femme d'un MA.

Merci bouchon pour ton témoignage, qui en même temps nous donne de tes nouvelles.

Depuis ton inscription femmeaimante, nous te redisons les mêmes choses. J'ai vécu avec un MA et chacun dans notre appartement et crois-moi, il y a beaucoup de choses que l'on ignore quand on ne vit pas 24 h sur 24 h avec la personne. Je pense qu'il achète la paix et le fait de le tenir occupé en te suivant dans tes activités, fait en sorte qu'il doit s'enivrer en arrivant chez-lui et que tu n'es plus là pour CONTRÔLER sa consommation. Ce n'est pas à toi de l'empêcher de boire, mais bien à lui de le faire tout seul.

Pour le moment, ton ami n'a aucune envie de quitter l'alcool.

Comme son corps est en manque lorsqu'il doit s'abstenir de boire en ta présence, lorsque tu n'es plus présente, il doit sûrement y aller gaiement et faire la fête vu que personne ne l'empêche de boire.

Que tu dises n'importe quoi, je sais que ce que je te dis est la vérité, parce que je l'ai vécu. Ils savent cacher leur consommation, faire croire qu'ils ne boivent pas, tu n'as aucune idée de toutes les astuces qui sont utilisées.

Tu es sur un forum où les gens ont de l'expérience avec l'alcool. Tôt ou tard, tu te rendras compte de l'évidence.

Merci ma belle.

Je sais que tu as raison, et je pense comme toi.

Ca m'attriste. Car je sais que je ne peux rien faire... à part ces discussions...

Lorsque nous en parlerons, tous les deux, je lui dirai mon ras le bol... aussi gentiment dit puisse t il être...

Il est tellement remonté par son passé, qu'il se trope d'interlocuteur quand il m'en parle.

M'enfin... Je sais que vous avez raison, et j'apprécie beaucoup vos interventions.
Admirables, vous l'êtes, en ce sens où vous aussi, vous avez cette force que je ne saurai décrire tant elle est... forte.

Tu sais femmeaimante, on a surtout la force de vouloir vivre heureux comme n'importe qui. Nos actions sur ce site sont destinées à soutenir dans un premier temps, mais aussi à dénoncer les méfaits de l'alcool et les fausses idées véhiculées depuis des lustres.

Bonjour copinaute,

Lorsque nous en parlerons, tous les deux a écrit:

Tu parles au futur, mais tu sais le futur cela peut être très loin et la maladie va plus vite que le futur, il te faudra alors parler au passé.

Si tu acceptes de vivre avec ton ami qui te parle que de son passé, ne penses tu pas être de trop avec l'alcool entre vous deux ?

Merci Chiffounette.

Olivia, oh si... Je le constate un peu plus chaque jour, dirons nous...

Ou alors, c'est moi qui m'éloigne petit à petit... Ou lui.

Moi, je suis une personne qui avance dans la vie, et j'ai besoin d'épaules fortes, dirons nous...

Le fait que tu t'éloignes petit à petit est une bonne chose pour toi en premier 
Les épaules fortes  ; je ne pense pas (et tu dois probablement penser la même chose.....) que tu puisses les trouver auprès de ton compagnon.... il en a d'abord besoin pour se sortir de ce passé;

Bonjour à toutes et tous,

Mamou, oh oui... Moi, moi, moi... j'en ai énormément besoin.

Personnellement, je suis forte, mais j'ai besoin aussi d'une personne forte. C'est ce que je constate. Nous pouvons avoir nos faiblesses, dans la vie. Heureusement, dirais-je... Mais quand on est faible, on peut se redresser, quand la personne à nos côtés, nous le permet, nous encourage, nous soutient etc... par exemple.

Et là, je suis en pleine prise de conscience :

Mon mari a ses faiblesses. Depuis que nous nous connaissons. Et au fur et à mesure des discussions (il y a un sujet en particulier qui revient toujours sur le tapis), je m'aperçois qu'il n'avance pas. Je lui fais part de mes pensées, je les défends. Mais rien à faire... Je lui dis que ses propos me blessent, il s'en rend compte, et parfois non... mais il n'avance pas. Il est toujours dans son passé.
Je suis fatiguée de cette situation. Sincèrement.

