne rien avoir à faire si ce n'est du rangement et des créations de nouvelles leçons que je n'étais même pas sure de pouvoir donner un jour. A force de supplier (c'est le bon mot) pour qu'on me laisse redonner cours, ma chef directe et mon big boss ont finalement décidé de me donner une dernière chance, vu que j'ai toujours eu d'excellentes évaluations dans le passé. Mais en précisant qu'il s'agissait de la toute dernière chance. Sinon, retour à mon bureau pour y développer des adhérences à ma chaise d'ici ma retraite dans 28 ans.
Donc hier... Vu qu'il était impossible de ne pas y aller, et impossible d'y aller sans alcool, j'ai pris ce qui m'a semblé être (ce n'est que mon avis) la moins mauvaise décision: j'ai pris une bière (au lieu des 5 ou 6 habituelles avant d'aller bosser), un temesta, et voilà. J'ai donné cours, très mal car j'étais très stressée, mais j'étais là.
Aujourd'hui, j'y retourne, sans bière cette fois, du moins je vais essayer.

d'accord Anne je comprends mieux la délicatesse de la situation

tu en as encore pour combien de temps avec cette formation??

lorsque tu rentres le soir,il faut absolument que tu trouves le moyen de décompresser et de te faire plaisir pour avoir la force d'affronter le jour suivant.
Tu as pris une bière hier,c'était sans doute effectivement le seul moyen de reussir a gerer après avoir subi une telle crise de manque mais il va falloir que tu trouves les armes necessaires en toi pour gerer ces journées sans alcool et je sais que tu vas trouver

il faut que tu te fasses des pauses durant ces journées ,des moments où tu peux te ressourcer totalement,ne serait qu'un quart d'heure où tu sors complètement de cette ambiance travail...

ça ne sera pas parfait tout de suite mais il faut que tu mettes en place une stratégie pour gérer comme il faut et sans alcool ces journée de stress.

Bon courage Anne et si tu as la possibilité de venir sur le forum ne serait ce que qqs minutes ds la journée,ce serait aussi une bonne chose mais c'est pas sûr que cela soit faisable

Le soir,vient nous raconter ta journée et évacuer ton stress ok??

tu restes sur le forum,c'est génial car tu es ainsi toujours ds la lutte

accroche toi,tu y es presque

Merci Cristal pour ta gentillesse et tes encouragements. Je suis connectée sur le site à partir du boulot en journée, je viens jeter un coup d'oeil chaque fois que j'ai une pause. Je me suis aussi inscrite (ça m'a couté un os...) à un programme de régime amincissant fort connu, sur internet. Chaque jour je reçois mon menu, une liste d'exercices à faire, ma courbe de poids, des conseils... Je me suis dit que ça serait une bonne aide pour l'arrêt de l'alcool: parce que j'ai plein de bonnes raisons médicales/psychologiques/familiales de vouloir stopper l'alcool, mais si je peux rajouter la motivation esthétique en plus, ça devrait m'aider! Parce que si je me vois "fondre" (et ça sera le cas, la bière m'apportait plus ou moins 2500 calories par jour), et que chaque jour le coach me répète que l'alcool est totalement exclu de son régime, ça mettra une image positive EXTERNE sur la transformation à l'intérieur.Et en plus ça me donne une super excuse pour ne pas boire en société : je peux pas, mon régime me l'interdit. Je ne sais pas si j'arrive à me faire comprendre, mais bon...Allez, c'est parti pour les 2 petits suisses maigres (moi qui déjeune jamais, enfin, pas avec du "solide") et le demi litre de tisane drainante...

c'est super que tu puisses te connecter en journée,même si tu ne postes pas,tu sais que nous sommes là et tu n'es plus seule

Pour le régime,tu fais comme tu le sens mais ce n'est pas une bonne chose de mener deux combat a la fois,il te faut toute ton energie pour ton combat contre l'alcool et te mettre une nouvelle privation n'est pas vraiment indiquée pour ta lutte

