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Pourquoi craint-on toujours la rechute ?

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sanka
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FreeWildHorseSpirit
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Pourquoi craint-on toujours la rechute ? Empty Pourquoi craint-on toujours la rechute ?

Message  FreeWildHorseSpirit 28/6/2012, 10:38

Bonjour,
Je suis alcoolique depuis mes dix-huit ans (j'en ai 45 aujourd'hui). Ma consommation alcoolisée commence le soir, au début, aux soirées étudiantes, puis régulièrement au bar entre copains, puis avec mon conjoint le soir devant la télé (à l'époque, je clopais aussi comme une vache). Les lendemain de cuites carabinées, j'ai commencé à faire des méga-crises d'angoisse. Je ne pouvais plus prendre la route en voiture sans avoir l'impression de faire une crise cardiaque et d'étouffer. Mes enfants m'ont vu plus d'une fois me garer en catastrophe et sortir de voiture comme une folle au bord de l'asphyxie. En 2003, j'ai réussi à arrêter de fumer, ce qui m'a permis de modérer mon alcoolisme (au lieu des 30clopes/30 verres en soirée dus au cercle vicieux : "Tiens, mon verre est encore plein, j'allume une clope pour l'accompagner... Tiens, j'ai pas fini ma clope, aboule un verre que je l'accompagne, etc...", je n'en buvais plus que 15 !!!) et d'arrêter de chercher un tabac ouvert à 2 h du mat (en état d'ivresse au volant).
Quand mes enfants sont devenus suffisamment lucides (avec l'âge !), je me suis rendue compte de l'image que je leur renvoyais : celle d'une poche avinée le soir, fière de sa déchéance (car on est très con quand on a bu : blagues foireuses, agressivité, claques au conjoint, crises d'hystérie devant de parfaits inconnus ébahis etc...), ramenant complètement bourrée sa petite maisonnée en bagnole à 3h00 du mat à fond la caisse sur les routes de campagne (et Dieu merci : je n'y ai croisé personne !!!). Le summum ayant été atteint un soir (ou plutôt une nuit) lors d'une dispute très violente avec mon conjoint au milieu de notre garage devant nos trois enfants en pleurs !!! Je ne me souviens d'ailleurs pas de nos mots ni de grand chose du reste, sauf que le lendemain, je me suis confondue en excuses devant mes gosses (avec une sensation de déjà-vu : tel l'alcoolique de base qui n'a aucune honte, je leur jurai que ça ne se reproduirait plus etc...).
Depuis toujours, je sais que j'ai un problème avec l'alcool, je ne compte plus les casseroles que j'ai au cul : pleurnicheries geignardes au téléphone avec une copine éberluée qui ne comprenait pas un mot de ce que je lui racontais, fuites avinées dans les buissons à 2 h du mat parce que j'avais mal pris des propos dont je ne me rappelais plus le lendemain, propos obscènes dans des conversations sans queue ni tête avec de parfaits inconnus qui ont dû me prendre pour la chaudasse du coin, bref, je ne bois qu'un verre à la fois mais ils se succèdent de plus en plus vite : je bois, j'ai soif donc je rebois, j'ai encore plus soif donc je rebois, et la locomotive s'emballe au fur et à mesure que ma lucidité baisse.
Je me suis déjà abstenu de boire : durant mes grossesses pour commencer (l'idée de faire des enfants handicapés par mon fait m'a sauvé de çà !), et durant quelques périodes de plusieurs jours, notamment il y a un an, j'ai réussi grâce à un deal avec ma fille aînée (qui en a marre de mes exactions) à tenir deux mois. Mais durant cette période effectivement, je ressemblais à un chien battu, je fuyais toutes les invitations car à mon grand dam (alors que je suis blagueuse même sans boire !), dès que la société devenait plus loquace après quelques verres, je commençais, moi, à regarder l'heure et à avoir envie de retrouver mon lit ! Autant vous dire que j'ai fêté mon dernier jour d'abstinence, et l'ai bien regretté avec la gueule de bois du lendemain matin !!! Au passage, mon abstinence m'avait fait perdre deux des dix kilos en trop que 25 ans d'alcoolisme m'ont fait prendre.
Je suis allée voir l'addictologue de ma ville. En gros, voici ses propos : "Boire un verre, ce n'est pas grave ! Ca fait plutôt du bien. Dans ce que vous me racontez, c'est plutôt votre entourage qui est toxique... (Mon mari et mes amis donc !!!). Essayez de voir à partir de quel verre vous ne contrôlez plus la situation et cantonnez-vous à ce chiffre. Evitez le verre de trop !!!" JE N'EXAGERE PAS !! Franchement, si je savais gérer ma consommation alcoolique, pensez-vous que je serais allée la voir ? Ca ne m'étonne plus qu'un pote à moi qui lui boit dès le matin atterrisse régulièrement dans son service et ne soit pas mieux orienté !!!
Je comprends le désarroi de tous ceux qui comme moi ont pris conscience de leur maladie et qui ne trouvent aucune personne professionnelle compétente dans ce domaine. J'ai du demander de mon propre chef une brochure sur l'alcoolisme et un carnet d'abstinence !!! Et vu les résultats obtenus sur des amis encore plus désespérés que moi parce que leurs corps réclament de l'éthanol, avec des rechutes de plus en plus spectaculaires et mortelles, je m'interroge sur le bien-fondé de ces cures de "dératisation" et de ces séances de psys ? Je l'ai dit, je n'ai aucune honte et ça ne me dérangerait pas de raconter ma vie à mes confrères, ni de me faire épauler, ni d'épauler les autres. Mais quand j'entends les expériences vécues autour de moi par des gens désireux de se débarrasser de l'alcool, j'ai l'impression que seuls les personnes concernées par le problème se débattent entre elles pour trouver des solutions.
Pensez-vous qu'on peut vraiment se sortir de l'alcoolisme sans craindre constamment une rechute ? Pourquoi l'idée de ne plus boire me fait craindre de ne plus faire la fête ? Pourquoi associe-t'on alcool et joie ? Pourquoi à partir du moment où on ne boit plus regarde-t'on ceux qui picolent avec d'autres yeux : il y a quelques semaines, comme je voulais être en forme pour le retour en voiture chez nous, je n'ai rien bu du dimanche chez un pote qui fêtait ses 50 ans : j'ai été horrifiée de voir la quantité de champagne que chacun picolait : à peine une bouteille était sabrée (au canif, par l'assemblée bourrée, sous mes directives alors clairvoyantes : "Non, pas par-là, il y a un gosse, non pas par là, il y a une baie vitrée, non pas par là, il y a les verres...") que quelqu'un se levait pour en rechercher une autre. En fin de soirée, dès que quelqu'un ouvrait la bouche, ça sentait la vieille poche et le cendrier !!! Sans compter les inepties alors proférées par ces haleines de chacals !!!
Pour reprendre les propos de l'addicto : n'est-ce pas notre entourage à tous et nous avec qui sommes toxiques : notre société, quoi, dans laquelle on donne l'exemple à nos gosses de ce que c'est que s'amuser, toujours un verre à la main, une connerie à la bouche ? Comment sortir vraiment de çà ?
Aujourd'hui, comme plein de matins avant, je me désespère de ma connerie et je décide d'arrêter ces chouilles inhumaines et avinées.
Je veux moi aussi me battre et tuer ce fléau qui m'empoisonne !!! Que ceux qui ont des très bonnes adresses me les refilent (j'habite l'Est de la France : je ne sais pas si une cure est la solution à mon problème étant donné que je ne ressens pas de manque). Que ceux qui ont de bons trucs faciles à mettre en place aient l'amabilité de me refiler des tuyaux (je ne vais pas me doucher dix fois par soir quand même !!!). Avez-vous vous aussi l'impression en étant abstinent de vous mettre à part ?
Merci de m'avoir lue et si ça vous dit, de me répondre !!!

