SE NOYER AUSSI

Mon mari est calme depuis 2 jours et cela fait du bien de revenir du travail et ne pas le retrouver en mauvais état. J'apprécie. Il m'a dit qu'il avait replongé à la suite de ses entretiens psys où il raconte sa vie passée notamment toutes ses périodes d'alcoolisme. Cela le remue beaucoup et il n'arrive pas à gérer. Je lui ai dit que le but d'une thérapie n'était pas de le faire replonger et qu'il n'est pas obligé de tout raconter si cela le fait rechuter immédiatement. Une thérapie cela peut remuer je le sais mais si c'est pour revivre en boucle le passé est ce bien utile ? Je n'ai pas la même conception que lui de la thérapie. Je la vois comme un soutien pour mieux comprendre et avancer. Si je passais mon temps à revivre mon passé avec mon psy je n'irais jamais de l'avant.

Le problème de la maladie alcoolique c'est que la cause de cette maladie se trouve dans la petite enfance, c'est pour ça que le psy essaie de l'amener à faire un grand retour en arrière pour trouver ce qui n'a pas fonctionné...L'alcoolisme, comme la boulimie, est un symptôme d'une maladie plus profonde , maladie dont les racines sont dans la petite enfance en général..En cure on ne travaillait que sur cette partie de notre vie, notre enfance, et ça été efficace, en s'aidant les uns les autres , on a réussi à faire des liens avec des évènements qu'on avait oublié ou négligé l'importance....
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Tu as sans doute raison Shale et c'est sans doute pour cela que c'est si douloureux, au point qu'il veuille enlever ces angoisses par l'alcool. Peut on réellement "guérir" de ses traumatismes d'enfance ? On peut les identifier, les revivre mais je pense que cela reste toujours des blessures. Les connaitre et vivre avec me semble plus envisageable que les "guérir". Les reconnaitre par contre sans rester dans une position de victime car lorsque l'on est enfant on est souvent victime m'apparait indispensable. Savoir quand on vit des évènements au présent ce que cela réveille comme blessure du passé aussi mais se dire aussi que c'est du passé et qu'on ne peut pas le refaire. Tout cela prend du temps.

Tu as raison Marguerite, il faut les retrouver et le analyser pour qu'ils ne nous perturbent plus notre vie.. Comme tu le dis on peut découvrir alors que l'on n'est pas une victime. On ne pourra jamais effacé ce qui s'est passé, mais on peut apprendre à vivre avec, c'est plus facile qu'on ne le pense même...
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Journée sans travail le mercredi mais fort éprouvante quand même. Mon mari est parti chez le rhumatologue pour ses bras qui le font souffrir. Il cherche ce qu'il a et il a du faire des analyses de sang et y retourner. Il est suspecté une polyarthrite rhumatoide. Ce qui est sur c'est qu'il souffre et ne supporte rien. Il est très pénible.
Cela tombe mal car les situations que je traite à mon boulot sont très dures et compliquées et j'ai vraiment besoin de calme quand je rentre.
L'après midi je suis allée avec ma soeur chez ma tante car nous sommes décidées à ce qu'elle rentre en EHPAD et il nous fallait des papiers. 3 H à fouiller, chercher n'importe où et surtout dans des lieux insolites des documents que nous n'avons pas trouvé. Mais au moins on a des pistes et on va demander les documents nécessaires à la constitution des dossiers. Cela devient urgent et ma tante ne rouspète pas trop car son quotidien est trop difficile malgré toutes les aides mises en place. Elle est à ses limites et tout l'épuise tant elle est abimée physiquement. Nous allons solliciter son médecin pour le certificat médical et après nous allons faire le tour des EHPAD porter les dossiers. Cela me fatigue d'avance!
Ce soir mon mari me répètait en boucle la même chose et je reconnais que je sature. Il en est à ses 3eme rendez vous chez psy et en fin de semaine prochaine il devra en choisir un. J'ai eu le malheur, par intérêt pour ses propos, de demander s'ils s'y connaissaient en alcoologie et là déchainement sur moi. Il me dit que je pense que ses psys sont nuls etc alors que je n'ai pas dit cela. Tout ce que je dis est transformé. Alcool ? Pas alcool ? Pas important. Je lui dis que c'est positif et courageux d'entamer un suivi pour comprendre d'ou vient son problème mais il s'entête à me dire que je critique sa démarche. Alors je me retire.

