mari alcoolique

Cette co dépendance, il faut que tu te prépares pourtant à en sortir et pour ça, t'occuper de tes enfants c'est bien, mais t'occuper de toi c'est encore mieux.
Alors les stages, peu importe qu'ils soient faits pour faire remonter les sondages, dans la mesure où ils sont intéressants, ça vaut le coup de les faire.
Tu peux aussi t'inscrire à une boîte d'intérim pour pouvoir gagner de l'argent , tant que tu seras dépendante de l'argent de ton mari, tu auras du mal à ne plus être co dépendante. Le but pour toi ce serait de trouver un travail et un appartement pour toi et tes enfants et de le laisser vivre sa vie d'alcoolo comme il l'entend, ça c'est son problème, pas le tien, mais pour ça, il faut que tu aies les moyens de t'éloigner....
Que penses-tu de tout ça????

Comme je ne sais pas comment cela fonctionne dans votre pays, je ne peux pas m'avancer sur les solutions qui s'offrent à toi pour sortir de cette maison et te prendre un appartement. Ici, on a l'aide de dernier recours dès que nous n'avons pas de revenu et que l'on se sépare, nous ne sommes pas obligés de rester dans la même maison quand le couple ne va plus bien. Mais chaque pays ses solutions.

J'espère juste que tu puisses sortir tes enfants et toi-même de ce cercle infernal, car vous êtes en train de vous détruire à petit feu et je trouve ça triste d'en arriver à ce point

Tu fais de ton possible pour être là pour les enfants; et "heureusement" qu'ils peuvent "évacuer" ....
Il serait peut être bon qu'ils puissent s'exprimer auprès d'un professionnel.... ils ressentent aussi ton mal être....
"Même" si c'est beaucoup de paperasserie pour te réinscrire à pôle emploi... le "jeu" en vaut peut être la chandelle....Avoir un échappatoire à l'extérieur et une vie sociale, c'est primordial....
Courage penel 

as tu déjà sérieusement songé à le quitter?? tu as peur de quoi à vivre sans lui??

J"ai une question. Pourquoi mon mari appelle t-il précipitamment sa mère au téléphone ? En fait je sais pourquoi. Je l'ai observé depuis longtemps. Quand il est en état de manque, il appelle les gens pour leur parler. Il a même pas de psy pour parler. Sauf que sa mère est toxique et que je sais comment ça va finir, enfin pour moi, je veux dire. Il ne pense qu' à lui. Bien sûr que je voudrais partir mais je veux pas lâcher le seul bien que j'ai, ma maison, mes enfants, mes animaux. Je sais que je retrouverais jamais ça ailleurs et que je supporterais pas la vie en appartement. Enfin, j'en sais rien. Ce serait dur. Mais bon. C'est pas le problème en fait. Le problème c'est que mon mari dit n'importe quoi à n'importe qui. La dernière fois, il avait rendez-vous à la banque pour le découvert. Il y est allé bourré, bien sûr. Il a demandé au banquier s'il prenait pas des secrétaires pour moi. Il lui a répondu que non, qu'il prenait que des jeunes. La honte. Le lendemain, je lui ai balancé ses quatre vérités. J'imagine même pas ce que ça va être quand il ira voir sa chère maman et que j'aurais à droit à tout les reproches quand il rentrera à la maison. Fait ch.... J'imagine que vous l'entourage de personne alcoolique a déjà vécu ça et comment elles s'en sont sortie, du quand dira-t-on et de la mauvaise fois, je veux dire ?

Penel, je comprends ta peur, je l'ai vécu. Je te dirais que je me foutais de ce que les gens pensaient. La vérité, c'est moi qui la connaissais, je savais dans quoi je vivais, les autres pouvaient bien penser ce qu'ils voulaient. Car chacun dit ce qu'il veut pour être compris et se faire prendre en pitié. J'avais d'autres choses à faire que de m'en faire pour ce que les autres pourraient penser et dire. Je voulais me sortir à tout prix de l'enfer que l'alcool me faisait vivre. Je n'ai pas pensé à ce que je perdais, mais à ce que je gagnais en quittant ce MA qui m'empoisonnait l'existence. La vie en appartement, on s'y fait, du moment que l'on s'installe à son goût. Il faut être prête à faire des deuils du matériel pour te concentrer sur l'essentiel.

Les séquelles que laissent l'alcool sur son passage à l'entourage sont réelles. Les enfants ne sont pas bien, même s'ils sont rassurés par le parent qui va bien. Vient un moment où il faut choisir de vivre ou de subir. Moi, j'ai choisi de vivre et je suis partie.