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Féminin 28/06/2012

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Pourquoi craint-on toujours la rechute ? Empty Re: Pourquoi craint-on toujours la rechute ?

Message  SHALE 28/6/2012, 11:25

Bonjour et bienvenue sur Onsaide. Je t'appellerai Free, car ton pseudo est vraiment trop long à écrire!!! Very Happy
Je m'interroge sur ton niveau de dépendance. Tu dis que tu ne ressens pas le manque. Mais tu bois tous les jours ou presque ,non? Tu commences quand dans la journée??
Je pense que si, comme tous les MA, tu prends le premier verre, la machine se met en route et tu ne peux plus t'arrêter.
Le problème étant comment arriver à ne plus prendre ce premier verre....
Tu te sers de l'alcool pour quoi? Pour t'amuser, pour faire taire une angoisse, pour te sentir mieux dans ta peau? Quelle est ta motivation première pour prendre ce premier verre?
On va continuer à en parler , ces quelques questions juste pour avoir une idée plus précise de ta façon de boire.
Pour le MAB que tu as nommé, j'ai du le supprimé, on ne met pas le nom des MAB sur le forum, c'est dans la charte. Mais il y a d'autres MAB que celui que tu avais cité.... smiles
En attendant de tes nouvelles!
J'ai aussi déplacé ton post dans "témoignage" où il est mieux à sa place.... smiles
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Féminin 01/01/2009

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Message  pascal1 28/6/2012, 12:11

