SAVOIR DIRE OUI...à soi-même de préférence

Pour mettre mon grain de sel dans ce débat, je dirai que, peu importe le nom qu'on lui donne, cet état de Liberté que l'on atteint, passés les premières semaines ou les premiers mois de lutte pour se libérer de ce poison, c'est bien L'ESSENTIEL, et le plus important !

Chacun y arrive par des chemins différents, par des routes plus ou moins droites, plus ou moins goudronnées ou caillouteuses....le principal est de savoir que l'on y arrive un jour si on a la ferme volonté de retrouver une vie libre,sereine, épanouie et responsable....
 

pascal1 a écrit:
Shale et chouchou , le hors alcool au bout de quelques semaines , ça me parait un peu just! Je parlerai plutôt de l'euphorie ou du bien-être de ne plus voir sa vie gérée par le poison, de ne plus être dans le combat comme dit chouchou mais es tu sûre de la façon dont tu aurais réagi en cas de très gros coup dur au bout de deux mois???

je ne peux être sûre de rien, Pascal, évidemment...
juste que j'ai vécu des moments difficiles depuis sans envie d'utiliser l'alcool pour les surmonter.

Je trouve que c'est un très bon "teste" de vivre des moments douloureux pour la réaction que nous pouvons avoir face à l'alcool. 
Je n'ai pas d'alcool chez moi et je n'en veux pas. 
J'ai horreur de passer dans le rayon alcool, je le regarde toujours en coin. Je ne suis pas bien à l'idée d'être entouré de toute ces bouteilles.

Mais oui l'essentiel est d'être sorti de cette m...
Les fois ou j'ai rechuté, c'était en société ou pour me donner du courage avec les autres. 
Ce que je trouve incroyable est à quel point on peut changer en profondeur d'esprit sans le produit.

Tu as tout à fait raison So, lorsque dans des moments très douloureux (et nous savons,tous, que tu en as vécus) nous ne cédons pas à l'attirance de "l'alcool/remède anti-douleur", c'est que nous sommes déjà bien
avancés sur le chemin de notre renaissance....!
Ne pas céder non plus au chant de "l'alcool festif" est aussi un bon test, on s'en méfie moins mais c'est tout aussi dangereux!!!
Enfin bref, chacun poursuit son petit bonhomme de chemin, à sa vitesse personnelle et à partir du moment où on ne fait pas demi-tour, il n'y a pas de raison pour que ça s'arrête!!
Bonne soirée, So.
 

so a écrit:Je trouve que c'est un très bon "teste" de vivre des moments douloureux pour la réaction que nous pouvons avoir face à l'alcool. 
Je n'ai pas d'alcool chez moi et je n'en veux pas. 
J'ai horreur de passer dans le rayon alcool, je le regarde toujours en coin. Je ne suis pas bien à l'idée d'être entouré de toute ces bouteilles.

Mais oui l'essentiel est d'être sorti de cette m...
Les fois ou j'ai rechuté, c'était en société ou pour me donner du courage avec les autres. 
Ce que je trouve incroyable est à quel point on peut changer en profondeur d'esprit sans le produit.

merci so de cette remarque. Pour moi tu es l'exemple type de la personne abstinente mais pas encore hors alcool.
Lorsque tu rachèteras de l'alcool pour tes invités (ben oui , c'est pas parce qu'on est dépendant qu'on doit priver les autres) , quand tu passeras dans le rayon alcool comme tu passes dans celui des lessives, tu auras franchi un nouveau cap te rapprochant du hors alcool.
Je vais recevoir des amis pour les fêtes. J'ai passé de longues mns à choisir de bonnes bouteilles de vin et y ai pris du plaisir en pensant à celui qu'auront mes invités à le boire. Mais je n'ai nullement salivé ni eu la moindre pointe de regret de ne pouvoir (vouloir!) y goûter.

Tu voudras bien m'excuser, Lolo, si je squatte un peu ton fil, mais j'avais envie de répondre simplement à So  qui a écrit :
"Mais oui l'essentiel est d'être sorti de cette m..."...


