Y'a une astreinte pour les gens seuls ce soir?

Hello boom,

Ben sur ce "coup là", j'ai pas eu le nez fin.... j't'avais pas reconnu   
Bon tout d'abord, je te présente mes voeux.
Je suis contente que pour ta formation, ça se passe bien, tu a "au moins" un point d'ancrage, et ça doit être une bonne motivation ça non?
Ton retour parmi nous me fait grandement plaisir, sincèrement, hein mamounette, ou mamouchon, j'ai pas oublié   
Pour le reste, je suis bien de l'avis de nos compagnons de voyage, mets la gomme et reprends les aides en live, c'est "ça" aussi qui te sortira de cet enfer, galère.
Allez, tu viens nous voir bientôt.
Gros bisous

  

Bonsoir mes gens.
Je remonte ce topic au cas ou certains me croiraient enterré!!!!  
A bientôt les gens!!!!       

ce post est fait pour toi claude et pour t'en sortir alors si tu le remontes,c'est plutot pour y trouver de l'aide non?? 

Bonsoir claude,

Ben tiens, t'as bien fait de le remonter   
comment ça boom?
bon bon ok, je   

  

J'espère que ta formation continue à bien se passer!!!!   

hello Claude,
j'aimerais bien avoir quelques nouvelles    

Bonjour Claude
Content de te voir ici , content de voir que tu as commencé quelque chose de positif et je te souhaite beaucoup de bon pour cette année 2014. C'est chouette de voir que tu ne lache pas le morceau que tu continues à te battre .
Je suis sur comme toi que nous finirons par nous en sortir de cette m...de.
Prends soin de toi , fais toi ce cadeau de décrocher , tu connais le chemin.
Quand je te lis la seule chose qui me perturbe , c'est de voir que tu continue à croire que c'est ton entourage, ta situation, ce qui est extérieur à toi qui perturbe ta vie . Si tu crois ça tu auras toujours des "excuses" pour continuer à boire .
Coupe tout les ponts et repars sur des nouvelles bases .
Electricien et électronicien tu vas cartonner avec la demande en domotique en tout genre et la gestion à distance
bravo
Courage et confiance et surtout prends soin de toi pour toi
Amitiés
Pierre

Bonsoir les amis!
Avant tout, merci pour vos interventions.
Pour pietje, en lisant ton message, j'en déduis que tu es toujours dedans toi aussi.
Je ne te donnerais bien sûr aucun conseil, mais merci pour ta franchise.
En ce qui concerne ton analyse sur mon entourage, elle est tout à fait exacte et j'en ai bien conscience.
C'est alcoolisé que tout ça prend de l’ampleur, mais je ne vous apprend rien sur le fonctionnement de l'alcoolisme.
Courage à toi dans ton combat, je sais ce que tu vie.....

Pour ma formation, aucun souci.
Elle se poursuit tranquillement et je m'éclate.  
Pour le reste j'avoue que je piétine dure.
J'ai toujours eu cette sensation (impression) de ne pas pouvoir avancer tant qu'un problème actuel n'est pas réglé.....
Là, c'est bien sûr un travaille et donc une stabilité qu'il me manque.
Pouvoir avoir l’esprit libre, être rassuré.....
Je ne rentrerais pas de suite dans les détails mais, cet alcool que je reprend sans cesse me permet aussi de trouver ce réconfort que je n'ai pas dans la vrai vie.
Il me sert de médicament pour pouvoir moi aussi avoir du réconfort, même si je sais bien qu'il est artificiel.
Tout ce qu'il me reste aujourd'hui c'est vous, ici, où je peux laisser par écrit mes soucis de la vie.
Même avec ma petite Manue j'évite certain sujets pour la simple raison qu'elle va plutôt mal dans sa propre vie (pas de pb d'alcool, du tout).
Je continuerais plus tard, j'ai 2 ou 3 petites choses à régler.
A tout à l'heure mes gens!!!