FreeWildHorseSpirit a écrit:Bonjour,
Je suis alcoolique depuis mes dix-huit ans (j'en ai 45 aujourd'hui). Ma consommation alcoolisée commence le soir, au début, aux soirées étudiantes, puis régulièrement au bar entre copains, puis avec mon conjoint le soir devant la télé (à l'époque, je clopais aussi comme une vache). Les lendemain de cuites carabinées, j'ai commencé à faire des méga-crises d'angoisse. Je ne pouvais plus prendre la route en voiture sans avoir l'impression de faire une crise cardiaque et d'étouffer. Mes enfants m'ont vu plus d'une fois me garer en catastrophe et sortir de voiture comme une folle au bord de l'asphyxie. En 2003, j'ai réussi à arrêter de fumer, ce qui m'a permis de modérer mon alcoolisme (au lieu des 30clopes/30 verres en soirée dus au cercle vicieux : "Tiens, mon verre est encore plein, j'allume une clope pour l'accompagner... Tiens, j'ai pas fini ma clope, aboule un verre que je l'accompagne, etc...", je n'en buvais plus que 15 !!!) et d'arrêter de chercher un tabac ouvert à 2 h du mat (en état d'ivresse au volant).
Quand mes enfants sont devenus suffisamment lucides (avec l'âge !), je me suis rendue compte de l'image que je leur renvoyais : celle d'une poche avinée le soir, fière de sa déchéance (car on est très con quand on a bu : blagues foireuses, agressivité, claques au conjoint, crises d'hystérie devant de parfaits inconnus ébahis etc...), ramenant complètement bourrée sa petite maisonnée en bagnole à 3h00 du mat à fond la caisse sur les routes de campagne (et Dieu merci : je n'y ai croisé personne !!!). Le summum ayant été atteint un soir (ou plutôt une nuit) lors d'une dispute très violente avec mon conjoint au milieu de notre garage devant nos trois enfants en pleurs !!! Je ne me souviens d'ailleurs pas de nos mots ni de grand chose du reste, sauf que le lendemain, je me suis confondue en excuses devant mes gosses (avec une sensation de déjà-vu : tel l'alcoolique de base qui n'a aucune honte, je leur jurai que ça ne se reproduirait plus etc...).
Depuis toujours, je sais que j'ai un problème avec l'alcool, je ne compte plus les casseroles que j'ai au cul : pleurnicheries geignardes au téléphone avec une copine éberluée qui ne comprenait pas un mot de ce que je lui racontais, fuites avinées dans les buissons à 2 h du mat parce que j'avais mal pris des propos dont je ne me rappelais plus le lendemain, propos obscènes dans des conversations sans queue ni tête avec de parfaits inconnus qui ont dû me prendre pour la chaudasse du coin, bref, je ne bois qu'un verre à la fois mais ils se succèdent de plus en plus vite : je bois, j'ai soif donc je rebois, j'ai encore plus soif donc je rebois, et la locomotive s'emballe au fur et à mesure que ma lucidité baisse.
Je me suis déjà abstenu de boire : durant mes grossesses pour commencer (l'idée de faire des enfants handicapés par mon fait m'a sauvé de çà !), et durant quelques périodes de plusieurs jours, notamment il y a un an, j'ai réussi grâce à un deal avec ma fille aînée (qui en a marre de mes exactions) à tenir deux mois. Mais durant cette période effectivement, je ressemblais à un chien battu, je fuyais toutes les invitations car à mon grand dam (alors que je suis blagueuse même sans boire !), dès que la société devenait plus loquace après quelques verres, je commençais, moi, à regarder l'heure et à avoir envie de retrouver mon lit ! Autant vous dire que j'ai fêté mon dernier jour d'abstinence, et l'ai bien regretté avec la gueule de bois du lendemain matin !!! Au passage, mon abstinence m'avait fait perdre deux des dix kilos en trop que 25 ans d'alcoolisme m'ont fait prendre.
Je suis allée voir l'addictologue de ma ville. En gros, voici ses propos : "Boire un verre, ce n'est pas grave ! Ca fait plutôt du bien. Dans ce que vous me racontez, c'est plutôt votre entourage qui est toxique... (Mon mari et mes amis donc !!!). Essayez de voir à partir de quel verre vous ne contrôlez plus la situation et cantonnez-vous à ce chiffre. Evitez le verre de trop !!!" JE N'EXAGERE PAS !! Franchement, si je savais gérer ma consommation alcoolique, pensez-vous que je serais allée la voir ? Ca ne m'étonne plus qu'un pote à moi qui lui boit dès le matin atterrisse régulièrement dans son service et ne soit pas mieux orienté !!!
