Nouvelle venue

je fais partie des mamans dans le branle bas de combat avec une petite de bientot 4 ans et un grand de bientot 14 alors oui,les fournitures,les sacs,le rythme à reprendre,les courses etc...je suis en plie dedans  
Et pour tes hormones tous les mois,j'ai vécu la même chose durant des années,à la même période,j'etais mal,irritable,déprimée,susceptible.... après mon arrêt,alors ne t'en fait pas,ça passe peu à peu mais c'est normal 

Salut Crystal_ine, 

Ah oui, y a pas mieux que nous Québecois pour détricoter le français à la mode de chez nous! C'est cool d'avoir du monde de tout les coins sur le forum... Moi en plus je suis Gaspésienne alors l'accent, tu peux imaginer ;)

Pour le truc des hormones, c'est vraiment bizarre, car quand je cesse de boire, ce n'est pas juste d'être irritable, mais des sautes d'humeurs en fait; je suis enragée une minute et une heure après j'ai la pêche... Comme ce soir, ça va super bien! Mais attention, si mon mari me fait une remarque, je suis capable de mordre une seconde plus tard ou avoir envie de pleurer :/

Enfin, là ça va bien, alors j'en profite 

La rentrée des petits, oui, c'est demandant, mais mon mari en fait beaucoup aussi et j'ai bien hâte de voir comment ils vont entamer leur nouvelle étape académique, surtout considérant qu'on en a une qui entre en première année :) Nous lui avons déjà appris à lire alors ça devrait bien aller... En général, les deux enfants ont de bons résultats et de bons comportements, alors je suis chanceuse.

Remarque, pour le secondaire 5 et l'université ça aussi c'est toute une étape! 

Crystal, alors toi aussi c'est le retour à la routine scolaire! C'est comment pour les enfants de l'âge de 4 ans en europe, est-ce qu'ils vont au jardin d'enfants? Pour nous c'est la maternelle à 5-6 ans environ et la première année du primaire ensuite...

Bonne rentrée à ta mouflette et ton grand!

Mistie,

Ah les fringues trop petites... J'en trouve encore régulièrement qu'ils n'ont jamais portés et dont on doit déjà se départir 

Mon irritabilité vient surtout de quand je n'ai pas ma bulle à moi... Je ne suis pas aggressive, mais je n'arrive pas à les laisser entrer dans mon espace sans trouver cela envahissant après peu. Tu sais, dans le cadre de mon travail, je peux interagir avec une centaine de personnes par jour de façon très personnelle car je suis dans le milieu de la santé (soins cliniques) et même si j'adore ce que je fais, cela me demande énormément mentalement, moralement... Alors quand je rentre à la maison, je cherche surtout la solitude et le silence. 

Les accords toltèques, je les ai eu dans ma poche pendant des années, écrits sur un bout de papier, c'était ma bible, mes règles d'or qui s'appliquaient à beaucoup de sphères de ma vie. Ça me fait du bien d'y repenser; je crois que je vais aller me chercher le livre et le relire, ça me ressourcerait. Je lis ÉNORMÉMENT, c'est un peu une drogue saine pour moi. Le dernier que j'ai lu dans la même branche, c'est les conseils du Dalai-Lama, j'ai beaucoup aimé; il y a même un chapitre pour les MA. 

Ouf, ce que tu as vécu avec ton opération, ça devait pas être jojo! Je suis bien contente d'entendre que ton corps ait repris le contrôle, ça peut vraiment nous affecter ces hormones quand c'est débalancé...

Tu as l'air bien aujourd'hui, j'espère qu'on pourra discuter d'ici demain!

Allez, bonne soirée et bonne nuit à toutes! 

Les sautes d'humeur sont fréquentes après l'arrêt de l'alcool, elles correspondent souvent à une fatigue que l'alcool cachait. Là, il faudrait que tu trouves le moyen de prendre un peu de temps pour toi, ce serait important que tu retrouves en partie ta bulle....

Mon irritabilité vient surtout de quand je n'ai pas ma bulle à moi... Je ne suis pas aggressive, mais je n'arrive pas à les laisser entrer dans mon espace sans trouver cela envahissant après peu.

ça,c'est très important de garder ton espace vital,je suis une vraie lionne quand je n'ai pas au moins 30min dans la journée rien que pour moi et je devient aussi agressive :mar:Alors fais en sorte de toujours avoir un moment à toi dans la journée,tu expliques aux enfants que c'est vital pour toi et qu'ils doivent te laisser souffler avant de faire quoique ce soit ^pour eux.Il ne faut pas se sacrifier pour les enfants sinon,c'est nous qui en pâtissons. Plus tu leur en donneras et plus ils t'en demanderont,je le sais,c'est du vécu  
Donc tu mets tes limites et tu t'y tiens ok??

