322 eme tentative

... Ca ne commence pas bien. Hier je devais faire les revisions avec ma fille en plein début d'adolescence, et comme entre chaque maman et sa fille, dans ce genre de situation, la tension monte... malgré la bonne volonté des deux. Alors je me suis "calmée" ,avec la saleté qui me calme. Résultat tout s'est bien passé, avec des petits fou-rires parfois... Mais au fond de moi, je sais si bien que c'est la pire des choses à faire. Aujourd'hui c'est mal parti aussi. Je vais essayer de limiter au maximum.

Coucou !!!

Il ne faut pas être négative

J'ai 2 ados à la maison (2 garçons !!), et ce n'est pas facile tous les jours crois-moi !!!! Des tensions il y en a ..... Mais c'est la vie ! Ce n'est qu'un passage ... et tu est entrain de passer un cap difficile mais tu vas y arriver, il n'y a pas de raison !

Passes une BONNE journée OK ?????

Bizoux

Louloutte

kulumeru a écrit:Ca ne commence pas bien.....
....avec ma fille en plein début d'adolescence...
et comme entre chaque maman et sa fille.... dans ce genre de situation, la tension monte...
.... Aujourd'hui c'est mal parti aussi. Je vais essayer de limiter au maximum.

Bonjour Kulumeru,

Ton message est bien négatif et au travers de ce dernier tu te cherches toutes les bonnes raisons du monde pour
justifier ta consommation Non ce n'est pas parce que ta fille est en pleine adolescence que cela justifie le premier verre.
Non la tension ne monte pas à chaque fois dans pareille situation entre la mère et l'enfant.
Et quand tu dis que tu vas essayer de limiter, je dirais que tu pars battue d'avance, résignée....

Désolé de ne pas aller dans ton sens, mais là tu mets tout en place pour justement que la journée commence et finisse mal.

Ressaisi toi et positive surtout, c'est pour toi...

Je viens de voir que tu avais reposté dans présentation, garde tes attentions et ne te décourage pas, tu as juste décalé d'une journée ton départ pour ta Liberté !

je fais ce que je peux et comme je sais. je ne cherche pas d'excuse, je dis simplement ce que j'arrive à faire et ce que je n'arrive pas à faire, à mon plus grand désespoir, et en cherchant des manière d'y arriver quand même. Mais c'est un peu comme si je pédalais frénétiquement sur un vélo pour m'enfuir de là, mais un vélo sans chaine. Je pédale dans le vide.
Je suis à des années lumières de me complaire dans cette situation, j'ai TOUT mis en oeuvre pour retrouver une vie normale, car une vie normale, un boulot, les enfants, un compagnon,... Ca met des garde-fous à l'alcool. Pas question de rester 48 heures affalée sur un lit dégueulasse à osciller entre le glou-glou et le sommeil de l'ivrogne.
Alors qu'on ne vienne pas me dire que je me résigne, que la manière dont je parle suppose que c'est foutu d'avance, que je dois me ressaisir.
Je fais TOUT CE QUE JE PEUX.

Je sais que tu essaies Kulumeru et c'est pour cela que j'ai terminé pour mon message sur ces encouragements

Discus a écrit:
Je viens de voir que tu avais reposté dans présentation, garde tes attentions et ne te décourage pas, tu as juste décalé d'une journée ton départ pour ta Liberté !

Ne désespère pas, kulumuru !

Devenir abstinent, ce n'est pas seulement cesser de consommer de l'alcool, c'est aussi se débarrasser de certains réflexes conditionnés par la dépendance.

Ces réflexes induits par ta dépendance continuent à te faire considérer l'alcool comme une sorte de panacée, la solution miracle à tous les problèmes.

C'est un leurre, car tout ce à quoi tu arrives, c'est la non-vie de l'état alcoolisé, et après coup, le sentiment de culpabilité et d'échec.

Franchement, le clash, si clash il y avait eu avec ta fille aurait-il été si dramatique que cela ?