Tu as mille fois raison So, l'essentiel c'est de s'en être sorti!
Comme nous disions souvent, nous autres MA "Peu importe le flacon pourvu qu'on ait l’ivresse..." et bien je te dis : peu importe où tu en es, tu as déjà gouté à 
à l'ivresse de la sobriété et c'est le principal.   
 

Bonsoir Lolo
Puisque tout le monde y viens, alors je squatte aussi ton fil sans vouloir donner de définition mais seulement témoigner.
- J achète de l alcool pour mes amis invites, et aussi beaucoupi d eau gazeuze et jus de fruits
- Je traverse les rayons alcool au meme titre que le rayon auto ou sousvetements feminin sans aucune emotion   
- en déplacement comme aujourd hui je fais mes courses en superette pour diner en achetant une bouteille d eau gazeuse par plaisir
- le WE passė, totalement épuisé et stresse par plein de trucs, j ai pense qu'un an plus tot je me posais avec un grand sky. Hier j ai décidé que le We prochain je serai egoiste. Mais je n a pas e de tentation aucune
- le WE denier toujours, mon beau frère m a dit qu a Noël çette année, il ne m offrirait pas de whisky : tout le monde a intégré que l alcool était sorti de ma vie. Je lui ai quand même répondu qu il pouvait m en offrir pour que je puisse lii en offrir quand il venait a la maison. A son tour, il m a repondu que depuis six mois, il ne buvait que du jus de tomate avec moi... Ce qui est vrai
- et quand je peux me preparer un totacel a l apero, en me posant, c est un vrai regal.
Bah moi je dis que je nai pas de définition pour tout ca mais que ca me remplit de bonheur et que j ai l impression d avoir tout bon, et que vous n y etes pas pour rien
      

On en revient à notre boisson fétiche... Je vais vous raconter une anecdote qui m'est arrivé l'an dernier au moment de Noël.
Pour les fêtes ma boissons fétiche, c'est le  Dartigny nature, il peut aller avec tout un repas sans problème.
J'arrive dans le rayon, je vois qu'il en restait 6 bouteilles. Quand je reviens pour les prendre, une dame, devant moi, prends les 6 d'un coup!!!!! Le vendeur me dit qu'ils n'en recevront pas avant les fêtes.
Alors je suis partie à la recherche du chariot de cette dame qui avait osé piquer tout le Dartigny, je l'ai vu dans un coin pendant qu'elle faisait la queue à la poissonnerie, je lui ai repris trois bouteilles et gentiment, je lui en ai laissé trois!!!
Que ne fait-on pas pour du Dartigny!!!!     

  j'aurais voulu voir la tête de la dame !

tu me fais penser qu'il faudrait que je je fasse mon stock aussi, je dois avoir à la cave 2 bouteilles de festillant rosé mais je n'en aurai pas assez.... souvent quelqu'un finit par en boire avec moi !!

Alors là, tout çà pour en arriver à piquer ses bouteilles de limo à une vieille dame…    
Ah oui, scuses, c'est vrai qu'on rajeunit!     salauds de jeunes!

Coucou Pascal le motard de la garde de nuit   ,
T’inquiète pour le squattage, pour moi qui cherchait des éclaircissements je suis ravie,
et çà faisait un moment qu’on n’avait pas parlé de çà, c’est l’occasion aussi de se retrouver
à plusieurs pour une pt’ite discute hein ! D'aileurs vous avez un brin d'avance, dites donc!
Les filles:      

Cristal a écrit:
,l'alcool ne me fait pas peur,…ce n'est plus mon ennemi,il existe certes mais je l'ai chassé de mon monde,de mon espace vital    

… pensée fugace et totalement incompatible avec ma nouvelle façon de vivre,

ce que je veux dire c'est que l'on peut être hors alcool et avoir des pensées ou des souvenirs du soulagement que nous procurait l'alcool,sauf que cette fois,on voit la suite immédiatement,nous sommes donc protégés

Une fois de plus, la formulation est importante, merci pour ta précision !
Pour « ennemi », c’est vrai que ne plus lui accorder la primeur de notre attention le détrône en quelque sorte aussi.  Il devient un nuisible qui nous indiffère même s’il existe en parallèle dans le paysage…du décor.
Et pour l’anticipation de faits avérés, çà fait une sacrée protection comme tu dis !
Alors avec Shale, vous êtes décidément bien complémentaires !
L’une qui illumine la machinalogique, et l’autre qui donne de quoi entretenir ma Loloco !
  vive le tourteau vapeur!   

