Mon histoire

Alors j'ai 28 ans, pour vous expliquer rapidement ma démarche, je suis tombé "accro" à l'alcool il y 3 ans et demi 4 ans.

Cela commence lorsque j'ai 24 ans environ.
Au tout début ma consommation d'alcool était uniquement festive, le week-end. J'ai beaucoup d'amis "bon vivant" avec qui nous avons beaucoup de complicité.

Ensuite j'ai rencontré une copine avec qui je suis resté un peu plus de d'un an.
Elle aussi étant "bonne vivante" avec le temps nous avions prit l'habitude de consommer ensemble. Au début il ne s'agissait que du week-end. Une bouteille d'alcool fort ainsi que quelques joints. Puis avec le temps cela devenait de plus en plus régulier, plusieurs jours par semaine.

Au bout d'un moment notre situation est devenue compliquée, (certainement dû à notre rythme de vie) elle a quitté son travail du jour au lendemain et ne faisait plus rien de ses journée.
Travaillant tous les jours depuis la fin de mes études et me retrouvant à tout devoir payer seul, j'ai décidé de mettre un terme à notre relation et de poser le préavis de notre logement.

Le préavis posé, je me suis retrouvé seul dans cet appartement durant 3 mois. C'est là que tout a commencé à parti en vrille.
N'étant pas bien psychologiquement suite à la rupture (même si cela venait de moi) j'ai pris le rythme de me faire une bouteille d'alcool fort par soir (pour ne pas penser). En sortant du boulot j'allais chercher vodka ou whisky puis arrivé chez moi (18h30 environ) je commençais à boire jusqu'au moment d'aller me coucher. Pas bien tard mais les 3/4 de la bouteille facilement absorbés.

Une fois la fin du préavis je suis retourné chez mes parents et j'ai réussi à calmer cette consommation, même si j'avoue avoir plusieurs fois (vraiment peu comparé à avant) acheté une bouteille afin de la boire discrètement dans ma chambre le soir.

Après environ 6 mois j'ai recommencé à voir mon ex (le vendredi et le samedi souvent) mais non plus dans l'optique de me remettre avec, juste pour passer des soirées... à chaque fois, c'était une bouteille voir 2 d'alcool fort par soirée.

Cela dura environ 6 mois avant d'arrêter définitivement de la voir.

A partir de là j'ai eu la chance de rencontrer un groupe d'amis géniaux qui partageaient la même passion que moi : la moto.
Avec eux j'ai fais des sorties et des soirée les plus mémorables de ma vie!
Je me suis lié d'amitié avec certain plus que d'autres comme dans tout groupe de personnes.
En dehors de la moto nous partagions tous le plaisir de faire la fête (la bonne grosse fête ou il faut 2 jours pour s'en remettre).

Concernant ma consommation d'alcool elle se résumait à aller boire quelques bière au café après le taf avec des potes. Sauf qu'au final cela était très régulier, quasiment tous les jours. Et la consommation quotidienne ne cessait d'augmenter.
Au tout début 1 bière forte en 50cl et une en 25cl.
Ensuite, 2 bière forte 50cl. Puis jusqu'à 3, 4 voir 5 avec le temps.
Certaines soirées lors d'anniversaires ou autres occasions diverses tournée de shooter etc...
Si bien que c'était toujours dans l'optique de partager des bon moments avec mes amis (et j'ai de très bon souvenirs plein la tête).

Il y a un peu plus d'un an un terrible accident m'a enlevé mon meilleur ami (le genre de personne qu'on ne rencontre qu'une seule fois dans la vie).
Dans les jours/semaines qui ont suivi cet accident j'étais très mal ainsi que d'autre personnes concernés par ce qui était arrivé. Nous nous réunissions afin de noyer notre chagrin et notre peine autour d'un verre, puis deux... jusqu'à aller se coucher en étant perché afin de pouvoir dormir sans réfléchir ni penser à ce qui venait d'arriver.
Et depuis, c'est la descente aux enfer. Ces semaines se sont transformées en mois, et maintenant plus d'un an que cela ne s'arrête pas.

La raison de cette décadence d'après mon analyse c'est le refus d'admettre la dure réalité. Effectivement il est plus simple de fuir la réalité plutôt que de l'affronter. (j'ai les larmes aux yeux en vous confiant cela...)

Il y a un autre énorme problème de cœur qui s'ajoute à cela mais je ne me sent pas capable de l'exprimer pour le moment.

Je sais depuis déjà un moment que cette situation ne pouvais pas continuer.
J'ai pensé plusieurs fois à arrêter. Au moins la semaine pour juste profiter le week-end.
Mais l'ennuie au travail (dans lequel je m'épanouis pas vraiment, mais là n'est pas le réel problème) couplé au mal-être m'ont quotidiennement poussé à sortir pour voir des amis, car je me sent vraiment mal quand je suis seul.

Sauf que bien sur la réalité finit toujours par nous rattraper.
Après une soirée habituelle (c'est a dire une soirée à fuir la réalité dans le but de dormir sans se poser de question), j'ai pris la voiture et me suis fait prendre avec un taux supérieur à 2g/litre de sang (jamais la moindre infraction avant cela, pas même un excès de vitesse).

