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Si si, une souris à plumes, ça existe!
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Si si, une souris à plumes, ça existe!
Bonjour tout le monde!
Sourisplume le retour!
La tite phrase qui booste en premier : "Le profane trouve son bonheur dans le clinquant et la nouveauté. Le sage se réjouit de l'ordinaire." Sagesse zen
Un petit récapitulatif pour ceux qui ne me connaissent pas : alcoolo-dépendante, je m'occupe sérieusement du problème depuis sept ans maintenant, après vingt ans de consommation abusive sans que cela ne me désocialise de trop (éducation de mon fils et travail principalement).
Que ceux qui commencent ce travail vers l'abstinence ne se découragent surtout pas, sortir du déni c'est déjà énorme, trouver les aides et passer à l'action en découlent. Nul n'est parfait, faut "juste" apprendre à s'aimer et à se respecter : nous ne méritons pas le mal que nous nous faisons en buvant.
J'ai cumulé des périodes d'abstinence dont la plus longue fut de deux ans. Même pendant mes rechutes, je n'ai jamais lâché le suivi psy-addicto. Les rechutes font partie du parcours pour certain(e)s et la nécessité de prendre soin de moi s'est définitivement imposée à moi puisque personne ne peut ni ne pourra le faire à ma place.
Deux décès de très proche (il y a un an et demi) m'ont aussi imposé ce face-à-face avec moi-même : oui, je mérite bien mieux que ce que je m'inflige et même si le monde marche sur la tête, je veux profiter sainement du temps qu'il me reste grâce aux meilleurs enseignement que m'ont légués ces défunts très chers.
A nouveau abstinente depuis deux semaines, j'ai toute ma vie à réorganiser, et comme je ne déborde pas d'énergie (je ne suis pas abattue non plus), je fais les "il faut" impératifs (au moins un par jour) et le reste c'est du "j'ai envie" ou du "j'ai pas envie", pas toujours évident, mais sans alcool, on gagne le recul, on relativise, on apprend à faire confiance au temps, à en faire son allié, sinon, on est en perpétuel danger et l'alcool adore ce terrain si fertile pour lui.
Voilà!
Belle journée à tous.
Sourisplume le retour!
La tite phrase qui booste en premier : "Le profane trouve son bonheur dans le clinquant et la nouveauté. Le sage se réjouit de l'ordinaire." Sagesse zen
Un petit récapitulatif pour ceux qui ne me connaissent pas : alcoolo-dépendante, je m'occupe sérieusement du problème depuis sept ans maintenant, après vingt ans de consommation abusive sans que cela ne me désocialise de trop (éducation de mon fils et travail principalement).
Que ceux qui commencent ce travail vers l'abstinence ne se découragent surtout pas, sortir du déni c'est déjà énorme, trouver les aides et passer à l'action en découlent. Nul n'est parfait, faut "juste" apprendre à s'aimer et à se respecter : nous ne méritons pas le mal que nous nous faisons en buvant.
J'ai cumulé des périodes d'abstinence dont la plus longue fut de deux ans. Même pendant mes rechutes, je n'ai jamais lâché le suivi psy-addicto. Les rechutes font partie du parcours pour certain(e)s et la nécessité de prendre soin de moi s'est définitivement imposée à moi puisque personne ne peut ni ne pourra le faire à ma place.
Deux décès de très proche (il y a un an et demi) m'ont aussi imposé ce face-à-face avec moi-même : oui, je mérite bien mieux que ce que je m'inflige et même si le monde marche sur la tête, je veux profiter sainement du temps qu'il me reste grâce aux meilleurs enseignement que m'ont légués ces défunts très chers.
A nouveau abstinente depuis deux semaines, j'ai toute ma vie à réorganiser, et comme je ne déborde pas d'énergie (je ne suis pas abattue non plus), je fais les "il faut" impératifs (au moins un par jour) et le reste c'est du "j'ai envie" ou du "j'ai pas envie", pas toujours évident, mais sans alcool, on gagne le recul, on relativise, on apprend à faire confiance au temps, à en faire son allié, sinon, on est en perpétuel danger et l'alcool adore ce terrain si fertile pour lui.
Voilà!
Belle journée à tous.
sourisplume- Super Tchatcheur
- 01/03/2012
Re: Si si, une souris à plumes, ça existe!
coucou ma souris,quelle joie de te revoir toujours aussi lucide face à la maladie et à l'impact sur ta vie c'est beau de te lire et tellement encourageant pour ceux qui ont encore du mal à y arriver;
je vois que tu es très bien partie là,que tu as découvert une belle faille il y a peu qui t'a replongé dedans mais que tu t'en es sortie encore plus forte
un jour après l'autre ma belle et un pied devant l'autre,tu es sur le bon chemin cette fois
je vois que tu es très bien partie là,que tu as découvert une belle faille il y a peu qui t'a replongé dedans mais que tu t'en es sortie encore plus forte
un jour après l'autre ma belle et un pied devant l'autre,tu es sur le bon chemin cette fois
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: Si si, une souris à plumes, ça existe!
Je suis aussi heureuse de te revoir. l'avantage pour ceux qui ont pratiqué l'abstinence pendant un temps assez long, c'est que les réflexes reviennent vite et c'est plus simple pour eux de quitter l'alcool.
Tu as pu aussi apprécier la vie sans alcool, tu as sans doute analyser ce qui t'a faite rechuter et si tu es au clair avec tout ça, il n'y a pas de raisons que ça ne marche pas..
Bravo pour cette reprise en main, si tu le veux, ça va marcher!!!
Tu as pu aussi apprécier la vie sans alcool, tu as sans doute analyser ce qui t'a faite rechuter et si tu es au clair avec tout ça, il n'y a pas de raisons que ça ne marche pas..
Bravo pour cette reprise en main, si tu le veux, ça va marcher!!!
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Si si, une souris à plumes, ça existe!
Bonjour!
Quand un homme dit : "Je suis heureux", il veut dire bonnement : " J'ai des ennuis qui ne m'atteignent pas".
Jules Renard (1864-1910)
Et quand on ne boit plus, c'est exactement ça, on gagne le recul, on se protège de ce et ceux qui nous nuisent, et se faire du bien doit rester notre priorité.