Je comprends le désarroi de tous ceux qui comme moi ont pris conscience de leur maladie et qui ne trouvent aucune personne professionnelle compétente dans ce domaine. J'ai du demander de mon propre chef une brochure sur l'alcoolisme et un carnet d'abstinence !!! Et vu les résultats obtenus sur des amis encore plus désespérés que moi parce que leurs corps réclament de l'éthanol, avec des rechutes de plus en plus spectaculaires et mortelles, je m'interroge sur le bien-fondé de ces cures de "dératisation" et de ces séances de psys ? Je l'ai dit, je n'ai aucune honte et ça ne me dérangerait pas de raconter ma vie à mes confrères, ni de me faire épauler, ni d'épauler les autres. Mais quand j'entends les expériences vécues autour de moi par des gens désireux de se débarrasser de l'alcool, j'ai l'impression que seuls les personnes concernées par le problème se débattent entre elles pour trouver des solutions.
Pensez-vous qu'on peut vraiment se sortir de l'alcoolisme sans craindre constamment une rechute ? Pourquoi l'idée de ne plus boire me fait craindre de ne plus faire la fête ? Pourquoi associe-t'on alcool et joie ? Pourquoi à partir du moment où on ne boit plus regarde-t'on ceux qui picolent avec d'autres yeux : il y a quelques semaines, comme je voulais être en forme pour le retour en voiture chez nous, je n'ai rien bu du dimanche chez un pote qui fêtait ses 50 ans : j'ai été horrifiée de voir la quantité de champagne que chacun picolait : à peine une bouteille était sabrée (au canif, par l'assemblée bourrée, sous mes directives alors clairvoyantes : "Non, pas par-là, il y a un gosse, non pas par là, il y a une baie vitrée, non pas par là, il y a les verres...") que quelqu'un se levait pour en rechercher une autre. En fin de soirée, dès que quelqu'un ouvrait la bouche, ça sentait la vieille poche et le cendrier !!! Sans compter les inepties alors proférées par ces haleines de chacals !!!
Pour reprendre les propos de l'addicto : n'est-ce pas notre entourage à tous et nous avec qui sommes toxiques : notre société, quoi, dans laquelle on donne l'exemple à nos gosses de ce que c'est que s'amuser, toujours un verre à la main, une connerie à la bouche ? Comment sortir vraiment de çà ?
Aujourd'hui, comme plein de matins avant, je me désespère de ma connerie et je décide d'arrêter ces chouilles inhumaines et avinées.
Je veux moi aussi me battre et tuer ce fléau qui m'empoisonne !!! Que ceux qui ont des très bonnes adresses me les refilent (j'habite l'Est de la France : je ne sais pas si une cure est la solution à mon problème étant donné que je ne ressens pas de manque). Que ceux qui ont de bons trucs faciles à mettre en place aient l'amabilité de me refiler des tuyaux (je ne vais pas me doucher dix fois par soir quand même !!!). Avez-vous vous aussi l'impression en étant abstinent de vous mettre à part ?
Merci de m'avoir lue et si ça vous dit, de me répondre !!!
Bonjour free,
45 ans, c'est l'âge ou j'ai stoppé l'alcool après plus de 20 ans de conso hard. J'en ai 54 et suis le plus heureux des hommes.
Bon première chose ton addictologue est sans doute plus nocif que ton entourage et changes en vite! L'a dû avoir ses diplômes dans un cubi de rosé!
Apparemment tu n'associes pas alcool et besoin mais alcool et plaisir et tu crains de devenir une convive triste vis à vis de tes amis sans un verre devant le nez!Je peux t'affirmer qu'on peut faire la fête , danser, déconner sans alcool!
Et le lendemain on se réveille frais et dispo!
La crainte de la rechute.......On l'a au début c'est sûr mais au bout de quelques mois la crainte se transforme en simple vigilance.
Tu dis ne boire que le soir mais penses tu toute la journée ou souvent à ce moment ou tu vas siffler ton premier verre? Je savais aussi attendre le soir mais çà devenait chez moi une obsession dans la journée!
Tu dis ne pas souffrir de manque. Lors de ton arrêt de deux mois tu n'as ressenti aucun tremblement aucune suée aucun sentiment de manque????????
Je pense qu'en fait tu n'imagines pas la suite de ta vie sans une goutte d'alcool, celà te semble à la fois trop long, trop dur, bref un effort surhumain mais crois moi c'est tout à fait possible sans devenir un vieux fossille acariâtre!! mort de rire
Moi ce que je peux te communiquer c'est un centre de post cure dans le nord, celui qui m'a sauvé la vie, couplé il est vrai avec mon MAB ensuite qui m'a permis de consolider l'édifice et en options de me faire une bande de potes , je dirai même d'ami(e)s! coeurs coeurs
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Pourquoi craint-on toujours la rechute ? Empty Re: Pourquoi craint-on toujours la rechute ?

