Demain j'arrete ...... la codépendance

Bonsoir,

Désolée de ne pas être revenue plus tôt et encore merci pour votre soutient.
Pour ce qui est du côté financier, je ne saute pas de joie évidement mais ça pourrait se faire en étant très raisonnable mais si vraiment c'est le prix à payer pour ma tranquillité ce sera comme ça.
Une chose m'a profondément blessée aujourd'hui, j'allais au cmp chez ma psy et O à tenu a aller s'excuser de son état lors de son rdv de mardi, il voulait voir l'infirmier me parlant de ne pas rompre une relation de confiance par des mensonges.
Je suis tombées des nues et lui ai signalé, par rapport aux personnes du cmp il se sent obligé d'être honnête mais pour moi rien du tout, il s'est retranché derrière le fait que ce n'est pas la même relation, si je comprends bien mentir à un thérapeute est mal mais pas à sa femme.
En gros je n'ai qu'à subir, les excuses c'est pour les autres !
Par contre pour ce qui est de la psychiatre je dois bien avouer que autant l'un que l'autre trouvons son attitude bizarre, normalement elle devait prendre O en charge parce que justement il nécessite un traitement médicamenteux sérieux et elle refuse quasiment obstinément toute médication alors que l'on reste dans les doses thérapeutiques (avec prise de sang à l'appui comme quoi son traitement est insuffisant).
Déjà l'alcool est un problème sérieux et compliqué et ce qu'elle pourrait faire pour la bipolarité elle le bloque de façon intentionnelle, en attendant elle le voit toutes les six semaines et en attendant elle s'en lave les mains, je dois dire que si ce n'était que pour elle on irait clairement voir ailleurs mais le reste du staff est vraiment bien alors que faire ?
Si quelqu'un à une idée je suis à l'écoute parce que déjà trois jours sans clash c'est compliqué alors de six semaines en six semaines c'est de la folie .....  
De mon côté je continue à bien avancer avec ma psy, personnellement j'en arrive à mieux comprendre pourquoi je reste, mes attentes ce qui m'a fait entrer dans cette relation et surtout parallèlement avec le forum comment moins souffrir, m'affirmer plus dans la vie vis à vis des autres, si il y a un point positif à tout ça c'est qu'au moins cela m'a fait commencer un travail important sur moi même, je crois que c'est aussi important que de retrouver ma liberté, en fait c'est simplement me trouver moi même pour que ça n'arrive plus.
Finalement et c'est peut être bizarre à dire mais je crois que vous comprendrez je suis en plein servage de MA, j'ai vécu toute ma vie avec des personnes ayant un rapport toxique à l'alcool, finalement je ne connais que ça et risque fort de replonger si je ne casse pas ce cycle, ce serait un comble.

Pour la psy, tu ne peux pas lui demander un rendez vous toute seule et lui faire part de tes doutes? Ou alors en parler avec l'équipe, il peut voir un alcoologue ailleurs de toute façon, ce n'est pas interdit....
Mais c'est vrai que ce n'est pas facile et que la position de ton mari n'est pas facile à accepter, l'alcool n'autorise pas tout!!!

Le problème c'est qu'avant O refusait toute aide et que maintenant il s'entend bien avec les deux infirmiers (dont un spécialisé en addiction) qui semblent avoir une influence sur lui chose rare et puis j'ai ma psychologue aussi au cmp.
On va tenter d'aborder ce sujet avec l'infirmier lorsqu'il passe à domicile, ce qui est compliqué c'est que bien évidement on se connait rien de leurs rapports en interne et que normalement ils ne vont pas (ce qui est logique) prendre position contre l'avis de leur collègue ou chef.
J'ai un gros doute sur le fait d'arriver à voir la psychiatre en tête à tête même si bien évidement ça pourrait permettre de clarifier un peu les choses, je ne comprends absolument rien à sa façon de prendre les choses.
Mis a part si son beau frère est avocat spécialisé en divorce ....

Cette histoire d'excuses m'a vraiment chamboulée, c'est moche de sa part je trouve, comme tu le dis l'alcoolisme n'excuse pas tout, en fait je lui reproche autant si ce n'est plus le fait qu'il ne tienne aucun compte des dégâts qu'il fait même une fois redevenu sobre, il n'est pas dans le déni par rapport à l'alcool bien au contraire mais à ses conséquences ça clairement.

Un dernier point sur la psychiatre, elle lui a parlé des problèmes de mémoire mais n'a même pas noté un complément de vitamines B1 sur l'ordonnance, il se déglingue mais ça ne semble pas bien grave non plus !
Je suis allée les chercher moi même, c'est invivable les trous de mémoire en permanence, mais bon je trouve que ce n'est pas mon rôle de faire ça en sortant de chez le médecin.

Surtout que pour éviter un korsakof, il n'y a qu'un apport de vitamines B1 qui peut agir, c'est même une faute grave là de ne pas lui en avoir prescrit.... Je pense qu'elle n'est pas psy alcoologue, ce n'est pas possible, je n'en reviens pas des bourdes qu'elle fait à longueur de temps.
Je crois vraiment qu'il faudrait qu'il voit un alcoologue, c'est ce dont il aurait le plus besoin là.
Par rapport à toi, comme pour les excuses, n'accepte aucunes injures de sa part, aucun coup évidemment. Car oui, je le maintiens, l'alcool n'excuse pas tout.
Sinon, essaie de le laisser se débrouiller seul un maximum, sauf pour la psy car là c'est grave.....
Il ne pense pas faire une cure ?

tu fais partie intégrante de sa maladie alors NON,il ne va pas s'excuser avec toi c'est le gros problème avec les conjoints,ils sont autant dans la maladie que le malade lui même,ils sont le support de leur colère,ils sont la cause de leur alcoolisme donc effectivement,tu n'as absolument pas ta place de femme  

Ne te prend pas la tête pour ses attitudes vis à vis de toi,c'est un symptome de la maladie mais ne te remet pas en cause a cause de ça surtout,tu es aussi faussée que le reste de sa vision de la vie,l'alcool te rend transparente et totalement inclus dans son enfer  

Pour ce qui est de ton schéma de vie,oui,il est basé sur l'alcool et je suis ravie de voir que tu vas enfin reussir a t'en sortir grace a ton psy En sortant enfin de ce cercle vicieux,tu n'auras alors plus aucun doute quant au fait de retrouver ta liberté et de commencer une nouvelle vie sans alcool,il te faut juste un peu de temps pour apprendre a te connaitre et pour comprendre que tu peux vivre sans un monde alcool autour de toi

Bonsoir Kéa,

Petit coucou chez toi... J'espère que tu vas bien, en tous cas je pense bien à toi, à ton courage il faut bien le dire
A bientôt