Bon, comme je dis toujours, le plus dur n'est pas d'arrêter de boire, c'est surtout de ne pas recommencer parce que ce foutu alcool est le diable en personne et vous proposera mille et un prétexte pour vous envahir.
Chaque rechute m'en a appris de ces tours maléfiques, je les ai notés sur un cahier parce que il y a des choses qu'on oublie et des évidences qui nous échappent. Par exemple, j'ai pu passer des soirées avec des gens qui buvaient et moi pas sans que cela me pose la moindre frustration. Mais un coup de fil (d'un membre de la famille comme par hasard ) a pu me provoquer une envie violente et dévastatrice d'alcool, à laquelle j'ai hélas trop souvent donné suite. Mais j'ai appris à remplir ma caisse à outils et me répète en boucle que me faire du mal est parfaitement inutile. Les pastilles de Rescue sont magiques, et je passe à autre chose.
Détails "pratiques" pour ma prise en charge : je suis suivi en addicto, en ambulatoire à l'hôpital, par un addicto, un psychologue. Les anti-dépreseurs m'ont permis de supporter deux années très difficiles, je n'en prends plus, et j'ai surtout relu le petit papier dans la boîte d'Aotal. Je trouvais que ça ne marchait pas sur moi (j'avais pas envie que ça marche en fait, mais je ne m'en rendais pas compte) et je me suis aperçu que je le prenais mal, pas sur le dosage, mais il fonctionne mieux EN DEHORS des repas. Il reconnecte les neurones, équilibre l'humeur, n'est pas psychotrope, et supprime l'envie de boire, si on vous l'a prescrit, pensez-y!
Merci mes modos préférées!
Ce n'est jamais gagné, je dois rester très vigilante tant que je n'ai pas trouvé tous mes exutoires, mais cela ne saurait tarder!
Quoiqu'il arrive, ne jamais lâcher l'affaire. Imaginer sa vie sans alcool, pour moi, ça a été déjà de la commencer, visualisation positive, que ça s'appelle, même, parce nous le valons bien!
Belle journée à tous!
Quand un homme dit : "Je suis heureux", il veut dire bonnement : " J'ai des ennuis qui ne m'atteignent pas".
Jules Renard (1864-1910)
Et quand on ne boit plus, c'est exactement ça, on gagne le recul, on se protège de ce et ceux qui nous nuisent, et se faire du bien doit rester notre priorité.
Bon, comme je dis toujours, le plus dur n'est pas d'arrêter de boire, c'est surtout de ne pas recommencer parce que ce foutu alcool est le diable en personne et vous proposera mille et un prétexte pour vous envahir.
Chaque rechute m'en a appris de ces tours maléfiques, je les ai notés sur un cahier parce que il y a des choses qu'on oublie et des évidences qui nous échappent. Par exemple, j'ai pu passer des soirées avec des gens qui buvaient et moi pas sans que cela me pose la moindre frustration. Mais un coup de fil (d'un membre de la famille comme par hasard ) a pu me provoquer une envie violente et dévastatrice d'alcool, à laquelle j'ai hélas trop souvent donné suite. Mais j'ai appris à remplir ma caisse à outils et me répète en boucle que me faire du mal est parfaitement inutile. Les pastilles de Rescue sont magiques, et je passe à autre chose.
Détails "pratiques" pour ma prise en charge : je suis suivi en addicto, en ambulatoire à l'hôpital, par un addicto, un psychologue. Les anti-dépreseurs m'ont permis de supporter deux années très difficiles, je n'en prends plus, et j'ai surtout relu le petit papier dans la boîte d'Aotal. Je trouvais que ça ne marchait pas sur moi (j'avais pas envie que ça marche en fait, mais je ne m'en rendais pas compte) et je me suis aperçu que je le prenais mal, pas sur le dosage, mais il fonctionne mieux EN DEHORS des repas. Il reconnecte les neurones, équilibre l'humeur, n'est pas psychotrope, et supprime l'envie de boire, si on vous l'a prescrit, pensez-y!
Merci mes modos préférées!
Ce n'est jamais gagné, je dois rester très vigilante tant que je n'ai pas trouvé tous mes exutoires, mais cela ne saurait tarder!
Quoiqu'il arrive, ne jamais lâcher l'affaire. Imaginer sa vie sans alcool, pour moi, ça a été déjà de la commencer, visualisation positive, que ça s'appelle, même, parce nous le valons bien!
Belle journée à tous!
sourisplume- Super Tchatcheur
- 01/03/2012
Re: Si si, une souris à plumes, ça existe!
Hello petite souris,
Je suis contente de te revoir parmi nous, mais surtout contente que tu aies repris ta vie en main, avec toujours autant d'analyse approfondie sur toi, tes ressentis
Rien n'est jamais perdu, c'est bien vrai mais quand on s'en donne les moyens, ce que tu fais.
"Remarque" ô combien importante, si pas primordiale.
Bravo souris
Je suis contente de te revoir parmi nous, mais surtout contente que tu aies repris ta vie en main, avec toujours autant d'analyse approfondie sur toi, tes ressentis
Rien n'est jamais perdu, c'est bien vrai mais quand on s'en donne les moyens, ce que tu fais.
Bon, comme je dis toujours, le plus dur n'est pas d'arrêter de boire, c'est surtout de ne pas recommencer parce que ce foutu alcool est le diable en personne et vous proposera mille et un prétexte pour vous envahir.
"Remarque" ô combien importante, si pas primordiale.
Bravo souris
mamou- Super Tchatcheur
- 25/03/2013
Re: Si si, une souris à plumes, ça existe!
merci de préciser l'importance de certains médicaments que l'on refuse très souvent pensant qu'on peut s'en sortir seul Très bien aussi le complément d'info sur l'aotal,beaucoup l'arrête parce qu'il ne marche pas,tu as peut etre donné la solution
j'adore te lire ma belle,la positive attitude te va comme un gant et est communicative
j'adore te lire ma belle,la positive attitude te va comme un gant et est communicative
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: Si si, une souris à plumes, ça existe!
Bonjour!
Ce n'est pas l'amour qu'il fallait peindre aveugle, c'est l'amour-propre. Voltaire (1694-1778)
Et l'amour-propre aveugle, ben ça vous donne l'orgueil et la pire mauvaise fois, que l'alcool adore. Entre le moment où j'ai décidé de m'occuper de mon problème d'alcool et aujourd'hui où j'en prends définitivement les moyens (sept ans dont deux d'abstinence), l'amour-propre aveugle s'en est donné à coeur joie.