Cristal, ton 2e message fait penser à une relation humaine qui se serait mal terminée.
J’y pense souvent aussi, et çà revient aux « toxiques ». Pour les humains ils ont un nom,
l’alcool on le met sous une entité : le singe, la pieuvre, le démon, chacun le sien..
Et c’est pas mal d’ailleurs, la personnalisation. Nommer de quoi est peuplé ce monde parallèle
avec lequel on n’a plus rien à faire .   

Chouchou et So, je n’avais pas posé la question du hors alcool
pour que vous vous demandiez si « c’était arrivé » ni quand,
et encore moins pour mettre sur la balance les « délais » de qui que ce soit.   
Le passé, çà a compté, mais à part pour y trouver ce qui va nous aider maintenant…   
Ce que je retire de tout çà, c’est un peu aussi ce qu’ajoutent Luciole (plutôt deux fois qu’une, jésuitiquement tenace!    et à raison !) ou Pascal avec son régal de Totacel,
c’est bien: ne plus boire aujourd’hui ,
comment on se sent actuellement qui compte, et ce vers quoi on va.  

Avoir un véritable espace vital qui grandit, qui ne prend plus ce facteur alcool en compte
pour se développer, sauf en souvenir ou comme repoussoir.

Nous parlons souvent aussi des moments difficiles que nous avons traversés à zéro gouttes,
il y a aussi les moments magnifiques, tout ce qui est fort en émotions quoi… çà ne manque pas.

En tout cas merci pour cette discussion, pour moi c’est toujours un plus de venir échanger ici
pour éclaircir ou donner un sens une logique à certaines choses, en évènements comme en lectures !    

La relation espace vital et alcool, je n'y avais jamais réfléchi, c'est pourtant une évidence d'une logique extrême...
Pour ma part, je sais qu'il me faut un espace vital assez important, sinon je ne supporte plus personne.... L'alcool réduisait en effet mon espace vital de façon drastique... il était cerné par la bouteille, le manque de bouteille et le besoin d'en trouver. Mon seul espace vital concernait le roi alcool. Alors évidemment, il n'était pas possible de vivre là dedans, je comprends encore mieux le terme prison que j'emploie assez souvent... Plus je buvais, plus cet espace vital délimité par l'alcool se réduisait, il me fallait de plus en plus d'alcool, de plus en plus de réserve et boire de plus en plus.
Les seuls moments où je pouvais agrandir cet espace vital c'est quand l'alcool avait encore le pouvoir de me faire rêver ma vie, mais ça n'a pas duré bien longtemps....
Merci de m'y avoir fait pensé, j'en parle souvent mais je n'avais jamais vu le rapport avec cette privation d'espace vital et l'alcool...     

Hé ben Luciole, passage éclair mais enthousiaste généreux! C'est déjà Noël?!      

Shale, espace "cerné"... c'est vraiment çà dans tous les sens du terme.
C'est comme çà que j'avais appelé le dernier dessin que j'avais fait avant le gros plongeon,
çà me rappelle vraiment des mauvais souvenirs.
En plus c'est valable autant physiquement qu'intellectuellement. Tout se resserre, tout devient
étriqué et çà s'accélère avec l'étroitesse évidemment.

Aujourd'hui, je me dis qu'on est quand même vraiment élastiques!   
Passer du trop plein trop petit cerné de partout à ...radicalement autre chose, çà laisse rêveur.
Capable du pire, çà j'ai vu.
Le meilleur, je ne sais pas encore, bon allez pour l'instant je garde: capable.
Et çà, on peut tous le garder d'ailleurs.   

Bonne nuit, le sommeil çà fait aussi parie des espaces vitaux à cultiver hein!  

