Mère alcoolique

Quand j'avais eu mon père au téléphone, il m'avait demandé si leur visite me ferai plaisir et je lui ai répondu que oui même si j'appréhendai l'état de maman. Il m'avait dit qu'ils passeraient me dire bonjour avant la fin de la semaine. Nous sommes dimanche soir et pas de nouvelles...
Je ressasse sans cesse notre dernière conversation qui me confirmai qu'il était co-dépendant à 100%, dans le déni lui aussi. Je me pose pleins de questions : as-t-elle pu le manipuler au point de le convaincre que j'étais la source de leur problème ? si elle est réellement "clean" pourquoi ne revient-elle pas vers moi ? finalement est-ce qu'ils ne prennent pas mon comportement pour un caprice ? s'en foutent-ils à ce point là de mes sentiments ?
En tout cas, je suis soulagée d'avoir fait cette lettre et de l'avoir envoyée. Ils savent le fond de ma pensée, je me sens libérée d'un poids même si je n'ai pas la garantie de revoir un jour mes parents

Laisse leur le temps d'intégrer tout ce que tu leur dis. Je pense qu'ils te donneront des nouvelles, mais si ta mère n'est pas clean, elle n'ose sans doute pas venir te voir...

Je suis convaincue aussi qu'elle n'est pas clean et que mon père est près à tout pour ne pas perdre le lien. J'espère qu'il comprendra que c'est pour les aider et surtout me protéger... C'est juste que ça ne lui ressemble pas, à mon papa, de me dire qu'il va venir et de ne pas le faire sans prévenir... j'ai vraiment dû toucher là où ça fait mal... je vais les laisser digérer ma lettre. Merci encore pour ton soutien

J'espère qu'il comprendra que c'est pour les aider et surtout me protéger.

c'est le plus important bnloo,TA vie et celle de ta petite famille!!

tu as fait tout ce qui était en ton pouvoir pour elle,pour eux et tu en as d’ailleurs trop fait car tu t'es détruite à le faire
ne te sens pas coupable,cette maladie n'est pas une maladie comme les autres et le seul moyen d'aider paradoxalement c'est de se détacher du malade pour qu'il comprenne que sa maladie lui fait tout perdre.
Ton père est dans la co dépendance,entrer ds la maladie de ta mère est devenu sa vie,ou plutot sa destruction mais tu ne peux rien faire d'autre que ce que tu as fait.A lui de prendre du recul,a lui de comprendre le message,à lui de sortir de son propre gouffre.

Tu ne peux rien faire de plus alors concentre toi sur ta vie,sur ses beautés et ses joies et laisse tes parents à leur soucis,ils sont adultes et apte à demander de l'aide (pas à leur fille à des personnes qualifiées pour cette maladie)

accroche toi et NE TE SENS PAS COUPABLE!!ce n'est pas de l'abandon ok??

gros bisous et tiens nous au courant

Quel a été le déclic pour vous, Shale, Cristal, vous les autres MA... l'élément déclencheur qui a fait que vous vous êtes dits qu'il fallait vaincre cette maladie une bonne fois pour toute ? où avez-vous puisé vos forces ?

Pour moi, j'étais arrivée tellement loin dans l'alcool que c'était quitte ou double : ou j'arrêtais et me soignais ou je continuais et je n'avais pas plus d'un an à vivre.
Alors l'instinct de survie a pris le dessus et j'ai appelé un alcoologue qui m'a envoyée en cure...
Mais ce déclic est différent pour chacun!!!

le déclic ne se fait pas a un instant donné c'est une accumulation de bourdes,un ras le bol de devoir trouver des excuses pour réparer ses dégâts et pour moi surtout,une terrible angoisse de reproduire sur mon fils ce que j'avais vu sur ma mère
sans doute cela était il inconscient au départ mais j'ai compris plus tard qu'enfant,j'ai du etre marquée par l'alcoolisme de ma mère lorsque mon fils qui savait a peine parler m'a fait comprendre "pourquoi tu caches le verre ds le placard?",j'ai su qu'il était temps d'arrêter avant d'entrainer mon fils avec moi.Il avait 3 ans.
c'est grâce a l'achat d'un ordinateur que j'ai pu mettre enfin des mots sur mes maux et prendre conscience de mon alcoolisme tout en restant bien cachée,a l'abri du regard des autres.

