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Le vide et l'ennui quand on arrête l'alcool
4 participants
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Le vide et l'ennui quand on arrête l'alcool
Que faire du vide et de l'ennui qui suit souvent l'arrêt de l'alcool.
Si le malade est encore dans la récompense avec le produit, il n'arrêtera pas. Quand il arrête, c'est que cette notion de récompense n'existe plus et qu'il se rend compte que l'alcool lui pourrit la vie.
L'alcool prenait toute la place dans sa vie, ses repères sociaux et affectifs ont disparus, il n'a plus que l'alcool comme horizon et il n'en veut plus et n'en peut plus.
A l'arrêt de ce produit qui était toute sa vie, il ressent un vide énorme autour de lui. Il n'a plus d'amis, sa famille le rejette, sa seule vie sociale c'était les potes de bistrot, en général, il n'a plus d'argent. Il est seul, vraiment seul.
Quand il buvait, sa vie était rythmée par sa consommation d'alcool, là, il se retrouve devant un espace temps énorme et il ne sait pas quoi en faire.
Ces malades présentent une désorientation tempo-spatiale importante et très difficile à supporter.
Il entreprend donc, à sa demande ou poussé par le corps médical, la justice ou sa famille, de devenir abstinent. Mais souvent sa motivation est représenté que par une réconciliation entre son corps et l'entourage. Dans ce cas là, en général, il vit une abstinence triste. C'est à ce moment là où l'ennui pointe son nez, il envahit le patient et vient alors la nostalgie du produit, ce qui est aussi un prémice de la rechute.
Il va falloir qu'il retrouve une notion de plaisir dans autre chose que dans l'alcool. Il faut qu'il fasse appel à ses intérêts, tout au moins ceux qu'il avait avant de boire.
Une fois encore on se rend compte qu'en quittant l'alcool, un malade va forcément mieux mais pas forcément bien. Il va falloir l'aider à trouver des avantages dans l'abstinence. Là aussi, il faut souvent de l'aide, un groupe de parole, un thérapeute ou une autre structure.
Le plus approprié c'est de l'aider à construire un projet à court terme, un autre à moyen terme et enfin un dernier à long terme.
Le plus compliqué, ça va être le court terme, c’est-à-dire comment se faire plaisir au quotidien.
On trouve aussi parfois, une surcharge d'activités qui n'est pas forcément bonne non plus, il vaut mieux qu'il fasse un choix rapidement pour se concentrer sur une ou deux activités, celles qu'il préfère.
Si vous avez des idées pour sortir un MA de l'ennui, allez y, n'hésitez pas à les mettre.
Si le malade est encore dans la récompense avec le produit, il n'arrêtera pas. Quand il arrête, c'est que cette notion de récompense n'existe plus et qu'il se rend compte que l'alcool lui pourrit la vie.
L'alcool prenait toute la place dans sa vie, ses repères sociaux et affectifs ont disparus, il n'a plus que l'alcool comme horizon et il n'en veut plus et n'en peut plus.
A l'arrêt de ce produit qui était toute sa vie, il ressent un vide énorme autour de lui. Il n'a plus d'amis, sa famille le rejette, sa seule vie sociale c'était les potes de bistrot, en général, il n'a plus d'argent. Il est seul, vraiment seul.
Quand il buvait, sa vie était rythmée par sa consommation d'alcool, là, il se retrouve devant un espace temps énorme et il ne sait pas quoi en faire.
Ces malades présentent une désorientation tempo-spatiale importante et très difficile à supporter.
Il entreprend donc, à sa demande ou poussé par le corps médical, la justice ou sa famille, de devenir abstinent. Mais souvent sa motivation est représenté que par une réconciliation entre son corps et l'entourage. Dans ce cas là, en général, il vit une abstinence triste. C'est à ce moment là où l'ennui pointe son nez, il envahit le patient et vient alors la nostalgie du produit, ce qui est aussi un prémice de la rechute.
Il va falloir qu'il retrouve une notion de plaisir dans autre chose que dans l'alcool. Il faut qu'il fasse appel à ses intérêts, tout au moins ceux qu'il avait avant de boire.
Une fois encore on se rend compte qu'en quittant l'alcool, un malade va forcément mieux mais pas forcément bien. Il va falloir l'aider à trouver des avantages dans l'abstinence. Là aussi, il faut souvent de l'aide, un groupe de parole, un thérapeute ou une autre structure.
Le plus approprié c'est de l'aider à construire un projet à court terme, un autre à moyen terme et enfin un dernier à long terme.
Le plus compliqué, ça va être le court terme, c’est-à-dire comment se faire plaisir au quotidien.
On trouve aussi parfois, une surcharge d'activités qui n'est pas forcément bonne non plus, il vaut mieux qu'il fasse un choix rapidement pour se concentrer sur une ou deux activités, celles qu'il préfère.
