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Dérapage non contrôlé
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Re: Dérapage non contrôlé
[quote="Jeanaimarredeboire"]Bonsoir Michèle !
Tu me rassures, je me demandais si j'allais le garder celui là. Le suivant aussi.
Parfois je me fatigue moi-même et j'ai peur de vous user aussi.
Donc j'ai de la chance, je peux profiter de votre expérience, ça m'aide à anticiper et à vivre toutes les étapes, les questionnements et les ressentis qu'on peut avoir quand on sort du sevrage.
Et la question du jour qui vous était posée sur la liberté retrouvée, mais quelle liberté ? C'est clair ? Quelle(s) liberté(s) ?
Y a vraiment de la matière grise ici, ça fait du bien de réfléchir. Ça m’aide à faire du tri dans mes pensées et dans mon entourage. Je veux des gens intéressants autour de moi. Enrichissants.
.
Je rentre dans une nouvelle ère, je veux qu'elle soit "propre", repartir sur de bonnes bases saines.
Voilà !
hello jean ,non et renon ,quand tu postes ,ne l'enleve pas !!!!
il faut que tu gardes au " coin du coude " tout ce que a écrit ,que ce soit dans un moment heureux ,malheureux ,histérique ,car plus tard ,tu te reliras ,et tu verras comme c'est surprenant de se relire !!!!!
notre expérience ,oui c'est pour celà que nous les plus anciens ,vieux ,bref ,nous les participants de ce forum ,on poste ,et repost ,les m^mes phrases ,les m^mes avantures ,pour que VOUS LES ARRIVANTS ,aient la preuve que celà est possible ,et pouvoir vous dire ATTENTION !!!!
je ne sais pas si tu vas dans un MAB ,mais c'est aussi ,très intéressant !!
et justement ,la phrase que j'ai mis sur le post de luciole ,sur la libertée ,était le théme de ce vendredi de notre groupe de paroles ,ce n'est pas un MAB ,car il y a un doctuer et celà ce produit à l'hospital !
bref ,j'aime bien ta façon de réagir et de tout mettre en place pour que tu sois le mieux possible !!
bravo ,continue dans ce sens !!!!!!
bon dimanche
Tu me rassures, je me demandais si j'allais le garder celui là. Le suivant aussi.
Parfois je me fatigue moi-même et j'ai peur de vous user aussi.
Donc j'ai de la chance, je peux profiter de votre expérience, ça m'aide à anticiper et à vivre toutes les étapes, les questionnements et les ressentis qu'on peut avoir quand on sort du sevrage.
Et la question du jour qui vous était posée sur la liberté retrouvée, mais quelle liberté ? C'est clair ? Quelle(s) liberté(s) ?
Y a vraiment de la matière grise ici, ça fait du bien de réfléchir. Ça m’aide à faire du tri dans mes pensées et dans mon entourage. Je veux des gens intéressants autour de moi. Enrichissants.
.
Je rentre dans une nouvelle ère, je veux qu'elle soit "propre", repartir sur de bonnes bases saines.
Voilà !
hello jean ,non et renon ,quand tu postes ,ne l'enleve pas !!!!
il faut que tu gardes au " coin du coude " tout ce que a écrit ,que ce soit dans un moment heureux ,malheureux ,histérique ,car plus tard ,tu te reliras ,et tu verras comme c'est surprenant de se relire !!!!!
notre expérience ,oui c'est pour celà que nous les plus anciens ,vieux ,bref ,nous les participants de ce forum ,on poste ,et repost ,les m^mes phrases ,les m^mes avantures ,pour que VOUS LES ARRIVANTS ,aient la preuve que celà est possible ,et pouvoir vous dire ATTENTION !!!!
je ne sais pas si tu vas dans un MAB ,mais c'est aussi ,très intéressant !!
et justement ,la phrase que j'ai mis sur le post de luciole ,sur la libertée ,était le théme de ce vendredi de notre groupe de paroles ,ce n'est pas un MAB ,car il y a un doctuer et celà ce produit à l'hospital !
bref ,j'aime bien ta façon de réagir et de tout mettre en place pour que tu sois le mieux possible !!
bravo ,continue dans ce sens !!!!!!
bon dimanche
michele- Super Tchatcheur
- 17/01/2010
Re: Dérapage non contrôlé
Alors pour mon cas, concernant la liberté, et précédemment la privation de liberté, je ne m’en rends compte que maintenant. D’où mes derniers postes hallucinatoires.
Pour moi tout ça était devenu naturel, complétement intégré dans mon mode de fonctionnement, c’était rentré dans la normalité. Le ravitaillement ? Un besoin naturel, comme d’aller acheter à manger, et si à court, bah pas grave, tu sors en racheter. 100m à faire. Juste un mauvais moment à passer. Sortir se prendre une bonne cuite ? Bah c’est pour faire la fête. La dépression post cuite, l’atroce gueule de bois et la tronche déformée du lendemain ? Ce n’est pas toi, c’est l’alcool, ça ira mieux demain. Profite de ta vie. Cette fille t’enquiquine parce qu’elle trouve que tu bois trop ? C’est que ce n’est pas la bonne, trouve t’en une autre. Etc.
Toute une construction qui me disait que tout ça était absolument normal.
Bref pour moi aucun sentiment de privation de liberté. Je ne voyais rien. Complétement aveuglé. Je réalise seulement maintenant l’ampleur du phénomène et de la destruction progressive qui s’en ait suivi.
Pour citer ce que vous m’avez dit
- Plus de place pour le désir.
Oui ça c’est assez dingue, on ne désire plus rien (à part l'alcool) et c’est une des pires conséquences de l’alcoolisme je trouve. Parce-que de cette conséquence découlent quasiment toutes les autres.
- Plus de place pour la réflexion
Je remarquais que je commençais à sombrer dans une réflexion simpliste et monotone. Un des déclencheurs...