ça me touche ce que tu dis cristal; c'est un peu la même pour moi!!!

un matin,je me suis réveillée et quand je suis allée voir mon fils,il avait une petite balafre sous l'oeil.cela s'était passé la veille (sans doute )quand je lui ai demandé ce qu'il avait eu,il m'a dit qu'il etait tombé (aucun souvenir )et maman etait là??ai je demandé (quelle horreur de devoir poser cette question ) "oui,"et maman a dit quoi??( ) " juste chut"

aucun souvenir de cette chute,de ce qu'il avait eu,de RIEN a cause de ce P**** d'alcool qui aurait pu me prendre la plus belle chose de ma vie!! je n'oublierai jamais cela,je m'en voudrai a jamais pour cela et pourtant ce n’était qu'une petite coupure ........... ce jour là,j'ai senti que si je continuais,cela pourrait être bien plus grave la prochaine fois.

ma tante a perdu la garde de ses 3 enfants a cause de l'alcool,ma mère m'a detruite a cause de l'alcool,il fallait que je me sauve et que je sauve mon fils de cette maladie

merci Elsa et bnloo,ça me fait du bien de sortir tout cela parce que ça ronge

C'est ça donc "toucher son fond"... En tout cas je vous félicite pour votre courage et votre gentillesse de nous faire partager votre vécu pour nous aider, nous entourage de MA, d'y voir plus clair. Merci d'être là.

Bonsoir,
mon déclic je l'ai eu le lendemain du 1er janv 2012.
Nous avions invité ma belle mère ( qui est arrivée avec une bonne bouteille ) pour le jour de l'an. Ma deuxième fille et son copain ( 25 ans) sont venus nous souhaiter la bonne année.
Quand ma fille est arrivée, j'étais allongée dans ma salle de bain, ne pouvant et ne voulant plus me lever.
Elle est venue me voir et a mis un coussin sous ma tête me disant : ce sera plus confortable pour toi .Ils ont voulu m'amener au lit mais je n'ai pas voulu, trop honteuse de me montrer comme cela devant ma belle mère.
Le lendemain c'était décidé j'ai envoyé un mail d'excuses à ma fille en lui expliquant ma décision.
Mais comme le dit Cristal c'était une accumulation de bourdes ( ma fille en a bavé avant de s'enfuir de chez nous ). Trop long à raconter
J'ai tellement de regrets d'avoir imposé cela à mes filles.
En espérant de tout coeur que ta maman puisse avoir ce fameux déclic.

Merci pour vos témoignages... ils sont si bouleversants...

Voilà 10 jours que j'ai envoyé ma lettre et je n'ai eu aucun signe jusqu'à aujourd'hui.
Enfin c'est un peu particulier et c'était une date butoire car c'est mon anniversaire.
Mon papa m'a appelé pour me le souhaiter. Il ne m'a parlé de rien. Il m'a demandé si j'acceptais qu'il me passe ma maman et je lui ai répondu que c'était à elle de décider. Elle a pris le téléphone pour me souhaiter mon anniversaire et je l'ai remercié. Elle m'a demandé comment j'allais car ma lettre laissait paraître que je n'allais pas bien et que j'avais vu quelqu'un pour me faire aider.
Je lui ai dis qu'en effet je me suis faite aider et que j'allais mieux, que d'avoir fait cette lettre m'avait fait du bien et que j'avais tourné une page.
elle m'a demandé quand est-ce qu'on se reverrait et je lui ait dit que comme je l'avais expliqué dans ma lettre, je ne souhaiterai pas la revoir tant qu'elle s'alcoolise. Elle m'a dit timidement qu'elle ne buvait pas mais je lui ai dit que je n'était pas dupe et que je n'acceptais pas que papa la flique pour qu'elle soit présentable quand on vient et de savoir que le reste du temps c'était la déchéance. Je lui ai dit que je sentais bien qu'elle n'allait pas bien et que le ut, au delà de se voir ou pas, c'st qu'elle parvienne à être bien.
Elle a soulevé le fait que papa ne nous voyait plus et qu'il ne voyait plus les enfants. Je lui ai dis qu'elle était la seule responsable de cette situation et que je ne les empêchait pas de venir les voir chez moi.
J'espère qu'à long terme, cette situation portera ses fruits...

