La vita è bella!

Une fois que le moral va mieux, il est plus "facile" de prendre de bonnes résolutions, et faire des projet. Et l'inverse également 
Bon réveillon à toi aussi lisa 

Je suis bien d'accord avec toi Mamou! Pour moi le moral c'est comme la santé : c'est la base.
Tout est beaucoup plus facile quand on a les deux, et pour l'instant c'est mon cas, je suis plutôt chanceuse!

Le réveillon s'est plutôt bien passé, on a bien mangé et on a regardé Arthur à la télé.
Michèle n'a parlé quasi que d'elle, des conflits avec sa fille, avec sa propre mère, mais compte tenu des circonstances je ne peux pas lui en vouloir. Ca n'a pas été trop lourd pour moi, en fait je n'ai pas cherché à m'investir, j'ai simplement prêté une oreille attentive et compatissante mais sans plus.
N'empêche, quand je vois sa vie et la mienne, je préfère la mienne! Même si elle est largement imparfaite, j'ai encore une moitié de vie devant moi, j'ai davantage d'amis, des parents aimants même si c'est à leur façon, une soeur plus qu'adorable, un chat merveilleux et qui ne perd pas ses poils , un chouette appart dans lequel je me sens bien, un corps redevenu presque comme avant ma prise de poids, et j'en passe. Tout compte fait je n'ai pas de quoi me plaindre, si ce n'est ma crise existentielle du milieu de vie qui me tenaille...
D'ailleurs Mamou ce que tu en disais sur le post de Paco me parle tout à fait, faut croire qu'en la matière me v'là plus précoce que lui

Je suis dans une période comme un peu hors du temps, comme en mode "pause", sans très bien savoir vers où je vais aller ensuite ni quel sera mon futur.

Bonjour lisa,

Tu sais, cet "état" me fait un peu penser à la crise d'adolescence, en différent bien sûr, mais dans le sens de se rechercher; préparer son avenir.

Et d'un autre côté, tu as beau t'être tracé une voie, toi ici par exemple tu as repris tes études, sur le "tard", mais il n'est jamais trop tard pour rebifurquer de nouveau.
Ton diplôme en tant que tel te servira de toute façon d'une manière ou d'une autre...

Michèle n'a parlé quasi que d'elle

En voilà un exemple.... tu es là à ce réveillon écoutant ton amie... tu m'as l'air d'être très souvent là pour elle... presque dans le rôle de la psy...

Tu sais, personne n'a à se comparer à personne. Tu as ta manière de vivre tes événements, comme michèle les siens, mais en aucun cas tu n'as à minimiser ce que tu vis ou pas.

Ceci dit, ce "genre" de "communication" avec une "amie" m'exaspère au plus haut point....

Chez moi, j'aurais parfois envie de mettre sur ma porte d'entrée "consultations" ...

tu m'as l'air d'être très souvent là pour elle... presque dans le rôle de la psy...

une façon de ne pas se regarder quand va tu enfin te regarder en face lisa et affronter ce qui te fait si peur? tu en es où de tes suivis??
ta vie,quand on la lit comme sur ton post parait sereine et heureuse et pourtant,tu es loin de l'être,au fond de toi,il y a une telle detresse!!
il va falloir que tu t'y attèles tu ne crois pas?? Michèle a un gros problème effectivement mais elle sait d'où il vient ce qui est surement plus facile à guérir,par contre,ton problème à toi est bien plus complexe et bien plus douloureux mais ce n'est pas en le refoulant que tu pourras le combattre 

Tu penses réellement aider Michèle ??? Je ne crois pas. C'est elle qui t'aide à ne pas prendre de décisions et elle te sert aussi de faire valoir, elle est "tellement pire que toi...", tu ne le dis pas aussi clairement que ça, mais ça revient au même...
Alors si tu penses passer ta vie à aider des gens comme Michèle, Mamou a raison, mets une plaque de thérapeute sur ta porte et fais toi payer les séances, je ne sais pas en Belgique, mais en France c'est possible. Si tu veux faire un boulot correcte, fais ce travail sous le contrôle d'un autre thérapeute que tu vois une fois tous les 15 jours....Tu as ainsi un suivi de ton travail et tu évites de faire de grosses gaffes. Tu peux t'installer comme psychologue en libéral. Dans la ville près de chez moi, il y en a une, son cabinet est toujours plein, et là, ça correspond vraiment à ta formation.... Tu as les diplômes voulus, si tu as un psy pour ton contrôle, tu peux te lancer...

Je n'ai pas cherché à la "guérir" ni même à la conseiller, ni même à l'aider car je ne le peux pas, je l'ai juste écoutée Michèle.
C'est vrai qu'elle va plus mal que moi et qu'elle a une vie bien pire que la mienne en ce moment, et ça m'aide à relativiser mes propres soucis.