- La satisfaction du besoin d'alcool escamote tout, y compris l'instinct de survie.
Ça c’est la conséquence finale.
Mais paradoxalement n’est-ce tout de même pas notre instinct de survie qui nous pousse à arrêter ?
J’ai envie de vous demander quels ont été les évènements déclencheurs de l’arrêt pour vous. Sans rentrer dans les détails ça m’intéresserait. En fait juste savoir si c’était des personnes ou un événement extérieurs à vous-mêmes qui vous y ont poussé, ou si c'est venu de vous-mêmes, de votre propre chef ? Instinct de survie ou pas ?
J’ai aussi envie de vous demander si vous vous sentiez prisonniers de votre consommation ou si pour vous tout était comme moi, normalisé par le petit singe ? Bon après moi je n’ai pas d’enfant alors déjà ça change tout.
Et donc là je retrouve tout ce que vous me dites qui est vraiment formidable
- de la place pour résoudre d'autres problèmes
- Apprécier des choses différentes
- Faire des choses différentes, retrouver des plaisirs simples
- La réflexion. C’est réellement un plaisir intense que de faire fonctionner son cerveau. C’est une des formes de plaisir que je commence à retrouver que j’apprécie le plus.
- Le désir sous toutes ses formes
- Être disponible aussi bien pour soit que pour les autres, à n’importe quel moment
- Donc on redevient fiable, on peut assurer. L'estime de soit revient.
- Retrouver le soit qu’on aime
- Se défaire de ses chaines quoi. Liberté…. J’écris ton nom !!!
Enfin bon je suis très content que vous m’ayez parlé de tout ça sur mon fil. Vous pouvez lâcher toutes vos réflexions personneles sur mon fil, aussi animales et instinctives soient-elles.... mdr, c’est un délice pour moi de vous lire.
Ah oui et aussi, je trouve qu'on est plus plus sociable, plus open, plus attirant, de meilleure humeur, de l'entrain social quoi.
Bon et Cécile ton truc de dessiner des horloges pendant les cours pour que ça passe plus vite, ça aussi c'est juste énorme. Je trouve l'idée excellente quelque part, je sais pas pourquoi je trouve ça bien trouvé.
Voilà voilà. Bonne lecture les modos !!
Pour moi tout ça était devenu naturel, complétement intégré dans mon mode de fonctionnement, c’était rentré dans la normalité. Le ravitaillement ? Un besoin naturel, comme d’aller acheter à manger, et si à court, bah pas grave, tu sors en racheter. 100m à faire. Juste un mauvais moment à passer. Sortir se prendre une bonne cuite ? Bah c’est pour faire la fête. La dépression post cuite, l’atroce gueule de bois et la tronche déformée du lendemain ? Ce n’est pas toi, c’est l’alcool, ça ira mieux demain. Profite de ta vie. Cette fille t’enquiquine parce qu’elle trouve que tu bois trop ? C’est que ce n’est pas la bonne, trouve t’en une autre. Etc.
Toute une construction qui me disait que tout ça était absolument normal.
Bref pour moi aucun sentiment de privation de liberté. Je ne voyais rien. Complétement aveuglé. Je réalise seulement maintenant l’ampleur du phénomène et de la destruction progressive qui s’en ait suivi.
Pour citer ce que vous m’avez dit
- Plus de place pour le désir.
Oui ça c’est assez dingue, on ne désire plus rien (à part l'alcool) et c’est une des pires conséquences de l’alcoolisme je trouve. Parce-que de cette conséquence découlent quasiment toutes les autres.
- Plus de place pour la réflexion
Je remarquais que je commençais à sombrer dans une réflexion simpliste et monotone. Un des déclencheurs...
- La satisfaction du besoin d'alcool escamote tout, y compris l'instinct de survie.
Ça c’est la conséquence finale.
Mais paradoxalement n’est-ce tout de même pas notre instinct de survie qui nous pousse à arrêter ?
J’ai envie de vous demander quels ont été les évènements déclencheurs de l’arrêt pour vous. Sans rentrer dans les détails ça m’intéresserait. En fait juste savoir si c’était des personnes ou un événement extérieurs à vous-mêmes qui vous y ont poussé, ou si c'est venu de vous-mêmes, de votre propre chef ? Instinct de survie ou pas ?
J’ai aussi envie de vous demander si vous vous sentiez prisonniers de votre consommation ou si pour vous tout était comme moi, normalisé par le petit singe ? Bon après moi je n’ai pas d’enfant alors déjà ça change tout.
Et donc là je retrouve tout ce que vous me dites qui est vraiment formidable
- de la place pour résoudre d'autres problèmes
- Apprécier des choses différentes
- Faire des choses différentes, retrouver des plaisirs simples
- La réflexion. C’est réellement un plaisir intense que de faire fonctionner son cerveau. C’est une des formes de plaisir que je commence à retrouver que j’apprécie le plus.
- Le désir sous toutes ses formes
- Être disponible aussi bien pour soit que pour les autres, à n’importe quel moment
- Donc on redevient fiable, on peut assurer. L'estime de soit revient.
- Retrouver le soit qu’on aime
- Se défaire de ses chaines quoi. Liberté…. J’écris ton nom !!!
Enfin bon je suis très content que vous m’ayez parlé de tout ça sur mon fil. Vous pouvez lâcher toutes vos réflexions personneles sur mon fil, aussi animales et instinctives soient-elles.... mdr, c’est un délice pour moi de vous lire.
Ah oui et aussi, je trouve qu'on est plus plus sociable, plus open, plus attirant, de meilleure humeur, de l'entrain social quoi.
Bon et Cécile ton truc de dessiner des horloges pendant les cours pour que ça passe plus vite, ça aussi c'est juste énorme. Je trouve l'idée excellente quelque part, je sais pas pourquoi je trouve ça bien trouvé.
Voilà voilà. Bonne lecture les modos !!