Alors ce qu'il faut que tu te demandes Penel, c'est qu'est-ce qui est le plus important? Conserver une maison dans laquelle tu n'es plus heureuse ou de partir et de te permettre d'être heureuse et de faire ce dont tu as envie?

Du matériel, ça se remplace, pas une santé, pas un bien-être, pas SOI. Tu dois choisir tes priorités, mais seule toi peut savoir ce qui l'est pour toi.

Courage!

crystalline a raison,à quoi ça sert de rester dans une maison dans laquelle tu as peur de vivre ??Il est totalement rattaché à cette maison donc cette maison,c'est l'alcool en personne,tu ne pourras plus jamais être bien  dans cette maison alors oui,c'est dur mais je pense qu'il vaut mieux un appart où tu vis libre et sereinement qu'une belle maison où tu passes ton temps à pleurer et à angoisser. Même tes enfants seront mieux loin de la bouteille de leur père.Il faut vraiment que tu arrives à franchir ce pas penel parce que cette maison va finir par te tuer aussi l'appartement peut aussi être un tremplin pour avoir une maison à toi un peu plus tard,tu as aussi de très jolies maisons pas trop chères si tu es un peu loin de la grande ville.Ne reste pas dans l'enfer pour une histoire de logement penel,ta vie vaut bien mieux qu'une maison tu ne crois pas??

Que tu aies peur est normal penel.... ton mari gâche ta vie.... ses comportements, mensonges, humiliations....
Tu pourrais te construire un cocon à toi.... recommencer une nouvelle vie, et pourquoi pas prendre tes animaux avec....

Il est grand temps de te protéger car les éclaboussures de l'alcool t'atteignent au plus haut point 

Bonsoir tout le monde,

J'ai attrapé la grippe cette semaine, pour mon plus grand bonheur. J'avais le nez un peu bouché et comme ça, je sentais pas les odeurs d'alcool. Du coup, je suis plutôt crevée. Et puis quand ça va un peu mieux, j'en fais encore plus, toujours plus. Lui, tous les weekend, il reste assis sur son canapé à rien faire et après, il se plaint qu'il a mal à sa sciatique. Mais je m'en fous d'en faire toujours plus. Mon ami m'a fait un coucou, revenu de l'étranger depuis un mois, soit, mais je l'ai entrevu et ça m'a donné du baume au cœur. J'ai pensé, rien à fiche que tu aies encore des packs de bières à gogo dans ta voiture. C'est pas moi qui ai ouvert la porte de sa voiture, mais mon fils de 6 ans et demi et encore en rentrant de l'école ! Le pauvre, je sais pas quoi lui dire. Je devrais lui dire que c'est une maladie et que c'est pas de notre faute s'il boit, qu'il pourrait essayer de se soigner, etc. Mais j'ai même pas envie de perdre mon temps à blablater. Mieux vaut que je m'occupe de mon fils et basta. Cet aprèm, ramassage de feuilles du jardin, ensuite crêpe et le soir, hop, mc do, même si c'était à la maison, ça fait du bien. Ce soir, je dors dans la chambre de ma fille, elle est en internat. Demain, j'ai même pas envie de lui parler de son alcool, qu'il était bourré. Plus envie. C'est marrant. La dernière fois qu'il était bourré, il a sorti qu'il arrivait plus à payer ses charges d’entreprise et le lendemain, je lui ai dit qu'il fallait qu'il les paye parce que moi, je pouvais pas les payer à sa place et il m'a sorti : comment ça se fait que tu sois au courant ? Je lui ai dit que quand il était bourré, il sortait tout le temps ça et que c'était bizarre qu'il ne s'en souvienne pas, qu'il y avait un problème... mais comme il a pas de problème et qu'il se souvient de tout, tout va bien ! J'ai encore plein de trucs à faire et que j'ai pas fait. Je la souhaite à personne, la grippe, c'est encore plus dur avec un mari alcoolique...

Qu'il gère ses affaires lui même penel... et tu as la bonne attitude de ne plus vouloir le "contrôler"....
Courage 

Continue à l'ignorer, refuse de l'aider dans tous les cas qui peuvent se présenter, tu es sur la bonne voie, mais je comprends que ce doit être difficile pour toi... Surtout que s'il continue, il va perdre son entreprise....
Tiens bon et pense à toi du mieux que tu peux, même si c'est difficile...

Courage penel et soigne-toi bien.

