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La culpabilité chez le malade alcoolique
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La culpabilité chez le malade alcoolique
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]On retrouve souvent chez le malade alcoolique le poids de la culpabilité.
Que représente exactement pour nous cette culpabilité et comment en venir à bout.
Je vous livre mes réflexions, n'hésitez pas à vous exprimez sur le sujet.
La culpabilité crée un déséquilibre en nous. On est en désaccord avec soi même, on a fait ou
dit quelque chose qu'on n'aurait pas du faire pour être fidèle à nos idées, à notre image, à
nos valeurs.
La culpabilité entraîne plusieurs sentiment : la colère contre nous, la peur d'avoir blessé, la
peine d'avoir fait du mal, le regret de n'avoir pas pu l'éviter. C'est une évaluation négative de
nos actes.
A nous de nous en servir comme base pour repartir et en faire quelque chose de positif. Si on
reste sur cette culpabilité, on n'avance pas, on la rumine, elle nous bloque. Il faut réussir à la
dépasser et faire en sorte qu'elle nous aide à agir de façon plus adaptée à nos souhaits.
Pour modérer, voir se débarrasser de ce sentiment, je pense qu'il nous faut être indulgent
envers nous même.
Se pardonner ses propres erreurs et se dire que nul n'est à l'abri d'en commettre une.
Par la suite, il faut s'en souvenir afin de ne pas recommencer.
C'est une démarche qui doit enrichir notre futur.
Pourquoi l'alcoolique éprouve-t-il souvent le sentiment de culpabilité ?
Peut être que parce que dés le début de sa vie, il n'a pas trouvé sa place et qu'il en éprouve de
la gêne à vivre et un manque de confiance en lui.
Il me semble effectivement qu'il y a un problème de place à trouver chez le malade
alcoolique et que ce problème de place remonte à très longtemps, à la petite enfance.
On peut se demander « pourquoi je ne me sens pas à ma place dans cette famille ? »
La réponse la plus évidente c’est : parce que je n'ai pas été accueillie comme je le souhaitais,
et là , il y a en plus la culpabilité de ressentir un rejet qui n'est pas forcément fondé. Ce rejet n’existe peut-être que dans notre tête et pour une cause très minime, naissance mal acceptée d’un autre enfant par exemple.
Je me sent rejetée alors je me réfugie dans un autre rôle qui me va bien, j'en veux à
mes parents/famille, et là encore je culpabilise.
Je me dis aussi que tout doit être de ma faute, que je suis nulle et que c’est pour ça qu’on ne m’aime pas et là, le petit vélo est lancé et va faire des dégâts pendant de très longues années.
Mais Il y a aussi des familles qui font culpabiliser leurs enfants,
c’est leur mode de fonctionnement, ce sont des familles toxiques néanmoins souvent la culpabilité naît d'un malentendu ou d'une incompréhension.
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: La culpabilité chez le malade alcoolique
Bien sure que j'ai ressenti de la culpabilité, mais j'emploie ce mot au passé. J'avais peur et honte de ne pas être à la hauteur comme maman alcoolisée. Et j'avais une espère de "saloperie" de mère qui ne m'aidait en rien pour m'en sortir. Alors que mes décisions étaient approuvées par son père ou ses maîtresses, il me fallait (mais pourquoi ? je me le demande encore, l'approbation de ma folcoche) Les seules choses où je ne lui demandais pas ses avis, mes amours et mon boulot et ça allait pas trop mal, enfin on faisait aller.
Maintenant que je me suis soignée, que j'ai compris son fonctionnement, sa toxicité, au grand Dieu que je n'en ai plus aucune de culpabilité et j'avance sereine, sûre de moi.
D'ailleurs c'est très certainement un sujet que j'aborderai en son temps avec ma fille.
Maintenant que je me suis soignée, que j'ai compris son fonctionnement, sa toxicité, au grand Dieu que je n'en ai plus aucune de culpabilité et j'avance sereine, sûre de moi.
D'ailleurs c'est très certainement un sujet que j'aborderai en son temps avec ma fille.
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: La culpabilité chez le malade alcoolique
Tu ne peux pas t'en vouloir d'avoir toujours voulu l'approbation de ta folcoche,moi aussi je ne pouvais pas faire sans son accord.Imagine,j'avais 20 ans,j’étais entrain de flirter avec le voisin du dessous et bien j'ai arrêté les calins en plein milieu pour monter voir ma mère et lui demander si elle me permettait de coucher avec lui elle m'a dit oui et je suis redescendue mais tu imagines quel pouvoir ont ces folcoches sur nous?? ,même à l'âge adulte !!
Mais on y peut rien,on est sous emprise et on ne se'en détache pas en claquant des doigts!!Ce qui importe c'est qu'aujourd'hui,tu aies compris et que tu aies réussi à te détacher et surtout,que tu ne ressentes plus cette culpabilité
Mais on y peut rien,on est sous emprise et on ne se'en détache pas en claquant des doigts!!Ce qui importe c'est qu'aujourd'hui,tu aies compris et que tu aies réussi à te détacher et surtout,que tu ne ressentes plus cette culpabilité
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: La culpabilité chez le malade alcoolique
Cristal!!!!rhoooo t'as fait fort toi aussi avec ta mère, enfin plutôt elle !!! c'est mieux d'en sourire ( jaune pastel) et d'en parler au passé!
Mais surtout on a cassé le cercle infernal qu'on ne transmettra pas à nos "filles". Nos mère ont recopiés pour nous, ce qu'elles ont subi ,elles ne savaient pas faire autrement!
Mais surtout on a cassé le cercle infernal qu'on ne transmettra pas à nos "filles". Nos mère ont recopiés pour nous, ce qu'elles ont subi ,elles ne savaient pas faire autrement!