Jeanaimarredeboire- Super Tchatcheur
- 01/01/2013
Re: Dérapage non contrôlé
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Répondre en citant
Re: Dérapage non contrôlé
Nouveau message Jeanaimarredeboire Aujourd'hui à 2:50
Alors pour mon cas, concernant la liberté, et précédemment la privation de liberté, je ne m’en rends compte que maintenant. D’où mes derniers postes hallucinatoires.
Pour moi tout ça était devenu naturel, complétement intégré dans mon mode de fonctionnement, c’était rentré dans la normalité. Le ravitaillement ? Un besoin naturel, comme d’aller acheter à manger, et si à court, bah pas grave, tu sors en racheter. 100m à faire. Juste un mauvais moment à passer. Sortir se prendre une bonne cuite ? Bah c’est pour faire la fête. La dépression post cuite, l’atroce gueule de bois et la tronche déformée du lendemain ? Ce n’est pas toi, c’est l’alcool, ça ira mieux demain. Profite de ta vie. Cette fille t’enquiquine parce qu’elle trouve que tu bois trop ? C’est que ce n’est pas la bonne, trouve t’en une autre. Etc.
Toute une construction qui me disait que tout ça était absolument normal.
Bref pour moi aucun sentiment de privation de liberté. Je ne voyais rien. Complétement aveuglé. Je réalise seulement maintenant l’ampleur du phénomène et de la destruction progressive qui s’en ait suivi.
Pour citer ce que vous m’avez dit
- Plus de place pour le désir.
Oui ça c’est assez dingue, on ne désire plus rien (à part l'alcool) et c’est une des pires conséquences de l’alcoolisme je trouve. Parce-que de cette conséquence découlent quasiment toutes les autres.
- Plus de place pour la réflexion
Je remarquais que je commençais à sombrer dans une réflexion simpliste et monotone. Un des déclencheurs...
- La satisfaction du besoin d'alcool escamote tout, y compris l'instinct de survie.
Ça c’est la conséquence finale.
Mais paradoxalement n’est-ce tout de même pas notre instinct de survie qui nous pousse à arrêter ? scratch
J’ai envie de vous demander quels ont été les évènements déclencheurs de l’arrêt pour vous. Sans rentrer dans les détails ça m’intéresserait. En fait juste savoir si c’était des personnes ou un événement extérieurs à vous-mêmes qui vous y ont poussé, ou si c'est venu de vous-mêmes, de votre propre chef ? Instinct de survie ou pas ?
J’ai aussi envie de vous demander si vous vous sentiez prisonniers de votre consommation ou si pour vous tout était comme moi, normalisé par le petit singe ? Bon après moi je n’ai pas d’enfant alors déjà ça change tout.
Salut noctambule!
Pour moi oui (je crois pour tous,mais ça,je peut pas affirmer),c'est un instinct de survie phénoménal qui m'a fait"m'ébrouer plusieurs fois",avant de prendre la ferme décision d'arrêter.A chaque fois avec un évènement déclencheur,qui pouvait être un "pétage de plomb verbal avec ma compagne"(pas dû forcément à l'alcool,mais amplifié-déformé,comme sait si bien le faire l'alcool)
Une autre fois,j'ai dû dormir dans ma voiture,je ne pouvais pas rentrer,pas en état et je n'ai pas eu conscience de m'être endormi.Quand je me suis réveillé vers six heures,je me suis dit qu'un peu plus d'inconscience,et je rentrais quand même,et surement que je n'arrivais pas...
Il y a eu des évènements de ce type,et d'autres fois,comme celle-ci,où je me faisais peur d'être comme ça,d'avoir perdu cette liberté dont nous parlions plus haut.Alors,à un moment,c'est devenu plus(+) vital d'arrêter que de profiter des illusions de l'alcool.C'est pas gagné pour moi,je le redis,mais quel bonheur,quand même,d'être là à écrire,en sachant ce que j'écris,à 3heures du mat.Pas de réveil cata en sachant que ça va "être chaud",la tête libre des pensées alcool.Sans dire "vive la liberté",si impossible à définir(d'accord avec toi,Lolo),on peut dire"vive l'indépendance" par rapport aux produits,quels qu'ils soient...
Aussi,dans ma démarche pour arrêter,il y a eu mes soeurs et une paire d'amis(des vrais),qui m'ont dit sans me juger que je buvais trop,demander si je ne pensais pas arrêter,etc.Un ami avec qui j'ai passé nouvel an m'avait même dit que si j'arrêtais il m'accompagnait(il boit très raisonnablement).Pour le nouvel an,il a fait une soirée sans alcool avec moi,et il est sincèrement content que j'ai laché ce problème.
Personnellement,je ne me sentais pas au début et pendant longtemps prisonnier de ma consommation.Je ne buvais(quasiment)que le soir,je pouvais ne pas boire trois ou quatre jours d'affilé...Sauf que,plus ça allait et plus les quatre jours étaient impossible à tenir,je buvais aussi la journée,les doses devenaient beaucoup plus fortes,et je pouvais ressortir pour réacheter de l'alcool après avoir bu ce que j'avais prévu pour la soirée.Tout ça cumulé m'a fait très peur,et m'a forcé à sortir de là.
Plus d'issue en fait:ou j'arrête,ou "je lâche la rampe",et j'accepte le lent suicide...Je suis heureux d'être en pleine vie(comme le disait royalement Coluche"le suicide(même lent),c'est une vengeance personnelle,et personnellement,je m'en veux pas)
Bonne nuit à toi,et merci à tous pour ces discussions nocturnes.
J'adore ton image'briser ses chaines...
Répondre en citant
Re: Dérapage non contrôlé
Nouveau message Jeanaimarredeboire Aujourd'hui à 2:50
Alors pour mon cas, concernant la liberté, et précédemment la privation de liberté, je ne m’en rends compte que maintenant. D’où mes derniers postes hallucinatoires.
