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Où en êtes vous avec l'alcool

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rur@lcoolique
Gérard BONIN
SHALE
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Où en êtes vous avec l'alcool Empty Où en êtes vous avec l'alcool

Message  SHALE 28/9/2021, 10:49

Vous en êtes où avec l'alcool
 
Depuis toujours je ne bois que très rarement et peu d’alcool.
Je bois occasionnellement un verre, lors de fêtes ou de dîners au restaurant p.ex., mais je peux très bien m’en passer.
Je n’ai jamais eu de problèmes à cause de ma consommation d’alcool.
Je me rappelle avoir trop bu une ou deux fois trop dans ma vie, mais cette expérience ne m’a guère plu.
Je sors souvent et vais beaucoup dans les restaurants, mais il m’arrive très souvent de ne boire que des boissons non alcoolisées.
Je bois de l’alcool environ 2 fois par semaine, mais en quantités raisonnables et il m’arrive souvent aussi de n’en pas boire du tout.
L’alcool et la fête, l’alcool et un bon dîner cela va bien ensemble, mais ce n’est pas la fête tous les jours.
 
Si vous vous reconnaissez dans ces phrases, pas de problème pour le moment  vous n'êtes pas malade alcoolique ni en passe de le devenir.
 
Boire un verre m’aide à être plus décontracté en société.
Je boirais bien moins mais avec tous les dîners d’affaire on est bien obligé…
Je bois un verre presque tous les jours, mais cela ne me manque pas si j’en bois pas.
 
Là, on sent venir un risque de dépendance, même si pour le moment , tout est relativement sous contrôle
 
Entre amis on se fait souvent un plaisir à se saouler le plus vite possible.
Sans boire de l’alcool il me serait difficile de faire ce que je fais et d’être qui je suis.
L’alcool m’aide à surmonter mon anxiété et mes angoisses.
L’alcool m’aide à oublier mes problèmes.
Si je commence à boire de l’alcool j’ai des difficultés à m’arrêter et à dire non au prochain verre.
Il m’arrive d’avoir des trous de mémoire après des excès d’alcool.
J’ai commencé dans mon adolescence à boire de l’alcool plus ou moins régulièrement.
Il m’est déjà arrivé plusieurs fois de perdre connaissance à cause de l’alcool.
J’ai un système pour contrôler ma consommation d’alcool (p.ex. seulement en compagnie, seulement le soir, seulement les weekends).
Au cours de la journée je pense souvent à la prochaine occasion de boire un verre.
Durant la matinée je suis souvent nerveux et anxieux, l’après-midi, après avoir bu un verre, je me sens beaucoup mieux.
J’ai l’impression de ne pas pouvoir faire face à toutes mes responsabilités sans boire de l’alcool.
Mes mains tremblent avant d’avoir bu le(s) premier(s) verre(s).
Je dois prendre des tranquillisants pour faire face à ma journée de travail le matin.
Je dois boire de l’alcool le matin sinon je ne peux pas faire face à la journée qui se trouve devant moi.
Je me réveille souvent la nuit et doit prendre des médicaments ou boire de l’alcool pour me calmer et me rendormir.
Une vie sans alcool ne vaut pas la peine d’être vécue.
J’essaie de dissimuler l’ampleur de ma consommation d’alcool.
Je bois de préférence quand je suis seul.
Je tâche d’avoir toujours de l’alcool à portée de la main et en réserve, sinon je deviens nerveux.
Je me débarrasse des bouteilles vides en cachette.
Mes collègues me font souvent des remarques en relation avec ma consommation d’alcool.
Mon employeur m’a déjà parlé des effets de ma consommation d’alcool sur la qualité de mon travail.
Mon/ma partenaire s’inquiète ou me fait des reproches à cause de ma consommation d’alcool.
Je sais que j’ai un problème d’alcool, mais je ne peux pas m’empêcher de boire et ne sais pas quoi faire pour y remédier.
Un ou plusieurs de ces problèmes étaient directement ou indirectement liés à ma consommation excessive d’alcool : accident de la route, accident de travail, agression, avertissement, licenciement, condamnation en justice, séparation ou divorce, maladies ou problèmes de santé, difficultés financières, …
 
Là, vous êtes complètement dans la dépendance alcoolique avec tous les problèmes, physiques, familiaux, sociaux que cette dépendance peut entraîner.
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Message  Gérard BONIN 29/9/2021, 09:01

