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Témoignage de Tulipe.
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Témoignage de Tulipe.
Si dans un premier temps, je comptais mes jours de sobriété patiemment cochés sur mon calendrier emporté en cure à l'hôpital, puis en post cure. Il n'en sera rien au bout de 6 mois, je commençais à en parler en mois, déjà bien fière de mon combat. Lors de ma première bougie, oui!!! 365 jours j'ai reçu ma médaille spécialement crée et conçue par un membre de notre MAB , un maître verrier, jaune d'or brillante comme un soleil, couleur du vainqueur, du plus fort pour cette première année de gagnée face au poison!
Aujourd'hui cela va faire 500 jours dans ma balance. Elle est encore bien légère face à mes 10 000 jours de" soûlographie chronique".
La Tulipe doucement grandie, s'affirme, se soigne dans sa tête, dans son corps. Je viens de recevoir mes dernières analyses sanguines. Quand j'ai eu mon déclic, c'est grâce, ou à cause de l' annonce d'un sérieux diabète par mon médecin généraliste. J'affichais alors un vilain 13.5 d'hémoglobine glyquée, d'où mes piqûres d'insuline hebdomadaires. Comme je maudissais l'alcool chaque fois que j'enfonçais l'aiguille dans mon ventre. Au bout de 6 mois, de régime drastique, d'efforts, surtout avec la perte 23 kg , ma diabétologue me changeait mon traitement avec une piqûre par semaine . Au bout d'un an , la même diabéto me remplaçait l'horrible piqûre par 2 cachets . Il y a deux mois, J'ai décidé de reprendre mon régime et de maigrir de 10 kg , plus que 5 à perdre à ce jour, avec un secret espoir de ne plus avoir de médicaments, en plus d'une silhouette qui me corresponde.
Et puis le sport, ça c'est ma drogue, marcher, marcher, toujours marcher, maintenant dans la mer .C'est se vider la tête, ne penser à rien et puis surtout apprécier, jouir, savourer, déguster l'effort physique. Notre corps dispose d'une capacité d'adaptation fabuleuse. Alors, pourquoi ? ce soir je regarde avec un petit sourire serein le résultat de mon analyse, avec un 4.8 de glyquée!!!
J'aurai aimé écrire ce texte, je vous le fais partager, à chacun de prendre se qu'il a envie d'entendre.
"Bonjour mon corps,
C’est à toi que je veux dire aujourd’hui combien je te remercie de m’avoir accompagné si longtemps sur les chemins de ma vie.
Je ne t’ai pas accordé l’intérêt, l’affection ou plus simplement le respect que tu mérites.
Souvent, je t’ai même maltraité, matraqué de reproches violents, ignoré par des regards
indifférents, rejeté avec des silences pleins de doutes.
Tu es le compagnon dont j’ai le plus abusé, que j’ai le plus trahi. Et aujourd’hui, au mi-temps de ma vie, un peu ému, je te redécouvre avec tes cicatrices secrètes, avec tes lassitudes, avec tes émerveillements et tes possibilités.
Je me surprends, surprends à t’aimer, mon corps, avec des envies de te câliner, de te choyer ou te donner du bon. J’ai envie de te faire des cadeaux uniques, de dessiner des fleurs et des rivières sur ta peau, de t’offrir du Mozart, de te donner les rayons du soleil et de t’introduire aux rêves des étoiles. Tout cela à la fois dans l’abondance et le plaisir.
Mon corps, je te suis fidèle.
Oh, non pas malgré moi, mais dans l’acceptation profonde de ton amour.
Oui, j’ai découvert que tu m’aimais, mon corps.
Que tu prenais soins de moi, que tu respectais ma présence.
Combien de violences as-tu affrontées pour me laisser naître, pour me laisser être, pour me laisser grandir avec toi ! Combien d’accidents as-tu traversés pour me sauver la vie !
Mon corps, maintenant que je t’ai rencontré, je ne te lâcherai plus.
Nous irons jusqu’au bout de notre vie commune….
Et quoi qu’il arrive, nous vieillirons ensemble. » Jacques Salomé
Voilà, avant de conclure, je voudrais aussi vous faire partager cette autre réflexion et texte. Durant le confinement qui c'est avéré être un réel révélateur pour ma future vie. Cela m'aura permis de méditer sur le sens et la valeur de mon existence, sur le genre de vie que j'ai vraiment envie de mener. Une vie de retour aux choses simples, une vie où le contact avec ceux que j'aime compte le plus, ou la contemplation du beau et de la nature participe à ma joie de vivre.
« La vie est bien trop courte pour perdre son temps à se faire une place là où l’on en a pas, pour démontrer qu’on a ses chances quand on porte tout en soi, pour s’encombrer de doutes quand la confiance est là, pour prouver un amour à qui n’ouvre pas les bras, pour performer aux jeux de pouvoir quand on n’a pas le gout à ça, pour s’adapter à ce qui n’épanouit pas. La vie est bien trop courte pour la perdre à paraître, s’effacer, se plier, dépasser, trop forcer. Quand il nous suffit d’être, et de lâcher tout combat que l’on ne mène bien souvent qu’avec soi, pour enfin faire la paix, être en paix. Et vivre. En faisant ce qu’on aime, auprès de qui nous aime, dans un endroit qu’on aime, en étant qui nous sommes, Vraiment ».