Le classique : "Je ne peux pas arrêter pour le moment, j'ai trop de trucs, c'est pas le moment." Le problème c'est que quand on est alcoolo-dépendant, ce n'est jamais le moment. Alors faut retourner le truc : c'est TOUJOURS le moment de prendre soin de soi en engageant tout ce qu'on peut vers l'abstinence. Ca prend du temps, mais c'est incontournable, Shale et Cristal me l'on répété 72 000 fois avant que je puisse le dire enfin moi-même, et en sachant de quoi je parle surtout!
Méthode Shale : Méthode Cristal :
Mais des fragilités encore : resto hier. D'habitude, je retourne mon verre à vin, le serveur comprend, et rien de mieux que de l'eau plate pour s'hydrater. Hier, j'oublie, et le serveur me sert du rosé. Au bout de dix minutes d'avoir ce verre sous le nez, je l'ai vidé dans celui de Chéri. J'ai pas du écarter le verre assez loin puisque le serveur m'a resservi, Chéri a récupéré le verre encore une fois. Devant tout le monde? Ben oui, je m'en fous, j'ai déjà sacrifié beaucoup trop d'énergie et de choses à l'alcool, je ne vais pas me laisser avoir si bêtement et je me fiche totalement de ce qu'on en pense. C'est une histoire entre l'alcool et moi, et c'est enfin moi d'abord.
On ne lâche pas l'affaire, c'est soi d'abord, et chaque effort fait pour prendre soin de sa santé, c'est se faire un câlin, c'est enfin être adulte, parce que ça ne dépend que de nous-même. Et ouais c'est lourd. Qu'est-ce que j'ai pas eu envie... Mais qu'est-ce que j'ai pas eu envie que mon fils dise de moi: "Ma mère, les vingt dernière années de sa vie, c'était une loque, un clodo. Elle buvait tout le temps, son mec est parti, elle est devenue très laide, très sale, et complètement folle."
Arrêter l'alcool avant qu'il ne m'arrête, voilà.
Merci Mamou et Cristal. Pour la positive attitude, c'est à vous que je le dois. Alors pour ceux qui s'interrogent, Shale avait mis la tite méthode dans la base de données. Là aussi il faut du temps. Entre le moment où j'ai commencé à vraiment travailler la pensée positive et aujourd'hui, elle a mûri dans mon cerveau, s'est transformé en optimisme et en confiance. Attention hein, je ne vois pas la vie en rose béatement, non, mais je tiens à l'écart le négatif (il existe, mais le ruminer tout le temps, à part plomber le moral et donner soif, ce qui plombe le moral encore plus etc...) et privilégie le positif, c'est d'abord une question de protection (quand ce n'est pas de survie au début).
Belle journée à tous, et pour vous motiver demandez-vous : "Qu'est-ce que je vais faire de bien (de bon) pour moi aujourd'hui?" Z'allez sûrement trouver un tit truc
Ce n'est pas l'amour qu'il fallait peindre aveugle, c'est l'amour-propre. Voltaire (1694-1778)
Et l'amour-propre aveugle, ben ça vous donne l'orgueil et la pire mauvaise fois, que l'alcool adore. Entre le moment où j'ai décidé de m'occuper de mon problème d'alcool et aujourd'hui où j'en prends définitivement les moyens (sept ans dont deux d'abstinence), l'amour-propre aveugle s'en est donné à coeur joie.
Le classique : "Je ne peux pas arrêter pour le moment, j'ai trop de trucs, c'est pas le moment." Le problème c'est que quand on est alcoolo-dépendant, ce n'est jamais le moment. Alors faut retourner le truc : c'est TOUJOURS le moment de prendre soin de soi en engageant tout ce qu'on peut vers l'abstinence. Ca prend du temps, mais c'est incontournable, Shale et Cristal me l'on répété 72 000 fois avant que je puisse le dire enfin moi-même, et en sachant de quoi je parle surtout!
Méthode Shale : Méthode Cristal :
Mais des fragilités encore : resto hier. D'habitude, je retourne mon verre à vin, le serveur comprend, et rien de mieux que de l'eau plate pour s'hydrater. Hier, j'oublie, et le serveur me sert du rosé. Au bout de dix minutes d'avoir ce verre sous le nez, je l'ai vidé dans celui de Chéri. J'ai pas du écarter le verre assez loin puisque le serveur m'a resservi, Chéri a récupéré le verre encore une fois. Devant tout le monde? Ben oui, je m'en fous, j'ai déjà sacrifié beaucoup trop d'énergie et de choses à l'alcool, je ne vais pas me laisser avoir si bêtement et je me fiche totalement de ce qu'on en pense. C'est une histoire entre l'alcool et moi, et c'est enfin moi d'abord.
On ne lâche pas l'affaire, c'est soi d'abord, et chaque effort fait pour prendre soin de sa santé, c'est se faire un câlin, c'est enfin être adulte, parce que ça ne dépend que de nous-même. Et ouais c'est lourd. Qu'est-ce que j'ai pas eu envie... Mais qu'est-ce que j'ai pas eu envie que mon fils dise de moi: "Ma mère, les vingt dernière années de sa vie, c'était une loque, un clodo. Elle buvait tout le temps, son mec est parti, elle est devenue très laide, très sale, et complètement folle."
Arrêter l'alcool avant qu'il ne m'arrête, voilà.
Merci Mamou et Cristal. Pour la positive attitude, c'est à vous que je le dois. Alors pour ceux qui s'interrogent, Shale avait mis la tite méthode dans la base de données. Là aussi il faut du temps. Entre le moment où j'ai commencé à vraiment travailler la pensée positive et aujourd'hui, elle a mûri dans mon cerveau, s'est transformé en optimisme et en confiance. Attention hein, je ne vois pas la vie en rose béatement, non, mais je tiens à l'écart le négatif (il existe, mais le ruminer tout le temps, à part plomber le moral et donner soif, ce qui plombe le moral encore plus etc...) et privilégie le positif, c'est d'abord une question de protection (quand ce n'est pas de survie au début).