Je suis conscient que mon acte était irréfléchi et dangereux mais ce qui est fait est fait je ne veux pas être jugé sur cela. J'ai fait une bêtises je vais en payer les lourdes conséquences.
Donc me voila avec un suspension de permis en attendant le tribunal qui je l'espère ne prononcera pas l'annulation.

Au fond de moi, même si c'est malheureux à admettre je crois bien que j'avais besoin de ça pour enfin réagir.

Donc concernant l'alcool je n'y ai pas touché depuis 9 jours.

Les premiers jours, ayant du mal à trouver le sommeil je me suis tourné vers le can**bis qui m'a beaucoup aidé. Même si je me doute que remplacer l'un par l'autre ne résout pas vraiment le problème mais le repousse (je pense néanmoins pour l'avoir fait plusieurs fois qu'il est plus simple d'arrêter le can**bis que l'alcool : avis personnel).

Je ne ressent pas vraiment de manque au jour d'aujourd'hui concernant l'alcool c'est presque naturel de ne plus en boire.

Mais le futur me fait peur.

A la base (avant que je commence à boire) j'était quelqu'un de très timide et réservé.
Et l'alcool faisait de moi quelqu'un "d'intéressant" en société. Présent dans les discutions souvent le mot ou la connerie pour faire rire, bref la confiance en moi. Vraiment bien dans ma peau sous l'emprise d'alcool.

Maintenant après 9 jours sans avoir bu une goute d'alcool, je continue à aller au bar avec mes amis (histoire de me prouver que je suis capable de garder mes habitudes de sorties sans pour autant boire) mais je me sent en décalage complet. J'ai l'impression de ne plus être en phase avec eux, d'être là juste pour passer le temps. L'impression de redevenir le "moi" d'avant qui était beaucoup plus ennuyeux pour moi comme pour les autres je présume.

Parallèlement à ce problème, j'ai consulté mon médecin à qui j'ai parlé de tout cela.
Je lui ai demandé un rdv chez un psychologue afin de pouvoir régler si cela est possible les problèmes que j'ai en tête. Il m'a dit qu'il ne me prescrirai cela qu'après 10 jours sans alcool.
Demain je vais faire une prise de sang afin de savoir un peu ou j'en suis avant de passer au tribunal (mars). Je risque d'en faire d'autre d'ici là car il faut que je sois irréprochable si je veux espérer récupérer mon permis.

Je ne sais pas vraiment ce que j'attend en rédigeant ce message. J'ai effectivement un problème avec l'alcool mais j'ai l'impression que c'est plus un problème avec moi même.

J'ai malgré tout quelques questions à destination de ceux qui se seraient fait retirer leur permis suite à l'alcool si il y en a.

En espérant que ce pavé ne vous ai pas fait fuir, qu'il soit lisible et sans trop de fautes.

soit tranquille j'ai pas eu de problème à lire ton pavé, tu n'es pas tout seul à te rendre compte que nous sommes transparent, (mentalement parlant) lorsque nous n'avons pas l'esprit embrumé par toutes ces saloperies, moi aussi je me suis obligée à sortir et à essayer de vivre comme tout le monde alors que tout s'était écroulé autour de moi, aujourd'hui je pense au jour le jour. je m'ennuie toute seule et il faut que je fasse avec, puisque j'ai fait fuir beaucoup d'amis , je les invitais mais ils m'ont laissé seule c'est ça le dueil, à deux on va plus loin, et seule on recule, 1 pas en avant 2 en arrière, bof

sois courageux, tu as toute ta jeunesse , tu as fait un bon choix d'écrire, cela fait beaucoup de bien, continue

tu as de l'écoute et du soutien
bonne journée

Salut à toi.
Et cet alcool qui nous mène tous à peu près au même endroit et aux mêmes conclusions.
Tu as compris qu'il te fallait arrêter et c'est déjà un sacré point de gagné.
Tu as aussi déjà pris des rendez vous médicaux, super.
Ici tu ne sera pas jugé, aucune inquiétude la dessus.
Conduire bourré, ou je ne sais quoi encore, on en a tous fait des vertes et des pas mûres une fois alcoolisé.
L'alcool ne rend personne de bien intelligent.
Bon courage pour ton combat et reste bien accroché au forum.
A bientôt!

Courage,c est le bon cap garde le,ce poison a gâcher 20 ans de ma vie,
J aurai bien aimer réagir comme toi a ton âge.Accroche toi

bonjouralucardool et bienvenue sur onsaide
tu as bien fait de vider ton coeur ici et NON,ton pavé ne nous fais pas fuir,au contraire,il nous donne envie de t'aider a te sortir de cet enfer
tu as arrêté de boire depuis 9 jours,pas très serieux de le faire sans suivi médical mais bon,c'est fait,tu as passé le stade critique maintenant et tu es sevré physiquement
maintenant,il va falloir te mettre au coté psychique et là,c'est plus long mais je pense que tu t'en doutes
il va te falloir un alcoologue pour te suivre ds tes démarches de soins et effectivement un psy pour trouver la faille qui t'a poussé a te detruire à petit feu,ces aides sont essentielles pour avoir une abstinence durable et heureuse
ensuite,il va falloir que tu changes tes habitudes de vie,ces passages au café ne sont plus pour toi tu n'es plus a ta place là bas alors il faut que tu évites d'y aller au moins le temps que tu te retrouves et que tu saches qui tu es et ce que tu veux reellement