Pour moi tout ça était devenu naturel, complétement intégré dans mon mode de fonctionnement, c’était rentré dans la normalité. Le ravitaillement ? Un besoin naturel, comme d’aller acheter à manger, et si à court, bah pas grave, tu sors en racheter. 100m à faire. Juste un mauvais moment à passer. Sortir se prendre une bonne cuite ? Bah c’est pour faire la fête. La dépression post cuite, l’atroce gueule de bois et la tronche déformée du lendemain ? Ce n’est pas toi, c’est l’alcool, ça ira mieux demain. Profite de ta vie. Cette fille t’enquiquine parce qu’elle trouve que tu bois trop ? C’est que ce n’est pas la bonne, trouve t’en une autre. Etc.
Toute une construction qui me disait que tout ça était absolument normal.
Bref pour moi aucun sentiment de privation de liberté. Je ne voyais rien. Complétement aveuglé. Je réalise seulement maintenant l’ampleur du phénomène et de la destruction progressive qui s’en ait suivi.
Pour citer ce que vous m’avez dit
- Plus de place pour le désir.
Oui ça c’est assez dingue, on ne désire plus rien (à part l'alcool) et c’est une des pires conséquences de l’alcoolisme je trouve. Parce-que de cette conséquence découlent quasiment toutes les autres.
- Plus de place pour la réflexion
Je remarquais que je commençais à sombrer dans une réflexion simpliste et monotone. Un des déclencheurs...
- La satisfaction du besoin d'alcool escamote tout, y compris l'instinct de survie.
Ça c’est la conséquence finale.
Mais paradoxalement n’est-ce tout de même pas notre instinct de survie qui nous pousse à arrêter ? scratch
J’ai envie de vous demander quels ont été les évènements déclencheurs de l’arrêt pour vous. Sans rentrer dans les détails ça m’intéresserait. En fait juste savoir si c’était des personnes ou un événement extérieurs à vous-mêmes qui vous y ont poussé, ou si c'est venu de vous-mêmes, de votre propre chef ? Instinct de survie ou pas ?
J’ai aussi envie de vous demander si vous vous sentiez prisonniers de votre consommation ou si pour vous tout était comme moi, normalisé par le petit singe ? Bon après moi je n’ai pas d’enfant alors déjà ça change tout.
Salut noctambule!
Pour moi oui (je crois pour tous,mais ça,je peut pas affirmer),c'est un instinct de survie phénoménal qui m'a fait"m'ébrouer plusieurs fois",avant de prendre la ferme décision d'arrêter.A chaque fois avec un évènement déclencheur,qui pouvait être un "pétage de plomb verbal avec ma compagne"(pas dû forcément à l'alcool,mais amplifié-déformé,comme sait si bien le faire l'alcool)
Une autre fois,j'ai dû dormir dans ma voiture,je ne pouvais pas rentrer,pas en état et je n'ai pas eu conscience de m'être endormi.Quand je me suis réveillé vers six heures,je me suis dit qu'un peu plus d'inconscience,et je rentrais quand même,et surement que je n'arrivais pas...
Il y a eu des évènements de ce type,et d'autres fois,comme celle-ci,où je me faisais peur d'être comme ça,d'avoir perdu cette liberté dont nous parlions plus haut.Alors,à un moment,c'est devenu plus(+) vital d'arrêter que de profiter des illusions de l'alcool.C'est pas gagné pour moi,je le redis,mais quel bonheur,quand même,d'être là à écrire,en sachant ce que j'écris,à 3heures du mat.Pas de réveil cata en sachant que ça va "être chaud",la tête libre des pensées alcool.Sans dire "vive la liberté",si impossible à définir(d'accord avec toi,Lolo),on peut dire"vive l'indépendance" par rapport aux produits,quels qu'ils soient...
Aussi,dans ma démarche pour arrêter,il y a eu mes soeurs et une paire d'amis(des vrais),qui m'ont dit sans me juger que je buvais trop,demander si je ne pensais pas arrêter,etc.Un ami avec qui j'ai passé nouvel an m'avait même dit que si j'arrêtais il m'accompagnait(il boit très raisonnablement).Pour le nouvel an,il a fait une soirée sans alcool avec moi,et il est sincèrement content que j'ai laché ce problème.
Personnellement,je ne me sentais pas au début et pendant longtemps prisonnier de ma consommation.Je ne buvais(quasiment)que le soir,je pouvais ne pas boire trois ou quatre jours d'affilé...Sauf que,plus ça allait et plus les quatre jours étaient impossible à tenir,je buvais aussi la journée,les doses devenaient beaucoup plus fortes,et je pouvais ressortir pour réacheter de l'alcool après avoir bu ce que j'avais prévu pour la soirée.Tout ça cumulé m'a fait très peur,et m'a forcé à sortir de là.
Plus d'issue en fait:ou j'arrête,ou "je lâche la rampe",et j'accepte le lent suicide...Je suis heureux d'être en pleine vie(comme le disait royalement Coluche"le suicide(même lent),c'est une vengeance personnelle,et personnellement,je m'en veux pas)
Bonne nuit à toi,et merci à tous pour ces discussions nocturnes.
J'adore ton image'briser ses chaines...
origine66- Super Tchatcheur
- 16/12/2012
Re: Dérapage non contrôlé
Salut ami noctembule
Merci pour ta réponse.
Je vois que tu te couches bien tard aussi dis donc. Ou tu as oublié de te déconnecter.
Et dans tout les cas finalement c'est l'instinct de survie qui l'emporte, pour sauver sa propre vie, sa peau, ou sa vie de couple, sa vie de famille, sa vie professionnelle, sa vie sociale, ou l'ensemble etc. Tout ça relève de l'instinct de survie quelque part. Enfin bon, si d'autres personnes veulent donner leur avis ça pourrait être intéressant.
