Légère amélioration

Bonjour à tous
Depuis l'autre jour quelques trucs ont changés
J'ai vu ma psychologue. J'ai pleuré quelques fois et refusé de reprendre pour le moment des anti-dépressuers
En rentrant j'ai "révisé" l'anglais pour la trime du lendemain. Sauf que j'étais incapable d'aligner 3 phrases en anglais. Mon impulsivité a prit le dessus complet. J'ai hurlé, et comme toujours le fond de ma pensée. J'étais seule heureusement, car mes cris ont duré un certain temps. Mine de rien le fait d'hurlé" je suis qu'une merde j'arriverai jamais à rien" m'a aidé. Sa m'a permit d'évacué ma rage.
Puis m'est apparu la seule solution dans mon cas. Avec l'aide de ma psy mais surtout la mienne j'ai remarqué ce qui ce passait et me donnait tant envi de boire et me rendait dans cet état là. La vérité est caché à ma famille par moi, et en le fessant je me rends complice de la situation ce qui n'est pas tolérable. Je suis quelqu'un d'honnête et qui ment que si j'y juge essentiel du point de survie ou d'un objectif important à atteindre. Cet hypocrisie de complicité est en train de me tuer. Il n'y a pas d'autre mots. Mon corps guéri avec peine. Mon âme souffre à nouveau mais d'une manière plus profonde et moins impulsive. Les deux se désagrègent et tombent en même temps.

Je ne vois qu'une solution mais j'hésite à la faire. Mon principe a toujours été de dire à ceux qui disent: " je vais pas voir un psy même si je suis mal parce que je m'en sens pas prêt", j'ai toujours répondu et pensé" C'est au moment où on s'en sent pas prêt qu'on en a le plus besoin". La solution est de levé les non dit, de tuer cette hypocrisie, je ne veux ni pitié ni de "oh ma pauvre si j'avais su" je veux pas de culpabilité à mon égare ni de pitié pour celui de ma pauvre mère, tout ceci ne m'apporterait rien. Je n'ai pas besoin qu'on me dise que je suis courageuse ni de reconnaissance. La solution c'est d'en parlé à ma sœur. Celle qui a assisté vaguement à quelques scènes et fait un relativement grave dépression. Elle a eu la chance d'être prise en charge rapidement, d'avoir un petit copain très amoureux et compréhensif et beaucoup d'amis qui l'ont dès fois empêché de prendre des drogues. C'est la personne de ma famille la plus compréhensive. Sauf que je m'en sens pas prête. Mais si je ne le fais pas cette hypocrisie me tuera d'une manière ou d'une autre, que ce soit mon corps ou mon esprit qui lâche en premier. Les deux sont malade c'est visible. Je vais m'accrocher.
Prendre des antidépresseurs m'aiderai mais m'aiderai dans le même sens que l'alcool ce que je refuse complétement. Être shooté à l'alcool ou au médicament je ne fais pas la différence. Cela remettra au fond de mon esprit ces souvenirs et je ne veux pas les oubliés. Je veux réglés le problème dans les jours qui viennent pour vivre avec ça. Je ne veux pas y oublié à nouveau. Depuis ma désintoxication c'est seulement maintenant que j'arrive à m'en souvenir. Les antidépresseur ont entéré mes souvenirs aussi efficacement que l'alcool l'avait fait.
Autre légé détail: le poids perdu ce voit physiquement.

Dans le fond je vous demande conseil et que faire à propos d'en parlé à ma sœur malgré ce "non prêt" sans se soucié des risque que cela comporte( division de la famille) ou ne rien faire et laissé mon corps et esprit se dégradé le temps de m'en sentir prête? Quelque part j'ignore pourquoi en parlé guérirai la chose, mais je le ressens et j'en suis convaincue. La vérité à été scellé à l'intérieur de moi trop longtemps. Je n'ai aucune envi d'en parlé à ceux que je connais. Rien que de pensé en parlé suffi à me faire effondré en larme.

Je ne sais pas ce qu'il serait bien de faire... cependant, si tu en parles, il faut que tu saches que les gens peuvent réagir de plusieurs manières différentes. Certains risquent de ne pas vouloir te croire, certains te renverront la pitié que tu ne veux pas ou culpabiliseront... Dans un premier temps ce sera sûrement très dur pour toi d'avoir à gérer leurs réactions, même si après tu te sentiras sans doute soulagée d'en avoir parlé.
En as-tu discuté avec ta psy? Qu'en pense-t-elle?