est ce que tu as une passion??fais tu du sport?? as tu un ou des amis qui ne sont pas des compagnons de bar??
il va falloir que tu t'entoures de personnes qui te tirent vers ta nouvelle vie sans alcool et pas des gens qui te ramènent a ton ancienne vie

mais nous allons en reparler,je suis très heureuse de t'accueillir ici,tu as des textes très intéressant ds la rubrique"tout ce qu'il faut savoir"et notamment "la boite a outils" qui te donnes des astuces pour contrer les flash alcool.

tu as déjà fait de grands pas dans ce combat contre l'alcool,y'a plus qu'a continuer a avancer

Tu es très lucide sur la situation et, en effet, ta suspension de permis à cause de l'alcool semble avoir créé un déclic favorable à l'arrête de celui-ci...Quoique conduire en ayant fumé un ou plusieurs joints n'est pas plus prudent. Tu n'as tué personne, donc tu arrêtes avant d'être allé trop loin, c'est une très bonne chose.
Ton médecin a eu raison de te dire d'attendre dix jours avant de voir un psy, avant c'est l'alcool qui aurait parlé, il n'y avait aucun intérêt.
Là, ton sevrage est fini, je pense qu'il est bon que tu vois un psy et aussi un alcoologue, parfois , l'alcoologue est aussi psy....
En tout cas, nous serons là pour t'aider à tenir face à l'alcool....

Bonsoir,
Bienvenue
Si ce contrôle routier te sert de déclic, c'est bien!
Surtout que çà t'amène à te poser une vraie analyse sur ce que l'alcool te coûte à tous points
de vue!
Je peux juste, de ma fenêtre, te donner "une suite de déclic juridique".

Une connaissance proche s'est fait retirer son permis pour les mêmes raisons.
çà fait presque un an qu'il a un suivi médical (prises de sang tous les mois, analyse d'urine).
C'est une procédure pénible, ils ne font aucun cadeau et il faut vraiment se tenir super "à carreau"
car ils sont très stricts (entretiens notamment).

L'arrêt est difficile, n'hésite pas à en parler ici, tu auras toujours une
réponse.

Coucou, me revoilà !
Merci beaucoup pour votre soutiens, cela fait du bien car j'ai beau avoir celui de mes parents qui sont très (trop?) protecteur cela ne me suffit pas !!!

Alors hier j'ai fais des analyses de sang puis je suis allé chez le médecin afin de savoir ce qu'il en était.
Verdict tous les résultats sont bon, il était même étonné par rapport à la consommation que je lui avait dit.
Bref du positif pour la suite...
Sauf que sortie de chez le médecin je devais voir ma copine (avec qui l'ambiance est très particulière ces dernier temps [non pas suite à ce qui m'est arrivé cela dure depuis quelques temps] ).
Résultat je l'ai eu au téléphone. Vu l'heure qu'il était je me suis douté que je ne la verrai pas.
Finalement notre conversation s'est interrompue suite à une sorte de "panne de batterie" de sa part j'imagine...
Je suis comme à mon habitude passé boire un verre au bar avec mes amis.
J'ai commencé par un jus de tomates en les attendant.
Les résultats de la prise de sang étant bon, une fois les amis arrivés je me suis permis de prendre une bière(forte) en 50cl afin de trinquer avec eux.
Mon mal-être, la situation avec ma "copine" (je ne sais même pas si je peux l'appeler comme ça au vu de la situation actuelle très compliquée) et ma faiblesse m'ont fait repartir dans cet engrenage.
Donc au final j'ai du boire environ 2 bière forte en 50 cl et 2 en 25 cl.
Je sais que ce n'est vraiment pas bien...
J'ai longtemps hésité à prendre la première mais une fois fait et n'ayant aucune nouvelle de ma copine je me suis laissé allé (Il faut que je précise que je suis très très jaloux, je qualifierai même cette jalousie comme une maladie). Fuite de la réalité comme d'habitude

Donc voilà j'ai craqué....

Parallèlement à cela mon médecin m'a donné les coordonnées d'un psy. Je crois que j'en ai vraiment vraiment besoin. Car actuellement je craque complétement.
La situation très particulière avec ma copine me tire vers le fond. Je suis prêt à m'investir énormément dans cette relation et je cherche quelque chose de stable et de durable.
Mais j'ai l'impression d'être mi de coté et je ne le supporte pas.
Pour info, je sais pas si cela vient de moi mais j'ai toujours eu tendance à avoir (chercher?) des relations compliquées.
Et pour une relation compliquée... Là je pense que j'ai trouvé le summum !
Je le savais à l'avance mais des choses se sont passées entre temps (chez elle) et ont beaucoup compliqué les choses.