bonjour bnloo
je viens de lire ton fil avec toutes les réponses et dans plusieurs messages je retrouve une partie de ma vie
mon père était alcoolique , et violent .a l’époque j’étais gamin mais je me rappelle que bon nombre de personnes on voulu l'aider . rien n'y faisait . il a fallu un problème cardiaque et qu'un médecin lui dise :la vie ou la mort . du coup arrêt net . malheureusement la bonne santé n'a pas duré très longtemps puisque très vite artériosclérose gangrène opération . bref il a finit sa vie en fauteuil roulant avec 2 jambes en moins . quand je l'ai revu c’était sur son lit de mort ,trop tard pour parler
la seconde personne a été ma belle mère , une femme formidable mais alcoolique , qui le savait mais de là a l'admettre surtout devant ses enfants , ya une marge . a 72 ans elle ne voyait pas une bonne raison pour s’arrêter , quelque part je la comprends . mais sa fille , ma femme ne voyait tout cela pas du même œil , elle voulait a tout prix son arrêt .
au lieu de s'occuper de son arrêt il aurait mieux valu qu'elle s'occupe d'elle même .
j'ai vu des périodes de silence entre elles deux mais aussi de culpabilité d'un coté comme de l'autre .
au final ma belle mère est décédée avec moins d'alcool oui mais d'un cancer
aujourd’hui le sentiment de culpabilité de ma femme par apport a sa mère est tellement important que je ne sais pas si elle surmontera cela un jour .au lieu de out dire en face
dans un autre cas de figure . pendant sais plus trop mais disons 15 ans minimum je m’étais fâché avec mes parents et toute ma famille . des reproches a ma mère qui étaient au fond de moi m’empêchaient de les revoir . soi disant pour ne pas faire de mal .bref un jour retrouvailles . quelques temps après ,un jour mon meilleur Ami m'a conseillé d'aller en face et de tout balancer , de prendre mon courage a deux mains et de tout dire
je dois bien t'avouer que j'avais si peur de le faire que juste avant de sonner je téléphoner pour me libérer de mes angoisses .j'avais prévenu ma mère que fallait absolument que je lui dise ce que j'avais sur le cœur , après avoir tout déballer de façon très égoïste je l'admets je me suis senti tellement bien .....
ma mère de son coté , moi qui croyais faire plus de mal que de bien , finalement a compris ma réaction de ces dernières années . oui elle a eu mal aussi . mais depuis a chaque fois que j'y vais tout va pour le mieux
ce que je veux te dire par là c'est que d'une certaine façon tu fais un chantage ,c'est a dire tu arrête et tu me revoies . pourquoi ?
bien sur que tu veux la voir en bonne santé ,réaction normale mais après tout c'est sa vie . te protéger est plus important .
par contre , a mon avis , pour mieux te protéger dis lui tout et en face (après avoir écris cela peut être plus facile ) . par la suite tu n'auras plus peur de la voir un peu alcoolisée . ou alors plus peur de repartir de chez elle si l'alcool est trop présent .
ton père s'il évite peut être de venir est qu'il se sente en porte a faux . sa fille sa femme dur dur de choisir
excuse moi si je suis brutal mais c'est ma façon d’écrire
vois tu le fait simple de le dire en face te libérera , le porte a faux s'envolera et au final tu te protégeras
Mourad