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: La culpabilité chez le malade alcoolique
Oui j'ai fait fort,et comme tu le dis,on a cassé le cercle.Ma mère était alcoolique,sa soeur aussi,ma grand mère et arrière grand mère...de mères en filles Mais j'ai cassé le cercle là aussi,ma fille ne tombera pas dans l'alcool et mon fils non plus
on peut être fière d'avoir réussi là où nos parents ont échoué
on peut être fière d'avoir réussi là où nos parents ont échoué
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: La culpabilité chez le malade alcoolique
Il y a un truc qui me chiffonne cependant ? ma folcoche et ma grand-mère tout comme mon arrière grand-mère (je m'en souviens encore même si j'avais 6 ans quand elle est décédée) n'étaient pas alcooliques! ne n'ai jamais vu ma saleté sous l'emprise de l'alcool, jamais vu ivre, elle contrôlait très sérieusement, le peu que papa buvait d'ailleurs...
Ma fille est toujours la personne a qui on donne les clefs pour rentrer, elle ne boit pas ou très peu...elle m'a dit avoir peur que cela soit héréditaire , même si je sais que cela n'est pas héréditaire
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: La culpabilité chez le malade alcoolique
tu peux devenir alcoolique sans que tes parents le soient comme tu peux ne pas être MA alors que tes parents le sont,cela ne veut rien dire Il n'y a pas d'hérédité dans la MA mais il peut y avoir un gène de la dépendance c'est à dire une "facilité" à développer une addiction quand on a un parent addicte.
Ta mère a sans doute eu son lot de problèmes qu'elle a gérer avec ce qu'elle a pu,toi tu as trouvé l'alcool,elle a du trouver un autre échappatoire,chacun fait avec les moyens qu'il trouve à sa disposition
Ta mère a sans doute eu son lot de problèmes qu'elle a gérer avec ce qu'elle a pu,toi tu as trouvé l'alcool,elle a du trouver un autre échappatoire,chacun fait avec les moyens qu'il trouve à sa disposition
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: La culpabilité chez le malade alcoolique
Tu sais dans ma famille, personne ne boit sauf mon frère et moi qui sommes alcooliques, alors il n'y a pas d'hérédité en cause là dedans, sans doute une prise en charge déficitaire dans notre toute petite enfance et qui nous a amenés à chercher l'alcool pour compenser ce manque...
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: La culpabilité chez le malade alcoolique
Je remonte ce post, parce que c'est amusant de relire ses réponses 2 ans après.
Je n'ai plus aucune culpabilité parce que j'étais malade, que je ne connaissais rien à la maladie alcoolique, toujours présentée comme un vice, la honte de la famille sans volonté , avec l'étiquette de faible et de mauvaise mère, avec ça comment avoir une estime de soi positive.
Est ce qu'on culpabilise un diabétique ? Parce que c'est une maladie grave, certes mais l'alcoolisme est doublement destructeur, psychologiquement, physiquement.
Je n'ai pas de culpabilité, peut-être des remords de ne m'être pas réveillée avant, l'alcool m'a sans doute sauvé , il a anesthésié mes peines.
Je n'ai pas de culpabilité parce que l'alcool est une drogue dure, qui vous emprisonne malgré vous.
Je n'ai plus de culpabilité parce qu'il faut faire un réel travail sur soi, de tels efforts pour se sortir de l'enfer, pour se soigner physiquement, psychologiquement.
Non je n'ai plus aucune culpabilité, je suis fière de moi, d'avoir repris les rênes de ma vie.
Je n'ai plus aucune culpabilité parce que j'étais malade, que je ne connaissais rien à la maladie alcoolique, toujours présentée comme un vice, la honte de la famille sans volonté , avec l'étiquette de faible et de mauvaise mère, avec ça comment avoir une estime de soi positive.
Est ce qu'on culpabilise un diabétique ? Parce que c'est une maladie grave, certes mais l'alcoolisme est doublement destructeur, psychologiquement, physiquement.
Je n'ai pas de culpabilité, peut-être des remords de ne m'être pas réveillée avant, l'alcool m'a sans doute sauvé , il a anesthésié mes peines.
Je n'ai pas de culpabilité parce que l'alcool est une drogue dure, qui vous emprisonne malgré vous.
Je n'ai plus de culpabilité parce qu'il faut faire un réel travail sur soi, de tels efforts pour se sortir de l'enfer, pour se soigner physiquement, psychologiquement.
Non je n'ai plus aucune culpabilité, je suis fière de moi, d'avoir repris les rênes de ma vie.
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: La culpabilité chez le malade alcoolique
C'est une bonne idée de remonter ce post.....On pourrait parler longtemps de la culpabilité cette sangsue que beaucoup porte accrochée à leur peau et qui les gêne dans tout ce qu'ils font.
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: La culpabilité chez le malade alcoolique
la culpabilité c'est un boulet du passé! La solution se trouve au fond de nous, il est nécessaire d'apprendre à s'en libérer et de se réconcilier avec soi -même. Les gens pensent ce qu'ils veulent, l'important c'est d'être en accord avec soi, apprendre le lâcher prise.
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tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: La culpabilité chez le malade alcoolique
je crois que l'on perd tous cette culpabilité au fil des années d'abstinence, on travaille sur soi, on apprend un maximum sur cette maladie, et puis, on en a marre de ne plus vivre ,on a envie de regarder devant et plus derrière. Mais cette culpabilité est vraiment très forte au début d'abstinence et aussi quand on est encore dedans ,ce qui nous fait vivre pleinement notre nouvelle vie, c'est beaucoup grâce a cette perte de culpabilité, pouvoir enfin sortir la tête haute et regarder les gens droit dans les yeux
cristal- Admin
- 01/01/2009
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