Tu sais,j'ai fait des régimes toute ma vie,je les ai tous fait je crois y compris l’hospitalisation en passant par les magnétiseur ou weight watcher ou piqure ou .....et je n'ai jamais autant maigri que lors de mon arrêt d'alcool.
Et pourtant,je n'ai jamais fait de régime durant mon combat et pour la première fois de ma vie,je m'habille avec des vêtement que j'ai toujours revé de porter sans jamais le pouvoir car ils n'allaient pas sur une personne ronde
On me dit trop maigre aujourd'hui,comme j'aime entendre cette phrase que j'ai rêvé toute ma vie et pourtant,je ne fais toujours pas de régime et n'ai jamais ressenti une privation quelconque de la nourriture.

Tu vas fondre Anne sans aucun régime ,je sais que c'est difficile de le concevoir mais c'est la réalité.La nourriture dans ton combat est un élément important de "récompense" après la lutte quotidienne contre l'alcool,il faut te faire plaisir pour supporter le combat et manger est une récompense extrêmement importante

mais je sais pour l'avoir connu a quel point un régime peut s'ancrer dans la tête,essaye de reserver plutot ton attention sur ta lutte contre l'alcool,je t'assure que ta silhouette suivra ton évolution dans le combat contre l'alcool

Pour les femmes, et aussi pour les hommes d'ailleurs, le côté esthétique peut aider à arrêter l'alcool. On sait tous que l'alcool fait grossir étant très calorique et contenant beaucoup de sucre. Il y a quelques personnes qui y échappent grâce à leur métabolisme particulier, mais peu.
Alors se voir fondre quand on arrête l'alcool, c'est une sacrée motivation!!!!!

kulumeru a écrit:aussi inscrite à un programme de régime amincissant fort connu, sur internet. Chaque jour je reçois mon menu, une liste d'exercices à faire, ma courbe de poids, des conseils...

Bonsoir kulumeru
Je pense comme Cristal quand on arrête l’alcool on doit avoir une nourriture saine et équilibré. Ceux qui te donne des conseil sur le net ne savent pas que tu as arrêté l’alcool, alors situ veux mon avis fais une chose à la fois. Amicalement Martin

... Fiasco total. Le pire c'est que je sais pourquoi, je connais les mécanismes qui m'amènent à ce carnage, je les repère, je les ai décortiqués lors des 2 cures, je sais EN THEORIE comment les désamorcer, et quand il s'agit d'appliquer la théorie, et ben j'y arrive pas. Et chaque fois que je crois que j'ai retrouvé mon bon sens , que tout bien rebranché et connecté dans mon cerveau, pouf les plombs sautent. Un électicien dirait sans doute qu'il faut changer l'installation.Mais l'installation c'est moi.

Peux tu me décrire comment se passe le moment où tu craques et ensuite comment tu bois???? C'est pour voir un peu quelle dépendance tu as et comment se passent tes alcoolisations, pour essayer de t'aider.
Quelles cures as-tu faites aussi???

kulumeru a écrit:... Fiasco total. Le pire c'est que je sais pourquoi, je connais les mécanismes qui m'amènent à ce carnage, je les repère, je les ai décortiqués lors des 2 cures, je sais EN THEORIE comment les désamorcer, et quand il s'agit d'appliquer la théorie, et ben j'y arrive pas. Et chaque fois que je crois que j'ai retrouvé mon bon sens , que tout bien rebranché et connecté dans mon cerveau, pouf les plombs sautent. Un électicien dirait sans doute qu'il faut changer l'installation.Mais l'installation c'est moi.

En électricité il n'est pas forcément utile de tout changer, juste un disjoncteur plus fort et hop ça marche
cordialement Laurent

kulumeru a écrit:... Fiasco total. Le pire c'est que je sais pourquoi, je connais les mécanismes qui m'amènent à ce carnage, je les repère, je les ai décortiqués lors des 2 cures, je sais EN THEORIE comment les désamorcer, et quand il s'agit d'appliquer la théorie, et ben j'y arrive pas. Et chaque fois que je crois que j'ai retrouvé mon bon sens , que tout bien rebranché et connecté dans mon cerveau, pouf les plombs sautent. Un électicien dirait sans doute qu'il faut changer l'installation.Mais l'installation c'est moi.