Les antidépresseurs, ça n'a rien à voir avec l'alcool Il n'y a pas de dépendance, et ça n'affecte pas la mémoire. Ca ne "shoote" pas non plus. Ca permet de pouvoir avoir une certaine distances par rapport aux évènements et aux émotions qui sont soulevées, bref ça rend les choses plus faciles à gérer quand on est fragilisé.
Il ne faut pas se gaver de médicaments, mais à l'inverse ne vouloir en prendre aucun ça ne me paraît pas raisonnable non plus. Quand tu peux avoir une aide, si les inconvénients sont légers, faut pas t'en priver

Je ne connais pas la formation de ta psychologue... mais ce serait bien, je pense, que tu puisses faire le point avec un(e) psychiatre, voir où tu en es, et voir ce qui serait le mieux pour toi.

J'ai fais le point avec ma psychologue. Les seuls antidépresseurs facile à prendre( j'ai un soucis pour avalé les pillules) que j'ai pris m'ont tellement shooté que j'ai failli m'endormir debout dans le bus et que je somnolait en cours. Et ça a eu l'effet d'empêcher les souvenirs d'être présent, je les avaient à nouveau oubliés. Bien sûr il existe d'autre médicament, mais qui ne seront pas adapté à mon cas. Je ne peux pas avalé les médicaments, et généralement il faut me donné quelque chose qui aide à dormir la nuit. Seuls les trucs puissants agissent chez moi malheureusement :( Par exemple même les somnifères puissants ne m'aident pas à dormir. Ils ne me font aucun effet ou je me réveil après 4heures de sommeil et je ne me rendors pas.
Par rapport au fait d'en parlé ça ne prend en considération pour le moment que la soeur dont je parle, celle qui a fait une dépression et a toujours été très compréhensive à mon écoute( elle avait la même psy que moi). C'est ma psy qui m'a conseillé que s'il fallait en parlé à quelqu'un sans risque de rejet ou d'autres trucs elle était certainement la plus compréhensive de la famille. Point de vue des réactions des autres( ma sœur forcément ne le gardera pas pour elle à moins que je le lui demande, ce qui serait perpétué l'hypocrisie, le secret, le caché) s'ils refusent d'y croire ça ne me toucherais pas, mais s'ils me disent que je l'ai inventé alors que mes souvenirs sont si clairs ou m'accuser de vouloir faire du tores à ma mère j'aurais plus de mal à encaissé le choc mais au moins j'y arriverais. Ma mère est mythomane-dépressive. Elle est convaincante car elle est convaincue de ces propres mensonges. Dans ma famille seuls 4,5 personnes savent pour l'alcool, donc il y a déjà des secrets.

Hello,

je ne partage pas trop l'avis de Lisa sur les anti-depresseurs.
Ce genre de medocs ont une quantite d'effets secondaires impressionnants. Il y en a un dont j'en ai vraiment subi les consequences. Ca rend agressif quand on les arrete, je me suis assez pris de tartes dans la tete a cause de ca quand ma GM n'avait pas sont Tranxene, Valium ou Temesta (c'etait pas les moins doses).
De plus, ces medocs sont dangereux si le patient absorbe beaucoup alcool (stimulant+calmant)...
Je pense qu'il est tres facile de devenir accro a ce type de medoc tellement c'est efficace. Pour moi, les AD, se sont des drogues dures legales.
Quelqu'un qui prend des AD depuis longtemps, j'arrive a le voir dans son regard...

Je suis contente que tu partage mon avis Enki.
Pour moi ce serait aussi repoussé le problème plus tard, ce qui reviens à toujours tout repoussé. J'ai déjà assez fait le yoyo avec ce genre de médicament. Ma mère en prend depuis plus de 10ans sans amélioration( elle vois son psychiatre que pour les médicaments, ne fait donc aucune thérapie). Je sais que c'est une aide supplémentaire mais je ne la prendrais pas tant que je ne me sentirais pas sur le point de craqué niveau alcool, niveau suicide, ou niveau mutilation.

