Il a rechuté... Comment réagir?

coucou perdue,
comme je suis content pour toi.
aller maintenant tu ne fliques pas, et tu vis pour toi, pour te faire plaisir relâche la pression et remets toi.
comme te le dise les filles, c'est devenu son combat, toi tu as encaisser les coups, laisse le s'en prendre aussi c'est de bonne guerre, hein, c'est de l'humour, un peu noir certes.
alors a toi le shopping, le footing, les randonnées, le jardinage (ce week-end il va faire beau partout), un bon bain bien chaud pour te relaxer.

passe une bonne journée

Allez! Encore un post positif! Depuis le 6/10, j'ai vraiment l'impression d'avoir retrouvé mon mari! Je croise les doigts. Je lui fais confiance et tout roule. Il a repris sa place à la maison, avec les enfants, avec moi... Ouf! Quel soulagement!
Je sais, il ne faut pas m'emballer. Je sais qu'il reste fragile. Mais il a réussi à aller chercher à cette force en lui pour reprendre le combat.
Bref, depuis ce 6/10, on dirait que tout s'est débloqué. Ce qui le tracassait semble derrière lui... Il commence même à faire des projets!!!!
Voilà. Il fallait que je partage cela avec vous. J'espère que ce post pourra aider les personnes qui, comme moi, se retrouvent à un moment ou à un autre au creu de la vague. Oui, il faut y croire. Une rechute n'est donc pas insurmontable...
Le chemin est loin d'être fini... Mais finit-il un jour? Les diabétiques sont bien condamnés à prendre un traitement à vie...
Pour ma part, cette expérience renforce ma confiance en mon mari. Malgré tous les mensonges qu'il a fallu supporter, je me rends compte que j'ai confiance en lui, en ce qu'il est véritablement.

Bise. Merci pour vos encouragements! :0)

je suis très heureuse de te lire si positive et ravie que ton mari soit revenu mais je voudrais juste te poser une question qui je l'espère n'entachera pas ta bonne humeur ...S'occupe t'il de sa maladie??? as t'il mis en place des démarches de soins??

je veux juste mettre un filet de protection au cas où ,je connais trop bien cette maladie

en tout cas,merci de nous faire partager ton bonheur,je te dirai juste une chose importante: puise toute l’énergie que tu peux dans ces moments de paix et de sérénité,ressource toi de ces instants et garde cette énergie dans un coin de ton corps et de ton esprit ok??

tiens nous au courant

Oh oui Cristal, je savoure tous ces moments passés ensemble. Je me doute qu'ils peuvent s'évaporer du jour au lendemain... Alors je fais comme le chanteur Corneille: "et on vit chaque jour comme le dernier..." Ce qui ne veut pas dire que je fais des excès mais plutôt que je profite pleinement de tous ces petits bonheur du quotidien.
Pour la prise en charge de sa maladie, j'avoue que je ne sais pas précisément ce qu'il a mis en œuvre. Je crois qu'il veut gérer ça tout seul, sans moi. Je constate seulement qu'il a repris les habitudes qu'il avait prises lors de son 1er sevrage: il mange à heures fixes, il racheté du jus de citron (et pas du vinaigre)... Bref, je vois plein de petits détails qui montrent qu'il s'en occupe.
La 1ère fois, il n'avait pas eu besoin de cure (mais d'un suivi avec un médecin addictologue+ des médicaments). Je me rappelle que cela avait bcp supris les infirmières du centre d'adfictologie où il était suivi. Elles avaient l'air de ne pas croire à ce genre de sevrage (comme si la cure était un passage obligatoire).
Bref, je me dis que si la 1ère fois, il a été capable d'y arriver en sortant des sentiers battus, ça peut être possible une 2ème fois... Non?

bien sur que c'est possible d'autant plus qu'il a les armes en lui puisqu'il a déjà ete abstinent il lui faut juste une ou deux aides excterieures pour le soutenir mais ça,il le sait très bien

et non,la cure n'est pas obligatoire,je n'en ai pas fait

alors laisse le gérer comme tu le fais et continue de prendre soin de toi surtout et de ne plus faire en fonction de lui ok??
je voulais juste savoir pour que tu ne tombes pas de trop haut si rien n'avait vraiment changé ds son attitude.