Message  sanka 28/6/2012, 12:56

Je vois beaucoup les choses comme toi, l'alcool, la fête, les potes,etre cool, s'amuser avec les autres...
Et ne pas te faire chier toute une soirée parce que t'as pas bu...
Apres comme le disent les autres, il faut apprendre a faire tout ca, il faut apprendre a s'eclater sans substance,
ouai je sais, c'est dur, j'ai pas encore réussi et je cherche aussi par tout les moyen une abstinence heureuse,
mais je pense que au début tout le monde passe par la, ce recréer un nouveau cadre de vie,
supprimer tous les elements toxique...
J'ai aussi changé d'alcoologue parce que la mienne ne fesait que me filer des cachetons sans prendre le temps de chercher a comprendre,
et la je suis passé par un centre en Alsace. Et j'ai fais une cure qui m'a beaucoup aidé, j'aurais pu partir pas trop loin de chez moi,
mais j'ai préféré partir loin, être réellement coupé de tout et etre sur de pas pouvoir me sauvé ou de pas avoir de visite pour réellement seul avec moi même,
s'échapper justement de tout toxique et je crois que tu aurais besoin de voir ce qui te pousse réellement a boire,
parce que je suis sur que ce n'ai pas que la fête, il y a autre chose deriere qu'il faut que tu découvre, à l'aide d'alcoologue et de psy.
La rechute, je crois et j'espere qu'on ne doit si préparé que les premiers mois et que cela s'estompe...

Comme tu le dis "Je veux moi aussi me battre et tuer ce fléau qui m'empoisonne !!!" alors c'est partie et on va t'aider!!!!!! onsaidiens
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Pourquoi craint-on toujours la rechute ? Empty Re: Pourquoi craint-on toujours la rechute ?

