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femme d'un MA.
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Onsaide, la vie après l'alcool :: Forums principaux :: ENTOURAGE des malades alcooliques-(co dépendance)
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Re: femme d'un MA.
Bien sûr que les choses peuvent être vues différemment ne vivant pas sous le même toit....
Mais en aucun, nous n'avons à t'en vouloir femmeaimante , chacun de nous est bien différent, autant dans la maladie, que dans l'entourage.
Tout ne se fait pas en un coup de cuillère à pot non plus.
Chacun son rythme...
Je pense que le fait de prendre du recul change "forcément" ton "comportement" vis à vis de lui.
Continue à venir écrire, lire autant que tu veux, et continuons à échanger
Mais en aucun, nous n'avons à t'en vouloir femmeaimante , chacun de nous est bien différent, autant dans la maladie, que dans l'entourage.
Tout ne se fait pas en un coup de cuillère à pot non plus.
Chacun son rythme...
Je pense que le fait de prendre du recul change "forcément" ton "comportement" vis à vis de lui.
Continue à venir écrire, lire autant que tu veux, et continuons à échanger
mamou- Super Tchatcheur
- 25/03/2013
Re: femme d'un MA.
Peut-être Mamou, et que je ne m'en rende pas compte encore?
Peut-être, oui...
Mais je ne suis pas encore dans cette prise de conscience, personnellement.
Merci de ton soutien.
En même temps, à en parler ici, je fais un travail sur moi, et cela m'est essentiel.
Peut-être, oui...
Mais je ne suis pas encore dans cette prise de conscience, personnellement.
Merci de ton soutien.
En même temps, à en parler ici, je fais un travail sur moi, et cela m'est essentiel.
femmaimante- Super Tchatcheur
- 07/01/2015
Re: femme d'un MA.
Excuse moi, mais , si en plus vous vivez séparément , celà lui permet de consommer quand il l'entend et comme il l'entend....
Avoir rebu quelques jours après un sevrage montre et l'importance de la maladie et le peu de motivation de la personne.
Comme dans toute maladie grave (1er cas de mortalité quand même...) c'est dans le concret qu'il faut taper, pas rester dans un flou artistique et surtout IL FAUT LE VOULOIR.
Ou il faut attendre d'atteindre le fond du trou, duquel il me semble encore loin mais qui peut arriver très vite surtout si les analyses de sang sont pas tops.
A ta décharge , il est vrai que tu restes spectatrice et ne peux agir à sa place , et s'il ne remarque même pas ta souffrance , là se pose un réel problème qu'il serait peut être bon d'élucider. Manque d'attention vis à vis de l'autre, indifférence, égocentrisme exacerbé, amour pas autant partagé que tu ne penses?????
Avoir rebu quelques jours après un sevrage montre et l'importance de la maladie et le peu de motivation de la personne.
Comme dans toute maladie grave (1er cas de mortalité quand même...) c'est dans le concret qu'il faut taper, pas rester dans un flou artistique et surtout IL FAUT LE VOULOIR.
Ou il faut attendre d'atteindre le fond du trou, duquel il me semble encore loin mais qui peut arriver très vite surtout si les analyses de sang sont pas tops.
A ta décharge , il est vrai que tu restes spectatrice et ne peux agir à sa place , et s'il ne remarque même pas ta souffrance , là se pose un réel problème qu'il serait peut être bon d'élucider. Manque d'attention vis à vis de l'autre, indifférence, égocentrisme exacerbé, amour pas autant partagé que tu ne penses?????
pascal1- Super Tchatcheur
- 03/03/2012
Re: femme d'un MA.
On t'a vu combative sur ta façon de procéder, alors on t'a un peu secoué pour te "réveiller".
On ne détient pas toutes les vérités, mais vois tu ici on a un savoir technique, psychologique de la maladie alcoolique sur lequel tu peux t'appuyer.
On te donne des pistes de travail pour que tu puisses gérer ta situation personnelle,
Relis bien le post de Pascal1, je trouve qu'il te donne beaucoup d'éléments sur une possible réalité (toujours notre expérience qui permet d'envisager cette situation).