Hier j'ai peu dormi. Je viens de me levé je vais bientôt allé acheté des croissant pour le déjeuner. J'ai parlé dès fois seule, dès fois à mon chat( qui ne comprend pas grand chose), j'ai pleuré. J'ai décidé qu'il étant tant de sortir de ce mensonge général qui me tue. Je pense appelé ma soeur aujourd'hui pour voir si d'urgence je peux la voir demain. ( elle a du chômage partiel, donc tous les vendredis de libre). J'ignore comment lui dire ça et si les mots voudront sortir d'eux même ou si je tournerais autour pendant des heures. Mais il faut que je le fasse, quitte à m'effondrer en pleur. Je ne vois pas d'autre résolution. Prendre des antidépresseur ( le même vu que c'est le seul qui a de l'effet sur moi et sur mes nuits blanches et qui ne s'avale pas) ce serait repoussé à plus tard. Aller mieux reprendre du poids, l'arrêté revivre la remonté des souvenirs, cet hypocrisie et me tuer à petit feu à nouveau. Une fois que j'en aurai parlé si je me sens mal et sur le point de craqué comme j'ai dis plus haut oui j'accepterai à contre coeur, car quand je l'arrêterais les choses auront changé. Il est temps que ça cesse, 19ans de mensonge qui constitue ma vie. Je suis adulte maintenant mais je cache la vérité comme un enfant qui aurait peur d'une punissions. Oui ma mère ma fait passé les choses comme normal, tout en me forçant de pas parlé de ce qui dérangeais."Dis à la madame que maman est gentille, qu'elle s occupe bien de toi.. c'est vrai tas une maman gentille? La semaine passé je t'ai acheté le jeu pokémon, je suis gentille hein...."
N'est pas que c'est une emprise qu'elle a toujours sur ma vie d'adulte malgré l'indifférence que je ressens à son égare. J'ai pu y pardonné car c'est la seule façon d'avancer, même si on pardonne à quelqu'un qui ne se souviens plus ce qu'il/elle a fait. LA deuxième façon d'avancer c'est de levé le mensonge. On verra bien comment ça ce passera. Je reviendrais y dire.

Le Tranxene, Valium ou Temesta (idem Xanax) ce sont des tranquilisants, ce n'est pas du tout la même famille que les anti-dépresseurs. Et effectivement ces médicaments ne sont pas à prendre sur une longue période car il s'installe de l'accoutumance et puis une dépendance bien réelle qui nécessite un sevrage (sevrage souvent pénible).

La plupart des anti-dépresseurs ont des effets secondaires chez beaucoup de personnes, mais qui s'estompent généralement après 2 semaines. Par contre, un AD ne convient pas à tout le monde, il faut parfois en essayer plusieurs avant de trouver celui auquel on répond bien.

Pour ce qui est des AD, je suis dubitatif sur un effet qui "shoote" à ce point.
Il en existe certes de différentes catégories qui doivent être adaptées en fonction de la pathologie et du patient. ( en posologie également ); parfois même , une molécule ne convenant pas doit être revue lors du traitement.
C'est une affaire de "spécialiste" pas de l'automédication.
Il faut en général compter 4 semaines pour avoir un "effet".
Et comme souligné par Lisa ce n'est pas à confondre avec une autre molécule de confort. (anxiolytique, hypnotique...)
Tout cela reste variable d'un individu à l'autre;
A ma connaissance les psychologues ne peuvent rien prescrire car ils ne sont pas médecin.

Pour ma part, si je dois choisir entre l'alcool et les AD, ce sont les AD....!!!

Cela ne m'a pas empeché de merdouiller depuis ma cure avec l'alcool mais j'ai pas replongé alors ça c'est :dans:

Pourtant malgré les difficultés à ma sortie de cure, j'étais très bien sans alcool et sans AD.

Jusqu'au jour où une avalanche de gros problèmes successifs a fait que j'ai décidé de prendre des AD à nouveau et je ne regrette pas mon choix.

Ok, il faudra que j'arrete à nouveau, tout comme la clope que j'avais arreté mais je n'ai plus la tete en vrac alors qd ça sera le moment ça sera le moment

Suis pas shootée du tout par les AD....!!!!

Par contre si abus d'anxiolytiques et autres joyeusetés alors là, oui.....!!!!

Tu te réveilles après 4 hrs de sommeil meme si tu as pris un cachet pour dormir, tu ne te rendors pas et bien c'est typique de la dépression....

Peux tu dire le pourquoi de cette difficulté d'avaler des cachets ?

En écrivant, je ne peux pas remonter suffisamment en arrière sur ton post mais le "fessait" m'interpelle.....

Merci Lisa de m'avoir fait comprendre la difference entre anti-depresseurs et les tranquilisants...

heodic: tu as bien raison pour la cigarette, si jai tout compris. Il faut l'arrêté quand tu te sentira prêt ou assez stable. Sa vau pas le peine de risquer une rechute d'alcool.
Par rapport au sommeil, je n'ai jamais vraiment dormi normalement de ma vie, car même quand je dors je bouge( mon ex c'était déjà ramassé plusieurs fois des coups). Je suis quelqu'un qui n'a pas besoin énormément de sommeil, comme beaucoup d'hyperactif d'ailleurs. Même si quand on me les a donné j'étais en période dépressive, je dormais mieux sans qu'avec. Je passais des nuits complètes relativement calme, alors qu'avec le médicament, soi je dormais pas soi me réveillais 4heure après. Tu risque après de te demandé, alors pourquoi prescrire des somnifères? Parce que la psychiatrie dans les unités grave à Genève marche à ça. Leur but c'est d'être tranquille pendant les rondes de nuit, de quasiment contrôlé les patients, et surtout les pétés tous aux médicaments. Là bas c'est un coctel continu. J'avais le droit par exemple, à l'anaphralin( anti dépresseur) , ziprexa, donovan, seroquel. Je veux bien admettre qu'en sortant de la cure j'étais un zombie et que c'est "normal" mais resté zombifier 8mois je ne le pense pas. Entouré de patient tout autant zombifié même ceux ici par erreur, je ne pense pas. Ils faisaient souvent des erreurs mais les personnes restaient rarement plus d'une semaine, voir un mois dans le pire des cas. Même en 1 jour la personne était zombifier.
Par raport à le mot"--fessait" je suis incapable de le situé peut-tu maidé?