Combien de fois je lui ai dit de passer à autre chose, que moi, je n'y étais pour rien! Son passé, je n'en fais pas partie! Je fais partie de l'avenir, moi! Mais rien n'y fait. J'ai beau lui dire ses qualités, l'encourager, rien n'y fait. Il reste dans sa bulle, dans son mal être.

Je pense que cela a à voir avec ce fichu poison.

Mais je ne lui en ai jamais parlé, car j'estime que je ne suis pas sa psy. Et je refuse d'être son bouc émissaire.

Bonjour femmeaimante

Si ses propos concernant le passé te blessent, je suppose que c'est son passé amoureux.

J'ai beau lui dire ses qualités, l'encourager, rien n'y fait. Il reste dans sa bulle, dans son mal être.
Tu peux continuer très longtemps malheureusement, dans la mesure où c'est l'alcool qui le mène ...

Mais je ne lui en ai jamais parlé, car j'estime que je ne suis pas sa psy. Et je refuse d'être son bouc émissaire.


Tu n'es pas sa psy, tu es sa nounou, sa confidente, son défouloir quand le passé est trop lourd à porter.. et ça l'arrange bien puisque tu acceptes tout et surtout de vivre en compagnie de sa bouteille sans rien dire.

Je comprends que tu sois fatigué. C'est vrai qu'on t'a bousculé mais tu semblais tellement à côté de la "plaque" si je puis permettre cette expression.

A toi de voir, mais si tu veux un avenir heureux avec lui il va te falloir prendre un autre cheminement avec lui.

Pour vous en dire plus, il est en colère contre les mères.

J'en suis une, et de ce fait, avoue être en colère aussi contre la mère que je représente.
Quand je lui ai dit qu'il était donc en colère aussi contre sa mère, là, il lui trouve une excuse... Bah voyons!

Et en même temps, il me demande de garder mes valeurs et de ne pas me laisser influencer par ses propos.
Ce que je fais.

Il est totalement conscient que je souffre de ce qu'il dit sans cesse.
Je lui dis d'avancer! J'ai beau défendre mes idées... Ses propos restent les mêmes.

Sa colère, toujours sa colère...

Et rien y fait.

Je ne demande pas qu'il change. Juste que moi, ça me blesse, car je suis dans le lot que représente ces mères...

Une fois, il me disait que je devais être parfaite... Alors qu'il sait que je ne peux l'être.

Et il me dit que lorsqu'il y repense, seul, il se rend compte du mal qu'il me fait.

Voilà.

Je cherche une solution à cela. Va-t-il un jour passer à autre chose? Ou alors, Est-ce moi qui doit poursuivre ma route...?

Comment agir la prochaine fois? Peut-être que je me défends mal.

chiffounette a écrit:Bonjour femmeaimante

Si ses propos concernant le passé te blessent, je suppose que c'est son passé amoureux.

J'ai beau lui dire ses qualités, l'encourager, rien n'y fait. Il reste dans sa bulle, dans son mal être.
Tu peux continuer très longtemps malheureusement, dans la mesure où c'est l'alcool qui le mène ...

Mais je ne lui en ai jamais parlé, car j'estime que je ne suis pas sa psy. Et je refuse d'être son bouc émissaire.


Tu n'es pas sa psy, tu es sa nounou, sa confidente, son défouloir quand le passé est trop lourd à porter.. et ça l'arrange bien puisque tu acceptes tout et surtout de vivre en compagnie de sa bouteille sans rien dire.

Je comprends que tu sois fatigué. C'est vrai qu'on t'a bousculé mais tu semblais tellement à côté de la "plaque" si je puis permettre cette expression.

A toi de voir, mais si tu veux un avenir heureux avec lui il va te falloir prendre un autre cheminement avec lui.

Chiffounette, j'en suis consciente depuis bien longtemps. Je réfléchis beaucoup, en ce moment. Sur moi, surtout. Sur cette union, oui, car rien ne progresse. Et puis, sur le regard, le message aussi que me portent mes enfants.

Tu lui dis clairement que son passé, ce n'est pas le tien et que tu n'as pas à le partager avec lui, tu n'es pas sa psy et il peut en trouver une s'il le souhaite. Tu le pries alors de ne plus t'en parler ou tu pars et dés qu'il commence à aborder ce même sujet, tu t'en vas.. S'il veut te revoir, il faudra bien qu'il trouve d'autres sujets de discussions ou qu'il se soigne...