je croise les doigts pour que cela marche ,tu es très courageuse

Tu le sentirais si ça ne marchait pas pour lui. Il gère sa maladie, il a raison de le faire seul, c'est son problème et il assure plutôt bien...
Juste pour le citron, ce n'est pas utile, le vinaigre ne contient pas d'alcool, tout au moins le vinaigre industriel , le degré, c'est le degré d'acidité, Mais après tout, la salade, c'est très bon au citron aussi....

quel bonheur de te lire avec autant d'enthousiasme et de bonnne humeur.

profites bien à fond de ces moments de plénitudes.

ton mari a repris les rennes pour combattre sa maladie, alors toi tu reprends tes rennes et tu t'occupes de toi. tu te fais du bien. tu ne le flique pas et tu le laisse gérer ses rdv et autres ce n'est plus ton problème.

je t'embrasse

laurent

C'est un bonheur de te lire ainsi vraiment, et savoure de chaque instant...

Et vlan! Je le sentais depuis quelques jours. Ça allait arriver (si ce n'était déjà fait)... Il a rebu... Je suis sortie cet après-midi avec les enfants puis en arrivant mauvaise surprise (enfin ce n'était pas une surprise, ça couvait depuis une semaine au moins):il était éméché.
Et pour la première fois, j'ai faitun truc que je n'ai encore jamais osé faire dans cette situation. Voyant qu'il commençait à me chercher querelle pour tout et rien, je l'ai laissé là en plan. Je suis restée au moins une demi-heure derrière la porte pour m'assurer que les enfants n'en subissaient pas les frais. Et étrangement : non... Il tache même d'assurer l'intendance!
Bien sûr, ça doit être l'horreur dans sa tête. Il se répète, semble pas mal embrouillé...
Bizarrement, je ne sais plus qui me l'avait écrit, c'est bien moi son défouloir. Du coup je me suis éclipsée. Qd je suis sortie, le ton a baissé. Je suis ds ma voiture en attendant la fin de la tempête...
Je ne suis au 36eme dessous mais c'est dur... Je me doutais que tout n'allait pas se résoudre si facilement. D'ailleurs, je crois avoir trouvé l'épine qui le fait souffrir aujourd'hui, le décès de sa maman (qui remonte à un an). Je m'en doutais, et ça s'est confirmé lors de la Toussaint.

Je me demande quel effet va provoquer mon absence? Je me demande quand il faudrait que je rentre.. (avant ou après qu'il se soit endormi?) Même si je me suis assurée que les enfants n'étaient pas la cible de son désarroi, je me demande si je n'ai pas mal fait de les laisser avec lui... ?

Bise
Perdue, déboussolée mais pas désespérée

Tu as bien fait de le laisser seul gérer son alcool dans la mesure où les enfants n'en subissaient pas les conséquences. S'il veut t'en parler alcoolisé, tu refuses. S'il est sobre, tu lui répètes que tu refuses de le partager avec l'alcool, c'est clair et net, ce sera lui ou toi , mais il n'y aura pas les deux en même temps. C'est pire qu'une maîtresse ce produit.
Alors ce soir, tu as très bien réagi, maintenant tu rentres comme s'il ne s'était rien passé, s'il est encore alcoolisé ce qui doit être le cas, tu l'ignores, tu fais ce que tu as à faire, tu prends un bouquin, tu regardes la télé ou tu vas au ciné. Tu peux même lui refuser le lit conjugal, mais tout ça calmement sans cris, sans reproches, juste une constatation, tu as bu, je m'éloigne de toi.
Refuses toutes promesses, c'est à lui de gérer sa maladie, tu n'as pas à en savoir plus maintenant...
Est-ce qu'il voit un psy, ça l'aiderait pour régler ses problèmes d'enfance qui apparemment sont lourds à porter....
Courage à toi!!!

tu as très bien réagis et dans le calme en plus,tu es entrain d'appliquer le détachement ce qui va te soulager énormément

ne parle de rien,c'est a lui d'en parler et ne reste pas a coté si il est encore alcoolisé car tu vas effectivement être son défouloir.
Ensuite ce sera des promesses et/ou des supplications,ne te laisse attendrir par rien et reste ferme: pas d'alcool entre toi et lui.
Si il veut t'en parler,sois a l'ecoute mais ne fait rien pour lui mais je crois que tu as compris cela

pense a toi demain,fais toi plaisir pour ne pas rester là dessus ok??et tiens nous au courant,en tout cas,chapeau pour ce que tu viens de faire,tu te ménages enfin ,c'est génial

Bonjour,

Désolée pour la rechute de ton mari mais comme tu le dis toi même, tu n'y es pour rien!!!
Reste sur la même ligne de conduite. Pas facile pour les émotions mais cela est réalisable...
Courage,

On est tous avec toi.



