mes zaventures - par béa la bavarde

Comment ça s'est passé hier avec ton amie?

Sincèrement, il n'y a rien d'impoli à ne pas accompagner quelqu'un en buvant de l'alcool C'est au contraire parfaitement ton droit!
Un de mes amis ne boit pas, tout simplement parce qu'il n'aime pas le goût, et personne ne l'embête
Quand j'ai des invités je leur propose un apéro, du vin, en leur disant que je n'en prendrai pas mais qu'ils se sentent libres d'en boire s'ils le souhaitent. C'est tout simple et ça passe très bien

Au resto, je commande direct un Coca. Si les verres à vin sont déjà à table, je retourne le mien, comme ça je suis sûre que le serveur ne le remplit pas pendant que j'ai le dos tourné ;)

Côté fatigue, c'est un grand classique... et je crois qu'il faut donner à ton corps le sommeil et le repos qu'il réclame.
A moins que ton anti-dépresseur n'ait comme effet secondaire la somnolence... ça ce serait à voir avec le médecin qui te l'a prescrit.

Merci de toutes vos réponses . Je vous raconte .
J'avais prévu une myriade de jus de fruits + du palermo (et du schweppes ) + du d'artigny (que j'ai enfin trouvé) . Il me restait aussi du cabernet de midi (ma mère vient avec son vin maintenant) + de la vodka de la petite cousine .
Pour l'apéro j'ai proposé les jus de fruits, le cabernet et la vodka . Résultat on a tous pris du jus d'abricot .
A table nous avons servi le vin qu'elle avait apporté . J'ai bien dit "servi" . Bill a pris un demi verre , moi j'ai ...goûté le décor de table. Deux gorgées sans aucune crainte de tenter le diable. Ayant constaté que c'était pas bon (Bill a fait le même constat) nous nous sommes arrêtés là. Et ça n'a privé personne puisque mon amie n'est pas très amateur de vin non plus.
Après son départ j'ai vidé tout le vin (quand même ...on sait jamais) et voilà .
Découverte de cette soirée : je n'aime pas le vin. Ca peut paraître idiot mais je me sens comme une petite fille qui n'aurait jamais goûté d'alcool et préfère la grenadine et le jus d'abricot.
Je n'ai pas le sentiment d'avoir réveillé de dangereuses molécules .
Voilà .
Pour le sommeil, j'avoue que j'apprécie beaucoup, c'est comme le "lâcher prise" et le week end c'est un vrai bonheur que de s'enfouir dans une couette . Bill est comme moi d'ailleurs , un couple de marmottes en hiver ...

Béa, pourquoi avoir bu ces deux gorgées? Etait-ce pour voir l'effet que ça te ferait? Et... si jamais le goût t'avait plu???
Tant mieux si tu ne l'as pas trouvé bon, mais c'est dangereux tu sais... :pale: Il arrive très souvent qu'après X temps d'abstinence, l'odeur et le goût de l'alcool déplaise et c'est bien pratique je trouve! Mais... si on y regoûte encore, les papilles gustatives s'y refont très très vite
Le grand danger est alors de prendre quelques gorgées par-ci par-là, puis un verre par-ci par-là, et puis c'est vite la porte ouverte à toutes les fenêtres hélas!
Absorber une faible quantité d'alcool ne déclenche pas toujours des envies et des flashes, mais c'est tout de même très risqué :pale:

Essaie de bien réfléchir au pourquoi de ton geste... afin d'en tirer les bonnes conclusions

Tu sais,en lisant ton post,je suis persuadée que ton amie n'avait pas envie de vin et qu'elle l'a bu pour vous faire plaisir!!
Si tu avais dit dès le depart,"on ne boit pas de vin" non seulement vous n'en auriez pas bu mais ça lui evitera a l'avenir de ramener une bouteille
meme si c'est dur,il vaut mieux mettre les choses au clair tout de suite pour ne pas etre tenté.Tu sais,le fait de ne pas encore pouvoir dire "je ne bois plus"c'est une façon de laisser une porte ouverte a l'alcool parce que tu n'es pas e,ncore prete a la fermer totalement.As tu remarqué comme tu VOIS encore enormement ce poison,tu le sens,tu le goutes,tu le regardes...il te teste ma Béa et il n'est pas loin de te toucher

tu as fait d'enorme progrès,une avancée fulgurante mais il y a toujours qq chose qui te lie dangeureusement a ce poison.
Tu es entre les 2 mondes,goutant parce que cela t'attire mais jetant parce que tu ne veux plus etre attirée...
Fais tres attention a ce maudit singe qui guette ton moindre faux pas,il est coriace le bougre et ne te ratera pas si il en a l'occasion .
Ce n'est pas les 2 gorgées de vin qui sont dangereuses,c'est ce qui t'a amené a les boire.Ce n'est pas par politesse c'est parce que ton corps le voulait...
Tu es en pleine bataille là,c'est un moment difficile surtout que tu as bcp de tentations autour de toi alors soit vigilante et continue a venir nous en parler d'accord