La vie est faite de cela, des clashs, des engueulades, des joies, des galères, des rires, il faut juste s'y réadapter...

car une vie normale, un boulot, les enfants, un compagnon,

dis moi Anne,tu es où dans l'histoire toi ???
une vie normale commence déjà par SOI et je ne te vois nulle part

il faut que tu te fasses une place dans ta vie Anne,tu es une mère,une compagne,une collègue mais il faudrait surtout que tu sois ANNE,que tu lui fasses du bien a cette femme,que tu l'aimes aussi ce serait alors plus facile de l'aider a renaitre tu ne crois pas??

pour commencer a te faire du bien,il faut que tu saches déjà ce que tu aimes ,est ce que tu as une idée de ce que c'est de se faire plaisir??
ça parait une question bête mais lorsqu'on m'a dit "fais toi plaisir" et bien je n'avais aucune idée de ce qu'il fallait que je fasse
faire plaisir aux autres OUI,m'occuper d'eux OUI mais prendre soin de moi???

as tu réfléchi a cela?? juste cette petite reflexion: qu'est ce que j'aime??et surtout: qu'est ce que je n'aime pas...

Continue de lutter Anne et de tout mettre en oeuvre pour ne pas succomber,un jour après l'autre et ne baisse jamais les bras,c'est a l'usure que tu l'auras.

Il est très fort en ce moment et toi très faible,renforce toi,fais toi du bien,prouve toi que le vie est agréable pour TOI et comme le dit Discus,combat ces excuses qui seront toujours a tourner autour de toi pour te pousser a boire


le petit singe sait maintenant que tu es determinée et il va tout faire pour te pousser a reconsommer,il te connait par coeur et sait ce qui va te faire chuter

Prouve lui que tu es la plus forte et bat toi Anne

nous sommes tous a coté de toi

C'est une catastrophe. Depuis 2 jours où j'ai décidé d'arrêter de boire, l'envie n'a jamais été aussi forte, je n'arrive même plus à "plus ou moins" me limiter. Comme si cette décision faisait pire que mieux. j'essaye de me rappeler les 2 cures, ces 2 moments de ma vie où , bizarrement ,je n'avais plus besoin de boire... L' HP était à 100 mètres d'un supermarché et je pouvais sortir; j'accompagnais les escapades glou glou de mes compagnons d'infortune, mais étrangement je n'ai jamais craqué. Pas une goutte. Si seulement je pouvais retrouver cet état d'esprit, si seulement je pouvais comprendre pourquoi je n'éprouvais pas ce besoin à ce moment là. Je n'ai jamais été aussi heureuse que ces semaines là. Mais qu'est-ce qui me pousse à faire tout l'inverse? Je n'aime même plus le goût de l'alcool. La moindre gorgée me brûle. Et pourtant c'est plus fort que moi.
Il n'y a pas de mot pour décrire le dégout que je m'inspire.
De ne pas y arriver.
Du moment que j'ai cet énoooooooorme souci, ça m'empêche sans doute de devoir faire face au vide de ma vie. Ca doit être ça. J'ai lu ce truc quelque part et ça m'a parlé.
Bon, je finis ma canette, puis je prends les médocs pour dormir... Au moins mon foie aura la paix quelques heures.

Ann tu es dépendante physiquement et arrêter seule quand on a ce type de dépendance c'est quasiment impossible....A mon avis, il faudrait que tu passes par une vraie cure, pas en HP, avec post cure, cure où tu auras un suivi psy, des infos sur l'alcool, de la sophrologie et les outils pour t'aider à t'en sortir...
Mais je crois que tu le sais au fond de toi...

tu n'avais plus envie de boire parce que tu étais sevrée Anne et que tu l'a été avec une aide professionnelle adaptée .

Tu ne peux pas y arriver seule,tu es trop dépendante pour cela alors rend toi a l'évidence et accepte de te faire soigner par la seule thérapie possible: la cure.

réflechi bien Anne et cesse de te torturer en essayant de controler ta consommation,ce n'est pas possible a ce stade de la maladie.