Bonjour tout le monde, aujourd'hui séance piscine avec l'école de mon fils. J'ai un peu peur, mais bon. J'ai attrapé une tendinite au coude aux deux bras. La première fois de ma vie que j'ai ça. Et je commence à me connaître, c'est de la résistance inconsciente de ma part. C'est le moment, faut foncer. Je vais me faire engueuler encore par ma psy parce que j'ai pas fait tous les trucs que je devais faire mais bon, je la vois cet aprèm. Y a un truc que j'ai peut être en projet. Je vais envoyer un cv pour un service à la personne à côté de chez mes parents. On verra bien. C'est pas la porte à côté mais c'est pour travailler et le travail, y en a pas chez moi. Je dis rien à personne et je fais, hop ! Mon mari se débrouillera bien avec tout reste ou se débrouillera pas. Côté mari alcoolique, ça le fait toujours et je bois et je bois. J'arrive plus à le supporter. J'ai un projet en décembre aussi, je vais aller voir une expo photo dans le coin mais j'ai pas envie d’emmener mon mari. Mes enfants sûrement, mais pas lui. J'ai aussi un soucis. Mon mari prend la carte bancaire du compte joint qui est à mon nom, pour acheter son alcool alors qu'il raconte que c'est pour le tabac. Je fais quoi, là ?

tu planques la CB bien sur!! c'est l'argent de la maison,il a qu'a se prendre une CB à lui avec un compte à lui,c'est trop facile de dilapider l'argent du ménage,il te restera quoi après pour nourrir la famille!!
Super pour ton projet de boulot ,ne lâche pas surtout,va au bout de ton idée et n'en parle pas à ton mari ,il n'acceptera pas.
Tu penses à toi et tu commences à avoir des projets,c'est super tout ça penel

Surtout ne lui laisse pas la carte bancaire et vide le compte joint, tu laisses juste ce qu'il faut pour les prélèvements et la vie de la famille, le reste tu le mets sur un compte à ton nom et tu ne lui donnes pas de procuration.
Pour tes projets de boulot, ça avance, c'est plutôt une bonne chose....

D'accord avec les filles, la carte de banque, cachée.....
Et bravo pour tout ce que tu mets en route... il me semble que tu commences enfin à pouvoir "vivre" ou au moins l'envisager 

Salut à tous,

J'ai passé un entretien pour du travail, à 45 km de chez moi. Si j'accepte, je pourrais pas rentrer chez moi la semaine et un weekend par mois. Je crois bien que je vais dire oui. A moins que quelqu'un d'autre ne soit pris. Le responsable doit me rappeler lundi pour savoir ma réponse. Cela me fait un peu peur de laisser tout le monde à la maison sans rentrer, mais je crois que vu la situation financière, y a pas trop le choix pour le moment. De toute façon, même si je n'ai pas ce boulot, je serais déçue mais je pleurerais pas. Je continuerais à chercher du travail ailleurs. C'est le premier pas qui coûte comme on dit. j'en ai parlé aux plus grand, mais j'attends la réponse définitive avant de l'annoncer au plus petit. J'ai pas envie de le stresser. Mais je me demande s'il ne se doute pas de quelque chose. Les enfants ne disent pas tout. On va croiser les doigts et essayer de se tenir prête.

Ce serait une chance pour toi d'avoir ce travail. Tu t'arrangerais comment pour les enfants ?? En tout cas, je pense qu'il faut que tu fonces, c'est une opportunité intéressante

Je croise les doigts pour toi penel 

j'espère aussi que ce sera possible,voilà une belle porte de sortie pour toi
Pour les enfants,tes parents pourront s'en charger?? le plus petit a vers les 7 ans non?? tu en as d'autres des jeunes?? tu les laisseras à ton mari??

Je pense que c'est une belle opportunité à saisir. Mais toi seule peut vraiment savoir si ce travail te convient et que tu as envie de relever ce défi. Tu trouveras sûrement une solution pour les enfants et si ça se trouve, c'est peut-être le premier pas vers ta liberté.

Tiens-nous au courant!