Tout cela est tellement juste. Tellement vrai et serait tellement utile si les personnes concernées acceptaient de voir la réalité en face...
Je répète une fois de plus que le buveur, ( surtout jeune ) est persuadé de pouvoir arrêter quand il le souhaite. "Moi j'arrête quand je veux ". Je pense que sans cette croyance erronée le consommateur arrêterait bien plus tôt. Quand le MA se rend compte que c'est faux, que le manque d'alcool le met dans un état désastreux, qu'il ne peut rien faire seul...alors un vrai travail va commencer et ce travail ressemble souvent à un terrible parcours du combattant: souffrance, échecs, abandon , déception...Il faut un énorme courage, une grande détermination pour continuer le combat et finir par entrevoir la libération...Ne jamais perdre de vue que C'EST POSSIBLE ET QUE C'EST EXTRA BON !!!
Merci pour cet édito précis, bien construit et authentique.

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Message  SHALE 29/9/2021, 10:41

Tu as raison Christian, le problème c'est que cette prise de conscience vient souvent trop tard, quand l'alcool a déjà fait beaucoup de dégâts.  Crying or Very sad Crying or Very sad Crying or Very sad
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Message  rur@lcoolique 29/9/2021, 11:02

Bonjour.

Il me semble que l'approche "consommation raisonnée" évoquée par ailleurs est un moyen -du point du vue des soignants- de tenter d'accélérer le processus de prise de conscience en évitant un rejet (majoritaire, très peu d'alcooliques entrent et restent dans le soin).

De mon point de vue d'ancien consommateur pathologique cette bonne idée (réduction du risque et abord du malade sans trop le brusquer) est maladroite car le malade entend d'abord ce qu'il souhaite entendre. À savoir qu'il lui est "permis" de continuer à consommer. Mais c'est le problème de toute communication, d'une part, aggravé par la "culture" du boire, bien renforcée par la désinformation active des lobbies alcooliers.   

De fait, nous savons d'expérience qu'au delà d'un stade (hélas vite atteint), il n'est pas envisageable de se soigner en continuant à consommer. Puisqu'il faut sortir du cercle vicieux. De la dépendance et pas seulement de l'addiction.

Il y aurait sans doute à chercher du côté d'une communication plus responsabilisante, de forme moins "permissive" côté soignants et moins "autoritaire" côté M.A.B. Équilibre pas facile compte tenu des biais cognitifs à l'œuvre chez les malades... Mais "des mots simples pour une maladie compliquée" ne suffisent pas souvent à laisser au malade le sentiment de rester maître de ses choix, d'être pris en compte comme individu sans être infantilisé. D'où un refus fréquent des solutions proposées, vues comme "punition éternelle"...

Prenez soin de vous coeurs
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Message  tulipe noire 29/9/2021, 12:05

rur@lcoolique a écrit:.

Il y aurait sans doute à chercher du côté d'une communication plus responsabilisante, de forme moins "permissive" côté soignants et moins "autoritaire" côté M.A.B. Équilibre pas facile compte tenu des biais cognitifs à l'œuvre chez les malades... Mais "des mots simples pour une maladie compliquée" ne suffisent pas souvent à laisser au malade le sentiment de rester maître de ses choix, d'être pris en compte comme individu sans être infantilisé. D'où un refus fréquent des solutions proposées, vues comme "punition éternelle"...

Prenez soin de vous coeurs
Côté permissif du soignant ?? On m'aurait dit cash, plus jamais d'alcool à vie, je ne serais jamais revenue consulter! Mon addicto, m'a justement dit "on va déjà regarder votre consommation, peut-être réduire, diminuer, envisager une autre consommation! Ensuite, je me suis rendue compte que je ne pouvais me contenter d'un verre! Cela n'a pas empêché ma rechute, et surtout quand tu n'es pas déterminé à arrêter le produit, tous les dialogues pour garder le contact avec le MA sont à envisager!
Quand aux MAB  autoritaires ??? je tombe de ma chaise!!! tu n'as dû entendre qu'un seul son de cloche, à mon avis!

Alors au sujet des mots simples, tu pourrais peut être faire un effort pour moi , je suis pas une grosse intéllo!
coeurs onsaidiens
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Message  Gérard BONIN 29/9/2021, 12:29

J'aime ton commentaire, Tulipe . Je demeure convaincu que c'est une maladie compliqué,  mais pour laquelle nous devons avoir de mots simples afin que chaque malade puisse bien tout intégrer sans avoir besoin de couper les cheveux en quatre ni prendre un dictionnaire...
Quant à l'autorité d'un MAB, il faut savoir qu'un MAB est composé d'individus. Un individu peut être autoritaire,  mais l'ensemble d'un MAB, cest douteux...
Tulipe, remonte sur ta chaise...🤣🤣🤣

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Message  Gérard BONIN 29/9/2021, 12:39

Certes,  il est certains cas fortuits , où les hommes les plus perplexes, sont soumis à des vicissitudes indubitablement aléatoires . Leurs puissances cognitives doivent alors improviser pour obtenir des solutions...

