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Comment la Thp agit sur le cerveau
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Comment la Thp agit sur le cerveau
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Maintenant comment agit la THP au niveau du cerveau
Dans notre environnement tout s’équilibre, c’est une loi de la nature, et dans notre cerveau c’est la même chose : quand le faim se fait sentir, il y a un signal qui se produit et qui réclame à manger, des que le top de satiété se fait on arrête de manger, c’est de l’équilibre qui se rétablit.
Pour le bien être et le mal être, c'est la même chose.
Quand il y a du mal être le cerveau fabrique des endorphines naturelles pour équilibrer le mal-être et le bien être.
Pour un malade alcoolique qui commence à créer la THP, celle-ci va s’ajouter aux endorphines naturelles, la personne se sent mieux, la balance penche vers le bien –être : c’est la période rose. Mais pour respecter la loi de l’équilibre le cerveau ne peut pas jouer sur la production de THP puisqu’elle vient de l’extérieur via l’alcool, sa seule solution est de diminuer la création d’endorphine.
Mais le malade alcoolique va moins bien et le seul moyen qu’il a d’aller mieux c’est de boire pour créer de la THP.
Endorphine et THP étant trop importante l’équilibre se refait en diminuant les endorphines naturelles.
Cela revient à dire qu’on est obligé de boire de plus en plus pour avoir le même effet de bien être jusqu’au moment où il n’y a plus de création d’endorphine et que seul l’alcool permet l’équilibrage, bien-être mal être.
La crainte du manque d’alcool est un enfer, on s’en aperçoit le matin au réveil, quand on est en réunion pour plus d’une heure, notre alcoolémie DOIT être très élevée pour ne pas devoir être en manque dans la journée ou être prêt à trouver une source d'approvisionnement.
Cette dépendance ne s’arrête pas là en effet le cerveau s’est habitué à la fabrication de THP et c’est comme si un laboratoire de création de THP s’était installé dans le cerveau, une mémoire inéluctable avec un bouton MARCHE et un bouton ARRÊT.
Quel que soit le temps (3 jours, six mois , dix ans ,vingt ans, Quelle que soit la dose d’alcool, le laboratoire à THP se remet en marche comme si on avait appuyé sur le bouton MARCHE
ALCOOL C’EST BOUTON MARCHE ,ARRET DE L’ALCOOL C’EST LE BOUTON ARRET.
Et ce n’est pas un verre d’alcool, mais cela peut être la molécule alcool alors attention pas de microdoses. Médicaments, Plats cuisinés, produit dits sans alcool mais qui en contiennent (exemple Bière), pâtisseries.
A vous d’en continuer la liste.
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Maintenant comment agit la THP au niveau du cerveau
Dans notre environnement tout s’équilibre, c’est une loi de la nature, et dans notre cerveau c’est la même chose : quand le faim se fait sentir, il y a un signal qui se produit et qui réclame à manger, des que le top de satiété se fait on arrête de manger, c’est de l’équilibre qui se rétablit.
Pour le bien être et le mal être, c'est la même chose.
Quand il y a du mal être le cerveau fabrique des endorphines naturelles pour équilibrer le mal-être et le bien être.
Pour un malade alcoolique qui commence à créer la THP, celle-ci va s’ajouter aux endorphines naturelles, la personne se sent mieux, la balance penche vers le bien –être : c’est la période rose. Mais pour respecter la loi de l’équilibre le cerveau ne peut pas jouer sur la production de THP puisqu’elle vient de l’extérieur via l’alcool, sa seule solution est de diminuer la création d’endorphine.
Mais le malade alcoolique va moins bien et le seul moyen qu’il a d’aller mieux c’est de boire pour créer de la THP.
Endorphine et THP étant trop importante l’équilibre se refait en diminuant les endorphines naturelles.
Cela revient à dire qu’on est obligé de boire de plus en plus pour avoir le même effet de bien être jusqu’au moment où il n’y a plus de création d’endorphine et que seul l’alcool permet l’équilibrage, bien-être mal être.
La crainte du manque d’alcool est un enfer, on s’en aperçoit le matin au réveil, quand on est en réunion pour plus d’une heure, notre alcoolémie DOIT être très élevée pour ne pas devoir être en manque dans la journée ou être prêt à trouver une source d'approvisionnement.