Au fait Mamounette, dans ta chambre!!!      

Ca n'a pas l'air de passionner le foules!!!!  

mais si, j'y reviens tout à l'heure, je ne voulais pas écrire deux mots à la va vite, il y a plein de choses importantes dans ton message....  et là je ne suis plus dispo pour prendre le temps de te répondre.
à tout à l'heure,  

Non, claude, je n'irai pas dans ma chambre   

Bon plus sérieusement, et je comprends bien "l'histoire", débloquer une situation va faire boule de neige et en entraîner une autre.... dis moi si je me trompe.
Tu goûtes là à un début de liberté, et c'est déjà super que tu puisses t'éclater et trouver ta place via ta formation, en gros, de toute façon les capacités, tu les as, mais il te manque le 'tit papier de fin de formation pour professer.
L'alcool là-dedans, "joue" donc un rôle d'exutoire pour les moments après formation.....
Mais te montrent ce qui n'est pas supportable là-dedans.....
Et comme tu analyses si bien la situation, pourquoi ne pas déposer tout ça et reprendre le suivi psy hein   

  

Il me semble que si, grâce à cette formation, tu trouves un emploi, l'image de toi que tu as, changeras complètement. Elle n'a jamais été très haute, mais au chômage, c'est pire que tout. Là déjà avec la formation, tu dois voir un avenir moins sombre, il me semble, non ?

lagalere a écrit:
En ce qui concerne ton analyse sur mon entourage, elle est tout à fait exacte et j'en ai bien conscience.
C'est alcoolisé que tout ça prend de l’ampleur, mais je ne vous apprend rien sur le fonctionnement de l'alcoolisme.

Pour ma formation, aucun souci.
Elle se poursuit tranquillement et je m'éclate.  
Pour le reste j'avoue que je piétine dure.
J'ai toujours eu cette sensation (impression) de ne pas pouvoir avancer tant qu'un problème actuel n'est pas réglé.....
Là, c'est bien sûr un travaille et donc une stabilité qu'il me manque.
Pouvoir avoir l’esprit libre, être rassuré.....
Je ne rentrerais pas de suite dans les détails mais, cet alcool que je reprend sans cesse me permet aussi de trouver ce réconfort que je n'ai pas dans la vrai vie.
Il me sert de médicament pour pouvoir moi aussi avoir du réconfort, même si je sais bien qu'il est artificiel.
Tout ce qu'il me reste aujourd'hui c'est vous, ici, où je peux laisser par écrit mes soucis de la vie.
Même avec ma petite Manue j'évite certain sujets pour la simple raison qu'elle va plutôt mal dans sa propre vie (pas de pb d'alcool, du tout).

tu as besoin de stabilité dans ta vie, on peut le comprendre. Ta formation est un point d'ancrage important, tu es en bonne voie grâce à cette nouvelle qualification pour trouver un boulot, et de là après un logement et t'éloigner de cet environnement que tu considères comme toxique...

par contre il est vraiment important que tu retravailles autour de cette question du "réconfort artificiel".... tu sais que c'est un leurre, tu t'enfonces pourtant dedans, de plus en plus....   
tu ne peux pas retourner voir ta psy ? ou un CSAPA, pour t'apporter une prise en charge plus complète, et gratuite ?

à part Manue, je ne me souviens pas t'avoir entendu parler d'amis..... tu avais bien avancé il y a quelque temps sur la phobie sociale, où en es tu de tes réflexions et démarches ?

lagalere a écrit:Bonsoir les amis!
Avant tout, merci pour vos interventions.
Pour pietje, en lisant ton message, j'en déduis que tu es toujours dedans toi aussi.

Depuis le 1 je tiens le bon bout , au départ un sentiment d'énorme lassitude vis à vis du produit et la conviction qu'il ne m'apportes plus rien , deux jours de sevrage et au matin du troiisème le bonheur au réveil ...
Claude concentres toi sur toi , rien que sur toi et encore sur toi et je suis sur que tu t'en sortiras
Amitiés
Pierre

mamou a écrit:Bon plus sérieusement, et je comprends bien "l'histoire", débloquer une situation va faire boule de neige et en entraîner une autre.... dis moi si je me trompe.
 

