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Pourquoi arrêter dans la souffrance ?
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Pourquoi arrêter dans la souffrance ?
Edito du 27 mai
Je relisais des posts de membres du forum ou de membres du groupe Facebook, et je suis tombé sur un nombre incalculable de personnes qui ont essayé ou qui essaient encore d'arrêter seuls, sans aide.
C’est-à-dire qu'ils vont vivre un sevrage douloureux, désolant et désespérant, de quoi les pousser à arrêter très vite parfois. Ceux qui tiennent, malgré les difficultés, en bavent des ronds de chapeaux. Mais ils sont fiers d'y être arrivés seuls , sans aide.
Alors , je le dis tout net, c'est une grosse bêtise et il n'y a pas de quoi être fier. Arrêter l'alcool, OK, c'est une décision difficile à prendre et la mener jusqu'au bout, elle mérite toutes les félicitations possibles. Mais se sevrer à l'arrache , sans aide, c'est même dangereux, on peut y laisser sa peau.
Alors pourquoi se punir ainsi pour arrêter l'alcool ? Doit-on souffrir pour payer ce que nous avons fait vivre à nos proches en étant alcoolisés ?
Pour ma part, c'est non. On peut quitter l'alcool en douceur, confortablement, sans risque surtout, ça n'enlève rien à la détermination qu'il nous faut pour le faire.
Alors les façons de vivre un sevrage intelligemment, sans souffrance et de façon efficace, il y en a plusieurs :
-la cure, avec le sevrage compris. Nous sommes réhydratés tous les jours par perfusion la première semaine, ensuite nous buvons beaucoup d'eau sucrée pour compenser l'absence du sucre contenu dans l'alcool. Nous sommes soutenus par une équipe de soignants très présents et qui nous donnent du chlorure de magnésium, très bon reconstituant pour la santé et le moral.
-le sevrage hospitalier, il dure 10 jours environ, et là aussi, vous êtes très entourés et très bien pris en charge, la connaissance de la maladie alcoolique manque un peu par rapport au sevrage en cure.
-il y a aussi les cures ambulatoires. Il faut passer par un CSAPA qui passera chaque jour ou tous les deux jours pour parler avec vous de comment se passe le sevrage, vous donnez des conseils, vous tenir la tête hors de l'eau et vous réconforter. Vous êtes souvent seul face à l'alcool, ce qui ne peut marcher que pour les malades peu dépendants.
Dans tous ces cas, un anxio est donné en cas de craving grave, pas la peine de souffrir encore plus alors que nous pouvons faire diminuer cette envie d'alcool avec un médicament. À cet anxio s'ajoute souvent un traitement qui modère l'envie d'alcool et des vitamines B1 et B6 que l'alcool détruit complètement et qui sont à l'origine de la maladie de Korsakoff.
Je relisais des posts de membres du forum ou de membres du groupe Facebook, et je suis tombé sur un nombre incalculable de personnes qui ont essayé ou qui essaient encore d'arrêter seuls, sans aide.
C’est-à-dire qu'ils vont vivre un sevrage douloureux, désolant et désespérant, de quoi les pousser à arrêter très vite parfois. Ceux qui tiennent, malgré les difficultés, en bavent des ronds de chapeaux. Mais ils sont fiers d'y être arrivés seuls , sans aide.
Alors , je le dis tout net, c'est une grosse bêtise et il n'y a pas de quoi être fier. Arrêter l'alcool, OK, c'est une décision difficile à prendre et la mener jusqu'au bout, elle mérite toutes les félicitations possibles. Mais se sevrer à l'arrache , sans aide, c'est même dangereux, on peut y laisser sa peau.
Alors pourquoi se punir ainsi pour arrêter l'alcool ? Doit-on souffrir pour payer ce que nous avons fait vivre à nos proches en étant alcoolisés ?
Pour ma part, c'est non. On peut quitter l'alcool en douceur, confortablement, sans risque surtout, ça n'enlève rien à la détermination qu'il nous faut pour le faire.
Alors les façons de vivre un sevrage intelligemment, sans souffrance et de façon efficace, il y en a plusieurs :
-la cure, avec le sevrage compris. Nous sommes réhydratés tous les jours par perfusion la première semaine, ensuite nous buvons beaucoup d'eau sucrée pour compenser l'absence du sucre contenu dans l'alcool. Nous sommes soutenus par une équipe de soignants très présents et qui nous donnent du chlorure de magnésium, très bon reconstituant pour la santé et le moral.
-le sevrage hospitalier, il dure 10 jours environ, et là aussi, vous êtes très entourés et très bien pris en charge, la connaissance de la maladie alcoolique manque un peu par rapport au sevrage en cure.
-il y a aussi les cures ambulatoires. Il faut passer par un CSAPA qui passera chaque jour ou tous les deux jours pour parler avec vous de comment se passe le sevrage, vous donnez des conseils, vous tenir la tête hors de l'eau et vous réconforter. Vous êtes souvent seul face à l'alcool, ce qui ne peut marcher que pour les malades peu dépendants.
Dans tous ces cas, un anxio est donné en cas de craving grave, pas la peine de souffrir encore plus alors que nous pouvons faire diminuer cette envie d'alcool avec un médicament. À cet anxio s'ajoute souvent un traitement qui modère l'envie d'alcool et des vitamines B1 et B6 que l'alcool détruit complètement et qui sont à l'origine de la maladie de Korsakoff.
SHALE- Admin
- 01/01/2009
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