L'arrêt progressif des ADP chez le hors alcool

Voilà deux mois que j'ai commencé un arrêt progressif des ADP (effexor 113 mg) prescrit par ma psychiatre en lieu et place d'anxiolitiques pour accompagner ma démarche d'abstinence avec l'accord bien sûr de ma psychiatre

J'en suis à la moitié de la dose initiale, avec quelques réajustements sporadiques quand je suis trop à cran

Ca marche sans répercutions sur mes abstinences de l'alcool (2ans et 5 mois) et du tabac (une semaine)

Pour moi, c'est enfin le début de la fin

Vous ou en êtes vous ?

Pour ma part, là où j'ai fait ma cure, ils suppriment tous les médicaments psychotropes en même temps que l'alcool. Par contre, quand j'ai une réunion ou un évènement difficile à gérer émotionnellement, il m'arrive de prendre un quart de lexomil.

J ai pour ma part encore les 2: ADP et anxyo mais vais en reparler au doc mardi, je pense lui proposer de diminuer de 37,5 les ADP. Je verrai ce qu'il en pense, mais il n y pas de raison je sens quelque chose de stable qui s'installe enfin.

Dans 15 jours, j'aurai complètement arrêté les ADP, ça n'a eut aucune conséquences sur mes abstinences du tabac et de l'alcool, c'est une continuation logique pour vivre sa vie hors alcool

J'ai changé de vie et tourné la page, les loisirs et l'occupation ont remplacé la récompense addictive, c'est l'objectif auquel j'aspirai lorsque je suis sorti de cure et le simple fait de bien vivre est suffisant pour moi, j'ai décidé de ne plus creuser

Je comprends que tu en sois heureux, être libre de toute dépendance c'est l'idéal!! Bravo pour avoir réussi et pour avoir eu la sagesse d'y aller progressivement!!

En dehors des cas de rechutte dont on entend plus parler, l'objectif atteint est certainement le cas de beaucoup d'ex MA qui vivent bien et dont on entend plus parler ni dans les MAB, ni sur les forums, il y a aussi je pense d'autre malades qui ont choisi la dépendance suivie médicalement aux médoc et qui ont voulu s'arrêter là

A partir du moment où l'arrêt des anxiolitiques ou autres médocs se fait avec l'accompagnement médical, y'a pas de raison que ça se passe mal, tu as bien fait de faire ça de cette façon.

Le problème se pose souvent avec des arrêts seuls, pas accompagnés

De mon côté, pas de médoc avant d'entrer en cure, pas en cure, pas en sortie non plus. A un moment j'ai pris des AD mais je les ai stoppés avant d'entrer au Calme. J'ai utilisé les Stinox pour m'aider à retrouver un rythme de sommeil, et ça m'a bien aidé, sur un temps assez court là-aussi.

Il faut savoir que l'accoutumance aux anxios type benzodiazépine et tous les somnifères ou endormisseurs est de 3 mois. Pour l'arrêt de ces médicaments, il vaut mieux le faire comme tu l'as fait Jeannot, c'est à dire avec un suivi

Ces médicaments demandent tous un sevrage progressif pour que tout se passe bien, il y en a pour lesquels c'est plus difficile que pour d'autres. Toujours consulter un médecin avant d'arrêter....

Au Calme, ils arrêtent tous les médicaments. J'ai vu des gens bien mal, même très mal à cause de ça
Je ne sais pas si c'est réellement une bonne chose, bien sur il y a un suivi médical quotidien, et je sais aussi qu'ils ne prennent pas les personnes qui ont trop de médicaments depuis très longtemps, ça doit demander un sevrage progressif. De mon côté, n'ayant pas eu d'accoutumance à ces produits, je ne sais pas trop ce que cela fait, sinon de l'avoir vu et subit même, car une personne qui réveille tout le centre parce qu'elle n'a pas sa dose de médocs, ben ça craint autant qu'une personne qui boit et qui fait la même chose

Je sais que pour ma part au Shale, le sevrage le plus dur a été le sevrage médicaments, j'ai eu de très grosses angoisses, mais bon, ça c'est terminé à peu près en même temps que la fin du sevrage alcool....

Même si on a pas l'âme militante, ce qui es mon cas, je continuerai à témoigner de temps en temps, pour dire aux MA que c'est possible d'y arriver à condition de se fixer un cap à atteindre, même si cet objectif peut ne pas être très clair au départ et peut évoluer, puisque la situation de l'abstinent évolue elle aussi et c'est c'est logique, accepter les pauses necessaires à faire et comprendre qu'il faut aussi accepter ce qu'on ressent comme des échecs ce qui sont en fait des éléments du parcours d'abstinence

Pour ma part, dans les moments difficiles, et il y en aura d'autre comme dans toute vie, je me replace sur mes rails pour pouvoir avancer sans réfléchir jusqu'à un nouveau point de disponibllité à partir duquel je peux repartir.

En ce qui concerne les addictions tabac et alcool qui me concerne, mon travail d'abstinence a toujours constitué en l'installation d'un verrou "alcool ou tabac", ce qui est relativement technique avant d"entamer ou pas, un travail plus psy, je dis "ou pas" car j'ai choisi de ne plus "creuser" sur moi même et de profiter de la vie avec mon patrimoine psy que j'accepte et qui fait partie de moi

C'est à chacun de définir sa méthode, en s'aidant éventuellement de celle des autres, d'ou l'importance des MAB et Forums et c'est le fait de savoir ce que l'on veut au départ qui est le principal moteur de la reprise de confiance en soi sans la quelle rien ne peux réussir