Vous savez, quand j'ai décidé de partager ma vie avec mon mari et ses enfants, lui il était inquiet que je ne sois pas à l'aise. Car il m'a toujours dit, avoir ses propres enfants c'est une chose, mais les enfants des autres... ça peut être barbant à la fin.

J'ai toujours eu une très belle relation avec tout les enfants que je côtoie. Mon approche est justement de ne pas les infantiliser, de leur parler comme de petits adultes et de les laisser s'ouvrir à leur rythme. En général, ça marche, et les enfants de mon conjoint n'y font pas exception. 

Je n'ai aucun problème à expliquer aux enfants si j'ai besoin de temps pour moi, et, jamais ils ne m'ont tenu rigueur pour cela. Là ou ça se corse, c'est avec mon mari. J'ai l'impression que si il me voit irritable avec eux, ou si je m'isole un moment pour être avec moi-même (en l'occurence si je décide de ne pas participer à une sortie avec eux, par exemple) je vois bien qu'il n'aime pas cela. Ça a d'ailleurs été la source d'un conflit la dernière fois... Ce que je trouve injuste là-dedans, c'est que je passe souvent plus de temps que lui avec ses enfants et que lui à la mèche beaucoup plus courte que moi avec eux!! 

Quand on est une belle-mère (déjà le terme sonne presque péjoratif!) la situation est d'autant plus délicate. Une belle-mère sans enfant? Encore pire!! On se fait dire constamment qu'on ne comprend rien aux enfants car on en a pas eu, et ce, même si on vit avec eux au jour le jour et qu'on assume totalement le rôle de parent, sans râler. 

On doit comprendre que les enfants sont la priorité, qu'on passe en deuxième par rapport à son partenaire, et ça, c'est tout à fait logique... on doit subir les foudres de la maman qui n'apprécie pas souvent le fait qu'une autre femme s'occupe de ses petits... Et ça aussi c'est logique en soi. 

Dans certain cas, qui n'est pas le mien heureusement, on peut se faire lancer à la tête ''t'es pas ma mère!!'' Par défaut, on se fait constamment comparer à cette dernière même si ce n'est pas voulu. 

Tout cela fait que, j'ai un malaise de m'affirmer devant mon conjoint quand il s'agit des enfants car j'ai peur qu'il me voit comme la méchante belle-mère. J'ai lu beaucoup sur les forums de nouvelles mamans, famille et également de famille recomposée pour trouver des solutions, et une chose que je me rend compte, c'est que les ''vrais'' parents ont une culpabilité aussi lorsqu'ils sont impatients avec leurs enfants, lorsqu'ils les grondent. Je ressens aussi cette culpabilité lorsque ça arrive, mais je crois que la mienne est décuplée car j'ai peur de perdre leur amour. C'est un peu comme si je marchais sur des oeufs. 

Mais au fond, ces enfants là, me montrent à chaque jour qu'ils m'acceptent et m'apprécient; quand ils parlent de leur famille, ils m'incluent toujours, ils sont toujours contents de me voir, ils n'ont aucune rancune lorsque la discipline s'impose. 

Donc, la relation avec eux n'a jamais été un problème; en fait, leur approche à eux est tellement plus simple et plus sincère que beaucoup de relations que j'ai eue avec des adultes!

Il me faut gérer ma culpabilité, ça tourne toujours autour de ça, mais si mon mari pouvait comprendre un peu mieux mon point de vue, sans se dire que lorsque j'ai un moment comme tout parent, que c'est normal et légitime, ça irait tellement mieux... C'est difficile pour moi de lâcher prise pour ce genre de question. 

Aujourd'hui je me sens très bien. Je suis levée depuis 6h30 ce matin, en congé, je vais faire le grand nettoyage avant l'arrivée des mouflets, puis les courses pour avoir tout ce qu'il faut pour les goûters d'école, ensuite je passe voir la grand-mère de mon mari qui est malade... Ça fait du bien de s'activer pour faire des choses productives, de se sentir utile... Il y a pas si longtemps, un congé comme ça rimait à picoler et se lever le plus tard possible le lendemain pour se remettre de la migraine et la dépression qui s'en suivait... 

PLUS JAMAIS ÇA!!!