On ne détient pas toutes les vérités, mais vois tu ici on a un savoir technique, psychologique de la maladie alcoolique sur lequel tu peux t'appuyer.
On te donne des pistes de travail pour que tu puisses gérer ta situation personnelle,
Relis bien le post de Pascal1, je trouve qu'il te donne beaucoup d'éléments sur une possible réalité (toujours notre expérience qui permet d'envisager cette situation).
Invité- Invité
Re: femme d'un MA.
J'entends bien votre point de vue.
Mais voyez-vous, mon homme doit s'occuper de lui, et pas vis à vis de moi.
Pour en avoir parlé à l'hôpital, à savoir s'il devait se mettre en couple, le médecin a dit que ce n'était pas la solution...
Après, il y aura toujours le pour et le contre dans ce genre de situation. Ceux qui sont pour l'habitat séoaré et ceux qui sont contre.
Mais il est hors de question aujourd'hui pour nous deux, de nous mettre ensemble, sachant qu'il a à gérer seul ces problèmes là!
Le discours que tu tiens, Pascal, c'est à mon mari qu'il faut le dire, pas à moi.
Moi, je sais ce qui est bon pour nous, mais lui n'y est pas favorable pour le moment, et je l'entends ainsi. Il n'y a pas que l'alcool dans la vie. Il y a aussi notre vie à nous... Ceci est un choix personnel respectable, et honorable.
Il ne remarque pas ma souffrance par ce que je ne veux pas en parler. Parce que c'est moi que cela concerne. Que ce soit lui ou mes ami(e)s, personne ne connait ma souffrance, ou peu. Quand je vois mes ami(e)s, je prends tout ce positif que j'y trouve, et qui m'habite ensuite... C'est ainsi que je suis faite, je n'y peux rien. Je n'ai pas appris à vivre autrement.
Preuve en est que dans le début de mes posts ici, je parlais beaucoup du 'nous, notre couple, ou de lui', mais souvent vous me demandiez 'et toi?'
Et bien, moi, je m'occupe de moi quand j'en ai envie, quand j'en ressens le besoin, et quand aussi, je me retrouve dans mon antre intérieur.
Mon homme a aussi le personnel médical pour l'aider à s'en sortir, ou les personnes dans les réunions. Eux sauront surement mieux le 'guider' que moi.
Et puis, pour en avoir parler avec lui, il ne veux pas que je m'investisse de trop... Ce que je peux me comprendre : je ne suis pas la sauveuse de l'humanité...
Mais voyez-vous, mon homme doit s'occuper de lui, et pas vis à vis de moi.
Pour en avoir parlé à l'hôpital, à savoir s'il devait se mettre en couple, le médecin a dit que ce n'était pas la solution...
Après, il y aura toujours le pour et le contre dans ce genre de situation. Ceux qui sont pour l'habitat séoaré et ceux qui sont contre.
Mais il est hors de question aujourd'hui pour nous deux, de nous mettre ensemble, sachant qu'il a à gérer seul ces problèmes là!
Le discours que tu tiens, Pascal, c'est à mon mari qu'il faut le dire, pas à moi.
Moi, je sais ce qui est bon pour nous, mais lui n'y est pas favorable pour le moment, et je l'entends ainsi. Il n'y a pas que l'alcool dans la vie. Il y a aussi notre vie à nous... Ceci est un choix personnel respectable, et honorable.
Il ne remarque pas ma souffrance par ce que je ne veux pas en parler. Parce que c'est moi que cela concerne. Que ce soit lui ou mes ami(e)s, personne ne connait ma souffrance, ou peu. Quand je vois mes ami(e)s, je prends tout ce positif que j'y trouve, et qui m'habite ensuite... C'est ainsi que je suis faite, je n'y peux rien. Je n'ai pas appris à vivre autrement.
Preuve en est que dans le début de mes posts ici, je parlais beaucoup du 'nous, notre couple, ou de lui', mais souvent vous me demandiez 'et toi?'
Et bien, moi, je m'occupe de moi quand j'en ai envie, quand j'en ressens le besoin, et quand aussi, je me retrouve dans mon antre intérieur.
Mon homme a aussi le personnel médical pour l'aider à s'en sortir, ou les personnes dans les réunions. Eux sauront surement mieux le 'guider' que moi.
