De retour pour deux combats

Ca m inquiete aussi c vrai ms j ai pas l choix d essaye.la journee c atarax le soir valium ms si il faut j en restrai a un demi comprime .ms j ve passe cette periode de sevrage si j pouvai me debràncher deux smaines ce srai l top

mais il y a un moment où ce choix s'impose sébastien.... une santé, on n'en n'a qu'une.....

Exactement ms la bouteille de hier soir m a fait peur j ai enfin compris que j devai m metr un coup d pied au cul pr etre aider car vouloir de ttes ses forces c est bien ms parfoi c insuffisant et j sui a deux doigts d tt perdre car en perdânt des journees d taf a un moment ca rentr pu et c tt qui suit maison boulot ...... la decheance quoi .j me sui pa battu pr en arriver la a 6 mois d la vente de ma maison .apres j srai plus trànquil e sans poison.

Je suis bien d'accord avec toi sébastien.
Et il faut parfois toucher le fond .... souvent même pour réaliser....

J arriv tjr pas a comprendre comment on peut s mettre ds des etats comme ca.

J avai mem penser me filmer pr voir quel dechet j etais qd c etait comme ca pr m faire mal j espere q j aurai jamais a l faire

Tout d'abord Sébastien, tu n'es pas un déchet mais un malade alcoolique et tu subis la puissance de l'alcool sur ton cerveau et sur ton corps... Avec la dépendance que tu as, il te fallait absolument des anxios, là , tu as une petite chance d'y arriver tout seul mais je pense qu'il vaudra mieux finir ton sevrage à l'hôpital.
Prends tes médicaments selon la posologie qu'ils t'ont indiqués. En cas de gros flash alcool, tu reprends un valium et tu vas te coucher.....
Là, c'est le mieux que tu puisses faire apparemment, commencer le sevrage avec nous ici, et le terminer à l'hosto.
Ensuite on verra avec toi comment te faire suivre par le CSAPA ou par des associations d'anciens malades alcooliques pour ne pas rechuter, mais pour le moment, tu en es au sevrage et il faut absolument que tu y arrives.
Mais surtout n'aies pas honte de toi, tu es malade et tu veux te soigner... Tu pourrais avoir honte si tu ne faisais rien pour t'en sortir mais ce n'est pas le cas, alors tu es allergique à l'alcool, il ne t'en faut pas et tu vas te battre pour ne plus en prendre, nous sommes tous derrière toi!!!

La frontière entre l'estime de soi et le rejet de soi (regard négatif de soi) n'est pas la même pour tout le monde.
Moi, je suis un peu comme toi, besoin d'en faire beaucoup pour avoir l'impression d'exister.
Alors, comme nous ne sommes pas parfaits   , on bascule facilement de l'autre côté de la frontière et c'est très désagréable, nous sommes dans la souffrance. L'alcool nous a souvent aidé a oublier ce moment difficile. Mais l'alcool nous a piégé... , c'était un mauvais moyen et l'estime de soi, on ne sait plus où elle est.

Tout ne sera pas parfait quand tu auras arrêté, mais je te le dis, comme chacun ici, la vie est beaucoup plus intéressante, on retrouve le lien à soi, à nos envies, à sa famille, à l'entourage, au travail.

C'est beaucoup de chose dite pour un jour de grande décision. Tu auras le temps de découvrir et en attendant, un jour après l'autre, mais toujours sans!
L'abstinence, il faut la vouloir, elle n'est pas donnée.
L'abstinence à un prix, et l'abstinence donne beaucoup

Amitiés

Paco

J angoisse .j aimrzi telment q ca marche.merci a vous

Un jour apres l autre .aujourd hui c bon demain j me levrai sans gueule de bois..e on verra la journee .j veu plus faire de plans sur la comete.

Regarde la signature de Cristal

" celui qui combat risque de perdre,mais celui qui ne combat pas a perdu d'avance "


Si elle a pris cela en signature, c'est qu'elle aussi un jour à eu peur de ne pas pouvoir combattre.
Oui, c'est angoissant... mais c'est encore plus angoissant de ne rien faire, non?

Pour le cap du quatrième jour, tu le passes à l'hosto, ce sera plus simple......

Pour le cap du quatrième jour, tu le passes à l'hosto, ce sera plus simple......

Oui, Shale a raison, cela va t'aider sur ton chemin, l'hosto au 4 ème jour.
Et on compte les jours avec toi.

Sébastien, dans quelques heures, j'en suis à 3 semaines>>>>>>>>>>>>>>>>>>> et je me sens déjà très différent.
Au final, c'est passé vite 

Combien de temps avez vous consomme ce poison.?

Pour ma part, une bonne dizaine d'années, dont les cinq dernières où j'étais alcoolique dépendante physique et qui ont été une horreur..