Belle journée à tous, et pour vous motiver demandez-vous : "Qu'est-ce que je vais faire de bien (de bon) pour moi aujourd'hui?" Z'allez sûrement trouver un tit truc
sourisplume- Super Tchatcheur
- 01/03/2012
Re: Si si, une souris à plumes, ça existe!
Coucou souris,
Des posts comme celui là, j'en veux bien ... tous les jours
Que ce soit pour toi, pour un "petit nouveau", un ancien, soit... ou en piqûre de rappel, c'est bingo!!
Bien sûr que d'arrêter de boire, c'est pas voir la vie en youkoulélé... c'est "simplement" la vie de tous les jours, avec ses hauts, ses bas, mais surtout la manière de les voir, de les vivre...
Droit devant souris
Des posts comme celui là, j'en veux bien ... tous les jours
Que ce soit pour toi, pour un "petit nouveau", un ancien, soit... ou en piqûre de rappel, c'est bingo!!
Attention hein, je ne vois pas la vie en rose béatement, non, mais je tiens à l'écart le négatif (il existe, mais le ruminer tout le temps, à part plomber le moral et donner soif, ce qui plombe le moral encore plus etc...) et privilégie le positif, c'est d'abord une question de protection (quand ce n'est pas de survie au début).
Bien sûr que d'arrêter de boire, c'est pas voir la vie en youkoulélé... c'est "simplement" la vie de tous les jours, avec ses hauts, ses bas, mais surtout la manière de les voir, de les vivre...
Droit devant souris
mamou- Super Tchatcheur
- 25/03/2013
Re: Si si, une souris à plumes, ça existe!
C'est une histoire entre l'alcool et moi, et c'est enfin moi d'abord.
tu as bien raison de mettre les autres de coté,dans ce combat,les autres sont un frein et il faut les virer illico ces gens s’en foutent de ta vie,une fois la soirée finie,ils t'oublieront et retourneront à leur vie à eux alors pourquoi se mettre la pression pour des gens qui ne subiront absolument pas de contre coups si tu bois ou si tu ne bois pas!!par contre,pour toi,c'est ta vie qui vacille,qui se chamboule,c'est des journées de travail foutues pour le regard des autres,ça marche aussi pour les réceptions,les fêtes,en famille ou entre amis,au restau ou chez soi,pensez que ce verre qui vous fait de l'oeil,il ne touchera personne autour de vous,ne changera pas leur vie du tout mais par contre,foutra la votre en l'air
merci pour ce petite rappel ma souris,oui il faut être vigilant au début et d'avoir un chéri qui se préoccupe de vous ça aide mais au fil du temps,cela deviendra un réflexe qui ne posera plus de problème
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: Si si, une souris à plumes, ça existe!
J'aime bien que l'on revienne sur cette notion de positiver les choses, je viens encore d'avoir à le faire il y a peu de temps.
Un voisin se pointe à la maison et nous dit, "alors c'est bien ce soir que nous venons tous prendre un pot chez vous"...
Gros blancs, Roland tout comme moi, avions tout à fait oublié....
Bon, alors bien sûr on acquiesce , mais ça me mettait de mauvaise humeur, je les aurais bien envoyés aux quatre cents diables.
J'ai alors essayé de zapper l'ennui que ça me causait pour voir à la place une scène agréable, tout le monde assis dehors, sous le soleil, dans le jardin qui est superbe en ce moment, les relax , les parasols qui filtrent la lumière du soleil selon leur couleur et peu à peu la scène m'a paru très plaisante à vivre, ma mauvaise humeur était passée, je suis montée me mettre un coup de maquillage et l'affaire était faite.... Sans ça, je serais restée dans ma bulle, à attendre que le temps passe en m'ennuyant à mourir, sans réussir à le cacher, ça je n'y arrive pas... Uns soirée de sauvée!!!
Un voisin se pointe à la maison et nous dit, "alors c'est bien ce soir que nous venons tous prendre un pot chez vous"...
Gros blancs, Roland tout comme moi, avions tout à fait oublié....
Bon, alors bien sûr on acquiesce , mais ça me mettait de mauvaise humeur, je les aurais bien envoyés aux quatre cents diables.
J'ai alors essayé de zapper l'ennui que ça me causait pour voir à la place une scène agréable, tout le monde assis dehors, sous le soleil, dans le jardin qui est superbe en ce moment, les relax , les parasols qui filtrent la lumière du soleil selon leur couleur et peu à peu la scène m'a paru très plaisante à vivre, ma mauvaise humeur était passée, je suis montée me mettre un coup de maquillage et l'affaire était faite.... Sans ça, je serais restée dans ma bulle, à attendre que le temps passe en m'ennuyant à mourir, sans réussir à le cacher, ça je n'y arrive pas... Uns soirée de sauvée!!!
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Si si, une souris à plumes, ça existe!
Bonjour tout le monde!
"L'homme vraiment libre est celui qui refuse à dîner sans donner d'excuse." Oscar Wilde (1854-1900)
Savoir dire non. A ce et ceux qui nous nuisent. Pas toujours facile, mais c'est une question de survie.
Tiens, hier encore, un "copain" m'a bien proposé bien lourdement et à trois reprises un verre de rosé. "Allez juste un, ça te fera pas de mal." Ben si, justement, soigner mon alcoolo-dépendance n'est pas de t'accompagner dans la tienne!
Et comme dit Shale, au lieu de me murer dans ma contrariété, je me disais que je profitais de cette terrasse calme, avec un citron pressé et une brise légère, et roule ma poule. Et si je n'avais pas réussi à inverser la vapeur, je serais partie. Oui Cristal, les autres s'en foutent, et il faut impérativement garder en tête qu'il n'y a que soi pour soi-même, et on est tous logé à la même enseigne. Tantôt angoissant, tantôt rassurant, c'est comme ça épicétou, autant en cultiver l'esprit de liberté et les bénéfices de la solitude. Oui, pas facile, mais avec de l'entraînement, on y arrive de mieux en mieux et on progresse.
Belle journée à tous!
"L'homme vraiment libre est celui qui refuse à dîner sans donner d'excuse." Oscar Wilde (1854-1900)
Savoir dire non. A ce et ceux qui nous nuisent. Pas toujours facile, mais c'est une question de survie.