Pour te répondre cristal :
Oui j'ai bien une passion qui est la moto. Alors concernant la moto sur route c'est un peu foutu vu ce qu'il m'est arrivé. J'ai la chance d'avoir une moto de piste mais ce sera pour l'année prochaine avec l'hiver qui arrive.
Je suis (ou plutôt j'étais) un gros geek à passer des soirées et journées complète derrière mon écran d'ordinateur. Mais actuellement, je n'ai absolument plus aucune envie de rester seul isolé. Donc j'ai complétement stoppé dans le but d'avoir une vie sociale qui m'a conduite vers les bars. Endroit ou je croise des personnes que j'apprécie.

Du sport j'en ai beaucoup fait en étant jeune mais j'ai complétement stoppé. Et au vu du temps (je suis dans le nord) je n'ai vraiment pas la motivation à sortir pour courir. Mais il va bien falloir que je finisse par me motiver pour me vider la tête!

Concernant mes amis ce ne sont pas simplement des compagnons de bar, ce sont des amis de longue date que je croise effectivement dans les bars et/ou soirées. N'ayant pas de "chez moi" c'est le seul endroit où je peux les rencontrer.

Petite question que je me pose.
Celle-ci ne s'adresse qu'a ceux qui ont eu une suspension de permis suite à la prise d'alcool.
Je sais que je vais devoir faire des prises de sang de façon régulière suite à mon passage au tribunal (à moins que mon permis soit simplement annulé ).
Ayant été pris à cause de l'alcool, vont-ils chercher la présence de stupéfiant ?

Ami Motard, Bonjour ! bet :hello:
Pour ta question précédente, désolée, je sais pas. J'aurais tendance à dire non. Ils ont fait un dépistage quand tu as eu ton retrait de permis ?
A mon avis, tu devrais pas te mettre une pression supplémentaire avec ce genre de considération. Concentre-toi sur la construction de ta vie sans alcool, pas uniquement pour le permis (d'ailleurs, comme tu le dis, les belles sont au garage pour un moment, là ) mais pour être "bien", en règle générale.
Evite aussi les potes du Joe Bar Team, dans les premiers temps du moins. Dur de carburer au jus de tomate alors que l'entourage se pique la ruche, comme tu as pu le constater.
Contente pour toi que tes analyses soient nickel et félicitations pour avoir pris les choses en main

Non aucun dépistage lors de mon arrestation, uniquement soufflé dans l'éthylomètre.
Oui je me met une pression énorme avec cette histoire de permis pourtant j'ai jusqu'à mars à attendre pour en savoir plus
Cette pression vient du fait que si j'ai pu de permis je perd la possibilité de m'épanouir quand je le souhaite dans ma seule passion.
Je sais que ce n'est pas une solution d'aller au bar tous les soirs mais je suis vraiment incapable de rester seul dans des moments difficiles.
La situation avec ma copine n'arrange absolument pas les choses... C'était peut-être la seule chose de bien qu'il m'est arrivé ces derniers temps. Mais tout s'est beaucoup compliqué pour elle et contrairement à moi elle tiens à rester seule quand elle va pas bien.
Alors que j'avais beaucoup misé sur cette relation qui a débuté récemment 3 mois (nous nous connaissions depuis 2 ans environ) avec de beaux projets en perspective...
Mais plus le temps passe et moins j'y crois et j'ai l'impression de la perdre doucement.

edit: la situation avant qu'on se mette ensemble était déjà très compliquée à la base et je le savait. Je suis certainement attiré par ce genre de choses comme je l'ai dit dans un post précédent. Mais là j'en suis arrivé à un point ou je ne gère absolument plus rien, je suis dans le flou total et complétement pommé. Je me ronge de l'intérieur et ne cesse d'y penser

Ouhlà, ça a pas l'air d'aller bien fort.
Bon, dans un premier temps, je dirais qu'il faut que tu trouves un endroit neutre (j'entends par là sans alcool) où aller quand tu te sens seul et que tu as besoin de parler.
Tu sais les bars sans alcool, ça existe ! Généralement, tu les trouves à proximité des écoles (c'est la législation qui veut ça). Malheureusement, ils ont le droit de vendre de la bière.
Mais en fréquentant ce genre d'endroits, tu rencontreras des personnes qui sont fondues de sirop en tout genre et tu seras moins tenté. En plus, il y a souvent un jeu de flèches (mieux vaut avoir les yeux en face des trous pour jouer ) ou un billard. Il est facile d'y faire des connaissances par ce biais.
Sinon, il existe aussi des MAB. Perso, j'en fréquente pas,mais il y a de sûr sur ce forum des gens qui pourront t'en parler.
Et puis, il y a nous !!!
Je suis arrivée sur ce forum il y a 3 semaines et j'y ai trouvé beaucoup de réconfort et un espace pour m'exprimer, sans être jugée.
Je viens tous les jours, pas nécessairement pour parler, mais je lis. Je t'assure qu'ici, on ne se sent pas seul.
Pour ta copine... comme tu dis, c'est compliqué. En plus, vous vous entraînez l'un l'autre dans la picole. Suis pas persuadée que ça va arranger tes affaires.
Tu te demandais dans tes précédents posts si tu attirais ou si tu cherchais les choses "compliquées". Je crois pour ma part que les autres sont comme un miroir qui reflète ton état d'esprit. En modifiant ton état d'esprit, tu agis également sur celui des autres. Plus tu es positif, plus tu enclenches du positif chez les autres. L'inverse est vrai également. C'est ce que tu vis actuellement et c'est loin d'être confortable.
Mais en arrêtant l'alcool, tu as les idées + claires, tu dois déjà le constater et ça te permet d'agir en conséquence.
Pour ton passage au tribunal, c'est clair que c'est une sacrée épée de Damoclès que tu as sur la tête, on ne va pas le nier.
Mais ton arrêt de l'alcool,le fait que tu sois pris en charge médicalement jouera certainement en ta faveur. Ne gâche pas cet argument !
Et si au lieu de te dire "ils vont me retirer le permis" tu employais les 3 mois à venir à tout faire pour le garder ?