Message  SHALE 28/6/2012, 13:10

Ton post m'amène à reparler de cette notion de fête. Sans alcool, on fait la fête sans problème, mais on ne la fait pas comme quand on est alcoolisé car nous restons lucides.
Au cours des soirées où l'alcool coule à flot, je m'amuse au début et un certain temps, le temps où on peut rire et discuter avec des personnes qui sont encore là et pas dans les brumes de l'alcool.
Au bout de deux ou trois heures, en général, je pars car de voir tous ces gens, habituellement intéressants et agréables se transformer sous l'effet de l'alcool en personnes complètement hystériques, grossières, bêtes, parler tout seul car incapable de communiquer et pensant dire de grandes vérités alors que ce ne sont que des délires d'alcooliques, ça me déprime plus qu'autre chose. Alors je prends toujours ma voiture perso et je rentre , en me disant que le lendemain, je n'aurai pas mal aux cheveux, ni la gueule de bois..
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Message  pascal1 28/6/2012, 14:48

on en a déjà parlé Shale et on a pas le même avis sur la question.
Moi, voir les gens changer de comportement sous l'effet de l'alcool m'amuse assez et l'on voit souvent la vraie personnalité profonde de chacun. Mais attention, jusqu'à un certain point! Je ne supporte plus non plus les gens qui deviennent grossiers ou vulgaires ou roulent sous la table! Mais j'avoue que voir la petite bourgeoise mère de famille coincée pousser la chansonnette ou devenir tout à coup volubile , la mamy ou le papy raconter les anecdotes coquines de leur jeunesse me font franchement marrer!
Peut-être est ce aussi l'effet miroir, une revanche sur le passé, je sais pas et pis entre nous c'est pas le cnetre de mes préoccupations!
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Message  cristal 28/6/2012, 15:04

bonjour free et bienvenue sur onsaide Very Happy

si tu as atterri sur ce site c'est que tu as un problème avec l'alcool,alors que tu ais ressenti le manque ou non ne determine pas la maladie,personnellement,je n'ai jamais ressenti les symptomes du manque parce que j'etais malade psychlogique et pas dépendante physique il n'empeche que le traitement est le même: le zero alcool et le resultat le même aussi: une vie heureuse sans alcool Very Happy

pour répondre a qqs une de tes questions,je ne me sens pas du tout hors norme en ne buvant plus MAIS je me sentais différente effectivement au début de mon combat.

Pour ce qui est de la rechute,il ne faut pas aller trop loin ds l'avenir qd on débute ds l'abstinence,il ne peut pas y avoir de notion de rechute car on ne vit qu'au jour le jour pour commencer "aujourd'hui je ne bois pas et demain n'existe pas",la rechute,si rechute il y a surviendra après le sevrage physique qui dure une 10aine de jours alors on en reparlera a ce moment là ok?
tu sais,toutes les questions que l'on se posent DANS l'alcool ne se posent plus de la même façon ds le combat Pourquoi craint-on toujours la rechute ? 543901 les réponses arrivent en même temps que l'abstinence s'installe alors commence le combat free et tu auras la réponse a toutes tes questions Very Happy

mais nous allons ne reparler si tu le veux bien,commence a repondre aux question de shale et dis nous ce que tu as mis en place là pour te sortir de cet enfer Pourquoi craint-on toujours la rechute ? 443
cristal
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Féminin 01/01/2009

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Message  Invité 28/6/2012, 15:17

hello Free,

plus je lis les témoignages ici, plus je me rends compte du nombre incroyable de points communs qui nous réunit, nous les MA Crying or Very sad

Entre les situations pitoyables dans lesquelles on se met, les fausses fêtes, les mensonges auxquels on essaye de croire...

Il faut tenir en point de vue, je crois, ceux qui en sont sortis et dont le parcours nous "parle", en faisant tout pour suivre la même route...

Bon courage!




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Message  littlewing 28/6/2012, 17:03

Bonjour Free
Moi aussi je buvais juste le soir et un verre à la fois (sauf quand je l'avais caché, ou donc, déja?? scratch ) mais qui etait suivi de bien d'autres.
Es tu certaine que ton alcoologue a bien compris le niveau de ta consommation??? c'est curieux, sa façon de voir les choses.
Je Fais tj la fête , m plus souvent, car avant: je n'etais pas toujours en état d'y aller...Maintenant, c'est pour moi, sans alcool, et ce; sans problème, je pense m que j'en profite plus.
Autre chose et pas la moindre: mes enfants sont très fiers de moi. petits coeurs
Tout cela est un peu décousu, mais on peut en parler plus longuement si tu veux? petits coeurs
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Féminin 11/03/2012

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Pourquoi craint-on toujours la rechute ? Empty Re: Pourquoi craint-on toujours la rechute ?