Tiens, hier encore, un "copain" m'a bien proposé bien lourdement et à trois reprises un verre de rosé. "Allez juste un, ça te fera pas de mal." Ben si, justement, soigner mon alcoolo-dépendance n'est pas de t'accompagner dans la tienne!
Et comme dit Shale, au lieu de me murer dans ma contrariété, je me disais que je profitais de cette terrasse calme, avec un citron pressé et une brise légère, et roule ma poule. Et si je n'avais pas réussi à inverser la vapeur, je serais partie. Oui Cristal, les autres s'en foutent, et il faut impérativement garder en tête qu'il n'y a que soi pour soi-même, et on est tous logé à la même enseigne. Tantôt angoissant, tantôt rassurant, c'est comme ça épicétou, autant en cultiver l'esprit de liberté et les bénéfices de la solitude. Oui, pas facile, mais avec de l'entraînement, on y arrive de mieux en mieux et on progresse.
Belle journée à tous!
sourisplume- Super Tchatcheur
- 01/03/2012
Re: Si si, une souris à plumes, ça existe!
Bonjour tout le monde!
"Fais du bien à ton corps pour que ton âme ait envie d'y rester." Proverbe indien
Je n'ai pas envie d'alcool, sauf hier, d'un coup. En regardant ma montre et après avoir regardé ma montre pour les fameuses six minutes de pulsion, je me suis dit qu'il faudrait que je "révise" sur onsaide
Belle journée à tous!
"Fais du bien à ton corps pour que ton âme ait envie d'y rester." Proverbe indien
Je n'ai pas envie d'alcool, sauf hier, d'un coup. En regardant ma montre et après avoir regardé ma montre pour les fameuses six minutes de pulsion, je me suis dit qu'il faudrait que je "révise" sur onsaide
Belle journée à tous!
sourisplume- Super Tchatcheur
- 01/03/2012
Re: Si si, une souris à plumes, ça existe!
j'aime bien ce proverbe
tu as fais qq chose de spécial hier pour avoir eu cette envie??
tu as fais qq chose de spécial hier pour avoir eu cette envie??
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: Si si, une souris à plumes, ça existe!
Un flash dure normalement 7 minutes, tu as pu contrôler si c'était vrai ???
Tu n'as pas repéré quelle idée t'est passée par la tête ou alors la vue de quelque chose qui a déclenché ce flash???
Tu n'as pas repéré quelle idée t'est passée par la tête ou alors la vue de quelque chose qui a déclenché ce flash???
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Si si, une souris à plumes, ça existe!
Bonjour tout le monde!
"A quoi bon soulever des montagnes quand il est si simple de passer par-dessus." Boris Vian (1920-1959)
Pourquoi je mets ma petite phrase du jour ici? Parce qu'elle me permet de bien commencer ma journée et de la garder en tête jusqu'au coucher où même dans des période où je me sens au ralenti, j'ai toujours un minimum de trois choses positives, utiles et/ou constructives à me remémorer pour m'endormir sereinement.
Shale, je ne sais pas ce que tu sous-entend par "si c'était vrai", mais c'était vrai que j'ai eu un flash, que je l'ai reconnu, et que je n'y ai pas cédé.
Flashs du dimanche soir (reprise d'une nouvelle semaine etc...), et du lundi (souvenir d'avec ma mère, soirée sans mon beau-père puis soirée téléphone quand je me suis éloignée), je les reconnais tout de suite ce qui me permet de les surmonter.
Les plus vicieux, mais pas quotidiens heureusement, sont ceux de fin de journée et qui relèvent plus de la récompense. Ils se déguisent en positif ("Tu as fait plein de "bonnes" choses aujourd'hui, tu as bien "mérité" de boire un p'tit coup") mais ça y est, en les ayant reconnus eux aussi, je les surmonte, en les chronométrant si nécessaire, mais la dernière fois, rien qu'en portant mon attention sur le temps, l'envie est passée et je ne sais pas si elle a duré sept minutes puisque je n'ai repensé qu'une heure plus tard à regarder l'heure.
De toute façon, en ne buvant plus, je sais que mille et un souvenirs vont m'assaillir, me ramenant chaque fois à l'absence de ma mère, fuir dans l'alcool détruit mon corps, pas les souvenirs, ou pire, cela les exacerbe et c'est insupportable. "Boire pour oublier" est faux, c'est juste le meilleur argument pour boire tout le temps si on veut oublier toujours : utopique et suicidaire.
Faut que ça remonte, que ça sorte, que j'accepte. L'acupuncture m'aide bien puisque je ne peux pas faire de sport en ce moment. Parce que trois choses remplacent l'alcool pour la dopamine et la sérotonine : le rire, les orgasmes, et le sport! De quoi se faire un chouette programme!
Belle journée à tous!
"A quoi bon soulever des montagnes quand il est si simple de passer par-dessus." Boris Vian (1920-1959)
Pourquoi je mets ma petite phrase du jour ici? Parce qu'elle me permet de bien commencer ma journée et de la garder en tête jusqu'au coucher où même dans des période où je me sens au ralenti, j'ai toujours un minimum de trois choses positives, utiles et/ou constructives à me remémorer pour m'endormir sereinement.
Shale, je ne sais pas ce que tu sous-entend par "si c'était vrai", mais c'était vrai que j'ai eu un flash, que je l'ai reconnu, et que je n'y ai pas cédé.
Flashs du dimanche soir (reprise d'une nouvelle semaine etc...), et du lundi (souvenir d'avec ma mère, soirée sans mon beau-père puis soirée téléphone quand je me suis éloignée), je les reconnais tout de suite ce qui me permet de les surmonter.
Les plus vicieux, mais pas quotidiens heureusement, sont ceux de fin de journée et qui relèvent plus de la récompense. Ils se déguisent en positif ("Tu as fait plein de "bonnes" choses aujourd'hui, tu as bien "mérité" de boire un p'tit coup") mais ça y est, en les ayant reconnus eux aussi, je les surmonte, en les chronométrant si nécessaire, mais la dernière fois, rien qu'en portant mon attention sur le temps, l'envie est passée et je ne sais pas si elle a duré sept minutes puisque je n'ai repensé qu'une heure plus tard à regarder l'heure.