Oui comme tu dis ce n'est pas gagné, mais en attendant, comme tu dis aussi, là c'est tellement agréable de se sortir de cycle infernal, de rentrer dans un cercle vertueux et de re gouter à la vie "normale" et de tout ce qu'on peut en faire si on on s'en donne les moyens. Je ne suis pas sur un nuage rose, mais j'ai très envie de dire que je kiffe bien ma race quand même. Et j'en tire une assez grande fierté.
Bon sur ceux, je vais essayer d'aller me coucher avant que le jour se lève, j'ai horreur de ça.
Je te souhaite un bon dimanche, à toi, et aux autres qui vont bientôt se réveiller.
Merci pour ta réponse.
Je vois que tu te couches bien tard aussi dis donc. Ou tu as oublié de te déconnecter.
En fait là en t'écrivant je me dis que pour se sortir de ce fléau, les autres peuvent nous inciter ou essayer de nous obliger, mais quoi il arrive ils ne peuvent pas le faire à notre place et c'est une décision qu'on est seul à prendre.origine66 a écrit:
Pour moi oui (je crois pour tous, mais ça, je peux pas affirmer),c'est un instinct de survie phénoménal
Et dans tout les cas finalement c'est l'instinct de survie qui l'emporte, pour sauver sa propre vie, sa peau, ou sa vie de couple, sa vie de famille, sa vie professionnelle, sa vie sociale, ou l'ensemble etc. Tout ça relève de l'instinct de survie quelque part. Enfin bon, si d'autres personnes veulent donner leur avis ça pourrait être intéressant.
origine66 a écrit:
C'est pas gagné pour moi,je le redis,mais quel bonheur,quand même,d'être là à écrire,en sachant ce que j'écris,à 3heures du mat. Pas de réveil cata en sachant que ça va "être chaud", la tête libre des pensées alcool.
Oui comme tu dis ce n'est pas gagné, mais en attendant, comme tu dis aussi, là c'est tellement agréable de se sortir de cycle infernal, de rentrer dans un cercle vertueux et de re gouter à la vie "normale" et de tout ce qu'on peut en faire si on on s'en donne les moyens. Je ne suis pas sur un nuage rose, mais j'ai très envie de dire que je kiffe bien ma race quand même. Et j'en tire une assez grande fierté.
J'aime beaucoup cette phrase et cette notion d'indépendance.origine66 a écrit:
Sans dire "vive la liberté",si impossible à définir(d'accord avec toi,Lolo),on peut dire"vive l'indépendance" par rapport aux produits,quels qu'ils soient...
C'est une très belle phrase aussi, idem pour moi, je ne m'en veux pas non plus ! Alors stop à la manipulation de cette sale bestiole.origine66 a écrit:
comme le disait royalement Coluche "le suicide (même lent), c'est une vengeance personnelle" et personnellement, je m'en veux pas)
Bon sur ceux, je vais essayer d'aller me coucher avant que le jour se lève, j'ai horreur de ça.
Je te souhaite un bon dimanche, à toi, et aux autres qui vont bientôt se réveiller.
Jeanaimarredeboire- Super Tchatcheur
- 01/01/2013
Re: Dérapage non contrôlé
bon jour Jean et bon dimanche
ton post résume parfaitement la situation dans laquelle j'étais ,, moi non plus j'ai pas d'enfant, plus de mari, pas de famille, enfin la vie seule avec mes chats et des amis que je me reconstruis quisque les autres ont tous fui,
mon déclencheur a été une amie qui m'a ouvert les yeux sur ma consommation, moi je voyais rien, les autres le voyaient, moi pas, je reconnais que je buvait j'ai jamais été dans le déni, je buvait un point c'est tout, je pensais que c'est pour l'oubli que cela m'apportait, dans la brume de mes pensées, j'y pensais plus de la même façon.
quand j'étais saoule, j'oubliais ma tristesse, son manque, je pleurait sur son départ et ma solitude, je me racontais des bobards, c'était pas la joie : plus d'envie, plus de désir, je dirais plus rien que le petit singe
j'achetais des bouteilles quand c'était pas des cubi de 10 l je commençait à consommer dans la journée, pour finir complétement écroulée sur mon canapé dans la soirée, ma maison toujours rangée, rien qui trainait, les volets fermés les chats nourris, les vetements rangés tout bien a sa place, quelques fois le diner brulé dans le four, pas mangé, mais curieusement je me levais le matin et j'allais travailler je voyais rien de ce qui se passait, j'étais capable de faire tout mon boulot sans problème,
je me suis cassée le bras alors que j'étais pas saoule, j'avais pas bu du tout depuis plusieurs jours car a ce moment j'étais bien, heureusement que j'étais passée voir une amie avant de sortir car ils auraient penser tout de suite elle est tombée parce qu'elle était bourrée, mais cétait pas le cas.