Message  kikouyou 28/6/2012, 17:25

Hello Free,

Les tuyaux faciles, je ne sais pas s'il y en a, au début, c'est pas facile de ne pas prendre le 1er verre Crying or Very sad Et comme on sait très bien qu'il sera suivit de ses petits frères jusqu'à ce que la bouteille soit morte (voir la suivante), pas le choix: zéro alcool, c'est beaucoup plus facile à vivre par la suite que le contrôle permanent.

Moi, je me suis remise à faire ce que j'ai toujours aimé: le sport. C'est peut-être le meilleur tuyau, trouvé quelque chose qui nous plaît, que ce soit n'importe quoi. Du moment que tu te fais plaisir, l'abstinence ne devient plus une punition mais un bien-être.

Je peux maintenant de nouveau sortir avec des gens qui boivent, cela ne me dérange plus et je m'amuse très bien... peut-être même plus qu'avant Pourquoi craint-on toujours la rechute ? 943168

Et comme little, j'ai le bonheur immense de voir mes enfants fiers de moi et heureux de partager du temps et des activités avec moi Pourquoi craint-on toujours la rechute ? 943168 .

Pourquoi craint-on toujours la rechute ? 443
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Féminin 21/06/2011

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Message  FreeWildHorseSpirit 28/6/2012, 17:49

Je réponds à la question de Shale : Tu te sers de l'alcool pour quoi? Pour t'amuser, pour faire taire une angoisse, pour te sentir mieux dans ta peau? Quelle est ta motivation première pour prendre ce premier verre? Ta façon de boire ?

De façon générale, si je prends l'apéro le soir avec mon conjoint à la maison, je consomme mon premier verre avec un sentiment de détente bien méritée après une journée de course effrénée et de tâches que je juges effectivement peu gratifiantes pour moi. Ecrire cela m'amène alors à réfléchir sur le fait qu'il s'agit peut-être d'occulter un sentiment d'inutilité ou de non-reconnaissance dans l'oubli des vapeurs d'alcool ? Par paresse peut-être, parce que changer de façon de vivre me semble par certains côtés insurmontable ? Il y a des soirs où je ne pense pas à l'apéro, si je mange avec mes enfants par exemple et n'attend pas mon conjoint qui a un boulot plus que prenant, ou si je répète au théâtre, ou si je vais au ciné, bref, si je sors du train-train quotidien. Un médecin m'a dit un jour "L'alcool est le meilleur anxiolytique du monde, c'est mieux que les cachets"... Il aurait peut-être mieux fait de se taire, celui-là ! Pour en revenir à notre couple, nous buvons en général à l'apéro une bouteille de mousseux, voir deux quand nous exagérons.

Avec les amis, le premier verre reste un partage convivial. Si c'est au resto ou que l'apéro ne s'éternise pas, je savoure le vin avec les plats sans excès.
Par contre, si c'est en chouille ou que l'apéro est "DINATOÂRE" (blague façon Baronne !), je commence à me resservir jusqu'à ne plus savoir le nombre de verres que j'ai bus. J'ai souvent fait le rapprochement avec le fait que l'alcool déshydrate et donne soif, et j'ai déjà vérifié qu'en remplaçant un verre sur deux par de l'eau, j'arrivais rapidement à ne plus avoir envie d'alcool.