De toute façon, en ne buvant plus, je sais que mille et un souvenirs vont m'assaillir, me ramenant chaque fois à l'absence de ma mère, fuir dans l'alcool détruit mon corps, pas les souvenirs, ou pire, cela les exacerbe et c'est insupportable. "Boire pour oublier" est faux, c'est juste le meilleur argument pour boire tout le temps si on veut oublier toujours : utopique et suicidaire.
Faut que ça remonte, que ça sorte, que j'accepte. L'acupuncture m'aide bien puisque je ne peux pas faire de sport en ce moment. Parce que trois choses remplacent l'alcool pour la dopamine et la sérotonine : le rire, les orgasmes, et le sport! De quoi se faire un chouette programme!
Belle journée à tous!
sourisplume- Super Tchatcheur
- 01/03/2012
Re: Si si, une souris à plumes, ça existe!
J'aime beaucoup ton post, pour les 7 minutes, je te demandais juste si tu avais pu vérifier que ça durait bien 7 minutes, un flahs. Tout le monde le dit, mais comme je n'en ai pas eu , je n'ai pas pu le vérifier..
Ta phrase est très juste, je retiens les mots utopique et suicidaire qui me semble convenir très bien à la situation!!
"Boire pour oublier" est faux, c'est juste le meilleur argument pour boire tout le temps si on veut oublier toujours : utopique et suicidaire.
Ta phrase est très juste, je retiens les mots utopique et suicidaire qui me semble convenir très bien à la situation!!
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Si si, une souris à plumes, ça existe!
Bonjour tout le monde!
"On apprend peu par la victoire, mais beaucoup par la défaite." Proverbe japonais
Et c'est la pensée et la psychologie positive qui m'ont permis de tirer des bénéfices de mes défaites, tous domaines confondus. J'ai retenu, (et je les notes sur un cahier), ce qui m'a fait rechuté, les motifs des flashs, ce que ça m'a "apporté", et au fur et à mesure, ça m'a donné du recul pour renforcer la certitude que l'alcool n'était pas la solution et trouver un exutoire sain. C'est long, parce que l'alcool saute sur la moindre faille, d'une contrariété dérisoire au deuil, pour lancer l'assaut. Hier encore, lassée de plein de trucs, l'idée d'être ivre pour oublier tout ça m'a traversé l'esprit. Je savais que l'alcool me faisait les yeux doux et je me suis dit "Attends, patiente, t'as pas l'idée toute de suite pour une solution saine, mais ça va venir." Ca m'a rassurée, j'ai appelé une amie, on a évoqué des projets tout simples et tout proches : l'idée m'a quittée, et comme la nuit porte conseil, ce matin j'ai trouvé
L'alcool adore le découragement, mais il déteste quand on lui met sous le nez les bienfaits de l'abstinence, les détails physiques (le regard, le poids), puis les aspects psychologiques où le meilleur de soi se renforce progressivement.
Bon, j'ai tendance à me venger sur la clop, et comme ça fatigue bien et que ça coûte bien cher ça aussi, je ne vais pas tarder à me patcher. Marre de gaspiller mon énergie avec tout et n'importe quoi, peur des conséquences.
Décidément non, on ne mérite pas le mal que l'on se fait. S'accepter tel que l'on est et arrêter de culpabiliser de n'être pas aussi parfaite que l'aurait voulu les parents, le chef de service, les autres, la société etc...
Allez "y a du taf"!
Belle journée à tous!
"On apprend peu par la victoire, mais beaucoup par la défaite." Proverbe japonais
Et c'est la pensée et la psychologie positive qui m'ont permis de tirer des bénéfices de mes défaites, tous domaines confondus. J'ai retenu, (et je les notes sur un cahier), ce qui m'a fait rechuté, les motifs des flashs, ce que ça m'a "apporté", et au fur et à mesure, ça m'a donné du recul pour renforcer la certitude que l'alcool n'était pas la solution et trouver un exutoire sain. C'est long, parce que l'alcool saute sur la moindre faille, d'une contrariété dérisoire au deuil, pour lancer l'assaut. Hier encore, lassée de plein de trucs, l'idée d'être ivre pour oublier tout ça m'a traversé l'esprit. Je savais que l'alcool me faisait les yeux doux et je me suis dit "Attends, patiente, t'as pas l'idée toute de suite pour une solution saine, mais ça va venir." Ca m'a rassurée, j'ai appelé une amie, on a évoqué des projets tout simples et tout proches : l'idée m'a quittée, et comme la nuit porte conseil, ce matin j'ai trouvé
L'alcool adore le découragement, mais il déteste quand on lui met sous le nez les bienfaits de l'abstinence, les détails physiques (le regard, le poids), puis les aspects psychologiques où le meilleur de soi se renforce progressivement.
Bon, j'ai tendance à me venger sur la clop, et comme ça fatigue bien et que ça coûte bien cher ça aussi, je ne vais pas tarder à me patcher. Marre de gaspiller mon énergie avec tout et n'importe quoi, peur des conséquences.
Décidément non, on ne mérite pas le mal que l'on se fait. S'accepter tel que l'on est et arrêter de culpabiliser de n'être pas aussi parfaite que l'aurait voulu les parents, le chef de service, les autres, la société etc...
Allez "y a du taf"!
Belle journée à tous!
sourisplume- Super Tchatcheur
- 01/03/2012
Re: Si si, une souris à plumes, ça existe!
j'adore te lire ma belle,tu es d'une lucidité déconcertante,tout est vrai dans ce que tu dis,après,faut juste mettre en pratique
En tout cas,tu as tous les outils en toi pour t'assurer une abstinence heureuse au départ puis juste pour vivre ta vie sans alcool ensuite
En tout cas,tu as tous les outils en toi pour t'assurer une abstinence heureuse au départ puis juste pour vivre ta vie sans alcool ensuite
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: Si si, une souris à plumes, ça existe!
J'aime bien aussi ta prise de recul face à ces flashs et à la perception que les autres ont de nous.
Pour ma part, il me suffit de me plaire pour être heureuse, les autres à vrai dire, leur avis m'importe peu....
Pour ma part, il me suffit de me plaire pour être heureuse, les autres à vrai dire, leur avis m'importe peu....
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Si si, une souris à plumes, ça existe!
Je suis contente de te relire Souris. J'aime bien tes posts!