Il me semble que chacun a un espace vital de défini par sa construction, le problème vient surtout de quand il est réduit par une chose ou une autre, mais aussi quant tout à coup, il se trouve trop grand pour être vivable, ce peut être une solitude mal vécue, quoique je ne l'ai jamais ressenti.
Je pense que chacun peut être conscient de son espace vital. Une expérience facile à faire: aller dans un magasin, les rayons où vous vous sentez bien, ce sont en général ceux où il a peu de monde ou pas du tout, plus vous allez vers des rayons de plus en plus pleins de clients, votre agressivité monte, vous avez envie de mordre tout le monde et vous n'êtes pas aimable si quelqu'un vous parle, là, ça veut dire que l'on est entré dans votre espace vital, ce qui soulève de l'agressivité, un mal être et des essais de fuite pour se protéger...Il y en a par contre que ça ne dérange pas d'être dans un lieu bondé et qui le vivent très bien, ces personnes là n'ont pas besoin d'un espace vital très grand...Mais là aussi, se pose la question du pourquoi ces différences....   

Bonsoir
Espace vital ... physique ? psychologique ?
Dépend de chacun comme vous le dites fort bien.
Et chacun sa 'définition' en quelque sorte.
Pour moi aussi l'alcool réduisait considérablement l'espace vital, mais je dirais plutôt l'espace de liberté :
- le midi je n'allais pas à la cantine avec les collègues ... pour aller à la superette acheter un sandwiche ... et un flacon de 20 cl de sky,... puis une bouteille ... 1 fois de temps en temps ... puis tous les jours ! L'espace de liberté se rétrécissait.
- en vacance ou en WE, je me trouvais tout à coup un grand coup de fatigue pour ne pas accompagner les amis à une ballade , ou une randonnée, ou une sortie quelconque ... pour pouvoir sortir la bouteille cachée dans le coffre de la voiture, dans un coin de la caravane (avec les outils) ... ce n'est plus moi qui commandait !
- et simplement pour les repas ... aller dans le garage chercher du jus de pomme ... puis de l'eau ... puis la brique de lait oubliée ... 3 fois ... pour pouvoir avaler 3 gorgées de sky dans la bouteille cachée dans le coffre de la moto !
- avoir peur d'une invitation ... car il faudra rester sobre ou tout au moins peu boire pendant 3 ou 4 heures !
- dans mon travail, refuser les déplacements à Paris : impossible de rester en réunion dans d'énormes bouffées d'angoisse. Arriver à boire dans les chiottes une gorgée du flacon caché dans le sac à dos, après avoir réussi à passer la fouille à l'entrée du batiment ! Revenir bourré de chewin gum pour masquer l'odeur de sky. Se dire que tout le monde devait voir à ma gueule que j'étais alcoolisé.
Plus de liberté du tout ! L'angoisse de ne pas tenir dignement !
Tout ça c'est fini, terminé ...
Tout pouvoir accepter sans aucune hésitation ... les invitations ... les sorties ... les réunions.
Pouvoir marcher 1 heure, 2 ou 3 sans être mort d'épuisement !
Pouvoir rester 2 heures à table sans avoir 1, 2 ou 3 grosses suées ... le front dégoulinant, les mouchoirs trempés, faire mine d'avoir envie de pisser pour prendre l'air.
Etre depuis 2 jours en réunion à Paris et présenter un sujet à tous mes homologues de France !
Nous pourrions tous dresser une liste sans fin des restrictions sans fin de notre espace de liberté, de notre espace vital.
Si je pouvais aussi le décrire physiquement, cet espace ... il s'était réduit à la taille d'une cachette pour une bouteille de sky : si je pouvais mettre la main sur une bouteille, ou que je sois, alors je pouvais encore vivre ... ou plutôt survivre.
40 cm ! voilà à peu près ce que représentait mon espace vital !
LIBERTE ! RENAISSANCE ! il n'y a pas de mots assez forts pour décrire le bonheur de ne plus subir cet ESCLAVAGE !
     

L'espace vitale pour moi il est immense. C'est ma survie, mon besoin..
Il est tellement grand que maintenant je me force à le diminuer pour aller vers les autres. 
Avant je restais toute seule dans mon coin. Faut que je trouve le juste milieu. 
La foule n'en parlons pas cela me donne le tourni et je me sens vite oppressé. 
Ya rien à faire je suis une solitaire.

Pascal j'aime bien ta description de l'espace vital sous alcool, c'est tout à fait ça......
So moi aussi, j'ai besoin d'énormément d'espace vitale ou d'espace de liberté, quoique ce ne  soit pas bien la même chose tout de même... Mon mari par contre n'est heureux que lorsque la maison est pleine de copains ou dans une foule en fête....