Rebecca.

Nous y sommes... La descente aux enfers a bel et bien commencé. Il a remis ça aujourd'hui. Et là, franchement, je me suis armée de tous vos précieux conseils et j'ai l'impression que je m'en sors pas trop mal. Cette fois-ci, la méthode n'a pas été la même: je ne pouvais pas m'éclipser comme hier soir. Les circonstances ne le permettaient pas.
Je vous passe les détails, mais en gros: je suis parvenue à suivre le programme que je m'étais fixé ce matin avec les enfants. J'ai réussi à lui faire comprendre que sa présence dans l'état où il était ne me convenait pas. Il a fini par nous laisser vaquer à nos occupations (une sortie en ville pour voir les illuminations puis un repas à la cafét).
A notre retour à la maison, il était allongé sur le canapé. Une bouteille à moitié pleine sur la table. Ma fille a compris ce qui se passait (oui, je lui ai enfin expliqué la maladie de son papa, et ça l'a effectivement soulagée même si cela l'a beaucoup attristée).
Pendant que je m'occupais des enfants pour le coucher (douches, etc...), il est venu en criant et posant un tas de question. Et c'est là que j'ai repensé à tous vos conseils (encore une fois): je ne pouvais pas sortir. Je l'ai donc simplement ignoré. Il s'est énervé de plus belle mais je suis restée zen! Du coup, ça n'a pas tant effrayé les enfants. Ils m'ont vue calme. Je n'ai pas tortillé. Je me suis contentée de suivre mon programme!
Il est revenu à la charge plusieurs fois mais le ton est moins monté que les dernières fois où j'avais tenté de répondre à ses supplications. Je crois bien que ça l'a désarçonné... Du coup, il est sorti avec sa bouteille entamée... Mais je suis tranquille. J'ai même insisté auprès de ma fille pour lui dire que je n'étais pas inquiète pour son père, qu'il fallait qu'il en passe par là pour enfin aller se soigner...
Au passage, j'ai jeté un œil à l'une de ses anciennes planques ce soir: il y avait deux bouteilles vides. Bien sûr, je les ai laissées là. A lui de jeter ça et de faire le ménage (au sens strict comme au figuré).
C'est étrange. Je ne me sens pas trop inquiète pour lui, même s'il est dehors en ce moment, peut-être allongé qq part dans le froid... En tapant ces mots, je m'aperçois qd même que ça me fait mal... C'est quand même dur...

Tu as parfaitement assurée!!! Il fallait le faire et ça n'a pas du être facile, mais tu y es arrivée et pour ça, chapeau!!!!
Du coup, il a été complètement déstabilisé ce qui va l'amener à se poser des questions et tes enfants ont été rassurés. Tu as bien joué sur tous les tableaux....
Je ne peux que t'encourager à continuer, il n'y a que comme ça qu'il arrivera à changer et que toi tu arriveras à vivre malgré la maladie de ton conjoint.
Nous sommes là, n'hésite pas à venir en parler à chaque fois où c'est trop lourd, car il faut que tu puisses aussi évacuer toute la tension que tu accumules malgré tout....
En tout cas, bravo!!!!

bein sur que c'est dur,c'est même terriblement douloureux mais c'est la seule façon d'agir,tu n'as pas le choix.