Merci Mourad pour ton témoignage. En fait, je leur ai tout dit mais par écrit. Je leur ai fait une lettre car leur dire de vive voix, c'est au dessus de mes forces. Pour le moment je ne me sens pas capable de la revoir, je suis trop fragile pour ça. Je suis en train de me détacher et de me reconstruire. D'un autre côté j'ai besoin qu'elle revienne vers moi et qu'elle soit en demande de retisser un lien. J'ai besoin d'entendre des choses. A chacun de nos contacts, il n'y a rien de tout ça, il n'y a jamais de remords, de regrets et jamais de mots gentils.

C'est vrai que tu demandes beaucoup à tes parents avec à la clef la menace de ne plus les revoir si ta mère continue à boire! Je comprends ta position et ta fragilité mais la maladie alcoolique est une maladie très difficile à gérer. Ton père ne peut rien y faire si ta mère ne décide pas elle même de se soigner. Alors ne reproche rien à ton père, il n'y est pour rien. Ta mère il faut qu'elle ait le déclic, qu'elle ait touché son fond pour pouvoir accepter de se faire soigner. ça viendra, ta lettre peut l'avoir aider à prendre cette décision, mais il faut attendre que ça vienne d'elle, sinon ça ne marchera pas, chantage ou pas chantage. Le malade alcoolique est absolument imperméable au chantage, il faut le savoir, il se cachera mais continuera jusqu'à ce qu'il décide de se soigner....
Alors essaie de renouer des relations avec eux, en disant à ta mère que si elle est alcoolisée, tu ne pourras pas le supporter et que tu partiras mais sans la culpabiliser, c'est une maladie grave et elle en est victime...
En tout cas, en y réfléchissant, je ne pense pas qu'une position aussi tranchée que la tienne puisse vous aider les uns et les autres...

RE bizarre
hier soir au début de son délire un vrai cirque ) frederique ma femme qui commençait a être bien avec sa p........de bouteille me disait exactement la même chose que toi :


D'un autre côté j'ai besoin qu'elle revienne vers moi et qu'elle soit en demande de retisser un lien. J'ai besoin d'entendre des choses. A chacun de nos contacts, il n'y a rien de tout ça, il n'y a jamais de remords, de regrets et jamais de mots gentils.

elle aurait bien aimé . a force d'attendre elle ne pourra plus puisqu'elle nous a quitté.
mais pour l'heure tu as entièrement raison .si tu te sens trop fragile protège toi c'est le principal . comme l'on dit faut laisser faire le temps . d'ici quelques semaines tu pourras et a ce moment là faudrait pas que t'hesite . en attendant les beaux jours évite d'attendre quelque chose venant d'elle ,cela t’éviteras bien des déceptions .
biz biz Mourad

Je ne reproche rien à mon père, je lui ai simplement dit que j'étais triste qu'il était dans la co-dépendance et je lui ai conseillé de se faire aider.
Je ne cherche pas à culpabiliser ma maman mais je pense quand même que la moindre des choses, c'est de prendre conscience des ravages que cause la maladie à l'entourage et l'assumer sans se dérober.
Ce qui m'empêche d'avancer dans la relation avec eux, c'est qu'ils sont dans le déni et le mensonge. Je n'envisage aucune relation sans sincérité.
J'avoue être choquée par les mots que je lis "tu demandes beaucoup à tes parents" "menace" "chantage" "position aussi tranchée".
Ce que je sais, c'est que j'ai décidé de me protéger.
J'ai décidé de me respecter. Ils connaissent mon fonctionnement et savent que je ne tolère pas le mensonge et l'hypocrisie.
Ce sont mes valeurs et si nous n'avons pas les mêmes valeurs c'est qu'on a plus grand chose à se dire.