Bonsoir.
Ne dis pas ça tu vas me faire de la peine. Les échecs font partis des éléments de l’édifice qui nous permette d’avancer, il faut te ressaisir et continuer. Amicalement Martin

c'est important de savoir pourquoi tu craques Anne et surtout pourquoi tu t'empeches de te stopper.

Il est facile de se mettre la pression pour se permettre de boire ce qu'il faut savoir c'est pourquoi tu cherches ce carnage ??
tu sais en théorie comment les desamorcer mais tu n'y arrives pas dis tu,est ce que tu veux vraiment y arriver ou cherches tu un moyen de te faire mal ??que fuis tu avec l'alcool ??

peux tu nous en dire un peu plus,tu n'es pas obligé d'en parler surtout mais ce serait plus facile pour te donner des pistes a suivre

ça ne peut pas marcher du premier coup Anne,l'important c'est de ne pas baisser les bras et de remonter en selle alors retrousses tes manches et repars dans la lutte tout de suite d'accord??

nous restons tout près

Un post pour dire merci... Je n'ose pas dire de noms, j'ai trop peur d'oublier quelqu'un, alors que chaque ligne de chaque main tendue m'a fait tant de bien quand "j'y ai cru", cru y arriver, une fois encore.
Pour le moment, je préfère me taire, je crois que les messages d'auto-apitoyement ne sont utiles à personne. A moi non plus. Mais je ne suis pas capable d'autre chose aujourd'hui. La visite chez la psychiatre aura vraiment mis la dernière couche,Todd est rentré avec moi à la consultation... j'ai l'impression d'être une micro centrale atomique qui implose, la seule solution c'est de couler un gros scaphandre de béton sur cette merde et de ne plus rien laisser sortir.
Je pense à ceux qui n'écrivent plus. Dont l'histoire et les mots m'ont touchés. Où sont-ils? Tellement bien et sereins qu'ils n'éprouvent plus le besoin de venir? Je voudrais le croire. Ou alors si mal, si seuls, si perdus, en train de boire pour oublier à quel point ils se maudissent.

ce n'est pas de l'auto-apitoyement Anna,c'est de la souffrance a l'état pur et ecrire ses maux,vider sa douleur,partager son enfer est un moyen de se soulager un peu de toute cette horreur

alors si tu préfères le silence,reste silencieuse mais dis toi qu’extérioriser son mal,c'est déjà commencer a le combattre parce qu'il est plus vulnérable a l’extérieur.
je ne te force pas a parler mais je t'assure que ça fait bcp de bien de ne pas vivre cela toute seule.

Nous sommes là,avec toi et nous ne te lâcherons pas,certainement pas

et contrairement a ce que tu penses,la seule solution n'est pas de couler du béton mais de foutre cet alcool hors de ta vie parce que c'est lui la source du mal.!!.

remet toi de tes émotions qui ont été assez vives ces derniers jours d'après ce que je comprends et recommence Anne,c'est ça la seule solution


nous sommes tous avec toi ,tiens bon

cristal...