c'est une question de survie là,ta survie et celle de tes enfants,en agissant comme tu viens de le faire,tu les protèges et tu te protèges egalement tout en faisant prendre conscience a ton mari qu'il est tout seul dans son enfer desormais et c'est cela qui va lui faire peur: tu n'es plus là pour lui tenir la main ds son cauchemar

alors surtout,continue exactement comme cela,tout le monde va y trouver son compte même si hélas,c'est encore toi qui a tout le poids sur tes epaules
mais plus tu vas te detacher et plus cette façon de faire te deviendra naturelle et plus tu trouveras des moyens efficaces pour te ressourcer et etre encore plus détachée

par contre,après ce genre d’épreuve,il est indispensable que tu te fasses du bien par quelques moyen que ce soit,une bonne musique,un bon bain,un bon repas,une babiole a t'acheter demain,peu importe a partir du moment où cela te procure du plaisir ok??

tu as tout compris de la maladie et de la façon de la combattre,chapeau pour ce que tu as fait ce soir même si je sais que cela te coute bcp

bravo perdue, tu as parfaitement agit pour toi.

quoi qu'il arrive tu ne peux rien y changer et ce n'est pas de ta faute, alors laisse le descendre. c'est trés difficile, et c'est bien pour ça que nous t'avions tous dit de te trouver des occupations, dans ses moments là isoles toi dans ta bulle et pense a toi et uniquement à toi, tu verras qu'au fur et à mesure, cela devient moins pénible. cela n'enlève pas le poids des questions mais tu ne subis pas pendant son alcoolisation et ses reporches et tout le toutim.

reposes toi aujourd'huin prends soin de toi.

le chemin vers ta vie c'est toi qui le gére, et personne mieux que toi ne sait ce que tu as envie de vivre, alors sans faire d'excés fait toi plaisir.



laurent

C'est le 3ème jour de descente... Je commence à m'affirmer. Aujourd'hui, j'ai eu droit aux deux situations que aviez anticipées:
- d'abord, il a essayé de m'amadouer. Il m'a assuré que les bouteilles que j'ai vue trainer (pendant la nuit, dans les toilettes), il ne venait pas de les boire... En fait, c'était soi-disant un souvenir pour éviter de replonger...
-voyant que je ne changeais pas de cap (ok pour discuter mais seulement qd il serait sobre), il a changé son fusil d'épaule. C'était l'heure des menaces ("attention! À ce jeu-là, tu vas perdre!") puis de la culpabilisation...
Ça n'a pas été évident mais j'ai gardé mon calme. Si bien qu'il n'est presque pas venu me chercher querelle. Dans l'ensemble le climat s'apaise pour nous autres (les enfants et moi). En revanche, lui, il est complètement déstabilisé...!

Le souci dans tout ça, c'est pour les enfants: comme je fais le mur (je ne rentre pas dans ses délires, je ne réponds pas à ses questions insensées), il se tourne vers eux. Les petits peuvent difficilement adopter la même attitude que moi... Comment faire?
Je suis embêtée pour eux. Ils sont un peu perdus, même la grande (bien qu'elle sache d'où vient le problème).

J'ai essayé de lire les autres posts pour trouver des témoignages de personnes qui vécu cette situation avec des enfants au milieu. J'en ai vus, mais je n'ai pas trouvé de réponse à ma question: je suis prête "au détachement", mais que faire pour préserver mes enfants? Eux, ils ne peuvent pas se "détacher". C'est déjà si compliqué pour moi en tant qu'adulte, alors pour eux...

Bises et merci pour vos soutiens.

alors si il s'en prend aux enfants,ça change la donne là parce qu'effectivement,ils ne sont pas armés pour faire face alors il faut que tu sevissent et que tu sois ferme "il ne s'en prend pas aux enfants sinon il s'en va",là,il n'y a pas a hésiter,les enfants sont sans défenses et absorbent tout comme des éponges alors qu'il s'en prenne a toi,tu es apte a faire face mais pas les enfants

là,tu dois vraiment être ferme là dessus lorsqu'il est sobre: on ne touche pas aux enfants ou alors tu vas prendre des decisions juridiques qui risquent de ne pas lui plaire!!

ne le laisse pas faire ,je suis une fille de MA et je te jure qu'on se prend vraiment tout en pleine figure .


je sais que tu fais au mieux pour les protéger mais si l'alcool se met a les poursuivre a travers leur père,alors ils vont trinquer sans mêm que tu t'en rendes compte car ils ne disent rien

parle lui et sois ferme ok??