P.s. Je me suis acheté des cosmétiques hier et deux ou trois vêtements; j'ai envie de me pouponner et me sentir bien dans ma peau, ce soir moi et la petite on se fait un masque d'argile et des manicure-pédicures... C'est vraiment dommage que vous ne pouvez pas voir ça, on est vraiment adorables avec de la boue sur le visage et des concombres sur les yeux 

Je vous imagine très bien!!! Ton mari doit toujours avoir peur que ça n'accroche pas avec ses enfants ce qui fait qu'il n'a pas confiance s'il ne te voit pas avec eux. Tu pourrais sans doute lui expliquer calmement ce qu'il en est...Pour ma part, je te comprends tout à fait, je ne sais pas si j'aurais autant de patience avec des enfants qui ne sont pas les miens...

Tu as raison Shale... Mais tu sais, le résultat est là depuis quatre ans, je suis bien intégrée dans la famille et ça paraît! Je me dis que je ne devrais pas avoir a demander d'être rassurée par mon mari, lui qui est au premier rang pour le constater...

Ma belle-famille me dit tout le temps qu'ils m'apprécient et que les enfants aussi. C'est vrai que je n'ai jamais su ce que c'était d'avoir un enfant à moi. Mais j'aime ces enfants à ma façon, et leur bien-être est toujours ma priorité. 

Tu sais, dans ma vie d'alcoolique, je me suis toujours dit que j'étais mieux de ne pas avoir d'enfants après ce que nous avions vécu. Je ne voulait pas 1. imposer mon alcoolisme comme on me l'a imposé car j'ai longtemps cru que je ne m'en sortirait jamais et 2. j'ai peur de mes gênes... Nous somme tous alcooliques dans notre famille. 

Je me suis même empêchée d'avoir un permis de conduire jusqu'à l'âge de 35 ans, car, me connaissant, je savais qu'avec les blackouts un drame pourrait arriver et ça je ne me l'aurait jamais pardonné. 

J'ai modelé la majorité de ma vie d'adulte autour de ma dépendance et je me suis privée de beaucoup de choses à cause de cela.

Quand on me dit que je ne comprend pas ce que c'est d'avoir un amour inconditionnel pour des enfants, j'ai parfois envie de leur crier, vous savez, je le comprend peut-être un peu trop, justement, et c'est pourquoi je me suis privée de ça, afin que ces enfants que je n'aurai jamais ne souffrent pas de mes bévues, car c'est justement trop important, des enfants!

Tout d'abord, je peux te rassurer, il n'y a pas de gènes de l'alcoolisme. Si certains venant d'une famille de malades alcooliques sont dépendants c'est parce qu'ils n'ont toujours connu que l'alcool et que c'est leur seul modèle...Alors si tu veux avoir un enfant, il n'aura pas le gène de l'alcoolisme rassure toi....
Mais je comprends que ton enfance ait pu te traumatiser. Il me semble que tu es une super maman de remplacement et que les enfants doivent t'adorer, c'est super car ce n'est pas toujours le cas dans une situation comme ça...

nous sommes alcooliques de mère en fille dans ma famille,ma grand mère,ma tante,ma mère et moi même,ma cousine (fille d'une autre sœur de maman)a décidé elle aussi de ne pas avoir d'enfant voyant toutes les femmes devenir alcoolique de génération en génération,moi,j'ai trouvé une autre solution: arrêter le cercle et combattre ce fléau pour faire des enfants et leur donner tout l'amour que j'ai en moi et j'ai réussi!!  j'ai deux beaux enfants et ils n'ont jamais vu d'alcool chez moi si ce n'est avec les invités.alors au lieu de te dire que tu vas faire des petits alcooliques,dis toi que tu vas te donner naissance tout d'abord en arrêtant et ensuite,donner une suite à ta vie à travers tes enfants si tu en veux toujours bien sur 

Malka, pour ce qui est de ta bulle, l'as-tu déjà expliqué à ton mari que tu avais besoin de temps pour toi? Que si tu ne fais pas une activité avec eux, c'est que tu as envie de prendre du temps pour toi? Tu peux lui dire que tu ne lui demandes pas de comprendre ton besoin, mais de l'accepter. Que si tu peux avoir ces petits moments occasionnels pour toi, tu seras plus patiente, mieux dans ta vie, car tu ne vivras pas une frustration parce que tu ne peux pas faire ce que tu as envie. Et puis, c'est important que le père passe du temps seul avec ses enfants   Tu as le droit de te choisir. 