Toute discussion avec ton mari me semble impossible en ce moment, ce n'est pas la peine de lui répondre, ça va te revenir en pleine figure....Laisse le se débrouiller , je sais bien que ce ne doit pas être simple....
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c'est super que l'EHPAD se profile doucement,ça va beaucoup te soulager et te permettre de te débarrasser d'un gros problème épuisant,j'espère que tu trouveras vite quelque chose qui vous convienne à tous
Pour ton mari,il est tellement mal qu'il devient parano et prend tout contre lui,ne pose plus trop de questions et laisse le gérer,je sais que c'est pas simple une vie de couple sans pouvoir dire ce que l'on veut mais il n'est pas apte à dialoguer en ce moment alors fais ce qui est le moins pesant pour toi .
Pour tes dossiers,surtout laisse les au bureau et mets une barrière solide pour ne pas être envahie à la maison,tu travailles dans un milieu où les émotions sont très présentes et prenantes,il faut que tu les bloques quand tu sors du bureau pour avoir l'esprit libre en rentrant,c'est pas facile mais c'est essentiel pour ton bien être.
N'oublie pas les sorties entre amis et les petits cadeaux pour te faire du bien 

Mon mari n'est aucunement un soutien pour moi et s'emporte très vite. Ce soir alors que je lui disais que ma tante voulait céder sa voiture à un garagiste il m'a dit qu'il fallait intervenir (c'est à dire moi, encore moi, tjs moi) afin qu'elle en obtienne un bon prix. Et je lui ai dit qu'entre les recherches d'EHPAD et le reste (je m'occupe déjà de la voiture de mon père !!!!) je laissais couler cela et si elle s'arrangeait avec son mécano je laissais faire et ce serait un problème de moins pour moi. Il est parti dans une rage folle me disant qu'il en avait marre de ma connerie. Parfait!
le y a qu'à faut qu'on je ne supporte pas d'autant que j'assure de partout. Je n'ai aucun intérêt là dedans et je me concentre sur l'essentiel. Quant à lui il voit courir me fatiguer de partout. Alors ses conseils je n'en veux pas. Ses colères deviennent récurentes. Il va falloir qu'il se calme car ma patience a des limites. Je vais lui proposer de s'en occuper! Il ne réalise vraiment pas les charges qui pèsent sur mes épaules. Je pense surtout qu'il lutte contre l'appel de l'alcool et que cela me retombe dessus. 
Le psy qu'il a vu aujourd'hui lui a dit qu'il n'était pas spécialiste en addictologie et cela a énervé mon mari car il ne voit pas le rapport d'autant qu'il cherche à travailler le fond. L'autre, et je pense qu'il la choisira, lui dit que c'est normal qu'il reboive quand il fait une thérapie car cela le remue. Je ne sais plus quoi en penser.

il a bu..............................................

je suis navrée de lire une autre alcoolisation marguerite 

pour ce qui est de la voiture de ta tante,ce ne sont pas ses affaires donc tu fais ce qui est le mieux pour toi.Pour son psy,c'est à lui de choisir donc là encore,tu laisses faire,ne cherche pas ce qui est le mieux pour lui,c'est son choix et tu as assez à faire ailleurs.
Il a bu,tu tournes les talons et tu gardes ta chambre,ça ne va pas pouvoir durer cette histoire 
protège toi Marguerite et prévois des choses sympas pour toi ce week end,tu en as besoin 

J'ai le réflexe immédiat de prendre la chambre quand il a bu. C'est automatique. Il a maintenant des variantes dans ses comportements alors j'ai été dupée un moment mais les portes qui claquent et lui qui hurle cela faisait longtemps qu'il ne l'avait pas fait.
Je ne me mêle pas de ses choix pour son psy mais je manifeste de l'intérêt pour ce qu'il fait et quand il me demande mon avis je le donne, rien de plus. J'essaye un peu d'animer nos relations car c'est bien triste et j'aime le coté vivant, quand on échange.
En ce qui concerne ma tante et mes parents je lui demande de ne pas donner son avis car il ne m'aide en rien oisif toute la journée. 
Je vais effectivement préparer mon week end sans même lui en parler.