TEX: oui les psychologue ne peuvent pas y prescrire et je n'ai d'ailleurs pas de psychiatre, mais ma psychologue sait s'arranger en cas de problème pour m'en faire voir un ou un médecin qui m'y prescrirai, mais en me voyant en entretient avant, évidement. Mais celui que j'ai sité plus haut est le seul qui arrive à me correspondre à ce point.

Lisa: j'ai dès fois gardé sur une longue période des effets secondaires, mais pas ceux désagréable tel que des vertiges ou des malaises. _J'ai eu beaucoup de problème d'audora( je ne sentais presque aucune odeur) et quand je l'ai arrêté je ressentais les odeurs tellement fortement que je devais me boucher le nez en passant à coté du container tous les matins, ne pouvais plus ouvrir ma poubelle pour y jeté un emballage, encore moins le frigots,etc...Quand on a des troubles alimentaire à la base sa n'aide pas.

Par rapport eu fait de "parler" je l'ai fais. Ma soeur et mon père sont au courant. Mon père cest venu comme sa dans la foulée. Ma soeur j'ai eu de la peine à entrer dans le sujet, tout fait pour retardé le moment. Mon coeur battait comme un malade avant que j'en parle et sa c'est relativement bien passé. Pas de pitier, pas de jugement, elle m'a cru car elle avait bien vu des trucs qui n'allaient pas( notamment une échange violent de baffe entre ma mère et elle). Elle ma raconté certain souvenir et on a partager l'enfer vécu ensemble mais différent( elle na jamais subi la moindre violence physique, mais les peurs, les pleurs, et les disputent continu de mes parents, les attitudes de ma mère,etc...). Mon père lui est resté plus sous le choc, en me disant:" je savais qu'un truc tournait pas rond avec ta mère mais j'aurais jamais imaginé ça" Me manque plus que mon autre sœur, deux de mes tantes, et une de mes cousines. J'ignore même si cela m'a soulagé, tout ce que je sais concrètement c'est qu'après avoir parlé à ma soeur, les envies d'alcools n'étaient plus là. Je ne leur ai pas, aux deux, seulement confié les violences de ma mère, mais mes envies de meurtre et vengeance à son égare, ma remonté de souvenir qui me faisaient quasiment revivre chaque souvenir déjà assez douloureux, de ces envies d'alcools, de la possibilité de retour sous antidépresseur. Les envies d'alcool, d'achever mon corps mourant tellement que je souffrais physiquement, plus aucune.D'ailleurs mon corps s'en remet rapidement depuis. J'ai même l'impression qu'il guérit plus vite. Dès le lendemain ou j'ai parlé, les boutons brûlaient moins, et aujourd'hui il ne m'en reste plus qu'un seul de toutes évidences.
Mieux encore dans ma vie, je crois être amoureuse. J'ai rencontré aujourd'hui un homme adorable. Et apparemment c'est réciproque les sentiments. On verra bien ce que ça peut donné mais j'espère lui. Au moins lui ne me manquera jamais de respect comme l'ancien, dont certain sur le forum se souviennent certainement, ne risque pas de me "frappé" ou "cassé le bras" comme sa avait failli arrivé,etc...


Demain cest le grand jour( je viens de l'apprendre il y a quelques heures, j'ai encore confondu les dates, je suis incroyable et là il y aurait eu des relativement graves conséquences.) demain c'est le résultat des examens. Je m'impatiente plus qu'autre chose. Un ami qui est narcissique se croit mieux que tout le monde, on l'aime comme ça c'est tout, fait son frimeur en math comme quoi l'examen était facile. Je m'impatiente de savoir sa note et la mienne, car moi en math quand j'avais 6 en général il avait tout juste 4! Pis tous les revoir, même si cest la dernière fois qu'on est tous réuni à l'école ça me motive.

Merci pour ces bonnes nouvelles
, je croise les doigts pour tes examens