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Message  rur@lcoolique 29/9/2021, 13:40

Et "Il n'y a point de pires sourds que ceux qui ne veulent pas entendre".

Molière, L'amour médecin.
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Message  Greg35 29/9/2021, 15:56

Je me permet de participer à ce débat qui de toute évidence, ne nous met pas d'accord sur bien des aspects du traitement de la maladie.
Et si cela est si complexe, c'est que je pense qu'il y a autant de raisons de boire que de MA. 
Faut il faire preuve de bienveillance envers le malade quitte à le ménager dans un premier temps en lui proposant une approche de diminution?
Faut il faire preuve directement d'honnêteté intellectuel en espérant la prise de conscience permettant au MA de son état?
La maladie est extrêmement complexe. Et je pense qu'elle est encore plus complexe dans cette zone ou nous avons conscience d'avoir un problème, mais que nous n'avons pas encore touché le fond. 
Bien évidement, je ne dis certainement pas qu'avoir touché le fond est confortable.
Néanmoins, il n'y a plus le choix. Il faut faire quelque chose, la question ne se pose plus de savoir si oui ou non, on peut se faire plaisir 2 ou trois fois part semaine. 
Lorsque nous sommes encore sur le milieu de pente, nous sommes obsédés par le fait que oui, j'ai un problème mais que finalement, je ne suis pas encore arrivé comme certains à me lever au milieu de la nuit, à boire le matin pour atténuer les tremblements...

De plus, je tiens à dire également que ma première et unique expérience chez un addictologue n'a pas franchement portée ses fruits. Du moins, cela n'a pas répondu à mes attentes. Il y a un vrai problème sociétal avec l'alcool. Les pouvoir publics ne mettent absolument pas les moyens afin de guérir les personnes atteintes d'alcoolisme et encore moins en therme de prévention. 
Alors que l'on sait que 10% de la population adulte à de très gros PB avec l'alcool. Je pense que ce chiffre, faute de moyen et de volonté, et l'arbre qui cache la forêt.

Vous avez sans doute tous vu ces pauvres diables qui sont tombés dans le crack aux informations. Quelle honte de la part des pouvoir publics de ne pas mettre à leurs dispositions des infrastructures adéquates. Malgré tout, je pense qu'avec les reportages qui tournent en boucles, cela va au moins les servir.
Mais que fait-on de ceux et celles ayant des difficultés avec l'alcool? Rien, à part les stigmatiser.

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Message  SHALE 29/9/2021, 17:54

Pour ma part, je parie sur l'aide de proximité....Je vais régulièrement au café de mon village, pas pour boire de l'alcool non, mais pour dire, dès que j'en ai l'occasion, que non, je ne bois plus d'alcool. 
Je réponds aux questions qui ne manquent pas d'arriver et souvent la discussion est très intéressante. 
En leur posant un problème, ma différence entraîne cette discussion, elle ne les arrête pas de boire, mais elle jette tout de même un voile gris sur les verres d'alcool qu'ils sont en train de consommer.....Ce qui est le plus drôle, c'est que souvent, pour continuer à boire, ils me tournent le dos, pour que je ne les vois pas, pour me protéger de l'alcool, par honte par rapport à la discussion, je ne sais pas, mais je sais que de toute façon, ça apporte quelque chose.
Peut-être est-ce que de petites graines vont germer de tout ça.... smiles
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Message  Gérard BONIN 29/9/2021, 18:06