Merci pour ton soutiens Mélusine !
Comme tu le dis si bien il faut que je profite de ces 3 mois pour me refaire mais quand j'ai une idée en tête cela me ronge au point d'en faire une fixation et de ne plus réussir à penser a autre chose (d'ou ma faiblesse par rapport à l'alcool ou au can**bis qui me permettent de m'évader temporairement et de relativiser sur certaines choses) !

Par contre c'est avec une ancienne copine que j'ai commencé à prendre cette mauvaise habitude.

Ma copine actuelle est vraiment pour que j'arrête de consommer de manière excessive !
C'est d'ailleurs une de mes motivation principale, l'envie de lui faire plaisir de lui montrer que je suis prêt à faire beaucoup pour elle.
Je ne le fais pas pour elle uniquement bien sur mais aussi et surtout pour moi.
Le problème étant que je ne sais même pas ou j'en suis réellement avec elle en ce moment.
Notre situation est tellement compliqué (pour moi tout du moins) que j'ai l'impression que quoi qu'il puisse se passer un mur se dressera toujours entre nous.
J'ai l'impression que quoique je fasse rien ne pourra s'améliorer.
Je me demande même si les événement récents qui lui sont arrivés et qui ont mi de la distance entre nous ne m'ont pas fait passé un point de non retour.
Plus les journées passent, plus je me prend la tête et rien ne s'améliore

bonjojur

Mélusine à raison, tu peux utiliser ce temps à redresser la barre, profites en
je pense que la justice peut être compréhensive si tu fais vraiment preuve de bonne volonté, c'est ta première infraction, vois le positif : tu as décidé d'arrêter tout un programme,
ton amie te soutiendra si persiste dans cette voie, nos proches sont tellement malheureux, qu'ils ne savent pas comment nous aider
continue, surtout n'arrête pas .
bon courage

lorsque l'on est malade alcoolique,on peut trouver tous les pretextes possible et imaginable pour se donner la permission de boire: les copains,la petite copine,les sales nouvelles de la journée ou la terrible fatigue qui s'abat sur nous mais en fait,il ne faut voir qu'une chose,c'est juste l'appel de l'alcool car le corps est en manque tout simplement

alors,si tu veux vraiment que ce combat soit réalisable,il va falloir que tu changes quelques peu tes habitudes du moment le temps que tu te renforce vis a vis de l'alcool.
ne plus aller ds le bar où tu as tes copains,tu les vois chez toi a l'heure du café ou tu ne les vois plus pour qqs temps mais fini le café,c'est impossible de resister a ton stade
pour la copine,c'est pareil,elle génère trop de stress et t'envoie direct a la bouteille parce que c'est "compliqué"comme tu le dis alors là aussi,il va falloir que tu t’éloignes et que tu te concentres exclusivement sur toi et ta lutte.

reprendre le sport peut t'aider énormément,il y a des sport en salle où tu n'as pas besoin d'être dehors ds le froid
et il va falloir que tu commences a prendre serieusement ta maladie en compte et que tu mettes toutes les chances de ton cotés pour que cela te soit le plus facile possible
tu dis que tu n'as pas de chez toi??tu vis où exactement ??

en tout cas,c'est genial pour tes resultats mais ça doit te donner envie de poursuivre ta lutte ,pas de boire encore

tu vois un alcoologue ou juste ton medecin traitant??

Oui bien malheureusement tout les prétextes sont bon pour "s'évader" quand ça ne va pas

Pour le moment je vois juste mon médecin traitant et je compte prochainement aller voir un psy qui j'espère m'aidera a trouver des réponses et soulagera la torture que j'inflige à mon cerveau.

Effectivement ne plus aller au bar serait une solution mais je déprime complétement quand je suis seul.

M'éloigner de ma copine, alors que nous sommes de moins en moins proche en ce moment je suis pas certain que ce soit la bonne solution.
Etant donné que je me pose déjà énormément de questions concernant mon avenir avec. Je me demande même si le point de non retour n'a pas déjà été franchi.
Je me suis investi à 200% dans cette relation puis suite aux évènements récent qu'elle a vécu elle m'a complétement mi de coté je ne sais même plus ce que je représente pour elle.
Bien entendu j'ai essayé de discuter avec, elle me dit que c'est une question de temps mais plus le temps passe et plus je perd espoir que tout redevienne comme avant. Je commence à perdre l'envie de l'aider (aide qu'elle rejette de toute façon).