Où j'en suis par rapport à mon suivi : j'ai réunion MAB chaque semaine, et je dois reprendre contact avec mon généraliste ainsi qu'avec le psy du centre où j'ai fait ma cure.

Ce qui peut donner l'impression que je donne le change, c'est que je m'accroche aux petites choses positives du quotidien, c'est ma façon de garder la tête hors de l'eau et de garder le moral. Ce n'est pas pour "positiver à outrance". Je sais bien que j'ai un gros quelque chose qui ne tourne pas rond par rapport à la reprise d'un emploi. Mais en attendant que ça se résolve, je préfère vivre pas trop mal et de préférence bien

Côté moral je pense que je suis sur la bonne voie. Maintenant les jours s'allongent, de façon encore imperceptible mais le changement est enclenché. Je ne suis pas née dans le bon pays, mon moral est tout de même dépendant de la météo et je n'aime ni l'automne ni l'hiver. Maintenant c'est le printemps qui est à venir

Je vois régulièrement mes parents, et ma mère me raconte parfois des histoires de quand j'étais petite. Elle m'a raconté que quand ma soeur était bébé, je refusais de m'habiller moi-même (alors que j'avais bataillé pour ça avant), je me plantais dans la salle de bains les deux poings sur les hanches. Avec le recul elle se rend compte elle-même que j'ai mal vécu la naissance de ma soeur quand j'avais 5 ans. Dans mes souvenirs en tous cas, plus personne ne s'intéressait à moi, il y avait un nouveau bébé et dont il fallait davantage s'occuper. C'est à partir de ce moment que j'ai commencé à devenir difficile à gérer, à m'opposer, à me rebeller.

Hello les zamis!

Hier soir je suis allée chez mon amie Michèle, chez qui je suis restée loger car j'avais RDV ce matin non loin de chez elle. On s'est refait des huitres... et puis du filet de poisson blanc sauce tomates, on s'est régalées!

Ce matin j'avais RDV avec mon psychiatre à Bruxelles. Il a reçu les rapports du centre de cure, ainsi que de l'hôpital où j'ai valsé il y a quelque temps, donc il était déjà au courant de mes péripéties. Il m'a trouvée pas si mal cependant, mais ne me sent pas prête à me relancer dans un travail à temps plein, un bénévolat peut-être mais "léger".
Il a un peu modifié mon traitement : je continue le neuroleptique (Etumine) encore deux mois, dès à présent je passe à 2 comprimés par jour de Dépakine (à la base un antiépileptique mais aussi régulateur d'humeur), pour progressivement diminuer mon antidépresseur (qui a comme effet "secondaire" d'être excitant or je le suis déjà largement assez comme ça) et enfin supprimer l'Etumine.
Il m'a demandé comment je voyais l'avenir... je lui ai répondu qu'à terme j'aimerais retravailler, juste que je ne sais pas encore quand

Je suis ensuite repassée chez Michèle et on a déjeuné ensemble, puis j'ai repris la route et je suis rentrée dans mon home sweet home

Ah, hier en partant je suis passée rendre visite à mes parents. L'opération de ma mère s'est très bien passée et elle récupère bien

Demain JP vient manger avec moi le midi, ensuite je ferai sans doute du rangement. J'ai commencé hier et j'ai envie de poursuivre

Dimanche toute la famille se réunit chez mon oncle, le frère cadet de mon père, à l'occasion des fêtes. Ca va encore être la grosse bouffe! mais surtout l'occasion de passer un bon moment tous ensemble.

Heureusement que Michèle est là pour occuper tes journées, elles seraient un peu longues sans elle!

C'est un peu ironique je suppose?
Mais tu n'as pas entièrement tort, j'ai du temps à tuer, et contrairement à elle je ne sais pas rester plantée devant la télé très longtemps.
Je dois vraiment chercher à m'occuper, à me divertir, à voir du monde.

Oups, j'ai oublié : je vais chez le dentiste samedi matin!

Lisa, je sens que tu t'éparpille de plus en plus.
Là tu ne penses plus vraiment à avoir un but dans ta vie mais à laisser le temps passer et passer du bon temps en allant à droite à gauche en vadrouille. Je ne suis pas sûr que ce soit très constructif pour ton avenir.
Alors quand tu nous dis ce que ton psychiatre dit, je suppose que tu dois lui expliquer des choses qui font qu'il parte dans ton sens "ne pas chercher d'emploi".
Mais pour le bénévolat ça fait bien longtemps que tu en parles mais sans rien faire.
Je crois qu'il faut vraiment t'activer, te bouger dans ce domaine parce que là tu stagne depuis x temps et comme c'est partie ce n'est pas près de changer

Lisa
Je ressens la même chose que Sanka, je ne savais comment te le dire.

