Nouvelle

Au contraire, tu es très forte Cléia, je ne sais pas si j'aurais pu arrêter comme tu le fais sans passer par une cure. Et je connais ton milieu de travail, pour y avoir des amis qui en font partie.

Tu vas y arriver, il est normal que cela soit plus long que si tu entrais en cure fermée.

Tu vis des situations qui te mène à boire, il faut que tu identifies ces situations et que tu trouves une stratégie appropriée  pour chacune d'elle. Comme cristal te le propose en te proposant de t'extraire de qq activités sociales, si cela est possible. C'est un exemple. Au fil du temps, de stratégie en stratégie, tu vas construires ton coffre à outils et tu vas affronter l'ensemble des situations qui te mènent aux verres d'éthanol. 

Mais surtout, surtout, ne te dévalorise pas (cela px te faire boire pour engourdir cette sensation de honte), car tu es très forte!

Personnellement je suis admirative, jamais je n’aurais été capable de faire un sevrage seule avec juste des anxiolytiques et des rendez-vous au csapa.
J’ai préféré la manière «  forte » ou qui m’a semblé la plus appropriée pour mon état de dépendance très avancée. Le sevrage à l’hôpital, puis la posture.
Je comprends que ce chemin et choix demandent du courage, un état d’esprit du style «  je suis arrivée au bout du bout, aidez-moi je suis déterminée je veux vivre libre. »
Alors, il y a des étapes sans doute.
 Mais tu es tellement déterminée, je suis certaine, je crois en toi. Alors tu es ta meilleure amie et si tu as passé beaucoup de temps à te détruire, pense que cela en demande aussi à se reconstruire. 
C’est ce que tu fais.
Des petits objectifs, prends confiance, tu te souviens du vélo….tu vas y arriver, il y a toujours une solution.