Est ce que tu ne pourrais pas le filmer , discrètement, lors de ses alcoolisations et lui faire visionner à des moments propices ? Propices dans le sens qu'il se rende compte de ses attitudes, ses paroles, vis à vis de toi. Sans le culpabiliser bien sûr... Voir comment il peut réagir face à lui même et qui sait, il peut peut être comprendre et devenir plus calme envers toi, dans ces moments... 

Virg, je l'ai déjà filmé et il ne veut pas voir cela le met très en colère. 
Je viens de rentrer et il est parti pour le week end, je pense, il manque une valise. Il sait que cela m'inquiète lorsqu'il part sans me le dire. 
J'énonce de plus en plus souvent le fait qu'il faut qu'on s'écarte car nos rythmes de vie sont trop différents actuellement. Lui va à 2 et ne fait rien et moi j'ai des journées et temps libres très occupés. J'espère toujours qu'il me proposera une activité mais il n'est source d'aucune activité. Je continue le qi qong tous les lundis soir, plus l'écriture 1 fois par mois et le psy 1 fois tous les 15 jours et ma tante, mes parents. Cela fait déjà beaucoup. Lui pendant ce temps va 1 fois tous les 15 j chez un psy et rien d'autre. Alors il rumine, dort et...... au final reprend l'alcool. Je suis très contente qu'il entame thérapie mais cela ne l'autorise pas à s'alcooliser en même temps sous prétexte que cela le remue. 
Les loyers sont très élevés ici et je n'ai pas un salaire qui m'autorise à trouver un logement pas trop loin de mon travail et le reste. Je ne peux pas me permettre de m'épuiser plus que je ne fais. J'ai l'impression d'être en impasse. Le loyer de notre appartement actuel est trop élevé pour mon seul salaire.

Il n'y a pas des logements sociaux dont le prix conviendrait? Ils en ont qui sont très bien, mais ce ne sera sans doute pas le même luxe qu'ici...De toute façon, si tu pars, il doit te verser une pension....
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Shale mon salaire est juste au dessus du barème des logements sociaux et le prix dans le privé est ahurissant. Ils demandent 3 à 4 fois le montant du salaire comme condition. J'habite à Lyon. Ce n'est pas Paris mais le moindre 20 m2 c'est 500€+ EDF+ GDF+ eau. Je me retourne la tête de partout. A deux c'était jouable mais seule les loyers sont trop élevés vu mon petit salaire. Nous savions qu'en revenant ici nous ne pourrions pas rester à la retraite et mon but était d'être près de mes parents agés, de mes enfants et finir ma carrière sur un poste dont je connaissais le travail, même si je savais qu'il était dur. Cela a été un projet en concertation avec mon mari. 
Actuellement nous ne vivons pas dans un logement luxe mais proche de toutes les commodités (métro, bus) ce qui me facilite la vie vue que je bouge beaucoup. Je fais tout en transports en commun et à pied et cela m'épargne de la fatigue à bientot 60 ans. 
Ce qui me bouleverse le plus c'est d'abandonner nos projets communs d'avenir mais avec l'alcool au milieu ces projets sont irréalisables. C'est une grande déception et une profonde tristesse car j'ai donné à mon mari toute mon énergie et tout mon coeur.

effectivement, Marguerite, ma suggestion est erronée..     je te présente mes excuses... 