Cette dépendance ne s’arrête pas là en effet le cerveau s’est habitué à la fabrication de THP et c’est comme si un laboratoire de création de THP s’était installé dans le cerveau, une mémoire inéluctable avec un bouton MARCHE et un bouton ARRÊT.
Quel que soit le temps (3 jours, six mois , dix ans ,vingt ans, Quelle que soit la dose d’alcool, le laboratoire à THP se remet en marche comme si on avait appuyé sur le bouton MARCHE
ALCOOL C’EST BOUTON MARCHE ,ARRET DE L’ALCOOL C’EST LE BOUTON ARRET.
Et ce n’est pas un verre d’alcool, mais cela peut être la molécule alcool alors attention pas de microdoses. Médicaments, Plats cuisinés, produit dits sans alcool mais qui en contiennent (exemple Bière), pâtisseries.
A vous d’en continuer la liste.
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Comment la Thp agit sur le cerveau
Bonjour.
Une fois le sevrage consolidé, il n'y a aucune raison qu'une microdose suffise à relancer la machine à THP. Que ce stimulus puisse éventuellement réveiller "l'envie", insidieusement, est possible, mais il faut ensuite apporter régulièrement de l'alcool en quantité suffisante. Donc boire franchement.
La peur n'évite pas le danger, ce n'est pas une forêt noire #miam qui fera rechuter, c'est l'état d'esprit qui amène à porter un verre à sa bouche en pensant que ça ne peut pas faire de mal. Malgré l'expérience passée et les souffrances endurées.
Pas de malédiction dans l'alcoolisme, c'est une histoire de conscience et de responsabilité personnelle, une fois que l'on a senti ce que ça fait et qu'on s'en est arraché.
La folie c'est de répéter la même expérience en attendant un résultat différent (citation approximative).
Prenez soin de vous
Une fois le sevrage consolidé, il n'y a aucune raison qu'une microdose suffise à relancer la machine à THP. Que ce stimulus puisse éventuellement réveiller "l'envie", insidieusement, est possible, mais il faut ensuite apporter régulièrement de l'alcool en quantité suffisante. Donc boire franchement.
La peur n'évite pas le danger, ce n'est pas une forêt noire #miam qui fera rechuter, c'est l'état d'esprit qui amène à porter un verre à sa bouche en pensant que ça ne peut pas faire de mal. Malgré l'expérience passée et les souffrances endurées.
Pas de malédiction dans l'alcoolisme, c'est une histoire de conscience et de responsabilité personnelle, une fois que l'on a senti ce que ça fait et qu'on s'en est arraché.
La folie c'est de répéter la même expérience en attendant un résultat différent (citation approximative).
Prenez soin de vous
rur@lcoolique- Super Tchatcheur
- 17/03/2021
Re: Comment la Thp agit sur le cerveau
Les micro doses en elles-mêmes ne font pas te faire replonger directement, tu as raison, mais elles peuvent provoquer des flashs qui, eux, peuvent t'amener à boire un verre entier voir plus....
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Comment la Thp agit sur le cerveau
C'est bien ce que je disais, la responsabilisation est un processus essentiel selon moi pour sortir de l'alcoolisme d'abord et de la dépendance ensuite.
Des mots simples pour une maladie compliquée, oui, mais je me méfie des simplifications, des croyances qui peuvent être prises sans recul puis rejetées tout aussi facilement. Comme celles qui nous ont gardés dans la dépendance, tenus à l'écart de l'émancipation normale et souhaitable qui permet de devenir un adulte pleinement responsable de lui-même.
Tu as raison de rappeler que le cerveau n'oublie pas la THP, car c'est un fait avéré. Et c'est à l'ancien alcoolique de toujours s'en méfier. Et de garder à l'esprit, en cas de doute, que le seul comportement absolument sûr c'est de ne pas boire. Surtout "innocemment"...
