Témoignage de Tulipe.

J'ai suivi un  sevrage hospitalier de 18 jours à cause de ma dépendance alcoolique sévère durant 30 ans environ.

Après quelques semaines d'attente, j'ai été effectuer une postcure de 5 semaines à la clinique  de  Longues Aygues où j'ai renforcé mon abstinence et commencé un travail personnel avec les psys et les réunions en groupe de paroles à analyser l'origine de ma maladie chronique, la dépendance à la Thp , l'alcoolisme.

Avec ce forum Onsaide second outil après ma postcure, avec l'expérience acquise au fil de mes participations dans  les différents MAB , complété par mes lectures personnelles, je continue à découvrir la complexité de cette maladie.

Mon déclic aura été dû à un diabète sévère traité  par insuline qui a été le moteur de ma détermination pour poser le verre. 

Je pense avec le recul que le combat de l'alcool aura été presque le plus facile à traiter, après celui du diabète où j'ai acquis une hygiène de vie basée sur l'activité physique soutenue, complétée par une alimentation presque végétarienne. La première rémission m'aura pris un an , la seconde deux. Je vis à ce jour abstinente sans traitement diabétique.

Parallèlement, une seconde phrase prononcée par le psychologue de la postcure a été un révélateur."Vous commencerez à être libre, le jour où vous comprendrez que la cage est faite de pensées".

Ces mêmes pensées qui ont été machiavéliquement, à mon insu dès mon enfance délivrées par ma génitrice perverse narcissique. Ces tueurs impunis en liberté à l'origine de nombreux suicides. L'alcool m'aura permis de survivre à côté de la pire mérule toxique .

La partie immergée de l'iceberg de mon alcoolisme aura été la plus délicate, et complexe, chargée de souffrances psychologiques pour me libérer de toutes ces pensées toxiques .

Cette monstre femme blessée de l'intérieur , qui par la  mauvaise construction de sa structure mentale m'a vampirisé, manipulé mentalement avec un unique but , celui  de me détruire sans ressentir compassion, regret, amour maternel, mais avec jouissance.Cette handicapée castratrice  de  vie,  déployant et révélant sa personnalité sur le plaisir toxique de jouer à mon insu  sur mes angoisses, mes peurs, mes bonheurs, mes souffrances , me transformant en pantin de son bon vouloir, où je ne trouvais paix qu'avec l'alcool.

"Façon organisée de se défendre de toute douleur et contradiction interne en les expulsant  sur quelqu'un en se sur valorisant, tout cela aux dépens d'autrui et non seulement sans peine  mais  avec jouissance; ou façon particulière de se mettre à l'abri des conflits internes en se faisant valoir aux dépens de l'entourage" Jean Paul RACAMIER. 1986 

Avec les conférences que j'ai suivie, par mes lectures et par ma détermination implacable j'ai disséqué, analysé, compris et me suis libérée de  son mécanisme de manipulation destructrice. 

Cela me laissera de grandes cicatrices à l'âme, et n'est à ce jour pas définitivement résolu. Si elle est morte dans mes pensées, mon ex-mère est encore bien vivante dans la réalité seule, sans ses "jouets" mon père, mon frère étant mort de sa perversion.

J'ai une revanche à prendre sur la vie, sur l'alcool, sur tous ces PN . C'est la raison de ma nouvelle détermination maintenant , pour accompagner les autres malades alcooliques à l'avenir.

Un autre livre chaque jour à écrire et à vivre dans ce merveilleux jardin en appréciant enfin instant présent LIBRE.

tulipe noire a écrit:J'ai suivi un  sevrage hospitalier de 18 jours à cause de ma dépendance alcoolique sévère durant 30 ans environ.

Après quelques semaines d'attente, j'ai été effectuer une postcure de 5 semaines à la clinique  de  Longues Aygues où j'ai renforcé mon abstinence et commencé un travail personnel avec les psys et les réunions en groupe de paroles à analyser l'origine de ma maladie chronique, la dépendance à la Thp , l'alcoolisme.

Avec ce forum Onsaide second outil après ma postcure, avec l'expérience acquise au fil de mes participations dans  les différents MAB , complété par mes lectures personnelles, je continue à découvrir la complexité de cette maladie.

Mon déclic aura été dû à un diabète sévère traité  par insuline qui a été le moteur de ma détermination pour poser le verre. 

Je pense avec le recul que le combat de l'alcool aura été presque le plus facile à traiter, après celui du diabète où j'ai acquis une hygiène de vie basée sur l'activité physique soutenue, complétée par une alimentation presque végétarienne. La première rémission m'aura pris un an , la seconde deux. Je vis à ce jour abstinente sans traitement diabétique.

Parallèlement, une seconde phrase prononcée par le psychologue de la postcure a été un révélateur."Vous commencerez à être libre, le jour où vous comprendrez que la cage est faite de pensées".

Ces mêmes pensées qui ont été machiavéliquement, à mon insu dès mon enfance délivrées par ma génitrice perverse narcissique. Ces tueurs impunis en liberté à l'origine de nombreux suicides. L'alcool m'aura permis de survivre à côté de la pire mérule toxique .

La partie immergée de l'iceberg de mon alcoolisme aura été la plus délicate, et complexe, chargée de souffrances psychologiques pour me libérer de toutes ces pensées toxiques .

Cette monstre femme blessée de l'intérieur , qui par la  mauvaise construction de sa structure mentale m'a vampirisé, manipulé mentalement avec un unique but , celui  de me détruire sans ressentir compassion, regret, amour maternel, mais avec jouissance.Cette handicapée castratrice  de  vie,  déployant et révélant sa personnalité sur le plaisir toxique de jouer à mon insu  sur mes angoisses, mes peurs, mes bonheurs, mes souffrances , me transformant en pantin de son bon vouloir, où je ne trouvais paix qu'avec l'alcool.

"Façon organisée de se défendre de toute douleur et contradiction interne en les expulsant  sur quelqu'un en se sur valorisant, tout cela aux dépens d'autrui et non seulement sans peine  mais  avec jouissance; ou façon particulière de se mettre à l'abri des conflits internes en se faisant valoir aux dépens de l'entourage" Jean Paul RACAMIER. 1986 

Avec les conférences que j'ai suivie, par mes lectures et par ma détermination implacable j'ai disséqué, analysé, compris et me suis libérée de  son mécanisme de manipulation destructrice. 

Cela me laissera de grandes cicatrices à l'âme, et n'est à ce jour pas définitivement résolu. Si elle est morte dans mes pensées, mon ex-mère est encore bien vivante dans la réalité seule, sans ses "jouets" mon père, mon frère étant mort de sa perversion.

J'ai une revanche à prendre sur la vie, sur l'alcool, sur tous ces PN . C'est la raison de ma nouvelle détermination maintenant , pour accompagner les autres malades alcooliques à l'avenir.

Un autre livre chaque jour à écrire et à vivre dans ce merveilleux jardin en appréciant enfin instant présent LIBRE.

"Vous commencerez à être libre, le jour où vous comprendrez que la cage est faite de pensées"
Cette phrase est superbe.
Merci Tulipe pour ce témoignage
Nicole

Merci Nicole,

Je l'ai écrit hier au magasin entre 2 clients, et j'ai oublié la première phrase que m'a dite mon addictologue à l'hôpital, "l'alcool c'est la mauvaise réponse à la gestion de vos émotions". Certaines phrases ont fait écho et sont restées imprimées dans mon esprit.

 Je suis très sensible à certaines paroles prononcées durant un film, une pièce de théâtre, un livre, une conférence ect...une petite "bibliothèque personnelle"