Une immense tristesse m'envahit ce soir. Sans doute car je n'ai pas pu l'exprimer pendant ces dernières semaines. Les lendemains de ses alcoolisations je suis tellement en colère contre lui car cela réveille systématiquement de très mauvais souvenirs contre lesquels je lutte. Je suis vraiment désagréable les lendemains car je n'ai pas répondu lorsqu'il hurle, claque les portes et me traite de conne. Je prends sur moi mais le lendemain je suis glaciale et odieuse avec lui et il ne comprend pas ce qui se passe. A force, intelligent comme il est, il pourrait comprendre que l'alcool le rend odieux et que même si il n'est plus maitre de lui il m'en a mis plein la figure la veille. Et pourtant, cela fait des années que je lui dis que lorsqu'il est sous alcool il me pourrit et que je n'existe plus dans ses cas. 
Ma semaine a été dure au niveau professionnel et j'ai assuré sans que personne ne se doute dans mon milieu professionnel de ce que je vis au niveau personnel. Tout le monde serait ahuri si je dévoilais mon secret. Mais je ne peux pas alors je suis une double personne. Souriante, gaie, efficace, au travail et anxieuse, inquiète, triste chez moi et même méchante quand je dois me défendre de mon mari. 
Je m'accroche aux bons moments de ma vie pour avancer et essaye de ne pas penser à l'avenir, juste l'instant présent, tous les petits détails que j'apprécie comme le ciel bleu, mes 2 chats, un sourire dans la rue etc. Mais je me sens affreusement seule. Je n'ai plus que 2 ou 3 amis que je ne veux pas envahir de ma situation qui perdure et revient à intervalle régulier. Je me sens engluée. Dès qu'il arrête l'alcool je suis soulagée et espère encore et encore et dès qu'il recommence j'en souffre. Je m'isole de lui, je vis et mange seule alors que nous sommes mariés. Quelle tristesse!

oui,l'alcool est triste et rend triste tout ce qu'il touche   pour les alcoolisations de ton mari,peut etre que ce serait mieux que tu ne gardes pas pour toi au moment où il s'alcoolise et que tu évacue la pression le soir même plutot que d'attendre le lendemain,même si ça ne servira à rien vis à vis de lui,ça pourrait peut être te permettre d'évacuer la pression,tu peux aussi lui écrire,il ne se souvient surement pas de ce qu'il t'a dit la veille,ce serait bien de le lui rappeler pour qu'il sache pourquoi tu es si en colère.
Pour le logement,tu n'as hélas pas beaucoup de solution,il faudrait que ce soit lui qui bouge mais là encore,ce n'est pas gagné.
Essaye de te reposer un maximum et surtout,n’écarte pas tes amis,ils sont là pour t'aider 

Cristal le soir même je garde mon calme et essaye de m'isoler et de me protéger de ses débordements. J'essaye aussi de me reposer car le lendemain je travaille. J'en ai vraiment gros sur le coeur le lendemain et j'ai passé mon temps à lui écrire sans aucun effet. Je ne lui parle que le lendemain après qu'il ait cuvé. Il sait pourquoi je suis en colère. Et je sais qu'il voudrait que j'accepte ses alcoolisations. Je résiste en me retirant dès que je me rends compte qu'il dérape et que c'est le produit qui le fait réagir ainsi. Je lui répète en boucle que dès que l'alcool parle je refuse le dialogue. Cela le met en rage et après il s'effondre et dort sur le canapé. Le lendemain je le remercie pour la bonne soirée passée. Il me répète que l'alcool n'est pas son problème et là je ne suis pas d'accord. C'est son problème mais les origines de ses alcoolisations sont ses noeuds non résolus. De toute façon il essaye de se persuader que ce n'est pas son problème vu qu'en sevrage il s'arrête facilement. Mais dès qu'il sort il ne tient pas. En fait, hors du monde, pris en charge sans les contraintes quotidiennes il ne boit pas. Depuis 2 semaines je fais les courses, cuisine et travaille et fait les démarches pour ma tante, mes parents alors que lui ne fait rien. Cela m'exaspère alors qu'il n'a aucune activité ou quasi.

Je te comprends je vis la meme chose que toi depuis qielques annees mais dernietement j ai dit stop et je suis partie de la maison 15 jours je ne pensais pas revenir sincèrement j en etais arrivee a un point je ne pouvais plus voir mon mari je ne pouvais plus le voir s alcooliser se detruire me detruire detruire notre mariage. Il a décidé de se prendre en main et actuellement il est suivi il ne boit pas depuis plusieurs jours mais je sais que la guerison est longue mais il devra choisir l alcool ou nous car ils sont malades certes mais ils ont le choix de se soigner ou pas donc ce qui est sur c est que nous devons nous conjoints nous proteger et ne pas tout accepter sous pretexte qui sont MA l alcool n excuse pas tout alors protege toi surtout pense a toi avant tout

C'est vrai que si tu pouvais passer quelques jours, voire 1 ou 2 semaines loin de ton mari, ça te permettrait de penser à toi loin de ses alcoolisations. 