Bravo d'avoir jeter le retse de la bouteille...Tu as gagné cette bataille mais la guerre n'est pas fini,retse sur tes gardes

béatrisse1 a écrit: moi j'ai ...goûté le décor de table. Deux gorgées sans aucune crainte de tenter le diable.

bonjour Bea,

Je suis pas un grand spécialiste de l'abstinence ( mais alors là pas du tout), par contre je suis un très grand spécialiste pour gouter les décor de table. Comme contrairement à toi j'adore le vin , ça se termine immanquablement par regoutage et reregoutage du décor de table : en général à la fin du repas il n'y a plus de décor de table et à la fin de la soirée il n'y a plus que des cadavres ( de bouteilles bien sur...).
Je crois que tu prend beaucoup de risques

Tout s'est bien terminé et tu as fait le constat que tu n'aimais pas le vin, tant mieux

Mais je m'interroge sur un décor de table éventuel que tu aurais aimé, que ce serait il passé :?:

C'est un peu comme jouer à la roulette russe...

Je sais que ce n'est pas évident au départ mais tu verras avec le temps tu pourras dire non plus facilement sans que ça te pose problème ;)

Il y a parfois des décors qui sont attirants mais piquants alors gaffe à toi

Je ne vais pas en rajouter à ce qu'on dit les autres, mais je partage leur avis.
Ce ne sont pas les deux gorgées le problème, mais le pourquoi tu les as prises.....
Je pense que tu as intérêt à y réfléchir, il y a encore une étape que tu n'as pas franchi là, mais bon, je pense que ça va venir!
Gros bisous!

Humm
C'est vrai que je me demande ce qui se serait passé si le décor de table m'avait plu ....
Vous voyez je peux dire "non" voire "non merci" mais je ne peux pas dire "je ne bois plus" parce que ce serait reconnaître que j'ai bu . Pêché d'orgueil ?
Pourquoi avoir goûté ? par politesse ? par curiosité ? par défi ? par besoin de savoir ?
Franchement je ne sais pas .
C'est d'ailleurs ce qui m'ennuie .
Et, je refuse de penser que mon corps a pu avoir besoin d'alcool ...mais je vais peut être changer d'idée .
Pour l'heure c'est pas clair , sinon le fait de se sentir entre deux mondes . Ca je le reconnais .

Salut Béa

c'est parfait que le vin ne te plaise plus ! mais nom d'un petit bonhomme, ça fait combien de fois que tu essayes pour nous dire que ça te plait plus.

La c'est bon, TU N4AIMES PLUS L'ALCOOL, tu le recopies 100 fois pour demain ;)

Non Béa, ne pas boire d'alcool (ou ne plus en boire) ne signifie pas automatiquement que tu en as trop bu par le passé
C'est ce que je croyais aussi avant d'arrêter, j'avais peur que les gens devinent, me jugent, me rejettent, etc. Or il n'en n'est rien ;)
Dans mon entourage, j'ai un ami qui ne boit pas car il n'aime pas, j'ai une copine qui ne boit pas car pour elle c'est un principe de santé (elle mange bio etc), une autre encore parce que ça lui donne souvent la migraine... Et puis tu sais, on n'a même pas à se justifier! Si jamais on te pose des questions, il y a plusieurs répliques possibles, c'est pas le choix qui manque
Va peut-être falloir travailler sur ce qu'imlique pour toi le regard des autres, et ton propre jugement sur toi-même au sujet de la boisson
N'oublie pas que notre propre regard sur nous-mêmes est presque toujours le plus sévère! ;)

Pour ma part ceux qui savent il n'y a pas de problème et pour les autres c'est un NON ferme et catégorique qui n'appelle pas de questionnement derrière ;)

Une seule fois quelqu'un a insisté pour savoir pourquoi je ne buvais plus alors j'ai répondu comme ça m'est passé par la tete "parce que ça me transforme"

Vu de ma fenetre, j'ai plus l'impression que c'est défi et curiosité mais je peux me tromper

béatrisse1 a écrit:
.
Et, je refuse de penser que mon corps a pu avoir besoin d'alcool ...mais je vais peut être changer d'idée .
.

Béa,c'est une phrase cle là...parce que quelque part c'est refuser de te voir en tant que MA ce qui veut dire qu'une partie de toi est encore ds le deni.
C'est comme ce que je te disais :laisser encore une porte ouverte pour l'alcool ..."au cas où je puisse encore boire juste un verre pour me faire plaisir et m'arreter apres."
Il y a une phrase qui m'avait fait tilt aussi ds ton post "j'ai bu 2 verres mais je n'ai pas ramené le diable"ou qq chose comme cela.Tu crois tjs qu'il est possible de maitriser et tant que tu auras ce doute ma Béa,tu te testeras tjs et tu "gouteras"tjs pour savoir où tu en es.
Ce n'est pas le regard des autres qui t'effrais,c'est ton propre regard parce que tu n'as pas encore accepté....a 100%.