Bonjour femmeaimante;

C'est "incroyable" ce discours sur les mères..... sans parler de la sienne..... sans jouer au rôle de psy non plus (mais avec quelques notions  ); il ne se l'avoue pas peut être par respect pour la sienne.
Enfin soit.... tu n'as  bien sûr pas à "payer" parce que tu es une mère..... tu es avant tout une femme et une personne.

D'ailleurs tu viens moins souvent ici sur ton fil femmaimante, comme si tu préférais ne pas répondre.
Alors si tu trouves les modos admirables, écoutent ce qu'elles te disent et n'hésite plus à mettre en pratique, même si ça te fait violence et semble aller à l'encontre de tes valeurs. Aider un MA, ça revient en fait à ne pas l'aider! Surtout pas être douce, conciliante, arrangeante, etc. C'est tout le contraire de ce qui peut fonctionner.
En tant que MA, j'aurais d'ailleurs eu horreur qu'on agisse ainsi avec moi, j'aurais pris ça pour de la pitié ou de la condescendance... voire fermer les yeux, ce que je déteste tout autant.
Les coups de pied au c*** par contre m'ont fait plus d'effet, lorsque quelqu'un me disait au téléphone "on dirait que tu as bu ou que tu as pris quelque chose" par exemple. Faire semblant de rien ne m'aurait pas aidée, tandis que là, ça me faisait réfléchir. Ca me sortait au moins de l'idée que je pouvais tout cacher.

Quand j'ai rechuté, mon copain m'a eue plusieurs fois au téléphone alcoolisée, et à chaque fois il me le disait, et me disait aussi sa désapprobation. Il m'a dit plusieurs fois "Ca ne va pas pouvoir durer entre nous si tu continues, je ne supporte pas ça". Ca m'a fait très mal, ça m'a secouée, mais je suis sûre que ça a contribué au fait que je me suis reprise à temps avant de replonger trop bas.
Tu gagnerais à être plus ferme avec ton ami, déjà pour te respecter toi, car ce n'est quand même pas très gai d'échanger avec quelqu'un qui a bu, et refuser de lui parler et de le voir lorsqu'il a bu.
Ce n'est pas facile, mais l'inverse ne le fait que l'entretenir dans ses propres illusions!

SHALE a écrit:Tu lui dis clairement que son passé, ce n'est pas le tien et que tu n'as pas à le partager avec lui, tu n'es pas sa psy et il peut en trouver une s'il le souhaite. Tu le pries alors de ne plus t'en parler ou tu pars et dés qu'il commence à aborder ce même sujet, tu t'en vas.. S'il veut te revoir, il faudra bien qu'il trouve d'autres sujets de discussions ou qu'il se soigne...

Merci de tes encouragements, et conseils, Shale...

Je les mettrai en pratique dès que cela se renouvellera.

Lisa a écrit:D'ailleurs tu viens moins souvent ici sur ton fil femmaimante, comme si tu préférais ne pas répondre.
Alors si tu trouves les modos admirables, écoutent ce qu'elles te disent et n'hésite plus à mettre en pratique, même si ça te fait violence et semble aller à l'encontre de tes valeurs. Aider un MA, ça revient en fait à ne pas l'aider! Surtout pas être douce, conciliante, arrangeante, etc. C'est tout le contraire de ce qui peut fonctionner.
En tant que MA, j'aurais d'ailleurs eu horreur qu'on agisse ainsi avec moi, j'aurais pris ça pour de la pitié ou de la condescendance... voire fermer les yeux, ce que je déteste tout autant.
Les coups de pied au c*** par contre m'ont fait plus d'effet, lorsque quelqu'un me disait au téléphone "on dirait que tu as bu ou que tu as pris quelque chose" par exemple. Faire semblant de rien ne m'aurait pas aidée, tandis que là, ça me faisait réfléchir. Ca me sortait au moins de l'idée que je pouvais tout cacher.