Et puis, pour en avoir parler avec lui, il ne veux pas que je m'investisse de trop... Ce que je peux me comprendre : je ne suis pas la sauveuse de l'humanité...
femmaimante- Super Tchatcheur
- 07/01/2015
Re: femme d'un MA.
Bien sûr, tu as tout à fait raison de prendre le positif des rencontres, sorties etc entre amis, heureusement
Pour ce qui est d'habiter ensembles ou pas, le problème n'est pas là et de toute façon, tel est votre choix
Jusque maintenant, tu arrives à ne pas """trop""" montrer ce qui t'affecte et personne ne sait comment tu pourrais réagir demain, et c'est valable pour tout un chacun.
Ce cheminement face à la maladie, bien sûr qu'il doit le faire seul (dans sa tête) et accompagné de l'équipe médicale.
Maintenant, si il venait à faire une cure ou autre, ton regard et ton soutien seraient probablement différents....
Enfin, je pense ne pas me tromper en disant cela
Pour ce qui est d'habiter ensembles ou pas, le problème n'est pas là et de toute façon, tel est votre choix
Jusque maintenant, tu arrives à ne pas """trop""" montrer ce qui t'affecte et personne ne sait comment tu pourrais réagir demain, et c'est valable pour tout un chacun.
Ce cheminement face à la maladie, bien sûr qu'il doit le faire seul (dans sa tête) et accompagné de l'équipe médicale.
Maintenant, si il venait à faire une cure ou autre, ton regard et ton soutien seraient probablement différents....
Enfin, je pense ne pas me tromper en disant cela
mamou- Super Tchatcheur
- 25/03/2013
Re: femme d'un MA.
Mamou, tu cernes (très) bien... Si tel était le cas, je serais la plus heureuse des femmes... Mais pour le moment, chaque chose en son temps.
Et puis, Pascal, à y réfléchir, se mettre en couple ne règle pas tout. Seulement une partie de l'iceberg, si je puis dire...
Preuve en est tous ces couples dont un ou les deux boivent...
Au contraire, faut voir le positif de cette situation : être séparé permet de se retrouver soi. Ca facilite aussi la remise en question, le fait de ne pas être trop l'un sur l'autre... Et le MA a besoin de cela...
Et puis, Pascal, à y réfléchir, se mettre en couple ne règle pas tout. Seulement une partie de l'iceberg, si je puis dire...
Preuve en est tous ces couples dont un ou les deux boivent...
Au contraire, faut voir le positif de cette situation : être séparé permet de se retrouver soi. Ca facilite aussi la remise en question, le fait de ne pas être trop l'un sur l'autre... Et le MA a besoin de cela...
femmaimante- Super Tchatcheur
- 07/01/2015
Re: femme d'un MA.
Mais je n'ai jamais parlé de vous mettre en couple!!! Ce n'est d'ailleurs pas mon rôle .
J'ai juste dit que vivre séparément lui donnait plus de latitude pour boire quand et ce qu'il veut!
J'ai juste dit que vivre séparément lui donnait plus de latitude pour boire quand et ce qu'il veut!
pascal1- Super Tchatcheur
- 03/03/2012
Re: femme d'un MA.
pascal1 a écrit:Mais je n'ai jamais parlé de vous mettre en couple!!! Ce n'est d'ailleurs pas mon rôle .
J'ai juste dit que vivre séparément lui donnait plus de latitude pour boire quand et ce qu'il veut!
Hélas, oui... Je me doute bien après tout ce qu'il a pu/su me dire... Mais c'est ainsi...
Merci à toi!
femmaimante- Super Tchatcheur
- 07/01/2015
Re: femme d'un MA.
Tu sais s'il n'a pas envie de parler de sa consommation avec toi, ce n'est pas pour te ménager. C'est tout simplement que d'une, on a horreur d'en parler avec nos proches, il y a encore une sorte de déni qui existe longtemps dans ce cas là, et de deux, il a trop peur de ce que tu pourrais lui dire pour l'obliger à accepter...
'ai connu la même situation, je n'ai jamais voulu en parler avec mon mari, tout au moins avant de faire la cure. J’essayais ainsi de l'oublier un maximum..