Je comprends que pour le loyer, ce n'est pas évident, mais il faudra tôt ou tard trouver la bonne solution pour toi Marguerite, parce que tu vas continuer à t'épuiser. 

Courage!

Mon mari a mis en pratique ce week end ce que je lui ai demandé afin de me reposer. Il a "dégagé" dès vendredi soir sans prévenir. Au moins il a entendu que je n'en pouvais plus de vivre ses débordements récurents. Entre le fait que je m'enferme à clé dans la chambre dès qu'il dérape, et ma fermeté à refuser de lui répondre une fois alcoolisé, je pense qu'il finit par comprendre. J'ai dormi comme un bébé d'autant que même si nous ne sommes pas dans la même pièce quand il s'alcoolise je l'entends ronfler car ses alcoolisations entrainent un ronflement "indormable" si je suis à proximité et une odeur aigrelette de son corps. Le fait qu'il me manifeste chaque fois des reproches aberrants et des propos disqualifiants à mon égard, m'amène à rentrer dans ma carapace protection et je deviens cinglante les lendemains. 
Aujourd'hui journée calme que pour moi : petit café avec un ami, petite visite chez ma fille ainée et après midi lecture. Demain après midi c'est cinéma. Mon mari m'a envoyé quelques sms gentils. Dès qu'il prend de la distance nos échanges sont apaisés et cela me va. Il fait ce qu'il veut, comme il veut mais je ne suis pas témoin ni punching ball s'il décide de s'alcooliser. C'est le genre de relation respectueuse qui me convient.
Je ne sais ni où il est ni quand il rentre et je ne demande pas. Ce n'est pas par désintérêt mais je veux vraiment qu'il intègre le fait que l'alcool n'a pas de place dans notre couple. Qu'il m'annonce encore cette semaine qu'une des 2 psys qu'il va voir lui dit que c'est normal de s'alcooliser après la séance me semble aberrant. Comment un psychiatre peut il dire cela à une personne qui a un problème d'alcool ? Je sais que cette psy n'est pas alcoologue mais quand même.... Qu'en pensez vous ? Lors de vos suivis psys en sortant vous alcoolisiez vous avec l'assentiment de votre psy ?

Je ne comprends pas encore comment une psy a pu lui dire ça, ou alors elle ne connaît pas du tout la maladie alcoolique. Mais a-t-elle vraiment dit-ça , tu n'y étais pas, il peut te raconter ce qu'il veut ou lui, a pu entendre ça, mais si elle l'a vraiment dit, il faut qu'il la quitte tout de suite...  
En tout cas, je suis heureuse que tu puisses un peu souffler....
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Shale, comme toi je suis consternée par de tels propos de psychiatrie si cela est vrai..... mais si c'est vrai il ne la quittera justement pas pour se donner la possibilité de... avec son assentiment. Je peux imaginer que mon mari a déformé ses propos comme il déforme les miens. Son autre psychiatre (car il en voit 2 pour pouvoir choisir celui qui lui convient le mieux) lui aurait dit qu'il n'était pas spécialisé en addiction et qu'il serait sans doute mieux avec un psy addictologue. Cela a irrité mon mari car lorsqu'il m'avait parlé de ses 2 psys je lui avais demandé s'ils connaissaient les addictions ce qui avait irrité mon mari qui ne veut plus rencontrer d'alcoologue car "l'alcool n'est pas son problème"  Un peu tout de même!!!De toute façon mon mari fera comme il le souhaite et je ne m'en mêle pas. Chaque fois c'est lui qui évoque ce sujet et non moi. Il me dit que le pro de l'alcool c'est LUI et c'est vrai. 
En tout cas la soirée s'annonce calme et je savoure. J'ai pu téléphoner tranquillement à une copine puis me balader un peu. Le calme me fait du bien