Quand j'ai rechuté, mon copain m'a eue plusieurs fois au téléphone alcoolisée, et à chaque fois il me le disait, et me disait aussi sa désapprobation. Il m'a dit plusieurs fois "Ca ne va pas pouvoir durer entre nous si tu continues, je ne supporte pas ça". Ca m'a fait très mal, ça m'a secouée, mais je suis sûre que ça a contribué au fait que je me suis reprise à temps avant de replonger trop bas.
Tu gagnerais à être plus ferme avec ton ami, déjà pour te respecter toi, car ce n'est quand même pas très gai d'échanger avec quelqu'un qui a bu, et refuser de lui parler et de le voir lorsqu'il a bu.
Ce n'est pas facile, mais l'inverse ne le fait que l'entretenir dans ses propres illusions!

Lisa, Merci.

Je viens moins souvent sur le site, car j'ai pris du recul sur la situation.
J'ai une famille qui a aussi besoin de moi, sachant que moi aussi, j'ai besoin de penser à moi.

Tes mots sont touchants, je vais y réfléchir au plus vite. Tu as raison. Je voulais te le dire.

mamou a écrit:Bonjour femmeaimante;

C'est "incroyable" ce discours sur les mères..... sans parler de la sienne..... sans jouer au rôle de psy non plus (mais avec quelques notions  ); il ne se l'avoue pas peut être par respect pour la sienne.
Enfin soit.... tu n'as  bien sûr pas à "payer" parce que tu es une mère..... tu es avant tout une femme et une personne.

Tout a fait!
Comme c'est rassurant de se sentir soutenue.

Merci, Mamou.

C'est bien que tu aies pris du recul et que tu t'occupes d'autres gens et d'autres choses que lui aussi!

Merci Lisa.

Il a rendez vous avec le psy la semaine prochaine...

Bonjour,

Quelques nouvelles...

Je prends toujours le volant quand on sort, et mon mari a toujours du mal de le supporter. Un soir, nous étions invités, et avons pris chacun notre véhicule. Alcool à table...
Nous avions de la route pour le retour, une personne de la famille a demandé comment nous allions rentrer. Moi, je n'avais consommé qu'un verre de rosé, je savais que je pouvais rouler, et prendre mon mari. Lui, fut d'accord. Au moment du départ, il a(vait) oublié qu'il partait avec moi. Il prit donc sa voiture, et moi la mienne. J'ai insisté, pourtant.

Quelques jours après, il m'en a parlé, il était colère... Je ne l'ai pas pris contre moi, cette colère. Je mettais cela sur le compte de la maladie, ouvertement.
Il se sent rabaisser, et s'en veut de m'avoir dit qu'il était MA. Car avant, pour lui, tout allait bien, et là, il se sent 'manipulé, rabaissé. J'ai beau lui expliquer que notre vie est en danger... Il prétexte qu'avant, je le laissais conduire, alcoolisé, et se félicitait de n'avoir jamais eu d'accident... Ca lui donne envie de boire plus, encore.

C'est vraiment triste... qu'il ne veuille pas comprendre ma position...

Bonjour femmeaimante,

Bien sûr que c'était plus "confortable" pour lui avant.... tu "n'agissais" pas avec lui comme tu le fais aujourd'hui 
Ton "plan" était bien prudent; car autant il faut laisser le ma gérer sa maladie, autant là, il est question d'autres vies en jeu... sur la route.....

Au fond de lui, il sait très bien que tu as raison, mais avec la mauvaise foi qui caractérise les malades alcooliques, il préfère penser que c'est de ta faute et pas de la sienne...
Quand il est dans ce genre de raisonnement, tu lui dis qu'il fera comme il veut mais que toi, tu prendras ta voiture, tu ne veux pas monter dans une auto conduite par quelqu'un d'alcoolisé. C'est aussi simple que ça. S'il râle, tu tournes les talons et tu le laisses réfélchir..

Quoi répondre, quand il me dit qu'avant, je le laissais conduire, et que je l'en félicitais de sa (bonne) conduite. C'est vrai, je le faisais, surtout quand je savais que moi, crevée, je dormais, et lui roulait...

Et moi, j'ai déjà deux accidents à mon actif, et pas un gramme d'alcool! Que de la casse... heureusement!

Lui s'est vanté de cela... Moi, je lui ai répondu que ces accidents m'ont servi de leçon, et que justement, je suis plus à même d'appréhender le danger de la route... Lui ne connait pas cela...