et après tout est parti en sucette, seule à la maison immobilisée, bouclée chez moi, je pouvais pas conduire,
mon amie qui a pris, la décision de m'héberger chez elle s'était bien renseigné sur l'alcoolisme, elle avait peur que je fasse des crises de déliriums et tout ça, mais je n'ai eu aucun de ces symptomes, mais chez elle j'avais une conso comme on peu dire "normale" puisqu'il y tellement de gens qui boivent tous les jours du vin ou autre mais ils sont pas alcooliques. je n'ai eu aucun mauvais trips en arretant de boire, ça c'est fait tout seul, avec beaucoup de volonté miais surtout beaucoup de temps pour mettre en place cette abstinence, c'était toujours demain j'arrête, demain je bois moins, et puis un verre après l'autre, ça continait, petit, j'ai commencé à diminuer pour arrêter completement et cela ne me manque pas, si ce n'est un gros coup de blues car j'ai pris en pleine poire le manque physique de mon mari, son corps, son odeur, sa voie sa présence, c'est ce qui a été le plus dur pour moi, aujourd'hui j'ai accepté son départ, je sais qu'il n'est plus la, que son étoile brille au firmament, mais je sais aussi qu'il veille sur moi alors je lui parle
aujourd'hui ce besoin de boire je l'ai avec de l'eau ce geste de lever la bouteille aussi avec les bouteilles d'eau, comme je l'ai déjà dit dans mon post à moi j'ai à la maison une sacré collection de whisky mais pas touche c'est sacré,
donc tu vois j'ai aussi retrouvé la liberté, le temps, l'envie , le désir, la parole, la joie de vivire, même si c'est encore dur pour moi, car cette solitude me pèse, mais je vais faire avec j'ai pas le choix il y a pas beaucoup d'asso dans mon coin , alors je vais danser mais c'est le soir, je travaille à mi temps et c'est déjà bien et mon entreprise est ammené à se développer donc j'espère bien avoir un temps complet dans quelques temps,
donc travail, danse, gym, et VIVRE tout simplement et maintenant que j'ai du temps pour aller voir mes amis, c'est eux qui travaillent et sont pas dispo, c'est bizarre la vie
je t'embrasse très fort
ton post résume parfaitement la situation dans laquelle j'étais ,, moi non plus j'ai pas d'enfant, plus de mari, pas de famille, enfin la vie seule avec mes chats et des amis que je me reconstruis quisque les autres ont tous fui,
mon déclencheur a été une amie qui m'a ouvert les yeux sur ma consommation, moi je voyais rien, les autres le voyaient, moi pas, je reconnais que je buvait j'ai jamais été dans le déni, je buvait un point c'est tout, je pensais que c'est pour l'oubli que cela m'apportait, dans la brume de mes pensées, j'y pensais plus de la même façon.
quand j'étais saoule, j'oubliais ma tristesse, son manque, je pleurait sur son départ et ma solitude, je me racontais des bobards, c'était pas la joie : plus d'envie, plus de désir, je dirais plus rien que le petit singe
j'achetais des bouteilles quand c'était pas des cubi de 10 l je commençait à consommer dans la journée, pour finir complétement écroulée sur mon canapé dans la soirée, ma maison toujours rangée, rien qui trainait, les volets fermés les chats nourris, les vetements rangés tout bien a sa place, quelques fois le diner brulé dans le four, pas mangé, mais curieusement je me levais le matin et j'allais travailler je voyais rien de ce qui se passait, j'étais capable de faire tout mon boulot sans problème,
je me suis cassée le bras alors que j'étais pas saoule, j'avais pas bu du tout depuis plusieurs jours car a ce moment j'étais bien, heureusement que j'étais passée voir une amie avant de sortir car ils auraient penser tout de suite elle est tombée parce qu'elle était bourrée, mais cétait pas le cas.
et après tout est parti en sucette, seule à la maison immobilisée, bouclée chez moi, je pouvais pas conduire,
mon amie qui a pris, la décision de m'héberger chez elle s'était bien renseigné sur l'alcoolisme, elle avait peur que je fasse des crises de déliriums et tout ça, mais je n'ai eu aucun de ces symptomes, mais chez elle j'avais une conso comme on peu dire "normale" puisqu'il y tellement de gens qui boivent tous les jours du vin ou autre mais ils sont pas alcooliques. je n'ai eu aucun mauvais trips en arretant de boire, ça c'est fait tout seul, avec beaucoup de volonté miais surtout beaucoup de temps pour mettre en place cette abstinence, c'était toujours demain j'arrête, demain je bois moins, et puis un verre après l'autre, ça continait, petit, j'ai commencé à diminuer pour arrêter completement et cela ne me manque pas, si ce n'est un gros coup de blues car j'ai pris en pleine poire le manque physique de mon mari, son corps, son odeur, sa voie sa présence, c'est ce qui a été le plus dur pour moi, aujourd'hui j'ai accepté son départ, je sais qu'il n'est plus la, que son étoile brille au firmament, mais je sais aussi qu'il veille sur moi alors je lui parle
aujourd'hui ce besoin de boire je l'ai avec de l'eau ce geste de lever la bouteille aussi avec les bouteilles d'eau, comme je l'ai déjà dit dans mon post à moi j'ai à la maison une sacré collection de whisky mais pas touche c'est sacré,
donc tu vois j'ai aussi retrouvé la liberté, le temps, l'envie , le désir, la parole, la joie de vivire, même si c'est encore dur pour moi, car cette solitude me pèse, mais je vais faire avec j'ai pas le choix il y a pas beaucoup d'asso dans mon coin , alors je vais danser mais c'est le soir, je travaille à mi temps et c'est déjà bien et mon entreprise est ammené à se développer donc j'espère bien avoir un temps complet dans quelques temps,
donc travail, danse, gym, et VIVRE tout simplement et maintenant que j'ai du temps pour aller voir mes amis, c'est eux qui travaillent et sont pas dispo, c'est bizarre la vie
je t'embrasse très fort
Invité- Invité
Re: Dérapage non contrôlé
Hello ,
Que de réflexions ,de questions et de pistes de travail .Tout cela est d'une grande richesse ,un "pousse-à-cogiter .Je crois que pour le facteur déclenchant la prise de conscience ,le déclic qui permet le pas vers un arrêt de l'alcool un sujet existe déjà dans la rubrique débat .C'est une notion très intéressante et commune à beaucoup de personnes .Je vais essayer de le faire remonter .La liberté ,le désir ,je pense y ont leur place et sont aussi des concepts très enrichissants à débattre .
N'hésitez pas surtout à ouvrir des posts dans cette rubrique débat qui est là pour ça .
Je crois qu'il vaut mieux quand même réserver la rubrique témoignage à votre propre combat contre l'alcool bien que les débats lancés en fassent partie mais dans la somme de vos cogitations on perd un peu le fil des avancées de votre combat et il devient difficile de distinguer à qui il faut répondre .