Avant d'être avec elle j'étais un de ses confidents.
Maintenant que nous sommes ensemble elle a plusieurs confidents... et je passe au second plan

Je vis chez mes parents depuis une rupture. Cela fait maintenant un peu plus de 2 ans. Mes parents sont du genre très compréhensif et protecteurs. Ils sont tellement protecteur, qu'ils en deviennent étouffant. C'est aussi pour cela que je me retrouve régulièrement au bar, je ne me sent pas bien chez moi.

Finalement en écrivant tout cela je crois bien me rendre compte qu'outre le problème avec l'alcool et le can**bis qui me servent de refuge.
L'histoire qu'il m'est arrivé avec la police finalement est à mes yeux bien moins grave que le mal être que je subit avec cette relation plus que compliquée.
J'essaierai bien de vous expliquer d'où vient toute cette complexité mais je n'ai pas la force de l'écrire pour le moment.

J'espère que le psychologue pourra m'aider sinon je ne sais vraiment pas comment je vais pouvoir me sortir de cette merde (je parle de la situation avec ma copine) sans être plus mal que je le suis déjà.

Tu sais Alucardool, il y a une phrase que j'aime bien :
"quand t'es dans le trou, la première chose à faire, c'est d'arrêter de creuser"
Pose ta pelle, Alu !!!!!!
Pour l'instant, tu vois tout ce qui ne va pas. C'est normal, t'as arrêté de boire, tu vois ton "vrai" monde. Un peu comme lorsque la fête est finie et que tu vois tout le bazar qu'il y a à ranger.
Pourtant, tu devrais t'attacher (voire te raccrocher) à ce qui va : tu t'es pris en main, tu sais que tu es en bonne santé, tu as pris conscience qu'il y a des problèmes à régler. C'est déjà beaucoup, tu sais.
Pose-toi donc deux secondes pour apprécier ce que tu as déjà fait et sois en fier.
Pour ta copine, lâche du lest. Plus tu la colleras, plus elle s'éloignera. Peut-être qu'elle a besoin de parler à quelqu'un d'autre que toi parce que le sujet qui la préoccupe, c'est toi, justement.
Elle t'a bien encouragé à arrêter, c'est qu'elle se fait du souci pour toi. Elle a besoin de l'exprimer aussi et ne vas pas imaginer qu'elle te casse du sucre sur le dos surtout !
Vas y mollo aussi sur les splifs aussi. Un, ça détend, trois ça éteint et ça enlève pas mal de volonté quand même. Je sais de quoi je parle .
Tu connais le proverbe suivant : "joint du matin, poil dans la main" ?
Ca fait deux ans que tu es chez tes parents. Puis-je te demander pourquoi tu restes puisque tu te sens étouffé ?
Restes-tu pour ne pas être seul ? Si je suis indiscrète, n'hésite pas à le dire. Je ne veux que t'aider.
Allez, un bisou, ça mange pas de pain
Think positive, man !

Etant quelqu'un de très sentimental, lâcher du leste c'est un peu comme baisser les bras j'ai l'impression.
Le problème c'est que j'ai besoin de sentir que je ne suis pas le seul à m'investir dans cette relation.
Nous sommes passé du tout au rien, après avoir passé un peu plus d'un mois à vivre chez elle me voila de retour chez mes parents depuis quelques semaines à la voir une fois ou deux dans la semaine.
Et le peu de fois ou nous nous voyons nous ne somme pas qu'a deux il est donc difficile de pouvoir discuter des problèmes.
Elle même en a conscience mais cela ne change rien elle me dit de patienter le temps qu'elle aille mieux.
Patienter j'en suis capable mais j'ai vraiment l'impression que les choses ne pourront pas redevenir comme avant. J'ai moi même du mal à envisager de pouvoir faire un jour comme si rien ne s'était passé.
Normalement je la vois ce soir je vais essayer d'éclaircir les choses (si je trouve le moment de discuter avec elle... ce qui n'est pas gagné) car je trouve simplement insupportable de ne pas savoir vers quoi je me dirige.

Concernant les splifs c'est uniquement le soir après le taf.
Je ne connaissais pas ce proverbe mais je ne peux qu'être d'accord.

Si je reste chez mes parents c'est effectivement en partie pour ne pas être seul. Quand je suis seul j'ai tendance à m'autodétruire.
Après je ne souhaites pas louer car pour l'avoir fait c'est de l'argent de jeté.
Ca fait un moment que je cherche à acheter mais tout seul ce n'est vraiment pas évident surtout dans le contexte actuel.
J'ai le projet de devenir propriétaire je lance les démarches en janvier (une bonne affaire comparé au marché), en espérant que suite à ce qu'il m'est arrivé je puisse quand même le faire.