sinon,tu fais tout comme il faut et OUI,il est déstabilisé car il ne peut plus te toucher

bon courage

Ce qui est très positif c'est que tu as réussi à le déstabiliser, c'est vraiment ce qu 'il faut atteindre.
Pour les enfants, là je pense comme Cristal, il n'a pas le droit de les prendre à parti, de les monter contre toi ou autre. Ou il accepte quand il est alcoolisé de les laisser tranquilles ou il s'en va, quitte à ce que tu fasses appel au juge des affaires familiales pour demander une décision de justice...
Les enfants, il faut les protéger un maximum, tu peux le faire déjà en leur parlant comme tu l'as fait de la maladie de leur père, mais bon, ils ne peuvent pas tout comprendre et tout admettre....

Dur, dur... Comment parler de "solutions juridiques" Cristal? Il ne bat pas les enfants. Il est seulement incohérent. Il leur pose des dizaines de fois les mêmes questions. Il hausse le ton d'un coup sans qu'on comprenne pourquoi. Puis il entre et sort... Bref, c'est incompréhensible pour les enfants, pas vraiment effrayant. (Enfin, ce n'est plus effrayant car j'ai changé d'attitude, et il n'a plus de défouloir)...
De plus, j'imagine que qd il sera sobre il ne voudra pas entendre que son comportement vis à vis des enfants est néfaste. Quant à lui dire que je vais faire appel à la justice, je n'aurais aucun argument...

Quand il commence à délirer avec les enfants, essaie à chaque fois où tu le peux de les éloigner de lui pour les emmener avec toi, faire autre chose, qu'il est le moins possible la possibilité d'intervenir sur leur vie....Mais je sais bien que ce n'est pas simple ce que tu vis là!!!

il ne voudra pas entendre que son comportement vis à vis des enfants est néfaste.

il ne voudra peut etre pas mais il va l'entendre et ça va lui faire un choc crois moi car il n'y a rien de pire pour nous MA que de voir le mal que l'on fait a nos enfants

sans parler de sanctions juridiques,tu peux tout de même lui dire que tu ne le laisseras pas aller trop loin avec les enfants qui ne comprennent pas son attitude et que tu ne peux plus l'excuser sans cesse,que c'est a lui de faire en sorte de ne pas boire devant eux.
Il faut qu'il sache perdue,si tu ne le lui dit pas,il ne saura pas que ses enfants ont "peur" de lui ,ça peut etre un bon electrochoc tu sais!!

c'est lorsque mon fils de 3 ans m'a dit "pourquoi tu caches ton verre ds le placard maman"que j'ai pris conscience que cela ne pouvait plus durer,que je me detruise moi ok mais pas mon fils
il faut qu'il sache ...

je comprends que cela ne doit pas etre facile pour toi mais il doit aussi assumer sa maladie face a ses enfants,ce n'est pas a toi de tourt expliquer a chaque fois

Tiens! Tiens! Je tiens le bon bout alors! Je lui a dit hier que sa fille avait peur de lui qd il était dans cet état. Du coup, malgré son état second aujourd'hui, il a passé au moins une demi-heure à lui demander si elle avait peur de lui...

Merci les filles.
Je vais m'accrocher à tous vos conseils.

un jour ,mon frère alcoolisé a fait de gros yeux a son fils en disant des incohérences,son fils a eu peur et mon frère s'est souvenu de cette peur qu'il a lu dans les yeux de son fils,il m'a dit "je ne veux plus jamais voir ce regard,mon fils qui a peur de son propre père"
il est abstinent depuis plus de 3 ans maintenant,il a retrouve sa femme et sa vie mais le declic,c'est ds le regard de son fils qu'il l'a trouvé.les enfants ont un pouvoir impressionnant sur nous alors parle lui pour qu'il se rende compte de ce qu'il fait a ses enfants

courage perdue,

si tu arrives a le destabiliser c'est que tu es sur le bon chemin, pour les enfants, tu lui parles calmement mais avec beaucoup de fermeté, il faut vraiment que tu sois crédible, que tu crois enc e que tu vas dire comme jamais.

du genre : tu bois ok, c'est ton problème mais si tu t'en prends au petits, on sort de ta vie.

courage ma belle, ne lache rien