Un malade alcoolique ne pense qu'à lui et à la bouteille, il faut que tu sois réaliste, je t'en parle en connaissance de cause, j'ai été alcoolique, j'ai beaucoup travaillé l'alcoologie, je peux t'assurer que les proches d'un MA viennent bien après la bouteille. La bouteille c'est notre drogue, et il nous faut notre dose pour vivre ou pour simplement être moins mal....
On arrive à un moment où on se moque des résultats médicaux qui ne sont pas bons, comme dans le cas de ton mari, je crois.. On pourrait penser que c'est ce qui va nous pousser à arrêter, mais non, même ça, ce n'est pas assez puissant, ou alors, il faut vraiment qu'on arrive au bout du bout, je savais qu'il me restait à peu près un an à vivre quand j'ai arrêté....
Ce qui m'a surtout marquée à ces moments là, c'est justement quand je me rendais compte que mes proches ne me disaient rien mais n'étaient pas dupes, que ce soit chez moi ou au travail, la honte qu'ils connaissent mon alcoolisme et qu'ils sachent que je me cachais pour boire.. Pour d'autres ça va être un accident lié à l'alcool qui va être le déclic....
'ai connu la même situation, je n'ai jamais voulu en parler avec mon mari, tout au moins avant de faire la cure. J’essayais ainsi de l'oublier un maximum..
Un malade alcoolique ne pense qu'à lui et à la bouteille, il faut que tu sois réaliste, je t'en parle en connaissance de cause, j'ai été alcoolique, j'ai beaucoup travaillé l'alcoologie, je peux t'assurer que les proches d'un MA viennent bien après la bouteille. La bouteille c'est notre drogue, et il nous faut notre dose pour vivre ou pour simplement être moins mal....
On arrive à un moment où on se moque des résultats médicaux qui ne sont pas bons, comme dans le cas de ton mari, je crois.. On pourrait penser que c'est ce qui va nous pousser à arrêter, mais non, même ça, ce n'est pas assez puissant, ou alors, il faut vraiment qu'on arrive au bout du bout, je savais qu'il me restait à peu près un an à vivre quand j'ai arrêté....
Ce qui m'a surtout marquée à ces moments là, c'est justement quand je me rendais compte que mes proches ne me disaient rien mais n'étaient pas dupes, que ce soit chez moi ou au travail, la honte qu'ils connaissent mon alcoolisme et qu'ils sachent que je me cachais pour boire.. Pour d'autres ça va être un accident lié à l'alcool qui va être le déclic....
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: femme d'un MA.
Merci de ton témoignage poignant, Shale...
C'est en partie pour cela que je ne dis rien... alors que je sais.
Le temps fera les choses, j'en reste convaincue. La route lui est longue.
Si j'ai un message à lui transmettre cependant, je le ferai. Mais pour cela, il me faut trouver à chaque fois le moment opportun pour le faire. Un temps pour chaque chose... C'est ce que je me dis.
C'est en partie pour cela que je ne dis rien... alors que je sais.
Le temps fera les choses, j'en reste convaincue. La route lui est longue.
Si j'ai un message à lui transmettre cependant, je le ferai. Mais pour cela, il me faut trouver à chaque fois le moment opportun pour le faire. Un temps pour chaque chose... C'est ce que je me dis.
femmaimante- Super Tchatcheur
- 07/01/2015
Re: femme d'un MA.
Oui, le moment pour dire les choses est important. Il faut le choisir, mais n'accepte pas tout non plus sans rien dire. Tout est dans la manière de dire les choses aussi.
Vas à ton rythme, tant que tu fais ce qu'il faut pour toi!
Vas à ton rythme, tant que tu fais ce qu'il faut pour toi!
Crystal_ine- Super Tchatcheur
- 10/03/2012
Re: femme d'un MA.
Bonjour,
J'ai parlé de cette vitamine essentielle pour lui (B1) et des trous de mémoire... Il était au courant qu'il y avait un lien avec l'alcool... Je ne suis donc pas aller plus loin, à insister...
Comment refuser de prendre un verre chez notre parent qui nous a toujours vu en prendre un chez eux?
