Le malade alcoolique

**SHALE** 28/7/2020, 11:39

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Le malade alcoolique s'accroche à sa bouteille d'alcool comme quelqu'un qui se noie à sa bouée.
Quan ce malade se rend compte qu'il ne peut plus continuer avec ce produit, il commence à chercher des solutions mais la seule qu'il ne peut pas entendre c'est de se passer de l'alcool….
Il est persuadé que s'il n'a plus l'alcool, il ne peut plus vivre ni même survivre….C'est dans ce raisonnement que tout est faussé.
Quand l'alcool commence à causer des problèmes, quand on se rend compte que ces problèmes viennent de notre consommation, même si on le nie, là il est grand temps de prendre des décisions…
Si on reprend le rôle de l'alcool chez le malade alcoolique on voit qu'effectivement, à une époque, il lui a sans doute sauvé la vie. C'est le meilleur anxiolytique qui soit, mais ce que le MA n'arrive pas à comprendre c'est la double action de l'alcool…Quand ce produit devient chronique, il agit alors comme un profond dépresseur et un soutien à une paranoïa grandissante….Tout le monde nous veut du mal, c'est à cause des autres que nous buvons, heureusement qu'il y a l'alcool pour nous soutenir etc…, sans penser une minute que tout ça est faux, archi faux….
Quand c'est possible, il faut aider le malade alcoolique a examiner les problèmes qui lui arrivent et à en voir les causes…..On ne trouve alors que le fait qu'il ait bu qui l'ait amené à une telle situation…Là déjà, une petite graine est semée qui peut l'aider à voir peu à peu la vérité….S'il est possible de lui montrer aussi que l'alcool ne l'a pas du tout aidé à s'en sortir, c'est encore mieux….Bref tant qu'il n'aura pas pris conscience que sa non vie part de l'alcool, il sera encore dans le déni….Mais peu à peu, il va tout de même réfléchir et commencer à avoir des doutes…..
C'est là où il faut essayer de discuter calmement avec lui, en prenant notre cas comme exemple, on lui montrant tous les dégâts que l'alcool a fait dans notre vie, souvent d'ailleurs, il s'y reconnaîtra…
C'est un travail de longue haleine, mais si on arrive à le persuader qu'on peut vivre bien et sans alcool, un grand pas est franchi.[/ltr]