Je suis du même avis.....

Les journées peuvent être longues lorsqu'on a pas de but.....

Je dirais même que je suis inquiète pour toi, je trouve que tu t'enfonces de plus en plus et que tu es dans le déni le plus complet, je ne parle pas de l'alcool.....
Il me semble que tu as orienté ton psy sur une mauvaise route, je sais quand on est soi aussi psy, qu'on peut relativement orienter les psys vers le chemin qui nous convient, surtout quand ils ne sont pas alcoologues et ne connaissent pas la maladie alcoolique. J'ai fait une psychanalyse pendant 10 ans, qui ne m'a rien apporté car moi non plus je n'apportais rien de ce qui m'aurait faite avancer...

Voilà deux grandes semaines sans nouvelles... Comment vas-tu ? Doit-on s'inquiéter ?

Lisa même si je me doute pourquoi tu ne viens plus ici, tu pourrais tout de même venir nous le dire. Si c'est pour autre chose tu le dis aussi. C'est toujours surprenant de te voir sur FB et de ne pas te voir ici alors que tu as tant de  choses à dire. Sans doute nos questions te dérangent  mais il faudra bien que tu finisses par y répondre un jour. On ne t'a pas dit "travaille", on te dit que le travail serait une bonne chose pour toi, que ça rééquilibrerait ta vie et que tu serais responsable de toi, tu gagnerais ta vie...

Tu as aussi le droit de décider que tu ne travailleras plus jamais (si tu en as les moyens financiers).
C'est une question que je me pose de temps en temps (j'ai une pension d'invalidité), et je finis toujours par trancher : je préfère travailler, car j'aime ce que je fais (même si pas toujours) et j'aime me sentir responsable de moi-même (bien que la pension vienne compléter mes petits salaires, mais au moins je fais ce que je peux).
Tu peux parfaitement te dire que le travail n'est pas fait pour toi et vice versa et préférer vivre "en rentière", du moment que tu assumes ce choix.
Ce qui est insupportable, c'est ce va-et-vient culpabilisant, je devrais, je ne peux pas, oui mais je devrais, oui mais je ne peux pas, etc.
Il y a des gens qui sont incapables de travailler, on les appelle en général des handicapé-e-s, et il est naturel que la société les prenne en charge.
Je ne porte pas de jugement (bien que je connaisse au moins une personne qui profite injustement du système social) : on peut ou on ne peut pas.
L'important, il me semble, est que tu détermines tes capacités réelles, aujourd'hui. Tu peux (ou pourrais) ou tu ne peux pas. Et basta. Tu t'organises en fonction.

Anna je partage tout à fait ton avis!!

voilà un post qui pourrait te soulager grandement lisa mais encore faudrait il que tu viennes le lire

Pas envie de polémiquer.

Je connais des handicapés qui donnent beaucoup, qui travaillent aussi et souvent dans des conditions difficiles.

Notre amie a beaucoup d'atout et j'ai l'impression qu'à rester sans s'engager dans un projet de travail ou autre, elle se perd lentement et très sûrement

Paco, moi aussi je sens qu'elle se perd et ça me fait peine!!!!!

Je suis aussi "triste" aussi de ne plus/pas te voir lisa....
Nous dire où tu en es et "défendre" ta croûte.... réagir quoi ....

J'ai mis un message pour Lisa sur Facebook, j'espère qu'elle en tiendra compte et viendra faire un tour ici!

Hello les amis!

Merci pour vos messages, que je n'avais pas vus.
C'est vrai que je ne suis pas venue donner de nouvelles depuis un petit temps, simplement parce qu'il n'y en a pas des masses.
Je ne me suis ni mise à chercher un bénévolat, ni mise à chercher un travail...
Pour répondre à la question posée par Anna, j'ai été capable de travailler par le passé, et je pense l'être toujours, même si je ne m'y sens pas prête dans l'immédiat. Je ne vais donc pas adopter le statut d'handicapée, ni de rentière car je n'en ai pas les moyens.
D'un autre côté, les journées sans but me semblent longues, et j'attends je ne sais quoi pour décider de changer ça.
Je les occupe par de la lecture, sport, balades, ménage, tv, etc. Je lis beaucoup surtout.

Sinon ça va plutôt bien, le moral est bon et côté alcool ça se passe bien aussi

La sécu va te payer combien de temps comme ça ??? Elle doit te demander des comptes tout de même....C'est ce que je ne comprends pas bien.
De plus, j'ai l'impression que ce n'est pas un blocage par rapport au travail que tu as pour le moment, c'est plutôt une envie de ne pas travailler et ce que la sécu te donne, même si ce n'est pas bien gros, ça te suffit...
Tu penses que c'est la solution que tu dois adopter ? Après tout pourquoi pas.....