Alexandre Jollien
Alors chaque matin, je dis merci la vie.
Aujourd'hui cela va faire 500 jours dans ma balance. Elle est encore bien légère face à mes 10 000 jours de" soûlographie chronique".
La Tulipe doucement grandie, s'affirme, se soigne dans sa tête, dans son corps. Je viens de recevoir mes dernières analyses sanguines. Quand j'ai eu mon déclic, c'est grâce, ou à cause de l' annonce d'un sérieux diabète par mon médecin généraliste. J'affichais alors un vilain 13.5 d'hémoglobine glyquée, d'où mes piqûres d'insuline hebdomadaires. Comme je maudissais l'alcool chaque fois que j'enfonçais l'aiguille dans mon ventre. Au bout de 6 mois, de régime drastique, d'efforts, surtout avec la perte 23 kg , ma diabétologue me changeait mon traitement avec une piqûre par semaine . Au bout d'un an , la même diabéto me remplaçait l'horrible piqûre par 2 cachets . Il y a deux mois, J'ai décidé de reprendre mon régime et de maigrir de 10 kg , plus que 5 à perdre à ce jour, avec un secret espoir de ne plus avoir de médicaments, en plus d'une silhouette qui me corresponde.
Et puis le sport, ça c'est ma drogue, marcher, marcher, toujours marcher, maintenant dans la mer .C'est se vider la tête, ne penser à rien et puis surtout apprécier, jouir, savourer, déguster l'effort physique. Notre corps dispose d'une capacité d'adaptation fabuleuse. Alors, pourquoi ? ce soir je regarde avec un petit sourire serein le résultat de mon analyse, avec un 4.8 de glyquée!!!
J'aurai aimé écrire ce texte, je vous le fais partager, à chacun de prendre se qu'il a envie d'entendre.
"Bonjour mon corps,
C’est à toi que je veux dire aujourd’hui combien je te remercie de m’avoir accompagné si longtemps sur les chemins de ma vie.
Je ne t’ai pas accordé l’intérêt, l’affection ou plus simplement le respect que tu mérites.
Souvent, je t’ai même maltraité, matraqué de reproches violents, ignoré par des regards
indifférents, rejeté avec des silences pleins de doutes.
Tu es le compagnon dont j’ai le plus abusé, que j’ai le plus trahi. Et aujourd’hui, au mi-temps de ma vie, un peu ému, je te redécouvre avec tes cicatrices secrètes, avec tes lassitudes, avec tes émerveillements et tes possibilités.
Je me surprends, surprends à t’aimer, mon corps, avec des envies de te câliner, de te choyer ou te donner du bon. J’ai envie de te faire des cadeaux uniques, de dessiner des fleurs et des rivières sur ta peau, de t’offrir du Mozart, de te donner les rayons du soleil et de t’introduire aux rêves des étoiles. Tout cela à la fois dans l’abondance et le plaisir.
Mon corps, je te suis fidèle.
Oh, non pas malgré moi, mais dans l’acceptation profonde de ton amour.
Oui, j’ai découvert que tu m’aimais, mon corps.
Que tu prenais soins de moi, que tu respectais ma présence.
Combien de violences as-tu affrontées pour me laisser naître, pour me laisser être, pour me laisser grandir avec toi ! Combien d’accidents as-tu traversés pour me sauver la vie !
Mon corps, maintenant que je t’ai rencontré, je ne te lâcherai plus.
Nous irons jusqu’au bout de notre vie commune….
Et quoi qu’il arrive, nous vieillirons ensemble. » Jacques Salomé
Voilà, avant de conclure, je voudrais aussi vous faire partager cette autre réflexion et texte. Durant le confinement qui c'est avéré être un réel révélateur pour ma future vie. Cela m'aura permis de méditer sur le sens et la valeur de mon existence, sur le genre de vie que j'ai vraiment envie de mener. Une vie de retour aux choses simples, une vie où le contact avec ceux que j'aime compte le plus, ou la contemplation du beau et de la nature participe à ma joie de vivre.
« La vie est bien trop courte pour perdre son temps à se faire une place là où l’on en a pas, pour démontrer qu’on a ses chances quand on porte tout en soi, pour s’encombrer de doutes quand la confiance est là, pour prouver un amour à qui n’ouvre pas les bras, pour performer aux jeux de pouvoir quand on n’a pas le gout à ça, pour s’adapter à ce qui n’épanouit pas. La vie est bien trop courte pour la perdre à paraître, s’effacer, se plier, dépasser, trop forcer. Quand il nous suffit d’être, et de lâcher tout combat que l’on ne mène bien souvent qu’avec soi, pour enfin faire la paix, être en paix. Et vivre. En faisant ce qu’on aime, auprès de qui nous aime, dans un endroit qu’on aime, en étant qui nous sommes, Vraiment ».
Alexandre Jollien
Alors chaque matin, je dis merci la vie.
SHALE- Admin
- 01/01/2009
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