Je ne remets pas en cause tes valeurs, loin de là, elles sont très respectables, c'est la façon assez dure que tu as de voir le couple que sont tes parents. Ton père est dans la co dépendance, il faudrait effectivement qu'il se fasse soigner, mais tu ne peux pas toi l'aider, il faut qu'il voit des professionnels comme ta mère devrait le faire.
Ta mère doit se sentir coupable, la plus part des MA le sont, mais elle ne peut pas quitter l'alcool car elle est dépendante et n'a pas trouvé encore le ressort qui va l'aider à s'en sortir, ce qui est sûr, c'est qu'elle seule peut décider de s'en sortir.
Mais tu as raison de te protéger si tu te sens trop fragile pour les voir actuellement, je ne te reproche rien, j'avais simplement l'impression que tu connaissais assez mal la maladie alcoolique. Pour un MA, l'alcool passe toujours avant ceux qu'il aime car l'alcool a pris possession de son corps et qu'il est dépendant... Alors n'attends pas de mots de regrets, de remords, c'est bien trop demander. Tu ne demanderais pas à quelqu'un qui a un cancer de s'excuser des dégâts qu'il cause dans la famille de par sa maladie, et bien la maladie alcoolique est aussi une maladie très grave....

Bonjour, je viens vous donner de mes nouvelles. Les relations avec mes parents ne se sont pas franchement améliorées mais je dirai qu'avec le temps, elles se sont apaisées. Hier ils sont venus nous rendre visite et ça c'est bien passé. J'étais à l'aise et détendue, eux aussi. Ils n'ont parlé de rien, moi non plus. Ca me faisait réellement plaisir de les revoir. Ma soeur nous a tous invités chez elle pour Noël et la fête s'annonce plutôt bien. J'envisage à nouveau de les revoir plus souvent, de retourner chez eux (mais jamais à l'improviste).
Je tiens à vous remercier encore pour votre aide car dans toutes ces années de galère, nous, entourage, on n'a jamais été soutenue par le corps médical. Il n'y a jamais eu de réunions où on nous a expliqué tout ce que vous m'avez expliqué ici. Vos paroles, même si elles ont été dures à entendre au début, m'ont permis de comprendre beaucoup de chose et de mieux vivre la maladie.
Merci à vous d'être toujours à l'écoute et toujours disponible.
La famille, les proches et la santé sont ce qu'il y a de plus précieux dans la vie.
Je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d'année auprès des votres.

je suis contente que ta vie soit un peu plus sereine
tu sais,il existe des groupes de paroles pour l'entourage de MA,ça fait beaucoup de bien de parler de nos soucis avec des gens qui vivent la même chose,renseigne toi,tu dois en avoir près de chez toi

et pour noël,c'est bien que tu fasses cela avec ta soeur,ce sera sans doute plus paisible qu'avec tes parents.
en tout cas,protège toi et ne porte plus les malheurs des autres même si c'est ta famille tu as assez des tiens et a chacun ses problèmes à régler ok??

soies heureuse ma belle,tu as la vie devant toi

En fait mes parents seront là aussi chez ma soeur mais je le vis bien, ce sera l'occasion de se voir dans un lieu neutre et de retisser un peu les liens.

Voilà le reveillon de Noël est passé et tout s'est bien passé. Mes parents étaient bien, maman était "clean". Nous avons passé une bonne soirée. Quand nous nous sommes dits aurevoir, je lui ai dis que ça m'avait fait plaisir de la voir comme ça. J'ai eu l'impression de lui enlever un poids. Elle a souris et nous a embrassé chaleureusement mon mari et moi. La prochaine étape sera de retourner chez eux pour leur souhaiter les voeux...

C'est un plaisir de voir que tout doucement ,à petits pas ,les choses avancent .Garde bien cette ligne ligne de conduite ,elle produit apparemment des effets positifs .
Je t'envoie de chaleureuse pensées .