Non, tu ne te trompe pas!!!  

SHALE a écrit:Il me semble que si, grâce à cette formation, tu trouves un emploi, l'image de toi que tu as, changeras complètement. Elle n'a jamais été très haute, mais au chômage, c'est pire que tout. Là déjà avec la formation, tu dois voir un avenir moins sombre, il me semble, non ?

Exacte Shale, mais juste un peu moins.

chouchou a écrit:
à part Manue, je ne me souviens pas t'avoir entendu parler d'amis..... tu avais bien avancé il y a quelque temps sur la phobie sociale, où en es tu de tes réflexions et démarches ?

A part Manue je n'ai personne effectivement.
Pour cette phobie, je la travaille...mais seul! Je la cerne et la comprend!!!

Pietje Scramouille a écrit:
Claude concentres toi sur toi , rien que sur toi et encore sur toi et je suis sur que tu t'en sortiras
Amitiés
Pierre

C'est bien là que tout découle.
Mon souci vient de cet unique fait.
Je pense trop aux autres...
C'est dans ma nature ou j'ai été élevé dans ce sens!!!
Merci pour tes interventions Pierre et surtout courage à toi!!!  

Et bien ce que tu écris là claude me fait penser à ma séance psy hier où nous avons longuement parler de la relation aux autres, tellement simple pour certains et tellement compliquée pour d'autres, surtout quand l'éducation, le moment où l'on s'est construit, s'en mêlent et s'emmêlent .....
Nous avons des choses tellement ancrées en nous et je reprends sa réflexion "comment voulez-vous comprendre, décortiquer toute une vie sur quelques séances"... pas faux du tout la dame...
Le "pire" c'est qu'on a beau se le répéter, l'image de soi (ou en tout cas celle que nous pensons que les autres perçoivent), l'estime de soi et la confiance en soi sont des "points" très sensibles et plus "longs" à récupérer....
Enfin, j'espère que j'ai été claire   

  

Merci Mamounette pour ton intervention!
Mes pensées premières confirment des choses.
Courage à tous et toutes et surtout, je dis bien surtout, ne lâchez jamais vous les nouveaux qui passeront par ici!!!!!!!

Tu as bien raison de dire ça!!! Rien lâcher!! Même si c'est dur et qu'on en bave parfois.... mais ça en vaut la chandelle!!
Et quelles sont tes premières pensées? enfin si tu as envie d'en parler   

mamou a écrit:Et bien ce que tu écris là claude me fait penser à ma séance psy hier où nous avons longuement parler de la relation aux autres, tellement simple pour certains et tellement compliquée pour d'autres, surtout quand l'éducation, le moment où l'on s'est construit, s'en mêlent et s'emmêlent .....
Nous avons des choses tellement ancrées en nous et je reprends sa réflexion "comment voulez-vous comprendre, décortiquer toute une vie sur quelques séances"... pas faux du tout la dame...
Le "pire" c'est qu'on a beau se le répéter, l'image de soi (ou en tout cas celle que nous pensons que les autres perçoivent), l'estime de soi et la confiance en soi sont des "points" très sensibles et plus "longs" à récupérer....
Enfin, j'espère que j'ai été claire   

  

J'ai eu à travailler ça aussi mamou, les relations avec les autres, faire pour plaire aux autres même si ça me déplaisait, toujours être là pour les autres, mais les autres n'étaient jamais là pour moi au moment où j'en avais besoin. C'est à partir de ce moment-là où j'ai décidé que c'était fini. Que j'étais maître de ma vie et que plus personne ne me dicterait mes actions, que je voulais y trouver du plaisir. Ce n'est pas évident au début, mais quand on prend confiance en soi, ça devient plus facile de refuser, de dire oui, mais à nos conditions, s'affirmer d'avantage et j'ai compris qu'en agissant ainsi, les gens étaient plus enclins à me venir en aide ou à être présent quand j'en avais besoin.