Je lui ai rappelé, lors de cette discussion, que lui m'avait encouragé, à sa sortie de la période de sevrage, à prendre le volant si je ne le sentais pas, qu'il se sentirait frustré, mais que je n'avais pas à craindre sa réaction...

Pendant cette discussion, je lui ai rappelé un peu plus sèchement que d'habitude, que je savais qu'il buvait toujours... seul, en cachette, et que j'étais loin d'être stupide...

Très dur à dire. Croyez moi...

J'ai envie de lui écrire, de lui rappeler que ce n'est pas contre lui, mais cela servira t il à quelque chose?

Il dit ne pas avoir besoin que j'agisse ainsi. et que je dois le laisser prendre cette décision de conduire lui même ou pas. Avec moi, à ses côtés. Il a dit aussi que s'il soufflait ds un éthylotest, cela démontrerait qu'il est dans la limite des 0.5.

J'ai répondu que j'étais d'accord...

Je lui ai aussi dit que je culpabiliserais s'il lui arrivait quelque chose, si je lui laissais le volant... comme lui d'ailleurs... Et que je ne souhaitais pas que ça en arrive là.

Achète des éthylotests en pharmacie et tu lui demandes de souffler dedans avant de conduire. S'il n'est pas positif, il conduit, sinon c'est toi qui conduit... Ce ne serait pas possible ???

Tu as la bonne attitude femmeaimante. Si tu crains d'embarquer avec lui quand il a bu, tu as le droit de refuser.

Je sais que ça peut être difficile à faire, mais si tu doutes vraiment de lui et qu'il prend quand même le volant... tu peux toujours téléphoner à la police (ou gendarme, je ne sais plus comment vous les appelés en France). Si tu ne veux pas en arriver là, espérons qu'il n'arrivera jamais rien de grave. Parce qu'il n'est pas immunisé contre un accident. Jusqu'à maintenant, nous dirons qu'il a été chanceux, mais il ne faudrait pas qu'il attende un événement fâcheux pour réagir.

Si tu penses que lui écrire peut donner quelque chose, pourquoi pas? Ça se peut que ça ne donne rien, mais ça se peut aussi que ça le fasse réagir. À toi de voir.

Bonjour,

Oui, je vais acheter des éthylotests que je laisserai à dispo dans la voiture.

Téléphoner au 17, j'y ai déjà pensé, mais je crains que mon identité soit révélé auprès de lui...

Hier soir, nous avons parlé. Je lui ai répété que ce que je disais/faisais, ce n'était pas contre lui, et que ça faisait mal à tous les deux, que tout son entourage souffrait. Il me dit s'apercevoir de vivre des événements différemment d'avant, et que ça lui faisait bizarre. Je lui ai rappelé que l'alcool l'avait endormi et laissé dans cet état 'végétatif' dans sa vie, qu'il n'avait pas su s'entourer de personnes qui lui correspondaient, certainement, et qu'il avait stagné.
Il a perdu confiance en lui, mauvaise estime de soi, et maintenant, il se retrouve.
Il dit aussi penser plus à lui, et qu'il avait écouté mes conseils. Ce que j'ai approuvé, et que j'ai remarqué aussi. Tant mieux!

C'est une personne qui a donné beaucoup de lui. Je lui ai toujours dit que donner, c'est bien, mais il faut aussi savoir recevoir. Et ça, il a un peu de mal. Il lui faut juste trouver un équilibre qui lui corresponde, pour qu'il se sente en accord avec lui-même.

Il m'a dit aussi avoir rencontré un psy, et que c'était un grand pas, mais qu'il en restait encore beaucoup à faire...

Je lui ai fait part de ma réjouissance, qu'il avançait, et que c'était super!

Je ne sais pas si je peux faire mieux... En tous les cas, il m'a fait comprendre aussi qu'il était dur avec moi, parfois, dans ses propos. Je lui ai fait comprendre de ne pas culpabiliser.

Hier soir, j'étais soulagée d'avoir pu poser ce que je ressentais... Je ne sais pas si je me trompe, mais je le sens plus posé, plus serein... Est-ce moi qui me ferais des idées...?

Merci à toutes pour votre présence, et vos conseils toujours aussi attentifs.