Perso, j'ai suggéré ceci : 'aujourd'hui, j'ai pas envie... J'ai envie de passer à autre chose...' Et peut-être un jour, le dire au parent (qui n'est pas encore au courant).
Aujourd'hui, je suis un peu triste, comme vide... Je n'ose pas trop aller vers lui, comme je sais que les médocs peuvent le rendre mal, en baisse de libido, avec moins d'envie... Je suis très tendre avec lui... Mais plus loin, je n'ose pas... Je 'crains' le déranger...
Je ne lui en ai encore pas parlé. Je sais que je le dois. Quand on pourra parler de nous.
J'ai parlé de cette vitamine essentielle pour lui (B1) et des trous de mémoire... Il était au courant qu'il y avait un lien avec l'alcool... Je ne suis donc pas aller plus loin, à insister...
Comment refuser de prendre un verre chez notre parent qui nous a toujours vu en prendre un chez eux?
Perso, j'ai suggéré ceci : 'aujourd'hui, j'ai pas envie... J'ai envie de passer à autre chose...' Et peut-être un jour, le dire au parent (qui n'est pas encore au courant).
Aujourd'hui, je suis un peu triste, comme vide... Je n'ose pas trop aller vers lui, comme je sais que les médocs peuvent le rendre mal, en baisse de libido, avec moins d'envie... Je suis très tendre avec lui... Mais plus loin, je n'ose pas... Je 'crains' le déranger...
Je ne lui en ai encore pas parlé. Je sais que je le dois. Quand on pourra parler de nous.
femmaimante- Super Tchatcheur
- 07/01/2015
Re: femme d'un MA.
Bonjour femmeaimante,
Tu parles de quel parent?
Je pense que si quelqu'un doit le dire, c'est ton compagnon..... si il en a envie......
Tu nous parles de cet état de tristesse, est ce que tu lui en parles à lui?
La tendresse peut remplacer ces moments que vous ne pouvez plus avoir pour le moment... il viendra vers toi, quand il sera prêt...
Courage
Tu parles de quel parent?
Je pense que si quelqu'un doit le dire, c'est ton compagnon..... si il en a envie......
Tu nous parles de cet état de tristesse, est ce que tu lui en parles à lui?
La tendresse peut remplacer ces moments que vous ne pouvez plus avoir pour le moment... il viendra vers toi, quand il sera prêt...
Courage
mamou- Super Tchatcheur
- 25/03/2013
Re: femme d'un MA.
Bonjour femmeaimante
C'est une simple reflexion et n'en prends pas ombrage, mais la communication n'a l'air simple entre vous.
Tu n'es pas obligé de répondre mais quelle est la profession de ton compagnon?
C'est une simple reflexion et n'en prends pas ombrage, mais la communication n'a l'air simple entre vous.
Tu n'es pas obligé de répondre mais quelle est la profession de ton compagnon?
Invité- Invité
Re: femme d'un MA.
chiffounette a écrit:Bonjour femmeaimante
C'est une simple reflexion et n'en prends pas ombrage, mais la communication n'a l'air simple entre vous.
Tu n'es pas obligé de répondre mais quelle est la profession de ton compagnon?
Si, elle est simple. C'est juste que moi, je suis un peu plus réservée et de ce fait, je parle peu de moi, que ce soit à lui, comme à mes proches et mes ami(e)s.
femmaimante- Super Tchatcheur
- 07/01/2015
Re: femme d'un MA.
mamou a écrit:Bonjour femmeaimante,
Tu parles de quel parent?
Je pense que si quelqu'un doit le dire, c'est ton compagnon..... si il en a envie......
Tu nous parles de cet état de tristesse, est ce que tu lui en parles à lui?
La tendresse peut remplacer ces moments que vous ne pouvez plus avoir pour le moment... il viendra vers toi, quand il sera prêt...
Courage
je parlais de sa maman... pour le parent.
C'est une question qu'il a posée haut et fort en ma présence... --> comment lui dire que je refuse un apéro?
cet état de tristesse, je l'ai ressenti aujourd'hui, après l'avoir quitté.