Crystal_ine- Super Tchatcheur
- 10/03/2012
Re: Si si, une souris à plumes, ça existe!
Bonjour tout le monde!
"Toutes les eaux y confluent sans la remplir, toutes les eaux en sortent sans la vider. Voilà pourquoi je vais à la mer."
Tchouang-Tseu (maître taoïste : IV s av JC)
Belle métaphore de la sagesse!
Merci pour vos réponses
Je veux que mon abstinence soit définitive, donc je dois rassembler tout ce dont j'ai besoin pour renforcer ma détermination, ne pas tomber dans les pièges, profiter des bénéfices et reconstruire ma vie avec l'esprit clair et sur une base saine pour profiter sereinement et de manière constructive du reste de ma vie. J'en suis passée de l'autre côté, celui où on a plus d'années derrière soi que devant, et même si je n'en suis qu'au début, je veux que les jours d'après, en tirant les bénéfices de mes erreurs et de mes multiples égarements, valent deux jours d'avant. Pour m'estimer enfin à ma juste valeur et rendre hommage à ma mère à travers la vie qu'elle m'a donnée. Elle vit en moi et prendre appui sur le meilleur de ce qu'elle m'a transmis est le meilleur moyen de la garder près de moi sans tristesse ni nostalgie.
Attention, je ne suis pas amère, au contraire, je veux que mon plaisir de vivre s'épanouisse enfin. Je suis désemparée devant l'ampleur du chantier, mais avec un peu d'organisation, je vais me recentrer sur ma propre vie pour aimer mieux moi-même et les autres tout en me protégeant des parasites aigris, jaloux, pervers qui vous bouffent l'énergie comme un vampire vous vide de votre sang.
Priorité : l'abstinence. Puis un lieu de vie qui me plaît (en cours). En parallèle, revoir totalement mon alimentation et mon orientation professionnelle. Mon piège le plus dangereux : mon caractère excessif : tout l'un ou tout l'autre. Arrondir les angles, analyser, synthétiser, je sis le faire avec une explication de texte, donc à développer sur tout le terrain! Garder en tête cette mer qui ne se vide pas (et le devenir ce serait chouette!)
Petit rappel pratique, pour m'aider : mon suivi en ambulatoire : un addicto, une psychologue, de l'aotal et l'acupuncteur pour rééquilibrer la bête
Ne pas se décourager, ne jamais lâcher l'affaire, être tenace tout en restant ouvert, mais rejeter tout ce qui est toxique et négatif, je le répète, parce qu'on s'oblige à supporter des choses alors que souvent elles ne nous appartiennent pas et que leur propriétaire se fout de vous. Il déverse ses "ordures" sur votre tête (et votre coeur) et vous laisse vous débrouiller avec. Sauf qu'avec l'alcool, on s'y noie!
Imaginer ma vie hors alcool m'a beaucoup aidé à pour cela, la visualisation positive est très motivante, n'hésiter pas à la pratiquer!
Belle journée à tous!
"Toutes les eaux y confluent sans la remplir, toutes les eaux en sortent sans la vider. Voilà pourquoi je vais à la mer."
Tchouang-Tseu (maître taoïste : IV s av JC)
Belle métaphore de la sagesse!
Merci pour vos réponses
Je veux que mon abstinence soit définitive, donc je dois rassembler tout ce dont j'ai besoin pour renforcer ma détermination, ne pas tomber dans les pièges, profiter des bénéfices et reconstruire ma vie avec l'esprit clair et sur une base saine pour profiter sereinement et de manière constructive du reste de ma vie. J'en suis passée de l'autre côté, celui où on a plus d'années derrière soi que devant, et même si je n'en suis qu'au début, je veux que les jours d'après, en tirant les bénéfices de mes erreurs et de mes multiples égarements, valent deux jours d'avant. Pour m'estimer enfin à ma juste valeur et rendre hommage à ma mère à travers la vie qu'elle m'a donnée. Elle vit en moi et prendre appui sur le meilleur de ce qu'elle m'a transmis est le meilleur moyen de la garder près de moi sans tristesse ni nostalgie.
Attention, je ne suis pas amère, au contraire, je veux que mon plaisir de vivre s'épanouisse enfin. Je suis désemparée devant l'ampleur du chantier, mais avec un peu d'organisation, je vais me recentrer sur ma propre vie pour aimer mieux moi-même et les autres tout en me protégeant des parasites aigris, jaloux, pervers qui vous bouffent l'énergie comme un vampire vous vide de votre sang.
Priorité : l'abstinence. Puis un lieu de vie qui me plaît (en cours). En parallèle, revoir totalement mon alimentation et mon orientation professionnelle. Mon piège le plus dangereux : mon caractère excessif : tout l'un ou tout l'autre. Arrondir les angles, analyser, synthétiser, je sis le faire avec une explication de texte, donc à développer sur tout le terrain! Garder en tête cette mer qui ne se vide pas (et le devenir ce serait chouette!)
Petit rappel pratique, pour m'aider : mon suivi en ambulatoire : un addicto, une psychologue, de l'aotal et l'acupuncteur pour rééquilibrer la bête
Ne pas se décourager, ne jamais lâcher l'affaire, être tenace tout en restant ouvert, mais rejeter tout ce qui est toxique et négatif, je le répète, parce qu'on s'oblige à supporter des choses alors que souvent elles ne nous appartiennent pas et que leur propriétaire se fout de vous. Il déverse ses "ordures" sur votre tête (et votre coeur) et vous laisse vous débrouiller avec. Sauf qu'avec l'alcool, on s'y noie!
Imaginer ma vie hors alcool m'a beaucoup aidé à pour cela, la visualisation positive est très motivante, n'hésiter pas à la pratiquer!
Belle journée à tous!
sourisplume- Super Tchatcheur
- 01/03/2012
Re: Si si, une souris à plumes, ça existe!
Tu as tout à fait raison, tu as construit un mur de défense bien pensé et bien construit, je suis certaine que tu vas y arriver.