J'ai été en famille recomposée aussi et nous formions une famille, personne n'aurait pensé que je n'étais pas la mère de son enfant au même titre que pour les miens. Mais, on se gardait du temps seul, du temps seul avec nos enfants respectifs et du temps en famille. C'était notre équilibre et ça fonctionnait très bien. Il faut dire, que nous avions tous les deux besoins de notre espace, donc, notre bulle.

Oui Crystal_ine, je le lui ai déjà expliqué souvent. Mais je crois que comme le dit Shale, il a aussi toujours peur que ça n'accroche pas avec les enfants, et du coup, ça sort en frustration envers moi... Il y a des jours ou ça passe mieux que d'autres il semble. 

Mon mari et moi avons convenu au début de notre relation que nous n'aurions pas d'enfants. Même si parfois ça me passe par la tête, je suis en paix avec cette décision. Mais si je n'avais pas eu mon problème avec l'alcool, je sais que les choses seraient différentes. 

Pour ce qui est des gènes, j'ai toujours cru que c'était lié. Je me disais que vu qu'on a tous cette dépendance, il est presqu'impossible que mes enfants ne l'aient pas. Ayant vu ma mère souffrir autant lorsqu'elle à failli perdre sa fille (ma soeur), je ne voulais pas vivre cela, et, si je n'arrive pas moi-même à rester sobre, je ne me serais pas pardonnée d'avoir amené des enfants au monde pour vivre avec une maman alcoolique. 

Je me sens beaucoup mieux aujourd'hui; c'est drôle, mon mari il a comme un sixième sens. Lorsque je suis à bout de patience, que je me dit ça y est, à la prochaine fois j'explose! Il me dit qu'il m'aime, il m'aide dans la maison, ou soudainement décide d'emmener les enfants à l'extérieur... Je sois émaner de la vapeur par les oreilles, je sais pas, pourtant, je fais toujours l'effort de ne pas extérioriser mes frustrations (futiles, du moins) qui sont très souvent dues à mes chères hormones 

(J'adore ce gif, il illustre trop bien mes sautes d'humeur avec mon mari  )

Heureusement, je sais que nous nous aimons profondément et, on est jamais longtemps à être énervés. 

Ma chère Mistie, merci pour tes encouragements. Ça fait du bien d'entendre l'opinion de mamans et de belles-mamans et savoir que l'on est comprise! 

Ah la puberté, c'est une étape que j'attends avec curiosité et appréhension ;) 

C'est comme une boîte à surprise, sauf que tu ne sais pas si c'est un clown qui va bondir ou une bombe qui va t'exploser au visage!! 

Quoi qu'il en soit, on en a un qui arrive bientôt à cette étape (12 ans) et à date ça va bien. En fait, ce garçon est tellement nonchalant que j'ai parfois envie d'aller prendre son pouls pour voir si il est toujours vivant. En espérant que l'adage de se méfier des eaux qui dorment ne s'applique pas ici!!

Alors les soeurettes, vous êtes super de m'écouter râler pour des pacotilles alors que vous êtes vous même à une étape délicate!! Je ne vous remercierai jamais assez...

Et je parle aussi pour celles qui sont abstinentes depuis un bail, votre implication me touche et m'honore.

Merci.

Bonjour Mistie!

Ta réflexion est intéressante par rapport à mon mari et mon abstinence. J'ai cru pendant un moment qu'il ''aimait'' le fait que je buvais car pendant longtemps, ça allégeait beaucoup de choses entre nous.

Je suis une personne tranquille, anxieuse et j'ai l'air mélancolique. Les gens ont parfois tendance à me trouver froide ou inexpressive lorsqu'ils ne me connaissent pas. Mon mari à découvert une autre personne lorsque j'ai recommencé à boire; au début je le faisais beaucoup rire, je contrôlais ma consommation pendant un temps (en terme de délais entre les alcoolisations, pas en terme de quantité) et il a cru pendant longtemps que je n'avais pas vraiment de problème. Il a essayé de gérer les quantités que je prenais, il disait être sur que je serais capable de prendre juste quelques verres à l'occasion... En MA qui se respecte, j'ai très vite compris qu'il fallait que je lui cache ma consommation du moins partiellement, ce qui à eu tendance à nourrir l'idée chez lui que je gérais alors que ça n'était pas le cas du tout...

Il est tombé des nues après moins d'un an lorsqu'il a constaté que je ne pouvais pas m'arrêter, que je devenais agressive si on me réprimandait à ce sujet. Il s'est mis à me trouver très désagréable et s'en allait ou s'enfermait lorsque je consommais. 