Souvent, quand je suis seule, comme je me retrouve face à moi - meme, je fais une remise en question, et donc, je me suis aperçue de mon état de tristesse... Je ne lui en parle pas, en fait, pour ne pas qu'il s'inquiète... sur moi.
femmaimante- Super Tchatcheur
- 07/01/2015
Re: femme d'un MA.
Mais tu n'as pas non plus à le ménager, un malade alcoolique doit aussi prendre conscience que son alcoolisme a des impacts douloureux sur son entourage, là aussi ce n'est pas l'aider que de ne pas lui dire. S'il se dit que tu es bien, même s'il boit, il a encore moins de raison d'arrêter....
Tu oublies là encore que tu existes et que tu es en droit de dire ton ressenti face à l'alcool, ce n'est pas lui dire d'arrêter, c'est lui dire qu'il n'est pas le seul à en souffrir, mais que l'entourage en bave aussi....
Tu oublies là encore que tu existes et que tu es en droit de dire ton ressenti face à l'alcool, ce n'est pas lui dire d'arrêter, c'est lui dire qu'il n'est pas le seul à en souffrir, mais que l'entourage en bave aussi....
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: femme d'un MA.
Merci Shale.
Je le lui dirai alors, quand je me serai capable de le faire... Car je n'ai pas envie non plus de craquer devant lui.
Je le lui dirai alors, quand je me serai capable de le faire... Car je n'ai pas envie non plus de craquer devant lui.
femmaimante- Super Tchatcheur
- 07/01/2015
Re: femme d'un MA.
Et pourquoi, tu ne craquerais pas devant lui ?? il n'y a pas de honte à ça ....
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: femme d'un MA.
Tu es humaine femmeaimante, et avec tout ce que tu "encaisses" comme infos, .... ce que tu vis, ressens, bien sûr que tu es en droit de lui dire....
Ce n'est pas une question de "tu as vu ce que tu me fais.... " mais lui montrer que l'alcool vous détruit tous les deux
Ce n'est pas une question de "tu as vu ce que tu me fais.... " mais lui montrer que l'alcool vous détruit tous les deux
mamou- Super Tchatcheur
- 25/03/2013
Re: femme d'un MA.
SHALE a écrit:Et pourquoi, tu ne craquerais pas devant lui ?? il n'y a pas de honte à ça ....
Parce que ma personnalité fait que je n'aime pas craquer devant les autres. C'est très très rare, pour dire 'jamais', que je le montre.
Je veux toujours profiter du positif en la présence des personnes, comme si je me remplissais de tout le positif que la personne en face m'envoie.
femmaimante- Super Tchatcheur
- 07/01/2015
Re: femme d'un MA.
Bonsoir à toutes et tous,
Pas mal de choses à poser...
Si je peux, je reviens ce soir...
A très vite
Pas mal de choses à poser...
Si je peux, je reviens ce soir...
A très vite
femmaimante- Super Tchatcheur
- 07/01/2015
Re: femme d'un MA.
Bien...
J'ai tenté de dire ce que j'avais sur le cœur, mon ressenti, mais impossible, rien n'est sorti. Je n'ai même pas su dire ce que je ressentais exactement.
Hier, nous avons eu une bonne discussion : Il est mal parce que je ne lui laisse plus le volant. Je lui ai dit qu'il devait se douter pourquoi, il a dit que non, mais pouvait le comprendre, car il avait entendu qu'il y aurait des changements de son coté, et du coté de l'entourage.
Il commence à se rendre compte aussi de ce que le monde 'réel' peut ressentir , mais c'est encore vague.
Il me dit que je peux boire de l'alcool en sa présence, mais moi, je ne veux pas. Je buvais avant, oui, de temps à autre. Mais aujourd'hui, je ne veux plus me permettre de le faire, car je trouve que ce n'est pas sain. Il se pense moins fragile, et donc le supporterait, mais je ne veux pas.
Il me dit que voir les bouteilles dans les placards le dérangent et me demande de les cacher. Ce que je n'approuve pas du tout. Je lui en ai expliqué la raison : ça ne l'empêchera pas de la chercher, d'en acheter une, etc... Mais OK, j'accepte... J'irai la ranger ailleurs. Surtout que l'on ne boit pas de cet alcool!