En te lisant, tu parlais de personnes toxiques... Je me rends compte que souvent , vu de l'extérieur et avec du recul, on se rend compte que ces personnes sont toxiques mais que tant que nous sommes dans la relation avec eux, souvent nous ne voyons pas leur toxicité...Et en fait c'est très fréquent... J'en connais beaucoup qui vivent ou qui sont amis avec des gens toxiques, pervers et qui ne le voient pas, qui tombent de haut quand on les met en garde, d'ailleurs en général, ils ne nous croient pas . C'est peu à peu qu'ils prennent conscience du danger que représentent ces toxiques.... Nous avons tous connu cette situation et peu à peu, nous reconnaissons de plus en plus vite les gens qui sont toxiques pour nous...
En te lisant, tu parlais de personnes toxiques... Je me rends compte que souvent , vu de l'extérieur et avec du recul, on se rend compte que ces personnes sont toxiques mais que tant que nous sommes dans la relation avec eux, souvent nous ne voyons pas leur toxicité...Et en fait c'est très fréquent... J'en connais beaucoup qui vivent ou qui sont amis avec des gens toxiques, pervers et qui ne le voient pas, qui tombent de haut quand on les met en garde, d'ailleurs en général, ils ne nous croient pas . C'est peu à peu qu'ils prennent conscience du danger que représentent ces toxiques.... Nous avons tous connu cette situation et peu à peu, nous reconnaissons de plus en plus vite les gens qui sont toxiques pour nous...
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Si si, une souris à plumes, ça existe!
Bonjour tout le monde!
"Choisissez une étoile, ne la quittez pas des yeux. Elle vous fera avancer loin, sans fatigue et sans peine."
Alexandra David-Neel (écrivaine et exploratrice française, 1868-1969)
Oui, Shale, et une fois identifiés, si on ne peut se soustraire à leur présence, il faut leur offrir un mur lisse, faire ses "mondanités" sans tendre aucune perche ni offrir la moindre faille parce que comme ils sont souvent pervers-narcissiques, ils ne vivent qu'en nous détruisant, en essayant en tout cas.
Il faut dire aussi que lorsque qu'on est dans la détresse de l'alcool, on est une proie facile (et inoffensif). La plupart du temps, sevré, notre meilleure arme est notre abstinence (et ce qu'on a mis en place pour la préserver à tout prix), premièrement parce que comme ils sont souvent dans le déni de leur propre alcoolisme, notre abstinence les y renvoie directement.
Deuxièmement, parce que le plus souvent aussi, on est tellement démuni que l'on fréquente n'importe quelle personne qui nous témoigne la moindre marque d'attention, et là, il y a souvent abus de notre vulnérabilité et si on s'en rend compte, c'est souvent trop tard.
Mais devenu abstinent, l'esprit net, on préfère être seul que mal accompagné et progressivement, on va entrer en relation avec des personnes saines et positives, qu'on a croisé mille fois avant mais qu'on n'a pas remarqué et/ou qui nous ont fui, parce que dans l'alcool, on était des toxiques pour eux...
Le pire, c'est avec la famille, parce qu'on a tendance à baisser la garde et qu'on n'a du mal à garder un recul affectif protecteur... Mais on apprend, on apprend tout le temps à se protéger en toute circonstances quand on en a marre de se surexposer inutilement.
Quoiqu'il arrive, faut pas lâcher l'affaire
Belle journée à tous!
"Choisissez une étoile, ne la quittez pas des yeux. Elle vous fera avancer loin, sans fatigue et sans peine."
Alexandra David-Neel (écrivaine et exploratrice française, 1868-1969)
Oui, Shale, et une fois identifiés, si on ne peut se soustraire à leur présence, il faut leur offrir un mur lisse, faire ses "mondanités" sans tendre aucune perche ni offrir la moindre faille parce que comme ils sont souvent pervers-narcissiques, ils ne vivent qu'en nous détruisant, en essayant en tout cas.
Il faut dire aussi que lorsque qu'on est dans la détresse de l'alcool, on est une proie facile (et inoffensif). La plupart du temps, sevré, notre meilleure arme est notre abstinence (et ce qu'on a mis en place pour la préserver à tout prix), premièrement parce que comme ils sont souvent dans le déni de leur propre alcoolisme, notre abstinence les y renvoie directement.
Deuxièmement, parce que le plus souvent aussi, on est tellement démuni que l'on fréquente n'importe quelle personne qui nous témoigne la moindre marque d'attention, et là, il y a souvent abus de notre vulnérabilité et si on s'en rend compte, c'est souvent trop tard.
Mais devenu abstinent, l'esprit net, on préfère être seul que mal accompagné et progressivement, on va entrer en relation avec des personnes saines et positives, qu'on a croisé mille fois avant mais qu'on n'a pas remarqué et/ou qui nous ont fui, parce que dans l'alcool, on était des toxiques pour eux...
Le pire, c'est avec la famille, parce qu'on a tendance à baisser la garde et qu'on n'a du mal à garder un recul affectif protecteur... Mais on apprend, on apprend tout le temps à se protéger en toute circonstances quand on en a marre de se surexposer inutilement.
Quoiqu'il arrive, faut pas lâcher l'affaire
Belle journée à tous!
sourisplume- Super Tchatcheur
- 01/03/2012
Re: Si si, une souris à plumes, ça existe!
Coucou souris,
On apprend aussi au fur et à mesure de plus en plus sur soi, sur ce qui nous convient, sur l'entourage et comme tu le dis si bien, nous "attirons" vraiment d'autres personnes, en fonction de ce nouveau moi!!
Gros bisous
On apprend aussi au fur et à mesure de plus en plus sur soi, sur ce qui nous convient, sur l'entourage et comme tu le dis si bien, nous "attirons" vraiment d'autres personnes, en fonction de ce nouveau moi!!
Gros bisous
mamou- Super Tchatcheur
- 25/03/2013
Re: Si si, une souris à plumes, ça existe!
Bonjour tout le monde!
"La vraie liberté c'est de pouvoir toute chose sur soi." Montaigne (1533-1592)
Oui, Mamou, on apprend au fur et à mesure et je recommande de le noter, pour y revenir soit pour mesurer ses progrès, soit pour retrouver une solution dans un moment critique.
Belle journée à tous!
"La vraie liberté c'est de pouvoir toute chose sur soi." Montaigne (1533-1592)
Oui, Mamou, on apprend au fur et à mesure et je recommande de le noter, pour y revenir soit pour mesurer ses progrès, soit pour retrouver une solution dans un moment critique.
Belle journée à tous!
sourisplume- Super Tchatcheur
- 01/03/2012
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