Des mots simples pour une maladie compliquée, oui, mais je me méfie des simplifications, des croyances qui peuvent être prises sans recul puis rejetées tout aussi facilement. Comme celles qui nous ont gardés dans la dépendance, tenus à l'écart de l'émancipation normale et souhaitable qui permet de devenir un adulte pleinement responsable de lui-même.
Tu as raison de rappeler que le cerveau n'oublie pas la THP, car c'est un fait avéré. Et c'est à l'ancien alcoolique de toujours s'en méfier. Et de garder à l'esprit, en cas de doute, que le seul comportement absolument sûr c'est de ne pas boire. Surtout "innocemment"...
rur@lcoolique- Super Tchatcheur
- 17/03/2021
Re: Comment la Thp agit sur le cerveau
Merci pour le rappel, pour moi ces textes là sont toujours un peu comme
des révisions C'est avec ce type de "révisions" (oui, Baccalauréat à vie ;)
qu'on se construit en permanence un discours clair pour les cas où on
doit en parler à quelqu'un sans avoir sa fiche
rar@l, je ne comprends pas ces termes de responsabilisation ... De nombreux
MA abstinents se font avoir, et tout à fait" innocemment". Ils ne sont "coupables"
de rien. Les capteurs, l'usine à THP et tout ce qui fait que l'alcoolisme est
une maladie sont de la grosse machinerie, aussi puissante que subtile.
Le fait d'en avoir bavé pour décider d'arrêter, puis installer l'abstinence, ne
garantissent pas une immunité innée à la rechute, qui induirait une faute
consciente ou un déni de la part de celui qui retombe dans le piège.
L'alcool est probablement le plus vicieux des produits, soyons indulgents
sur les accidents possibles tout au long d'une vie
des révisions C'est avec ce type de "révisions" (oui, Baccalauréat à vie ;)
qu'on se construit en permanence un discours clair pour les cas où on
doit en parler à quelqu'un sans avoir sa fiche
rar@l, je ne comprends pas ces termes de responsabilisation ... De nombreux
MA abstinents se font avoir, et tout à fait" innocemment". Ils ne sont "coupables"
de rien. Les capteurs, l'usine à THP et tout ce qui fait que l'alcoolisme est
une maladie sont de la grosse machinerie, aussi puissante que subtile.
Le fait d'en avoir bavé pour décider d'arrêter, puis installer l'abstinence, ne
garantissent pas une immunité innée à la rechute, qui induirait une faute
consciente ou un déni de la part de celui qui retombe dans le piège.
L'alcool est probablement le plus vicieux des produits, soyons indulgents
sur les accidents possibles tout au long d'une vie
lolo6- Super Tchatcheur
- 24/06/2012
Re: Comment la Thp agit sur le cerveau
Bonjour.
Il me semble important, fondamental, d'être parfaitement au clair : la grosse machinerie a une inertie physiologique certaine et craindre la rechute pour une part de Forêt-Noire est une croyance fausse doublée d'une peur inutile : pour le corps, cette infime quantité d'alcool ne présente aucun risque.
En revanche, pour l'esprit il en va tout autrement : le cerveau n'oublie rien et le junky utilisera tous les moyens pour parvenir à ses fins.
C'est pour ça qu'il me paraît important de ne pas se tromper, de ne pas se disperser avec des craintes inutiles et de pointer le vrai danger : toute consommation "innocente" devrait immédiatement allumer tous les voyants d'alerte.
Ce n'est pas ce verre qui fera la rechute à lui tout seul, c'est le travail caché que mon cerveau d'ancien alcoolique a réussi pour que j'en arrive à ne plus me méfier. Et à ajouter d'autres verres ensuite... jusqu'à rallumage de la machine infernale. De tous les récits de rechute ressort toujours ce point : "je croyais pouvoir..."
P.S. oui, je comprends ta crainte, je n'avais pas assez développé mon idée. Je ne cherchais pas à stigmatiser ceux qui ont rechuté, juste à inviter à ne pas se tromper de combat.
Il me semble important, fondamental, d'être parfaitement au clair : la grosse machinerie a une inertie physiologique certaine et craindre la rechute pour une part de Forêt-Noire est une croyance fausse doublée d'une peur inutile : pour le corps, cette infime quantité d'alcool ne présente aucun risque.