Que de réflexions ,de questions et de pistes de travail .Tout cela est d'une grande richesse ,un "pousse-à-cogiter .Je crois que pour le facteur déclenchant la prise de conscience ,le déclic qui permet le pas vers un arrêt de l'alcool un sujet existe déjà dans la rubrique débat .C'est une notion très intéressante et commune à beaucoup de personnes .Je vais essayer de le faire remonter .La liberté ,le désir ,je pense y ont leur place et sont aussi des concepts très enrichissants à débattre .
N'hésitez pas surtout à ouvrir des posts dans cette rubrique débat qui est là pour ça .
Je crois qu'il vaut mieux quand même réserver la rubrique témoignage à votre propre combat contre l'alcool bien que les débats lancés en fassent partie mais dans la somme de vos cogitations on perd un peu le fil des avancées de votre combat et il devient difficile de distinguer à qui il faut répondre .
jacot- Super Tchatcheur
- 27/05/2012
Re: Dérapage non contrôlé
Jacot a tout à fait raison, c'est un débat très, très intéressant, ce serait dommage qu'il se perde dans tous les témoignages, il vaudrait effectivement mieux le continuer dans "débat-sujet de fond", je pense qu'il y a beaucoup à en dire...
Je vous invite à continuer là bas!!!!
Je vous invite à continuer là bas!!!!
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Dérapage non contrôlé
ok,merci de le rappeler.On s'en va facilement dans des tas de sujets,à ces heures tardives. :-) Bonne après midi
origine66- Super Tchatcheur
- 16/12/2012
Re: Dérapage non contrôlé
Très bien Shale, je vous suis dans le grand salon pour discuter et échanger sur tous ces thèmes que nous vivons tous
Merci d’avoir fait remonter le sujet Jacot.
Et donc aujourd’hui, pour reprendre le cours de mon témoignage, ça fait…. 2 semaines pleines.
C’est comme vous me l’aviez dit, de moins en moins de flashs, juste un petit hier soir, assez intense au début, mais qui s’est vite dissipé. Il est venu quand je repensais à certaines périodes de ma vie grassement alcoolisées.
Les derniers flashs que j’ai eu ont tous la même cause, un peu comme si je réveillais un démon lorsque je me mets à repenser à ces périodes.
Enfin voilà, maintenant chaque jour est un nouveau record. En décembre je n’aurai même pas pensé une seconde pouvoir avoir arriver à un tel résultat, j’étais encore dans l’espérance d’avoir une consommation raisonnée. Juste inimaginable.
Merci d’avoir fait remonter le sujet Jacot.
Et donc aujourd’hui, pour reprendre le cours de mon témoignage, ça fait…. 2 semaines pleines.
C’est comme vous me l’aviez dit, de moins en moins de flashs, juste un petit hier soir, assez intense au début, mais qui s’est vite dissipé. Il est venu quand je repensais à certaines périodes de ma vie grassement alcoolisées.
Les derniers flashs que j’ai eu ont tous la même cause, un peu comme si je réveillais un démon lorsque je me mets à repenser à ces périodes.
Enfin voilà, maintenant chaque jour est un nouveau record. En décembre je n’aurai même pas pensé une seconde pouvoir avoir arriver à un tel résultat, j’étais encore dans l’espérance d’avoir une consommation raisonnée. Juste inimaginable.
Jeanaimarredeboire- Super Tchatcheur
- 01/01/2013
Re: Dérapage non contrôlé
Super pour toi;continue dans cette voie,c'est la bonne.
origine66- Super Tchatcheur
- 16/12/2012
Re: Dérapage non contrôlé
Et un des effets assez stimulants que je remarque : le compte en banque qui stagne !!!!!
Plus de mouvements frénétiques dans les retraits et les CB qui font plonger le solde !!!
Avant, alors même que tu sais que tu bois, que tu dépenses tous les jours ou tous les 2 jours de l'argent là-dedans, personnellement je me disais quand même : "tiens, c'est vraiment étrange, mais où passe tout mon argent ??"
Je crois qu'il y a aussi un espèce de déni financier dans l'alcoolisme.
Plus de mouvements frénétiques dans les retraits et les CB qui font plonger le solde !!!
Avant, alors même que tu sais que tu bois, que tu dépenses tous les jours ou tous les 2 jours de l'argent là-dedans, personnellement je me disais quand même : "tiens, c'est vraiment étrange, mais où passe tout mon argent ??"
Je crois qu'il y a aussi un espèce de déni financier dans l'alcoolisme.
Jeanaimarredeboire- Super Tchatcheur
- 01/01/2013
Re: Dérapage non contrôlé
bonjour ou bonsoir ,
et oui 15 jours ,2 ou 3 week end ,sans être carpette ,elle est pas belle la vie ??????????
tu fais bien ,quand tu as un flash ,de repenser tout de suite ,à l'état lamentable quand tu étais saoul !!!!!!
bravo !!
et oui 15 jours ,2 ou 3 week end ,sans être carpette ,elle est pas belle la vie ??????????
tu fais bien ,quand tu as un flash ,de repenser tout de suite ,à l'état lamentable quand tu étais saoul !!!!!!
bravo !!
michele- Super Tchatcheur
- 17/01/2010
Re: Dérapage non contrôlé
c'est vrai que l'aspect financier est aussi très important dans l'arrêt de l'alcool,c'est fou tout ce qu'on dépensait dans ce poison!!
pour ce qui est des flashs qui disparaissent,c'est aussi ce qui est bien ds l'abstinence,tout est fait pour que l'on réussisse a s'en sortir,les flash diminuent,l'envie d'alcool disparait peu à peu pour nous permettre d'aborder le gros du combat: NOUS
tu vas passer dans une autre tranche du combat,tu ne te batteras plus contre l'alcool desormais mais contre ce qui t'a pousser a te détruire,c'est dans cette phase là que l'alcoologue et le thérapeute ont une grande importance car il va falloir que tu ailles au fond de toi pour te réparer de l'intérieur et pour cela,il vaut mieux être accompagné par des pros.