Tu as déjà fais des cures,pourquoi ne pas en refaire une ???
c'est la solution la mieux adaptée pour toi,cesse de te faire du mal et donne toi les moyens de te sortir de cet enfer

Une cure n'est pas envisageable pour moi. Elle me ferait perdre une des seules choses qui me tiennent encore la tête hors de l'eau: mon boulot. Après des mois d'absence en arrêt maladie, il a fallu le temps que je regagne la confiance de mes bosses et qu'on me confie à nouveau les mêmes responsabilités qu'avant. Leur dire, maintenant, que je pars à la campagne pour une obscure raison dont je ne peux pas parler... = me retrouver au chômage au retour.
Mon boulot est ce qui me permet de NE PAS BOIRE pendant des heures. C'est un allié précieux dans ma guerre.
C'est aussi un des seuls éléments qui me procurent un peu de fierté.
Alors non, je ne vais nulle part.
Je veux me battre sur mon territoire.
Mon compagnon est champion d'aikido, un art martial qui véhicule aussi une philosophie de vie. Il a envie qu'on explore les possibilités que ça offre pour moi, on attend de voir la psychiatre le 24 pour en parler.

Tu peux aussi faire une cure en ambulatoire. Renseigne toi auprès du CCAA de ta ville...Tu pourrais ainsi la faire sur place, c'est moins efficace, mais ça peut marcher aussi....

kulumeru a écrit: Mais qu'est-ce qui me pousse à faire tout l'inverse? Je n'aime même plus le goût de l'alcool. La moindre gorgée me brûle. Et pourtant c'est plus fort que moi.
Il n'y a pas de mot pour décrire le dégout que je m'inspire.
De ne pas y arriver.

Bonsoir Kulumeru

Peut-être que ce qui te pousses, en dehors de la dépendance physique, c'est que l'alcool pour toi est encore un médicament, une (mauvaise) solution. L'alcool est un produit très efficace pour fuir. Tu n'as pas à avoir le dégoût de toi, si tu as besoin d'alcool aujourd'hui, c'est aussi que tu as cherché à t'aider toi même quand ça n'allait pas, et l'alcool était là, facile et efficace (dans un premier temps). Le problème, c'est que c'est un produit vicieux qui lorsqu'il te tiens ne te lâche pas facilement. Comme pour toi, pour beaucoup de malades alcooliques, le plaisir de l'alcool est bien loin derrière eux, et s'il revient parfois c'est toujours pire. Il ne reste que le besoin irrépressible, la dépendance et surtout : les problèmes de sa propre vie qui n'ont probablement pas été résolus, car l'alcool ne résout rien.

T'en vouloir à toi même, te dévaloriser, c'est aussi une technique qu'emploi l'alcool pour te garder dans ses filets. Il est essentiel que tu gardes ton boulot, mais que tu te fasses aider médicalement, et ça peut se faire en ambulatoire comme Shale l'a dit. Il n'y a pas de honte à être malade dépendant. Sur les publicités, il y a marqué "nuit gravement à la santé", il devrait y avoir marqué "nuit gravement à votre vie". Ce n'est probablement pas la dépendance que tu cherchais dans l'alcool, ça nous prend tous en traître, et il nous faut maintenant aller vers les vraies solutions, que l'alcool tente de nous interdire.

Bien à toi,

Ph.