En revanche, pour l'esprit il en va tout autrement : le cerveau n'oublie rien et le junky utilisera tous les moyens pour parvenir à ses fins.
C'est pour ça qu'il me paraît important de ne pas se tromper, de ne pas se disperser avec des craintes inutiles et de pointer le vrai danger : toute consommation "innocente" devrait immédiatement allumer tous les voyants d'alerte.
Ce n'est pas ce verre qui fera la rechute à lui tout seul, c'est le travail caché que mon cerveau d'ancien alcoolique a réussi pour que j'en arrive à ne plus me méfier. Et à ajouter d'autres verres ensuite... jusqu'à rallumage de la machine infernale. De tous les récits de rechute ressort toujours ce point : "je croyais pouvoir..."
P.S. oui, je comprends ta crainte, je n'avais pas assez développé mon idée. Je ne cherchais pas à stigmatiser ceux qui ont rechuté, juste à inviter à ne pas se tromper de combat.
Dernière édition par rur@lcoolique le Lun 14 Juin - 8:16, édité 1 fois (Raison : corrections minimes (android))
rur@lcoolique- Super Tchatcheur
- 17/03/2021
Re: Comment la Thp agit sur le cerveau
Tu sais, si on recommande d'éviter, surtout en début d'abstinence, de consommer des molécules mêmes infimes, d'alcool, ce n'est pas pour le plaisir de compliquer les choses.....Il y a pas mal de rechutes qui se produisent parce que le corps a retrouvé le goût ou l'odeur de l'alcool, ce qui lui a provoqué un flash souvent puissant, assez pour le pousser à boire à nouveau un verre...
De même les bières sans alcool, qui en contiennent une quantité infime, tu peux en boire plusieurs, le grammage d'alcool augmente alors et là, le flash est très fréquent....Si je parle de ça, c'est parce que c'est prouvé scientifiquement et que chez tous les alcoologues et dans toutes les cures, on nous recommande bien de faire attention aux boissons cachées. Pour ma part, je pense que c'est surtout en début d'abstinence, quand celle-ci est bien installée, il y a peu de risques de rechutes. On ne parle pas souvent de l'alcool contenu dans les médicaments et pourtant dans beaucoup, notamment dans les pommades ou les sirops, tous les médicaments qui ont une présentation liquide, en contienne la plupart du temps....Le fondateur de ce forum a lui même rechuté après avoir pris un produit pour le rhume sous une présentation liquide, il y avait pas mal d'alcool dedans...
De même les bières sans alcool, qui en contiennent une quantité infime, tu peux en boire plusieurs, le grammage d'alcool augmente alors et là, le flash est très fréquent....Si je parle de ça, c'est parce que c'est prouvé scientifiquement et que chez tous les alcoologues et dans toutes les cures, on nous recommande bien de faire attention aux boissons cachées. Pour ma part, je pense que c'est surtout en début d'abstinence, quand celle-ci est bien installée, il y a peu de risques de rechutes. On ne parle pas souvent de l'alcool contenu dans les médicaments et pourtant dans beaucoup, notamment dans les pommades ou les sirops, tous les médicaments qui ont une présentation liquide, en contienne la plupart du temps....Le fondateur de ce forum a lui même rechuté après avoir pris un produit pour le rhume sous une présentation liquide, il y avait pas mal d'alcool dedans...
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Comment la Thp agit sur le cerveau
Pas de souci, j'avais bien comprisrur@lcoolique a écrit:P.S. oui, je comprends ta crainte, je n'avais pas assez développé mon idée. Je ne cherchais pas à stigmatiser ceux qui ont rechuté, juste à inviter à ne pas se tromper de combat.
Par contre, les addicto eux-mêmes, chercheurs etc, s'accordent tout de même tous
sur le constat de la méconnaissance des circuits empruntés par les capteurs.
C'est encore une nébuleuse, malgré les grands progrès apportés par l'imagerie
cérébrale.
Il y a le physique, le psychologique, un vrai sac de noeud, individuel en prime.
Pour certains la Forêt noire ne fera rien, pour d'autres si, même si physiquement
il n'y a pas de raison
lolo6- Super Tchatcheur
- 24/06/2012
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