Et quel a ete le declic .shale .c est une horreur cette maladie c vrai. L important c est d en sortir et d pu jamais replonger .j souhaite a persônne de vivre cela en tt cas .bravo a vous tous pour votre combat qui vous a sauve.j vai l faire aussi ce combat qui en vaut la peine

Le déclic a surtout été lié à ma santé, les médecins ne me donnaient plus guère plus d'un an à vivre, au rythme où j'y allais, j'avais une hépatite alcoolique, une stéatose, bref j'étais dans un état physique déplorable. J'avais pris 10 kilos, j'avais le visage tout rouge, bref, tu me verrais maintenant tu ne penserais pas que j'ai pu être alcoolique. Je pense qu'à l'époque c'est ce qui m'a poussée à me soigner, quoique j'ai hésité entre me laisser couler et essayer de m'en sortir.... Comme quoi, la décision n'est pas si facile à prendre quand c'est l'alcool qui commande votre vie!!
En tout cas, heureusement que j'ai choisi de me soigner, car ça fait 18 ans que je ne bois plus et ce sont sans doute les 18 plus belles années de ma vie...

Ouh ma pauvre.en fait pe etr que tant qu on s fait pas assez mal on neglige la dangeurosite de cette saloprie.pr l moment ca n se voit pas du tt sur moi q j puisse etre alcoolique et mis apart la pancreatite que j ai fait j n ai aucun signe de cette alcoolisation reguliere a outrance ou alors j ne m en rend pas compte c est peut etre pr cela q j avai pa pris vraiment l impact que cela a sur moi et mon corps en fait on s voit pas sombrer et un jour ba on ouvre les yeux ms c deja trop tard .enfin non il n est jamais trop tard .tu buvai tt au long de la journeé?

Bonjour sébastien,

Comment vas-tu aujourd'hui?
Avant l'alcool, c'était la codéine... l'alcool est "arrivé" après.... en plus d'anxio... 
Pour ma part, les alcoolisations étaient "éparpillées" sur la semaine.... j'aimais bien un apéro ou deux ou.... et de plus en plus souvent seule à la maison.... En cachant les quantités....ça a duré deux, trois ans... 
La dernière année a été la pire.... dès les enfants à l'école, je commençais ma journée vers 8h30 avec un grand verre de porto....
Les derniers mois, c'était quotidien....

Je pensais avoir eu mon déclic lorsque j'ai écrasé la voiture aux alentours de l'école  .... une nuit en psychiatrie .... arrêt d'alcool 3 semaines pour "essayer" un petit apéro et descendre aussi vite...
Le déclic a été de ne plus pouvoir me regarder dans le miroir, je me dégoûtais.....
Cela va faire 4 ans au mois de mars que j'ai dit stop...

Bônjour aujourd hui ca va j ai repri l travail ca va
J ai pri.l atarax c matin ms ca m a bien casse.dc j pens q j vai soi prdr que l valium ds la fin d boulot pr evite d etre tente ou soi un demi atarax le matin e valium le soir

cette bouteille va peut etre finalement t'apporter du positif si elle t'a permis de te rendre compte de la dangerosité de cette maladie!! Pour les anxios,tu peux diminuer un peu l'atarax le matin mais garde le valium pour le soir pour eviter les gros flash,tu avais rdv jeudi avec l'alcoologue,j'espère que tu as gardé ce rdv et je pense aussi judicieux de terminer ton sevrage en hospi,ce sera plus facile et moins contraignant pour toi

Pour répondre à ta question, à la fin, je buvais dés le matin, mais comme j'avais une hépatite alcoolique, je vomissais et je rebuvais aussitôt!! N'importe quoi.
Tu as tout de même eu une pancréatite, c'est une première alerte là, alors fais attention à toi , parfois, comme tu le dis, on ne voit pas la maladie arriver et c'est quand on a le nez dedans qu'on se dit "zut, j'aurais du arrêter plus tôt"!!!!!
Il y a aussi les accidents qui sont fréquents sous alcool, là aussi, ils arrivent parfois plus vite qu'on ne le pense, mais hélas c'est souvent trop tard, pour la voiture ce n'est pas trop grave, mais pour toi ou pour les autres faisant partie de l'accident, ce peut être très, très grave!!!

Niveau familiale ca a laisse des traces?

Pour ma part, non, car mon mari n'a appris que très tard que j'étais alcoolique, quand j'ai fait mon premier coma éthylique. Je tenais tellement bien l'alcool, que ce n'était pas facile de voir que j'avais bu......
Ensuite, nous travaillions dans le social, alors la maladie alcoolique ne nous était pas inconnue  et n'a pas amenée de jugement et de colère dans mon couple...