Bon, voilà, la journée a commencé avec 2 canettes de Fanta bien glacé et j'enchaine acec un litre de café. Bien sûr, plus l'heure de me lever approche et plus l'angoisse monte : aller bosser sans mon armure d'alcool va être un vrai challenge. Enfin, au pire je prendrai un temesta...

prend un temesta,prend de quoi grignoter et bois beaucoup d'une boisson sucrée.
ne reste pas le ventre vide et occupe toi l'esprit le plus possible.
ne laisse pas de place a l'alcool et rentre direct à la maison après le travail sans passer par le magasin.
Il faut gérer heure par heure au début Anne,prend des gâteaux et fruits pour parer aux flashs.

tu as une rubrique "boite a outils" dans "tout ce qu'il faut savoir" lis là ou imprime là,ça va t'aider

bon courage,nous restons a tes cotés

Tu es coincé dans le cercle vicieux de la dépendance. Tu bois juste pour être moins mal car l'alcool ne t'apporte plus de plaisir mais au contraire il joue le rôle d'un puissant dépresseur!!!!!Tu te sers de ce produit pour soigner une dépression qu'il provoque lui même, c'est le paradoxe de la dépendance...
Alors tu as raison d'essayer d'arrêter mais fais attention à toi, un sevrage seul peut être dangereux!!!!

C'est horrible, j'ai une sensation de vide total, je me sens incroyablement déprimée, je suis devant les élèves, sans aucune énergie, avec seulement une terrible envie de pleurer... Je ne sais pas ce qui m'arrive.

Si tu n'as pas pris d'alcool ce sont les symptômes du sevrage. Pour faire ce sevrage, tu devrais prendre un arrêt maladie, c'est extrêmement fatigant et parfois risqué!!!!
Annonce que tu n'es pas bien et va voir ton médecin, je pense que c'est la meilleure chose à faire...

Bonjour Kulumeru,

Il serait bon de consulter ton médecin aujourd hui !
Il t'aidera à la fois pour un sevrage médicalisé et pour cet état dépressif....N'attends pas !

Je suis totalement déprimée. Je ne sais pas pourquoi, je ne ressens qu'un immense vide en moi. Je suis là, devant les élèves, et j'ai juste envie d'éclater en larmes. Je n'ai même pas envie d'aller me réfugier dans les bras de mon ami, comment lui faire comprendre ce mal-être soudain qui me tombe dessus d'un seul coup?

Je vais arrêter de "bosser" (si on peut appeler ça comme ça) à 11h30, rentrer chez moi et essayer de pleurer un bon couppour évacuer ces sensations négatives. A 14 heures, malheureusement, j'ai un rdv chez le notaire avec mon ex mari pour le divorce, puis les filles seront là, alors que j'ai juste envie de m'enterrer sous la couette. Je vais finir par croire que mon énergie vitale (et dieu sait si j'en ai) ne me venait que de ce poison. Je ne vais quand même pas rester une loque comme ça pendant des mois!

Ne crois pas cela, de l'énergie tu en as, et ce n'est pas le produit qui en donne. Le produit te la vole, au contraire et te donne l'illusion d'en avoir pour cacher son forfait et pour que tu le laisse continuer jusqu'au bout.
En ce moment, l'illusion ne fait plus effet car tu es sobre, c'est tout.

Les conseils qui t'ont été donnés ci dessus sont les bons : un cure en ambulatoire est possible.

Le sevrage dure de 8 à 10 jours et il y a des médicaments pour t'aider. Vois ton médecin.....C'est très difficile que ton corps se passe d'alcool, il va s'y habituer, mais il lui faut un peu de temps.....
Mais j'insiste, si tu supportes mal le sevrage, vois d'urgence un médecin, il y a des risques, épilepsie, délirium tremens.. Ne joue pas avec le feu, consultes!!!

Et surtout ce sera un sevrage bien plus confortable!N'hésite pas il y a plein de traitements qui peuvent t'aider.Bon courage

Nat.

j'ai si peur... Toutes mes émotions sont liées à l'alcool. Mes joies, mes peines, mes coups de gueule, mon côté clown,... Qui est la personne derrière ce grand nuage de vapeurs éthyliques? Je ne suis pas sure qu'il y ait quelqu'un. J'ai peur de découvrir que je ne suis... personne.
Pardonnez-moi de ne dire que des choses si négatives, mais là, je suis une grosse boule d'angoisse malgré les 2 temestas engloutis ce matin. Et le pire, c'est qu'à part en parler sur ce site, je ne peux en parler à personne.