SHALE a écrit:Pour ma part, je parie sur l'aide de proximité....Je vais régulièrement au café de mon village, pas pour boire de l'alcool non, mais pour dire, dès que j'en ai l'occasion, que non, je ne bois plus d'alcool. 
Je réponds aux questions qui ne manquent pas d'arriver et souvent la discussion est très intéressante. 
En leur posant un problème, ma différence entraîne cette discussion, elle ne les arrête pas de boire, mais elle jette tout de même un voile gris sur les verres d'alcool qu'ils sont en train de consommer.....Ce qui est le plus drôle, c'est que souvent, pour continuer à boire, ils me tournent le dos, pour que je ne les vois pas, pour me protéger de l'alcool, par honte par rapport à la discussion, je ne sais pas, mais je sais que de toute façon, ça apporte quelque chose.
Peut-être est-ce que de petites graines vont germer de tout ça.... smiles
Je pense vraiment que de petites graines vont germer. Car même si l'on est convaincu pouvoir arrêter quand on veut, il n'en reste pas moins que le malade, et il le cache bien, sait où il en est. Oui , il ne le reconnait pas vis à vis de ses proches, mais dans son for intérieur il sait très bien qu'il a un problème avec ce produit. Et dans un coin de sa tête il garde en mémoire les éventuelles "portes de sortie", à savoir les gens susceptibles de pouvoir les aider en cas de besoin...
Bravo pour tes consultations sur le terrain... coeurs mort de rire mort de rire

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Message  SHALE 29/9/2021, 18:13

Merci, ce n'est pas vraiment des consultations, loin de là, mais de petites discussions informelles sur le fait que je ne boive plus d'alcool....Ce fait interpelle beaucoup les piliers de comptoir, mais je pense que si c'était un homme qui était à ma place, ce serait encore bien plus efficace, car en fait , une femme qui ne boit pas, pour eux, ce n'est pas extraordinaire, il y en a rarement au bistrot en train de boire un coup.... Crying or Very sad
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Message  Gérard BONIN 29/9/2021, 18:25

SHALE a écrit:Merci, ce n'est pas vraiment des consultations, loin de là, mais de petites discussions informelles sur le fait que je ne boive plus d'alcool....Ce fait interpelle beaucoup les piliers de comptoir, mais je pense que si c'était un homme qui était à ma place, ce serait encore bien plus efficace, car en fait , une femme qui ne boit pas, pour eux, ce n'est pas extraordinaire, il y en a rarement au bistrot en train de boire un coup.... Crying or Very sad
Bien sûr, le mot consultations était une sorte de plaisanterie. Mais en effet, une femme qui ne boit pas c'est presque normal, presque ordinaire, même si nous savons, nous , que ce n'est pas vrai. Les femmes sont désormais très touchées par cette maladie. 
Mais tu as raison. Dans un bistrot, un homme qui ne boit pas d'alcool est alors considéré comme un extra-terrestre. Je vais aller boire mes 10 cafés /jour dans ton secteur pour voir si je déclenche un tsunami d'inscriptions sur le forum... coeurs coeurs  amuse amuse

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Message  cristal 29/9/2021, 18:50

Et si cela est si complexe, c'est que je pense qu'il y a autant de raisons de boire que de MA. 
Faut il faire preuve de bienveillance envers le malade quitte à le ménager dans un premier temps en lui proposant une approche de diminution?
Faut il faire preuve directement d'honnêteté intellectuel en espérant la prise de conscience permettant au MA de son état?

Greg,je suis d'accord avec toi, pour le traitement ou l'approche des soins,tout dépend du MA,du degré de dépendance, de sa personnalité ,de son histoire ...
Je pense que l'important dans le soins c'est d'avant tout rassurer le MA et le mettre en confiance , si on lui parle direct du "plus jamais" et surtout tout de suite, il risque effectivement de se braquer et de s'en sentir incapable. Sans pour autant le mener en bateau en lui disant qu'il va pouvoir modérer avec un apprentissage, lui dire d'abord de prendre conscience de son problème avec l'alcool, lui expliquer aussi ce qui se passe physiologiquement pour le déculpabiliser et lui dire que pour le moment, on ne parle pas du "plus jamais" mais "pas aujourd'hui. Il faut être honnête mais pas forcément frontal dès le début ,lui demander aussi si il est bien conscient que l'alcool détruit sa vie et si il veut se débarrasser de cette chape de plomb qu'il trimballe en permanence. Peut être commencer avec lui un sevrage ,voir comment cela se passe,si il tient le coup,et si vraiment il fait sans cesse des faux pas, lui dire de boire le moins possible ,de diminuer les doses pour que son corps s'habitue à en avoir moins et l'amener peu à peu à recommencer son sevrage.
Je ne pense pas qu'il y ait une façon de faire ,il faut trouver le bon moment,les bons outils,les bons professionnels et cela demande parfois du temps mais ce qu'il faut surtout,c'est qu'il reste dans cette dynamique de soins et ce, même si il boit encore. Il dot sentir qu'on est toujours derrière et il doit sentir les encouragements,c'est tellement important pour un e personne qui se sent si mal
C'est très complexe pour se sortir de cet enfer mais il y a tellement d'histoire différente qu'il est impossible d'avoir une approche unique.
J'ai eu la chance personnellement de ne pas être confrontée à l'alcool durant mes soins mais que dire d'une personne qui travaille dans un bar? ou qui a tout le temps des repas d'affaires,ce sera alors une autre approche, enfin c'est mon point de vue  coeurs
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Message  Gérard BONIN 29/9/2021, 19:27