j'ai entendu la psychiatre raconter à mon amoureux que je buvais pour me rendre intéressante,être "le point de mire", et que c'était normal puisque que d'après elle je suis bipolaire (diagnostic totalement réfuté par le psychiatre et la psychologue qui m'ont vue en HP, je ne suis "que" borderline).
Elle lui a donc conseillé de ne pas "rentrer dans mon jeu" (faut l'entendre quand on est sensé être le joueur).
Vu que je me suis mise à pleurer tellement ce qu'elle disait me faisait mal, elle m'a conseillé de faire du théatre, que ça m'irait très bien, pour finir avec une prescription d'antidepresseurs et de valiums où la grande question était de savoir si elle allait me prescrire une grande ou une petite boite... Et là elle regarde Todd, comme si je n'existais pas, et lui dit : "vous savez, ils ont tendance à devenir accro". J'ai refondu en larmes en demandant de qui elle parlait quand elle disait "ils". Elle parlait de moi. Des gens comme moi. Des "ils".
Et quand bien même je ferais ça inconsciemment pour attirer l'attention, et bien je n'ai pas le contrôle de ça, et je suis malheureuse à en mourir, et c'est PAS du théâtre, ET JE CHERCHE PARTOUT COMMENT ME SORTIR DE CET ENFER, et j'y arrive pas.
Voilà, j'ai essayé d attirer l'attention,là. Je devrais me sentir bien alors, puisqu'il parait que c'est le but de tout ce cirque que je fais.
Je ne sais plus quoi faire.
J'ai envie de mourir.
Je voudrais que Todd s'en aille tellement je suis mal de le voir subir ça. Et en même temps dès qu'il s'éloigne une heure(là il est à l'entrainement) je suis encore plus paniquée. Si c'est possible. C'est comme l'échelle de Richter, à partir de 5 on compte plus les échelons. J'ai si peur.

Bonsoir,
Tu sais qu'on est tous avec toi.Je trouve le comportement de ta thérapeute indigne de sa fonction, elle est sensée diagnostiquer une pathologie psy, t'aider avec des médocs si besoin et t'amener à entreprendre un travail sur toi, pas à te juger ni à prendre à partie ton conjoint dans cette histoire.On croirait un avocat pour un couple qui décide de divorcer par consentement mutuel.As-tu envie, toi, de continuer avec cette psy?Il y en a tant d'autres, peut-être quelqu'un qui ne serait pas dans le jugement et avec qui tu pourrais mener un vrai travail.
Bien à toi, je t'embrasse
Nat.

bon,on va remettre un peu d'ordre là dedans Anne parce que ça part dans tous les sens là et il y a de quoi être paniquée effectivement si on ne remet pas ça en place

d'abord,ta psy ne dois pas être très au fait de la MA parce que ce n'est pas de cette façon que l'on arrive a nous faire entendre ce qu'il faut alors je vais te le dire d'une autre façon ok??
qu'elle nie ton existence et parle a la 3ème personne,je trouve cela honteux et d'autant plus de la part d'une psy mais on ne va pas s'encombrer avec ça,on a plus intéressant a voir là...

ce qu'elle veut dire ,c'est ce que tu peux trouver dans la rubrique "entourage" sur le forum a savoir que le conjoint doit se détacher de la maladie pour ne pas devenir co-dépendant.il doit donc te laisser gerer totalement ta maladie sans jamais réparer tes erreurs ou faire les choses a ta place.

Tu ne joues pas,ta souffrance est reelle et très douloureuse mais il n'y a que toi pour te sortir de cet enfer,toi et toutes les aides que tu mettras en place mais Todd ne dois rien faire sinon te soutenir,tu comprends mieux là??


Tu as des antidepresseurs,c'est parfait,tu les prend regulièrement et cela va te sortir de cette depression qui te pousse a boire.

tu ne sais pas quoi faire dis tu ??
il faut stopper cette drogue Anne parce qu'elle t'entraine au fond du gouffre!!

alors tu repars au combat,tu restes avec nous tu vas dans un MAB,tu vas voir un alcoologue et tu reconstruis ta vie,on fait comme ça??

tu as peur et c'est tout a fait naturel Anne,je pense même que c'est une bonne chose car cela prouve que tu saisi parfaitement l'importance de ce qui se joue.