c'est une belle avancée,je suis ravie pour toi
pour ce qui est des flashs qui disparaissent,c'est aussi ce qui est bien ds l'abstinence,tout est fait pour que l'on réussisse a s'en sortir,les flash diminuent,l'envie d'alcool disparait peu à peu pour nous permettre d'aborder le gros du combat: NOUS
tu vas passer dans une autre tranche du combat,tu ne te batteras plus contre l'alcool desormais mais contre ce qui t'a pousser a te détruire,c'est dans cette phase là que l'alcoologue et le thérapeute ont une grande importance car il va falloir que tu ailles au fond de toi pour te réparer de l'intérieur et pour cela,il vaut mieux être accompagné par des pros.
c'est une belle avancée,je suis ravie pour toi
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: Dérapage non contrôlé
t'as raison, une bonne scéance de sport, y a pas mieux pour prendre du recul. Crois-en ma longue expérience de NON-sportive lol. Je plaisante mais moi aussi je vais me défouler dehors quand la pression monte. La dernière fois, j'ai recreusé 5m de fossé.
dépense toi bien!!!
dépense toi bien!!!
christil- Super Tchatcheur
- 17/08/2011
Re: Dérapage non contrôlé
Merci Cristil.
Oui besoin de prendre du recul là.
Bon à tout à l'heure.
Oui besoin de prendre du recul là.
Bon à tout à l'heure.
Jeanaimarredeboire- Super Tchatcheur
- 01/01/2013
Re: Dérapage non contrôlé
Hello ,
j'espère qu'une bonne séance de sport va te permettre de prendre un peu de recul avec cette affaire .Je te donne un avis perso là qui te permettra peut-être de voir les choses sous un autre angle de vue pour clôturer cette affaire dont tu n'as pas besoin en ce moment.
Tu as bien d'autres choses en chantier ,bien plus importantes que cette affaire qui devrait être du passé .
Pense à toi surtout et au beau parcours que tu réalises , ne laisse pas la colère ou le stress remettre tout ça en question ,ces émotions ne sont pas vraiment nos amies dans notre combat .
j'espère qu'une bonne séance de sport va te permettre de prendre un peu de recul avec cette affaire .Je te donne un avis perso là qui te permettra peut-être de voir les choses sous un autre angle de vue pour clôturer cette affaire dont tu n'as pas besoin en ce moment.
Tu as bien d'autres choses en chantier ,bien plus importantes que cette affaire qui devrait être du passé .
Pense à toi surtout et au beau parcours que tu réalises , ne laisse pas la colère ou le stress remettre tout ça en question ,ces émotions ne sont pas vraiment nos amies dans notre combat .
jacot- Super Tchatcheur
- 27/05/2012
Re: Dérapage non contrôlé
Là, il te faut être très ferme et ne pas discuter, il ne faut jamais entrer dans une discussion avec ces gens là car il va porter le débat sur la culpabilité et ça n'a rien à voir avec l'affaire.....
Dernière édition par SHALE le Mar 2 Avr 2013 - 8:45, édité 1 fois
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Dérapage non contrôlé
Coucou Jean,
mais il faut que tu règles ça tres vite et que tu passes à autre chose!
t as l air d aller super bien donc il faut te proteger des conflits
biz Jean bonne nuit agitée
mais il faut que tu règles ça tres vite et que tu passes à autre chose!
t as l air d aller super bien donc il faut te proteger des conflits
biz Jean bonne nuit agitée
enzorol- Super Tchatcheur
- 26/12/2012
Re: Dérapage non contrôlé
Elle a raison Enzerol,Jean.Moi,je suis assuré au tiers parce que je roule dans des engins qui ont 15 et 20 ans.Et je prends le risque quand je les prête(c'est rare) de n'avoir rien de rembourser si la personne a un carton.Le minimum,c'est de prendre ses responsabilités.
on est responsable de son véhicule,et même sensé demandé le permis à une personne à qui on le prête.
.Un vrai ami ne te fout pas dans la merde,il t'aide.
peut-être à tout à l'heure,ne laisse pas le stress te gagner,viens causer.
on est responsable de son véhicule,et même sensé demandé le permis à une personne à qui on le prête.
.Un vrai ami ne te fout pas dans la merde,il t'aide.
peut-être à tout à l'heure,ne laisse pas le stress te gagner,viens causer.
origine66- Super Tchatcheur
- 16/12/2012
Re: Dérapage non contrôlé
comme tous ,je dirais fais attention à ce mec ,mais il va tomber sur un os ,pas vrai ?????????????
TON EX COPAIN §§§§
michele- Super Tchatcheur
- 17/01/2010
Re: Dérapage non contrôlé
surtout je vais dire comme tout le monde fait bien attention à toi
c'est un poteaboire
maintenant que tu chemines sur le chemin de la lumière, tu y vois plus clair, te laisses pas faire, protèges toi
bonne journée
c'est un poteaboire
maintenant que tu chemines sur le chemin de la lumière, tu y vois plus clair, te laisses pas faire, protèges toi
bonne journée
Invité- Invité
Re: Dérapage non contrôlé
tout a fait d'accord avec les amis,ne te laisse pas miner par ce qu'il te dit,tu as des arguments solides pour te défendre contre cet homme qui est très loin d'être un ami aujourd'hui
ne te laisse pas rattraper par le petit singe surtout,tu as les armes pour lui tenir tête maintenant
tiens nous au courant
ne te laisse pas rattraper par le petit singe surtout,tu as les armes pour lui tenir tête maintenant
tiens nous au courant
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: Dérapage non contrôlé
pas de culpabilité à avoir....
tu sais ce qu'on dit: trop bon, trop c..
tu sais ce qu'on dit: trop bon, trop c..
christil- Super Tchatcheur
- 17/08/2011
Re: Dérapage non contrôlé
jean t'es où????
ça m'inquiète, j'espère que ça va!
biz
ça m'inquiète, j'espère que ça va!
biz
enzorol- Super Tchatcheur
- 26/12/2012
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