Il a finalement ''compris'' il y a très récemment que j'étais bel et bien MA et que je ne pouvais pas prendre le premier verre. Mais, effectivement, j'ai toujours ressenti qu'il avait une certaine co-dépendance avec moi. Je crois qu'il avait peut-être un peu le syndrôme du sauveur, si on veut... 

Je suis une femme très très indépendante et lorsque je consomme, je deviens vulnérable... Il ne m'a jamais vue désespérée ou hors de mes moyens à part lorsque je buvais, donc... 

Je fais de mon mieux pour aller au fond des choses à travers cette analyse de moi et de la situation en général, c'est vrai, mais j'ai encore du chemin à faire, ça c'est sûr!

C'est l'appartenance à ce forum qui  me permet de me mettre face à moi même et de prendre un recul que je n'ai pas dans ma vie de tout les jours avec mon entourage actuel, c'est inestimable!

Je me demande ces jours-ci si mon père avait eu ces outils, le forum, la connaissance du phénomène physio-psychologique et peut-être une médication plus adéquate, si les choses se seraient passées autrement pour lui. Je sais que ça ne sert à rien de remâcher le passé quand on peut rien y changer, mais c'est une question que je me pose tout de même 

Je te souhaite une très belle semaine à toi et toutes les soeurettes en ligne! 

Tu sais je me demande si moi aussi, il y a 20 ans, si j'avais eu internet , un forum et la connaissance en alcoologie que j'ai maintenant, je pense que tout aurait été différent. Je n'aurais pas attendu 5 ans pour faire une cure, je me serais soignée bien plus vite et j'aurais gagné des années qui sont perdues à jamais....

je pense aussi qu'internet a permis à beaucoup de MA d'avouer l'inavouable tout en restant caché pour ne pas trop exposer notre honte  si je n'avais pas eu l'écran derrière le quel me cacher pour vider le dégout de moi même,je crois que je serai encore dans l'alcool aujourd'hui.

c'est super que ton mari sache qu'un verre est le déclencheur des autres,beaucoup de conjoints minimisent et pousse les MA à prendre"juste un verre" sans savoir que ce verre va mettre le feu aux poudres.
Le forum est un excellent outils pour s'analyser,en écrivant,on extériorise son intérieur et quand on se relis,on découvre des choses étonnantes,des évidences que l'on ne peut voir qu'en ayant le recul de la lecture.

Bravo Malka pour tout ce que tu fais,tu es vraiment sur le bon chemin 

Malka, moi aussi mon petit ami aimait bien que je boive. Il me disait toujours qu il me trouvait rigolote Et que j avais le côté sérieuse et responsable est aussi le côté festif. Les 2 lui plaisait. Mais, au travail avec mes enfants par exemple je suis gaie et je me pense drôle sans boire .Et en plus pas de descente derrière Ç est bien que ton mari comprenne maintenant. Et vous vous aimez ç est top

l'alcool nous rend comme nous ne sommes pas réellement.... et c'est parfois ce qui est difficile lorsqu'on arrête de boire, car le conjoint doit avoir, nous allons dire de nouveaux "repères"...le travail que l'on fait sur soi aussi en profondeur et en longueur nous fait voir la vie autrement...

Le conjoint ou toute personne de l'entourage ne comprend pas... il voit en face de lui limite un(e) inconnu(e) .... mais avec du dialogue, on s'en sort n'est ce pas 

Oui, pour le moment mon ami comprend. On verra dans le temps...

Ça peut être contradictoire tout ça; les personnes que l'on aime ne comprenant pas le problème voudraient bien que l'on puisse gérer cette dépendance de façon à ce que le côté rigolo ressorte de temps à autres, mais que le côté extrême ne se montre jamais...

On boit pour contrer un mal-être profond; j'ai compris un jour que je ne m'étais jamais vraiment sentie bien, que j'étais tendue au jour-le-jour. L'alcool me permettait de me ''dénouer''. J'ai appris à vivre avec cette tension constante. Lorsque j'ai cessé de boire pendant 3 ans, cette même tension m'a toujours suivie, évidemment, mes proches et surtout mon mari remarquent cet état d'âme et ne trouve pas cela plaisant. C'est avec ma médication que je me suis libérée de cet état... En quelques semaines tout est devenu soudainement gérable. C'était comme un renaissance.

Tu as raison Malka, pour ma part, c'est en cure que j'ai perdu cette tension interne qui ne me quittait pas..

Moi, ç est depuis que j ai arrêté L alcool.

J'aime beaucoup vous discussions, vos partages, c'est très enrichissant les prises de conscience que vous faites les filles. 

En tout cas, bravo pour vos parcours.