Il m'a dit avoir changer de médicament pour soigner sa maladie, je ne sais pas laquelle c'est, par contre.
Aujourd'hui, il était assez mal. Je ne connais pas la raison... Son enfant (majeur), en cherchant quelque chose, a trouvé une bouteille, découverte par hasard, et vint me demander comment agir, et m'avertir. Je lui ai dit qu'il pouvait lui dire ce qui lui pesait sur le cœur, le moment venu, qu'il n'était pas dupe... Comme mon mari sait que son enfant a cherché quelque chose en vain, il est surement au courant qu'il a découvert la cachette...
Son fils est mal, car il pensait que tout était réglé... Il craint une énorme rechute. Je suis restée attentive, lui ai parlé des assoc s'il avait besoin d'en parler...
Je lui ai rappelé la maladie de mon mari, et qu'il ne pouvait hélas etre guéri ainsi... Je lui ai dit aussi qu'il parle de son mal étre, que ça le toucherait surement, et que surtout, c'est la réalité...
Nous n'avons pas pu en parler plus...
Donc, je pense que mon mari était en pleine réflexion à ce sujet. Mais ne m'en a pas tenu mot.
A moi de réfléchir : pourquoi me demander de ranger, cacher les bouteilles, si chez lui, mon mari en a...?
Je suis un peu déçue, même si ce geste, malheureusement, ne me surprend pas, au vu de la gravité de la situation.
J'ai tenté de dire ce que j'avais sur le cœur, mon ressenti, mais impossible, rien n'est sorti. Je n'ai même pas su dire ce que je ressentais exactement.
Hier, nous avons eu une bonne discussion : Il est mal parce que je ne lui laisse plus le volant. Je lui ai dit qu'il devait se douter pourquoi, il a dit que non, mais pouvait le comprendre, car il avait entendu qu'il y aurait des changements de son coté, et du coté de l'entourage.
Il commence à se rendre compte aussi de ce que le monde 'réel' peut ressentir , mais c'est encore vague.
Il me dit que je peux boire de l'alcool en sa présence, mais moi, je ne veux pas. Je buvais avant, oui, de temps à autre. Mais aujourd'hui, je ne veux plus me permettre de le faire, car je trouve que ce n'est pas sain. Il se pense moins fragile, et donc le supporterait, mais je ne veux pas.
Il me dit que voir les bouteilles dans les placards le dérangent et me demande de les cacher. Ce que je n'approuve pas du tout. Je lui en ai expliqué la raison : ça ne l'empêchera pas de la chercher, d'en acheter une, etc... Mais OK, j'accepte... J'irai la ranger ailleurs. Surtout que l'on ne boit pas de cet alcool!
Il m'a dit avoir changer de médicament pour soigner sa maladie, je ne sais pas laquelle c'est, par contre.
Aujourd'hui, il était assez mal. Je ne connais pas la raison... Son enfant (majeur), en cherchant quelque chose, a trouvé une bouteille, découverte par hasard, et vint me demander comment agir, et m'avertir. Je lui ai dit qu'il pouvait lui dire ce qui lui pesait sur le cœur, le moment venu, qu'il n'était pas dupe... Comme mon mari sait que son enfant a cherché quelque chose en vain, il est surement au courant qu'il a découvert la cachette...
Son fils est mal, car il pensait que tout était réglé... Il craint une énorme rechute. Je suis restée attentive, lui ai parlé des assoc s'il avait besoin d'en parler...
Je lui ai rappelé la maladie de mon mari, et qu'il ne pouvait hélas etre guéri ainsi... Je lui ai dit aussi qu'il parle de son mal étre, que ça le toucherait surement, et que surtout, c'est la réalité...
Nous n'avons pas pu en parler plus...
Donc, je pense que mon mari était en pleine réflexion à ce sujet. Mais ne m'en a pas tenu mot.
A moi de réfléchir : pourquoi me demander de ranger, cacher les bouteilles, si chez lui, mon mari en a...?
Je suis un peu déçue, même si ce geste, malheureusement, ne me surprend pas, au vu de la gravité de la situation.
femmaimante- Super Tchatcheur
- 07/01/2015
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