Reste a convaincre les % qui te manque pour que tu puisses enfin avancer sereinement

Gros bisou ma béa et bravo pour tout ce que tu entreprends,c'est long,c'est difficile,c'est usant mais c'est la liberte qui t'attend alors courage et...NOUS SOMMES LA

j'espere que tout va bien ma Béa,on s'inquiete qd tu ne viens plus

Gros bisous

je suis là mais j'ai rien à dire . Je traverse ma période escargot (réfugiée dans ma coquille) ...et je suis triste
Mais ne vous inquiétez pas ça va passer .

béa.....sans la tristesse SAGAN n'aurait jamais écrit, PROUST serait resté anonyme... Gustave MAHLER n'aurait été qu'un musicien médiocre et la CALLAS une chanteuse de karaoké...

Il faut accepter la tristesse et la sublimer. S'en servir comme de l'argile qu'on modèle pour en faire sortir l'oeuvre d'art qui exprime ton sentiment.

sors les pinceaux, le crayon, les ciseaux, ...le piano....bref, l'outil qui va t'aider à exprimer cette tristesse et en faire une belle chose.

et au pire, tu fais des crèpes au nutella....rien de tel pour retrouver la forme... :dans: :dans: :dans:

Prend ton temps ma Béa,a chacun son rythme et tu a ete pas mal remuée ces dernier temps

La tristesse est un sentiment aussi constructif tu sais,laisse la t'envahir et decouvre ce qu'elle t'apporte,contrairement a ce que l'on pense,on en ressort tjs grandit

Je voulais juste que tu nous fasses un petit signe,c'est chose faite...MERCI.
N'oublie pas qu'il y a plein de mains tendues ici et de gros coeur pour t'accueillir et te reconforter

Gros bisou mon petit escargot en sucre :aime:

Quand on souhaite quitter l'alcool, la tristesse est souvent un passage obligé, elle fait partie du travail de deuil elle aussi, mais comme dit Diky et les autres, il faut la sublimer et l'utiliser, car elle a effectivement son utilité. Mais si elle dure trop longtemps et t'empêche de vivre, il faut alors penser à consulter.
Gros bisous ma Béa!!!

Béa, tu sais que tu ne dois pas hésiter à venir nous parler de ce qui tourne carré hein... même avec des mots "à peu près", c'est pas grave!

C'est vrai que les émotions sont plus délicates à gérer pour nous, en tous cas en début d'abstinence car avant, l'alcool agissait comme un voile entre les émotions et la conscience. L'alcool "coupe" le ressenti. On est d'ailleurs nombreux à avoir sauté sur l'alcool dans ce but : actionner le bouton "off".
Nos émotions sont porteuses de messages, et en cela, il est important de ne pas les fuir, de ne pas s'y fermer, mais de les ressentir et de les laisser nous traverser. Elles ne font heureusement que passer! Bien souvent si on prend la peine de les écouter, de s'écouter soi, on comprend pourquoi cette émotion a surgi et ça permet de mieux nous connaître, puis de faire un pas de plus dans notre évolution

Profite du week-end pour prendre du temps pour toi, te relaxer, te faire plaisir ;)

Salut Béa
je trouve le post de Dicky très juste (et très beau!) sur la tristesse mais c'est peut être un peu t^t encore en début d'abstinence.

Tu sais moi qui suis loin d'être stabilisée affectivement malgré mes presque 2 ans d'arrêt d'alcool, je vois que je peux la vivre de plein de manière différente ma tristesse récurrente. Elle est une partie de moi c'est comme ça ....

Si je l'accepte, elle ne me fait pas mal. Si elle m'obsède, elle me détruit....

Ceci dit, il ne faut pas la laisser gagner et te faire aider. N'attends pas trop .

Amitié

Et, je refuse de penser que mon corps a pu avoir besoin d'alcool ...mais je vais peut être changer d'idée .

Bonjour Béa, comme Cristal je bondis sur cette phrase qui en dit bien long c'est du déni ça Béa ! le déni d'avoir bu, le déni de toi aussi. Il serait bien que tu acceptes ce fait, ça te permettrait de faire le deuil de l'alcool, on ne lirait plus "j'ai bu deux gorgées et je n'ai pas le sentiment d'avoir réveillé de dangereuses molécules" !

Elles sont là les dangereuses molécules, n'en doute pas ! tu ne les as jamais quitté complètement.

Ca va venir tu sais, pour ça l'acceptation de ce qui est, est primordiale