Bonjour à tous,

Je suis bien allée à l'entretien d'embauche mais j'ai pas eu le travail. La personne ne m'a pas rappelée et je ne l'ai pas fait non plus. Avec le recul, je crois que cela aurait été impossible à vivre. Laisser un enfant de 6 ans et demi seul avec son père et ses problèmes d'alcool. En fait, le problème c'est pas l'alcool. C'est le manque de confiance que j'ai en mon conjoint. Je vois qu'avant de me lancer dans un travail où je ne pourrais pas rentrer la semaine, de trop nombreux problèmes ne sont pas résolus. Peut-être que je ne suis encore pas prête ou que je m'attache trop à certaines choses chez moi. Il y a une partie de moi qui veut me détacher de tout et l'autre plus réfléchie et qui dit non, y a ci, y a ça. Je me demande quand ça viendra... pas tout seul sans doute. Mon mari est allé voir un médecin alcoologue avant Noël et m'a sorti qu'il espère qu'il ne fera pas tout ça pour rien, sous entendu que je le que je ne le quitte pas. En gros, il a pas l'air de le faire pour lui. Cela met une tension entre nous. Je lui ai expliqué que le jour de Noël, je n'accepterais pas qu'il soit alcoolisé, ni la veille parce qu'on devait aller chez mes parents. Du coup, on y a été que l'aprèm et exceptionnellement, ça puait pas l'alcool. Par contre si je sens l'odeur de l'alcool, je lui fait savoir et il sait à quoi s'en tenir. Je sais très bien que ça ne durera pas. Je lui ai offert un livre la biographie du chanteur Renaud. Et faut surtout pas lui en parler. Pour lui, il est pas comme Renaud. Et pour moi, c'est comme si il disait : ben moi, je suis pas malade, j'ai rien. Ensuite, la peur qu'il reboive me hante, sauf quand je m'occupe. Et comme il a pas de travail en ce moment, il est souvent à la maison, à tourner en rond. Je lui dit de s'occuper. Ranger des trucs au garage, ses outils. Le problème aussi c'est qu'il fume beaucoup. Je lui ai dit non, de réduire. Mais c'est le même système que l'alcool, le tabac, encore un besoin de contrôler. J'ai pas envie de retomber là-dedans. J'avais caché ses paquets de roulé, mais là, je l'ai ai remis à leur place. A quoi bon. J'ai qu'à m'occuper de ma vie qui commence à être compliqué sans travail. C'est drôle, à Noël j'ai revu un cousin, ça faisait au moins plus de 10 ans que je l'avais pas vu. On s'est vu en coup de vent, mais bon. Mon fils de 6 ans et demi commence à souffrir des problèmes de relation familiales de ma belle famille. Il dit que sa grand-mère ne l'aime pas et qu'il a pas envie d'aller la voir avec son père. Je n'y vais pas depuis longtemps. Franchement, ça fait peine. Mais qu'y puis-je ? C'est à son père de faire accepter son fils chez sa mère et pas à moi. Le problème c'est que je me rend compte que j'ai aussi des problèmes de mon côté avec mon fils, avec mes parents. Il est très vivant et a un peu trop la langue pendue à leur goût. C'est dur de contenter tout le monde... c'est vrai qu'ils ont été habitués à moi qui ne disait rien quand j'étais plus jeune. Je vais pas me plaindre Noël s'est mieux passé cette année. Bonnes fêtes à tous !

tu ne pourras rien faire pour améliorer la situation du coté de ton mari,il faut que tu te concentre sur toi,c'est la seule chose sur laquelle tu as du pouvoir.Il faudrait que tu vois un groupe de parole pour entourage et aussi un psy pour vider ton histoire et être aidée.Tu peux aussi faire un travail à mi temps pour ne pas trop t’éloigner ou du bénévolat,ça te permettrait de voir du monde
j'espère que le jour de l'an se passera bien,protège toi et essaye de te faire plaisir 

Bonsoir penel,

C'est vrai que s'engager de cette manière pour le travail.... ce n'est pas une mince affaire.
Ton fils est encore jeune que pour pouvoir être non stop avec son père alcoolisé 
J'espère que tu pourras trouver un emploi plus près de chez toi....

Pour ce qui est de ses "soins"... qu'il le prenne comme il le veut... personne ne le force à y aller....

courage penel 

Ta situation n'est pas facile penel et il faut du temps pour arriver à se détacher complètement de la maladie du conjoint.

J'espère que tu trouveras un travail près de chez-toi, ce serait l'idéal pour toi et ton fils. En ce qui concerne ton mari, laisse-le gérer ses soins, mais s'il ne le fait pas pour lui, malheureusement, il y a de fortes chances que ça ne réussisse pas, alors ne te crée pas d'espoir. Il doit être prêt à se soigner parce qu'il en a assez que l'alcool l'empêche de vivre et non pas parce qu'il ne veut pas perdre sa femme et son enfant.

Alors, pour le moment, tu te concentres sur ta vie et celle de ton fils et essaie de faire abstraction de sa consommation.

Tu peux continuer à lui dire que s'il prend de l'alcool, il ne participe pas à la sortie ou à l'activité. Il doit choisir l'alcool ou sa famille et tu pars sans lui s'il boit.

Ce n'est pas facile à faire, mais tu y arrives de plus en plus.