Nous restons près de toi ,accroche toi

La première chose à faire, c'est de changer de psy!!! Celle ci n'a de psy que le nom et en plus ne connaît rien à la maladie alcoolique comme beaucoup de psy. Un exemple, quand j'ai annoncé à mon psy que j'avais décidé de partir en cure, il a interrompu aussitôt nos séance, je n'ai même pas pu finir celle que nous avions commencée, tout ça parce que monsieur était contre les cures et pour la psychothérapie. Il ne connaissait rien non plus au comportement des malades alcooliques. Après ce rejet je me suis précipitée plus que jamais sur la bouteille. Heureusement la psy que j'avais en cure m'a réconcilié avec cette profession....
Alors tu arrêtes de penser que tu es une sous merde, tu es une femme bien, malade alcoolique et dans une grande souffrance.
Tu as des points positifs, tu es lucide sur ta maladie, tu as un compagnon qui te soutient et tu veux t'en sortir.
Alors comme te le dit Cristal va voir un alcoologue, il sera de bien meilleur conseil!!!

kulumeru a écrit:cristal...

j'ai entendu la psychiatre raconter à mon amoureux que je buvais pour me rendre intéressante,être "le point de mire", et que c'était normal puisque que d'après elle je suis bipolaire (diagnostic totalement réfuté par le psychiatre et la psychologue qui m'ont vue en HP, je ne suis "que" borderline).
Elle lui a donc conseillé de ne pas "rentrer dans mon jeu" (faut l'entendre quand on est sensé être le joueur).
Vu que je me suis mise à pleurer tellement ce qu'elle disait me faisait mal, elle m'a conseillé de faire du théatre, que ça m'irait très bien, pour finir avec une prescription d'antidepresseurs et de valiums où la grande question était de savoir si elle allait me prescrire une grande ou une petite boite... Et là elle regarde Todd, comme si je n'existais pas, et lui dit : "vous savez, ils ont tendance à devenir accro". J'ai refondu en larmes en demandant de qui elle parlait quand elle disait "ils". Elle parlait de moi. Des gens comme moi. Des "ils".
Et quand bien même je ferais ça inconsciemment pour attirer l'attention, et bien je n'ai pas le contrôle de ça, et je suis malheureuse à en mourir, et c'est PAS du théâtre, ET JE CHERCHE PARTOUT COMMENT ME SORTIR DE CET ENFER, et j'y arrive pas.
Voilà, j'ai essayé d attirer l'attention,là. Je devrais me sentir bien alors, puisqu'il parait que c'est le but de tout ce cirque que je fais.
Je ne sais plus quoi faire.
J'ai envie de mourir.
Je voudrais que Todd s'en aille tellement je suis mal de le voir subir ça. Et en même temps dès qu'il s'éloigne une heure(là il est à l'entrainement) je suis encore plus paniquée. Si c'est possible. C'est comme l'échelle de Richter, à partir de 5 on compte plus les échelons. J'ai si peur.

Bonjour Cristal, qu'est ce qu'il fait comme métier ton psy?

De toutes façons la plus part de ces gens là prennent un malin plaisir à essayer de te faire du mal et de te faire craquer ce qui fait qu'en sortant de là il faut boire un coup pour aller mieux....Comme le dit Shale il en existe de très bons mais ils sont rares et ceux là " comme ceux du SHALE " ont suivi ont suivi une formation spécifique à l'alcoologie appuyée par des alcooliques abstinents ou non ce qui fait qu'ils sont de meilleurs conseils sur le sujet...

Ne désespère pas STP tu vas y arriver et tu as des amis sur ONSAIDE pour t'apporter du soutien.

Bien avant ma cure j'ai eu l'occasion de voir un psy pour ce problème, ses propos ne correspondaient en rien à mon cas, alors je me suis permis de lui dire :
Moi : " Avez vous déja été alcoolique? "

Le psy : " Non pourquoi? "

Moi : " donc vous ignorez de quoi vous parlez? "

Le psy : " un peu, oui! "

Moi : " merci et au revoir!!! "

il était inutile de continuer.