Ne t'inquiètes pas tu n'est pas indiscrète et j'apprécie beaucoup le temps que tu m'accordes

Je pense qu'il va falloir faire du ménage dans ta vie là! Déjà en arrêtant l'alcool qui ne peut t'apporter que des ennuis et de mauvais conseils, en plus tu as une échéance importante, c'est de récupérer ton permis. De même pour les joints, ce n'est pas le mieux pour avoir les idées claires...
Ensuite ta copine, là, tu es en droit de demander une bonne explication pour savoir à quoi tu peux t'attendre, il vaut mieux une situation claire, même si c'est douloureux que cette espèce d'incertitude qui te mine.
Les copains, Ok, mais évite les bars, tu n'arriveras pas à résister , c'est trop tôt, alors où tu les vois ailleurs, ou tu ne les vois pas pendant un certain temps.
Ensuite vivre chez tes parents, ce n'est pas non plus être adulte, là, il me semble qu'il y a aussi un gros problème à gérer et voir une psy ne peut que t'aider..
Alors prends vite un rendez vous....

alucardool a écrit:Etant quelqu'un de très sentimental, lâcher du leste c'est un peu comme baisser les bras j'ai l'impression.

Je ne crois pas qu'il y ait un rapport entre être sentimental et lâcher du lest, mais bon....
Bonjour quand même
Lâcher du lest, c'est prendre du recul, ce n'est pas baisser les bras, bien au contraire !!!
Quand tu fais un truc sur lequel tu as le nez dessus, tu as besoin à un moment de reculer de quelques pas pour avoir une vision d'ensemble.
Pour voir ce qui va et éventuellement corriger ce qui est moins bien. Tu t'arrêtes donc 2 minutes pour prendre le temps de regarder et pour t'y remettre ensuite pour terminer la chose. Tu vois ce que je veux dire ?
Tiens, ça me fait penser à un bouquin que j'ai lu l'année dernière (j'avais du mal à couper entre ma vie professionnelle et ma vie personnelle). Je crois que je vais le relire d'ailleurs et je te le conseille (à tous aussi) :
- "Rien à foutre !" de John Parkin (en anglais : "F**k it !")
J'ai bien aimé ce livre parce que d'abord, il est drôle !!!! Il explique bien le "lâcher du lest" "lâcher prise" ou "prise de recul" (tu choisis l'expression qui te parle le +).
Quelquefois, il pousse un peu trop loin mais globalement la 1° partie du livre est intéressante (et tu te marres. Je crois que tu en as besoin aussi).
Le bémol, c'est qu'il n'est pas très bien traduit (les traducteurs sont suisses, c'est peut-être pour ça qu'on ressent des différences avec notre français).

alucardool a écrit:
Patienter j'en suis capable mais j'ai vraiment l'impression que les choses ne pourront pas redevenir comme avant. J'ai moi même du mal à envisager de pouvoir faire un jour comme si rien ne s'était passé.
Normalement je la vois ce soir je vais essayer d'éclaircir les choses (si je trouve le moment de discuter avec elle... ce qui n'est pas gagné) car je trouve simplement insupportable de ne pas savoir vers quoi je me dirige.

. Je sais pas comment te le dire avec des gants, alors je te le dis comme je le pense :
Ca sent le gaz entre vous. Tu t'en rends d'ailleurs bien compte.
Ca doit être effectivement insoutenable de ne pas savoir sur quel pied danser, ni à quelle sauce tu vas être manger.
J'espère que vous avez pu parler hier soir. Sinon, il est temps d'avoir une sérieuse discussion, même si ça mène à la rupture. Au moins, ça sera clair, même si ça fait mal.
Là, tu passes ton temps à tourner en rond. Tu es prisonnier de ses décisions à elle. C'est donc normal que tu ne puisses pas agir et que tu te sentes si mal.
Tu t'es investi, c'est tout à ton honneur ! Après si ça marche pas, tu n'es pas forcément le seul responsable.

alucardool a écrit:
Après je ne souhaites pas louer car pour l'avoir fait c'est de l'argent de jeté.
Ca fait un moment que je cherche à acheter mais tout seul ce n'est vraiment pas évident surtout dans le contexte actuel.
J'ai le projet de devenir propriétaire je lance les démarches en janvier (une bonne affaire comparé au marché), en espérant que suite à ce qu'il m'est arrivé je puisse quand même le faire.

Ne t'inquiètes pas tu n'est pas indiscrète et j'apprécie beaucoup le temps que tu m'accordes

Ah ça, c'est un super projet !
C'est vrai que le contexte économique actuel n'est pas terrible mais le bon côté de l'histoire, c'est que les taux d'intérêt n'ont jamais été aussi bas et les banques lâchent aussi un peu de lest (si elles y arrivent, c'est que toi, aussi, tu peux le faire ) par rapport à leurs critères.
Mais pourquoi attendre janvier ??? Lance donc les démarches maintenant ! En plus ça t'occupera l'esprit. Et puis quand tu vois toute la paperasse qu'il y a à faire ....
Bon, c'est pas que je m'ennuie, mais j'ai du taf et a priori, mes dossiers ne se feront pas tout seul....
Je te souhaite une bonne journée. Tiens nous au courant.