C'est un apprentissage d'apprendre à dire NON.

Tu sais Claude, les gens ne t'aimeront pas plus parce que tu fais tout ce qu'ils veulent au moment où ils le veulent, sans se demander si tu es disponible, si ça t'intéresse, si tu as autre chose au programme. Ils prennent déjà pour acquis que tu accepteras. C'est un peu comme te cacher de ta propre vie en vivant la leur, en leur facilitant la leur, mais tu es important et ce que tu as envie de faire est aussi important sinon plus que ce qu'eux veulent te voir faire. Pour pouvoir vivre ta vie, tu dois penser à toi d'abord et ensuite aux autres selon les trous dans ton horaire qui te restent. Mais ça aussi ça s'apprend et il faut du temps pour arriver à s'affirmer pour que les choses changent. Ça commence par un début...

Courage!!

je te comprends très bien, quand on a eu l'habitude de toujours s'occuper des autres il est très difficile de se concentrer pour soi, mais c'est cependant très important.
en y allant petit à petit ça peut démontrer (et à soi-même et aux autres) qu'on amorce un changement, et ça devient de plus en plus naturel.
Une petite astuce, essayer de différer sa réponse avant de dire oui... "attendant je ne sais pas, il faut que je regarde si je suis disponible".... ça nous laisse un peu de temps pour réfléchir, déterminer si oui ou non on a envie de le faire, et trouver une excuse.... ou pas d'ailleurs, tu peux aussi simplement répondre que tu ne peux pas.

Oui crystaline (claude je squatte ton fil   ), c'est un apprentissage, parce que ce oui que l'on dit à contre-coeur, c'est pour moi en tout cas un manque de respect que l'on a vis à vis de soi.
La psy m'a demandé ce que je "risquais" en disant non, euh...... question difficile....et en creusant, il est ressorti des éléments de l'enfance, encore une fois.....
Je pense aussi qu'avoir une activité qui nous convient et dans laquelle on peut reprendre et faire grandir cette confiance, est importante.
   

C'est important de réfléchir à ce que nous risquons en répondant NON!!! Je vais ouvrir un post dans débat là dessus, on pourra recouper les réponses et voir s'il y a un point commun et comment faire pour avoir moins de mal à le dire ce NON... 

Cette possibilité. de dire NON est expliquée je crois dans le post sur l'affirmation de soi dans la rubrique débat

Oui, je sais, mais là ce serait plutôt essayer de voir quelles sont les peurs qui empêchent ce nom de sortir, que craignons nous tant? Ce n'est sans doute pas la même chose pour chacun... C'est un peu pour préciser le débat dont tu parles...

je pense(mais je me trompe peut être)que même si tu te plains de ton entourage qui te sollicite tout le temps ou te critique,tu as besoin de cette attention pour vivre et te sentir exister.Leur dire NON serait pour toi dire non a la vie puisqu'ils représentent ta seule source d'existence.le problème alors n'est pas de pouvoir dire non mais de vouloir dire non.
Si plus personne ne te demande de faire le taxi,de réparer les choses casées,d'emmener ou d'aller chercher les enfants,de les garder,ou ne te fais plus de reproches ....que vas tu faire ??? comment vas tu te sentir exister?
on dit qu'il faut remplir le vide de l'alcool,toi,tu le remplis par ces demandes ou ces reproches et si elles ne viennent pas,je suis quasi sure que tu vas a leur recherches "si tu veux,je peux le réparer,"ou "si tu veux,je les emmène" et pour les critiques,tu sais aussi les provoquer ...   tu n'existes pas sans l'autre,tu n'es rien sans l'autre   

alors tu es coincé dans un schéma insoluble qui est"je ne peux pas vivre sans l'autre mais l'autre me tue"