cristal a écrit:
Et si cela est si complexe, c'est que je pense qu'il y a autant de raisons de boire que de MA. 
Faut il faire preuve de bienveillance envers le malade quitte à le ménager dans un premier temps en lui proposant une approche de diminution?
Faut il faire preuve directement d'honnêteté intellectuel en espérant la prise de conscience permettant au MA de son état?

Greg,je suis d'accord avec toi, pour le traitement ou l'approche des soins,tout dépend du MA,du degré de dépendance, de sa personnalité ,de son histoire ...
Je pense que l'important dans le soins c'est d'avant tout rassurer le MA et le mettre en confiance , si on lui parle direct du "plus jamais" et surtout tout de suite, il risque effectivement de se braquer et de s'en sentir incapable. Sans pour autant le mener en bateau en lui disant qu'il va pouvoir modérer avec un apprentissage, lui dire d'abord de prendre conscience de son problème avec l'alcool, lui expliquer aussi ce qui se passe physiologiquement pour le déculpabiliser et lui dire que pour le moment, on ne parle pas du "plus jamais" mais "pas aujourd'hui. Il faut être honnête mais pas forcément frontal dès le début ,lui demander aussi si il est bien conscient que l'alcool détruit sa vie et si il veut se débarrasser de cette chape de plomb qu'il trimballe en permanence. Peut être commencer avec lui un sevrage ,voir comment cela se passe,si il tient le coup,et si vraiment il fait sans cesse des faux pas, lui dire de boire le moins possible ,de diminuer les doses pour que son corps s'habitue à en avoir moins et l'amener peu à peu à recommencer son sevrage.
Je ne pense pas qu'il y ait une façon de faire ,il faut trouver le bon moment,les bons outils,les bons professionnels et cela demande parfois du temps mais ce qu'il faut surtout,c'est qu'il reste dans cette dynamique de soins et ce, même si il boit encore. Il dot sentir qu'on est toujours derrière et il doit sentir les encouragements,c'est tellement important pour un e personne qui se sent si mal
C'est très complexe pour se sortir de cet enfer mais il y a tellement d'histoire différente qu'il est impossible d'avoir une approche unique.
J'ai eu la chance personnellement de ne pas être confrontée à l'alcool durant mes soins mais que dire d'une personne qui travaille dans un bar? ou qui a tout le temps des repas d'affaires,ce sera alors une autre approche, enfin c'est mon point de vue  coeurs
J'apprécie beaucoup ce que tu écris, Cristal. En effet je pense qu'il y autant de façons de s'adresser à un malade, qu'il y a de malades. De plus la notion de confiance est primordiale. Tu l'abordes avec justesse. Confiance, empathie, compréhension. 
Dans un MAB, le principal, comme tu le dis, c'est que le malade revienne et qu'il ait envie de revenir. Tant qu'il est dans cette démarche de soins, cette envie de s'en sortir, il y a de l'espoir. Dans le MAB que j'ai fréquenté de nombreuses années, je n'ai pas vu de gens assidus ne pas s'arrêter. J'en ai vus ne pas revenir ou n'être pas assidus; Mais ceux qui venaient toutes les semaines finissaient par s'en sortir... coeurs coeurs

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Message  Louvaji 1/10/2021, 06:14

Là dessus avec Ru@, nous ne sommes d’accord et depuis longtemps.
Je trouve très bien et on déjà parlé de ne pas forcément dire au malade directement c’est zéro.
Évidemment ça va dépendre du malade, ça c’est très subtil à voir, entre celui qui vient pour un avis, qui n’est pas près à entendre zéro et ceux qui sont prêts.
Je connais des malades dessus de leur RV par justement on ne leur pas dit la vérité, qu’il faut arrêter totalement.
SHALE comme toi, ce que j’aime quand je dis non je ne bois plus, je suis une MA, toutes les réactions que ça peut provoquer.
Comme je n’ai aucune honte de ma maladie, y’a aucune raison je le fais souvent.
🥰🥰🥰🥰

Louvaji
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