Bonjour alucardool,

Je me suis fait contrôlé comme toi sur la route par la gendarmerie par un test d'alcoolémie le 06 janvier 2007.
j'avais 27 ans et aucun délie commis jusque la. J’étais coopératif et avait tout avouer avant de souffler (bon comportement).
Le verdict est tomber :
conduite de véhicule sous l'emprise d'un état alcoolique avec concentration d'alcool de 0.9 MG/L
J'ai eu 5 mois de retrait de permis jusqu'au jugement ou il m'en on encore rajouté 5. (cinq mois administrative + cinq mois pénal)
Je suis alors rester 1 ans sans permis et sans copine non plus... Je n'ai pas réussi a affronter cette épreuve sans alcool.

J'ai lu ton histoire et tout ton fil.
Tu es intelligent,fait de bonne démarches et arrive a te poser de bonne questions.
Ne te sert pas de l'alcool pour fuir la réalité. Ne consomme plus du tout !
foie d'un alcoolique, je suis passé par la.

Amicalement, Nuno.

(je vais créé un fil prochainement)

Bonjour à tous !

J'ai rendez-vous chez le psy lundi soir !!!
Je mise beaucoup sur ce rendez-vous car je vais enfin pouvoir parler de certaines choses que je n'ai pas encore trouvé le courage d'expliquer ici.

Finalement hier soir j'ai préféré ne pas aller la voir... Je me suis tellement "torturé" le cerveau toute la journée que je n'avais plus les idées bien au clair.
D'autant plus qu'elle n'était pas toute seule donc ça n'aurait avancé à rien.
J'ai néanmoins discuté avec elle un petit moment au téléphone.
Je lui ai fait part de mon angoisse vis à vis de la situation actuelle.
Elle semble m'avoir compris même si elle n'a pas la possibilité de changer les choses pour le moment.
J'ai même l'impression que ça ne lui fait pas plaisir non plus mais qu'elle n'a pas le choix.
Elle m'a fait par de son inquiétude par rapport à ma réaction ce qui est ou peux paraitre "rassurant".

Au final la situation reste inchangée.
Je sais qu'elle a peu de temps à me consacrer en ce moment, je connais les raisons (choses dont je n'ai pas encore parlé ici) mais j'ai malgré tout du mal à accepter d'être "mi à l'écart" et de ne plus pouvoir passer de moments rien qu'avec elle.
Même si ce n'est vraiment pas ce dont j'ai envie, je pense que je vais faire mes trucs de mon coté en attendant qu'elle daigne m'accorder du temps pour discuter.

Mélusine je crois que tu résumes à la perfection la situation en disant

Tu es prisonnier de ses décisions à elle

Au final j'ai encore succombé à la tentation hier j'ai bu deux grandes bières

Concernant mon projet immobilier, j'attend janvier car l'appartement que j'ai en vue ne sera à vendre qu'a partir de début janvier.
Cet appartement est vraiment une affaire comparé à ce que l'on peux trouver sur le marché actuellement c'est pour cela que je dois patienter un peu.

Patienter... ce mot résume revient beaucoup trop en ce moment. Pour moi qui suis quelqu'un qui déteste attendre c'est le comble !

Merci Nuno pour ton soutiens ainsi que ton témoignage !
Ca ne me rassure pas forcément mais ça a le mérite d'être sincère.
1 ans avec 0.9mg/l en 2007, je vais me choper 10 ans avec mes quasi 2,5mg/l
De toute façon ce qui est fait est fait.
Il me reste qu'a patienter (tiens tiens encore) jusqu'à mars !
edit: petite question Nuno je suppose que suite à ton retrait de permis en 2007 tu as du avoir un suivi médical avec prise de sang etc... ? As tu eu droit au dépistage de stupéfiant malgré le fait que tu te sois fait arrêté pour l'alcool uniquement ?

Merci beaucoup à tous, ça me fait du bien de vous lire!

Bonsoir,
en réponse à ta dernière question c'est oui, et la fumette coûte cher
aussi en sanctions... et peut même déclencher une enquête à ton
domicile.

Bon courage déjà pour ton histoire avec ton amie,

pour répondre sur le sujet de ton permis de conduire alucardool,
tu risque peut être un ans de retrait et 6 points vue ton antécédent vierge.
Bien-sur, c'est une supposition par rapport a mon vécu... je ne suis pas juge des peines.
Une convocation médical te sera parvenu 1 mois avant la restitution du permis (sil y a)
tu devra être muni des résultat de prise de sang avec contrôle gamma GT (alcool)
pour mon expérience personnel,je n'ai pas eu de contrôle de THC.

il va falloir que tu changes tes priorités alucardool et ne plus vivre en fonction des réactions des autres mais en fonction de toi!!
tu as une seule priorité là,c'est arrêter de boire de l'alcool.C'est suite au sevrage et au combat qui va suivre que tout tes problèmes vont enfin trouver une solution.
Alors la première chose à faire c'est de te faire suivre par un alcoologue pour enfin commencer ton sevrage et y voir plus clair dans ta vie.
Ton amie,tu la mets de coté pour le moment,tu dois te concentrer sur TOI et uniquement sur TOI.
Pour ton appartement,dis leur que tu es très intreressé et fais en un projet et tu t'y accroches,c'est très important d'avoir des projets de vie.
ensuite,il va te falloir une activité pour t'occuper l'esprit et ne plus avoir de pensées alcool mais commences par mettre en place ton sevrage,c'est la priorité des priorités