Si vous avez des idées pour sortir un MA de l'ennui, allez y, n'hésitez pas à les mettre.
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Le vide et l'ennui quand on arrête l'alcool
Tu as très bien résumé comment le MA qui vient d'arrêter l'alcool se retrouve souvent avec un vide Shale !!
Et comme tu le dis, quand il a arrêté l'alcool, il va mieux, mais pas forcemment très bien car il a des repères à reconstruire...
Pour ce qui me concerne, j'ai donc pris contact avec une assistante sociale, on a mis ensemble un plan avec demande d'ASPA ( qui est en cours) et demande de logement plus petit ( en cours aussi).
Et pour me faire plaisir, j'ai donc pris contact avec l'atelier poterie de ma commune et je commence les cours de poterie le 03 Mars !!
Voici donc les moyens mis en oeuvre pour changer mon quotidien , j'avais vraimment envie que ça bouge !!
Bises et amitiés de
Capitaine
Et comme tu le dis, quand il a arrêté l'alcool, il va mieux, mais pas forcemment très bien car il a des repères à reconstruire...
Pour ce qui me concerne, j'ai donc pris contact avec une assistante sociale, on a mis ensemble un plan avec demande d'ASPA ( qui est en cours) et demande de logement plus petit ( en cours aussi).
Et pour me faire plaisir, j'ai donc pris contact avec l'atelier poterie de ma commune et je commence les cours de poterie le 03 Mars !!
Voici donc les moyens mis en oeuvre pour changer mon quotidien , j'avais vraimment envie que ça bouge !!
Bises et amitiés de
Capitaine
capitaine- Super Tchatcheur
- 14/12/2021
Re: Le vide et l'ennui quand on arrête l'alcool
Bravo pour ce que tu as mis en place, ce sont de très bonnes idées....
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Le vide et l'ennui quand on arrête l'alcool
Merci Shale !!
Et j'espère que cela pourra peut-être servir à d'autres MA et les aider à trouver leurs propres idées pour se faire plaisir et changer leur quotidien et habitudes !!
Et j'espère que cela pourra peut-être servir à d'autres MA et les aider à trouver leurs propres idées pour se faire plaisir et changer leur quotidien et habitudes !!
capitaine- Super Tchatcheur
- 14/12/2021
Re: Le vide et l'ennui quand on arrête l'alcool
Moi je me suis mise au roller (inutile de rigoler les modératrices) ce fut un échec cuisant et douloureux que j'ai pris avec bonne humeur car cette malheureuse tentative a été saluée joyeusement sur le forum. J'ai entrepris diverses activités "pour goûter". La piscine, un week end en maison d'hôte ( mon premier week end sans alcool) le jardinage . J'ai finalement trouvé mon bonheur dans la danse . Mais je remplissais le temps "vide" de tout ce que j'avais mis de coté ( bricolages, rangement), une façon symbolique de m'occuper de moi à travers ma maison. Ce qui m'importait c'est que je voyais le résultat de de ce que j'avais fait et c'était très gratifiant.
béatrisse1- Super Tchatcheur
- 04/01/2009
Re: Le vide et l'ennui quand on arrête l'alcool
Lorsque j'ai fait ma cure, je suis sorti avec un plan d'intervention, conçu avec l'aide de mon intervenant. On avait fait le tour de mes habitudes liées à ma conso, on avait vu comment les détourner. On a aussi prévu des activés. J'ai commencé par une semaine en nature, pêche sur la glace, et seul, pour ne pas être tenté. Par la suite, j'ai repris ma vie obligation familiale de papa séparé (garde 50/50), boulot et dodo. Cela s'est bien passé parce que j'avais la motivation et que j'étais préparé grâce à ce plan. J'avais aussi le post cure en externe, une fois semaine, durant 12 semaines, pour le suivi de mon plan.
La cure structure vraiment notre démarche, du sevrage à l'envol pour quitter le nid. Si j'arrêtais seul, je resterais bien accroché à un forum comme Onsaide.
Alors oui, il faut trouver des façons de contrer les envies liées au moments où nous alcoolisions. Il faut aussi trouver des activités pour combler tout ce temps dont nous disposons en plus. Trouver des activités qu'on aime. Si j'arrêtais seul, je mettrais tout ça sur papier, ce serait mon plan :-)
La cure structure vraiment notre démarche, du sevrage à l'envol pour quitter le nid. Si j'arrêtais seul, je resterais bien accroché à un forum comme Onsaide.
Alors oui, il faut trouver des façons de contrer les envies liées au moments où nous alcoolisions. Il faut aussi trouver des activités pour combler tout ce temps dont nous disposons en plus. Trouver des activités qu'on aime. Si j'arrêtais seul, je mettrais tout ça sur papier, ce serait mon plan :-)
ppp- Super Tchatcheur
- 24/02/2019
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