Courage à toi et passes une bonne journée

renard a écrit:

kulumeru a écrit:cristal...

j'ai entendu la psychiatre raconter à mon amoureux que je buvais pour me rendre intéressante,être "le point de mire", et que c'était normal puisque que d'après elle je suis bipolaire (diagnostic totalement réfuté par le psychiatre et la psychologue qui m'ont vue en HP, je ne suis "que" borderline).
Elle lui a donc conseillé de ne pas "rentrer dans mon jeu" (faut l'entendre quand on est sensé être le joueur).
Vu que je me suis mise à pleurer tellement ce qu'elle disait me faisait mal, elle m'a conseillé de faire du théatre, que ça m'irait très bien, pour finir avec une prescription d'antidepresseurs et de valiums où la grande question était de savoir si elle allait me prescrire une grande ou une petite boite... Et là elle regarde Todd, comme si je n'existais pas, et lui dit : "vous savez, ils ont tendance à devenir accro". J'ai refondu en larmes en demandant de qui elle parlait quand elle disait "ils". Elle parlait de moi. Des gens comme moi. Des "ils".
Et quand bien même je ferais ça inconsciemment pour attirer l'attention, et bien je n'ai pas le contrôle de ça, et je suis malheureuse à en mourir, et c'est PAS du théâtre, ET JE CHERCHE PARTOUT COMMENT ME SORTIR DE CET ENFER, et j'y arrive pas.
Voilà, j'ai essayé d attirer l'attention,là. Je devrais me sentir bien alors, puisqu'il parait que c'est le but de tout ce cirque que je fais.
Je ne sais plus quoi faire.
J'ai envie de mourir.
Je voudrais que Todd s'en aille tellement je suis mal de le voir subir ça. Et en même temps dès qu'il s'éloigne une heure(là il est à l'entrainement) je suis encore plus paniquée. Si c'est possible. C'est comme l'échelle de Richter, à partir de 5 on compte plus les échelons. J'ai si peur.

Bonjour Cristal, qu'est ce qu'il fait comme métier ton psy?

De toutes façons la plus part de ces gens là prennent un malin plaisir à essayer de te faire du mal et de te faire craquer ce qui fait qu'en sortant de là il faut boire un coup pour aller mieux....Comme le dit Shale il en existe de très bons mais ils sont rares et ceux là " comme ceux du SHALE " ont suivi ont suivi une formation spécifique à l'alcoologie appuyée par des alcooliques abstinents ou non ce qui fait qu'ils sont de meilleurs conseils sur le sujet...

Ne désespère pas STP tu vas y arriver et tu as des amis sur ONSAIDE pour t'apporter du soutien.

Bien avant ma cure j'ai eu l'occasion de voir un psy pour ce problème, ses propos ne correspondaient en rien à mon cas, alors je me suis permis de lui dire :
Moi : " Avez vous déja été alcoolique? "

Le psy : " Non pourquoi? "

Moi : " donc vous ignorez de quoi vous parlez? "

Le psy : " un peu, oui! "

Moi : " merci et au revoir!!! "

il était inutile de continuer.

Courage à toi et passes une bonne journée

OUPS je me suis trompé de nom sur le dernier message je voulai écrire à KULUMERU

désolé g pas fait gaffe

[quote="renard"]

renard a écrit:

kulumeru a écrit:cristal...


De toutes façons la plus part de ces gens là prennent un malin plaisir à essayer de te faire du mal et de te faire craquer ce qui fait qu'en sortant de là il faut boire un coup pour aller mieux....Comme le dit Shale il en existe de très bons mais ils sont rares et ceux là " comme ceux du SHALE " ont suivi ont suivi une formation spécifique à l'alcoologie appuyée par des alcooliques abstinents ou non ce qui fait qu'ils sont de meilleurs conseils sur le sujet...

Ne désespère pas STP tu vas y arriver et tu as des amis sur ONSAIDE pour t'apporter du soutien.

Bien avant ma cure j'ai eu l'occasion de voir un psy pour ce problème, ses propos ne correspondaient en rien à mon cas, alors je me suis permis de lui dire :
Moi : " Avez vous déja été alcoolique? "

Le psy : " Non pourquoi? "

Moi : " donc vous ignorez de quoi vous parlez? "

Le psy : " un peu, oui! "

Moi : " merci et au revoir!!! "

il était inutile de continuer.

Courage à toi et passes une bonne journée

Bonjour tout le monde.
Pauvre Psy si pour aider les autres il faut qu’il se mette à picoler il n’est pas sortit de l’auberge le malheureux. Amicalement Martin