Je fais la même distinction de vous entre l’espace vital et l'espace de liberté ! mais, à mon avis les deux restent intimement liés.

Lorsque j'étais encore alcoolisée au maximum, la seule sphère vitale pour moi était celle délimitée par le geste de remplir mon verre , de le boire et de le remplir a nouveau.... tout le reste pouvait disparaître ou s'écrouler peu m'importait tant que le petit cocon que j'avais construit autour ma bouteille et moi restait intacte!
Vu de l'intérieur donc (c'est à dire avec mon regard de l'époque) mon espace vital était préservé tant que rien ne venait perturber ou percer cette bulle! Ce n'est qu'à présent, avec du recul, que je peux trouver que c'était un espace vital bien restreint et misérable! mais, à l'époque je ne le ressentais pas comme tel.

Maintenant, avec un regard plus conscient sur la réalité des choses, je trouve que tout comme mon espace de liberté est en pleine expansion, mon espace vital lui aussi s'accroit de jour en jour, créant de nouveaux besoins.

 

salut,
Pour moi l'espace vital est une notion qui s'agrandit en se partageant entre plusieurs
parties, dont l'espace vital matériel, qui varie selon l'humeur et les situations.
L'espace vital "général" a une grande partie d'espace de liberté (intellectuelle et physique), mais
il y a aussi des libertés dont on accepte volontiers de se priver pour des satisfactions valables,
qui nécessitent des contraintes ou le respect de règles (même si on les trouve em***).

L'espace vital qui s'agrandit le plus depuis quelques temps est l'espace vital complètement personnel.
Un espace qui existe de toute façon sans besoin de qui que ce soit, et sans personne à en dégager
non plus.
En partant de là, il y a des zônes approchables par autrui, puis des partageables, et enfin des
petites possibles à mettre en commun. Visuellement, çà ressemblerait à une carte navale d'état major
mais je m'y retrouve de mieux en mieux.   

Cet espace vital là n'existait plus sous alcool.
C'était un besoin de se mettre en état d'urgence pour avoir le plaisir de soulager la peur.
ET un besoin surtout de n'être vraiment pas là, d'être à côté.

Je ne me suis jamais isolée en buvant. Je n'ai jamais bu seule en silence. à la fin, c'était au
téléphone quasi exclusivement. Un vase communiquant entre le verre et l'écouteur. Quelques mels
quand je pouvais voir le clavier.   
L'espace vital c'était çà: sortir de ma tête à tout prix jusqu'au black out.
C'était devenu hyper simple, malgré toutes les complications que cela occasionnait.

Maintenant c'est redevenu complexe, mais çà m'éclate!
J'ai cru longtemps que "là dedans" c'était de la m**, maintenant je peux m'y pourvoir d'or en
barre qui permet tellement de choses que j'ai du mal à prendre le temps...   

L'espace vital ne se mesure pas en cm ou en mètres, mais c'est la distance qu'il nous faut avec l'extérieur, quel qu’il soit, personne, activités, rencontres .... pour nous sentir bien, à l'aise, en sécurité et libre.
Alors évidemment il peut varier selon les moments, les actions, les situations... 

Bonsoir Shale,
l'espace vital physique (m2, m3) est important non?  même si ce n'est pas tout à fait çà qu'on évoque
en parlant de reconquête de son espace vital, quoique... quand tu passes 14h par jour
cantonnée à ton lit ou canapé ivre, le reste d'un logement devient une option.
Et aussi: vivre dans un espace perçu comme trop petit m'a, moi en tout cas, bien enfoncé le clou
du "se mettre dans son coin" avec verres à gogo et téléphone...

Sinon, "à l'aise, en sécurité et libre", çà résume tout en effet!
La sécurité serait même le premier élément indispensable.   
Avec mon peu de recul, j'ai l'impression d'être passée d'un Nautilus rouillé perdu dans les abysses
à Air Force One!
Bon OK, çà peut faire un peu perché mes comparaisons, mais ... je n'en trouve pas d'autres.  

Le fil est fermé à la demande de Lolo...