Pour moi (mais je peux me tromper), mon problème vient de ma représentation sublimée de la fête avec des bulles et de la personne qui "se met sur le toit". A l'école, les histoires qui nous faisaient le plus marrer étaient celles où le copain ou la copine bourrée faisaient les pires âneries, cherchaient leurs clopes dans la voiture des flics qui venaient de les arrêter ivres au volant par exemple, j'en passe et des meilleurs... Grosso modo, ça fait fun de boire et de faire l'andouille !!! C'est d'ailleurs le gros problème de nos adolescents : Dieu merci, j'ai donné tellement de mauvais exemples sur la question que mes enfants (pour l'instant ! Je sais d'expérience que dans les écoles après le lycée, c'est la surenchère entre les étudiants) fuient tout ce qui ressemble à une bouteille de vin. Je leur répète sans arrêt qu'il ne faut pas mettre le doigt dans l'engrenage : je suis consciente d'avoir un gros souci avec ma consommation d'alcool, incapable dans certains cas d'arrêter la succession des verres avalés. Je bois en plus très vite !!!
Dans la journée, je ne pense pas à l'alcool (comme c'était par contre le cas pour la clope !!!). Par contre, si une occasion se présente (un pote qui passe boire l'apéro, une invitation à boire un verre etc...), je pense tout de suite à la quantité que je vais boire. Suivant mon état d'esprit et les gens avec qui je bois, c'est soit :
"YES ! Aujourd'hui, je laisse sortir le loup !" et alors là, je me lâche et je bois du pétillant jusqu'à plus soif
ou "BON ! Aujourd'hui, je vais être raisonnable !" et je combats avec mon envie de boire plus !!! Envie qui passe si je mange bien.

Je suis très excessive, j'essaie de me soigner mais je présente une allergie aux psys, ayant pu constater chez une grande majorité d'entre eux quasiment les mêmes problèmes psychologiques que moi. De plus, c'est vrai que j'ai du mal à imaginer une fête sans alcool. C'est vrai aussi que j'aime bien l'euphorie que les premiers verres d'alcool amènent, très consciente que cela transforme la personne qui n'a alors plus les mêmes retenues. J'ai peur en arrêtant totalement de me priver de gros délires !!!
Pourtant, les lendemains de cuite, je sais que j'ai fauté, j'ai envie de me tarter la figure et je sais que ce qui m'apparaissait drôle la veille ne l'était pas vraiment. Complètement paradoxale, la gonzesse !!!
Avec en plus les sollicitudes de mes gosses "Tu vas mieux ?" "T'étais pas normale, hein, hier soir ?" "Tu te rappelles que t'as dit ça à ma copine ? Non ? Ah bon !"
Je pense que si on me sortait un film de moi en pleine saôulerie, j'aurais matière à réfléchir et qu'enfin, j'aurais honte de mes comportements sous alcool !!!
En tous cas, ce midi, on avait un pote à manger et je n'ai bu que de l'eau ! Bon, il faut dire qu'hier, j'avais bien abusé (à une soirée inaugurale commerciale).
Excusez ma façon d'écrire, vous pensez peut-être que je prends les choses à la légère mais non. Je sais que ce maudit alcool est une drogue dure et veut m'en passer. Merci à tous d'avoir pris le temps de me répondre, je me sens beaucoup moins seule face à mon problème. Effectivement à ce jour, j'en suis plutôt à compter les jours sans comme une suite de journées victorieuses. Ai-je la force de me sortir de la tête l'idée qu'un bon repas n'existe pas sans vin ? Je sais que je le peux !!! Je sais que je suis une vraie alcoolique, quand je parlais de non-manque, c'était pour dire que mon addiction reste essentiellement mentale, ce qui ne veut pas dire qu'elle n'est pas forte !!! J'ai une très forte dépendance psychique à l'alcool !!!

Au risque de paraître nouds-noeuds, qu'est-ce qu'un MAB ?

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Message  pascal1 28/6/2012, 17:53

mab= mouvement anciens buveurs
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Message  SHALE 28/6/2012, 21:26

Tu expliques très clairement ta dépendance à l'alcool, dépendance psychologique. Tu utilises l'alcool pour faire la fête mais tu t'en sers aussi comme d'un anxiolytique pour oublier une réalité qui ne te plaît pas trop mais que tu ne te sens pas capable de changer.
Ton conjoint a-t-il un problème alcool lui aussi???
En tout cas, le problème est que la maladie alcoolique est évolutive, donc si tu ne te décides pas à arrêter, tu vas boire de plus en plus souvent et de plus en plus à chaque fois, tu as d'ailleurs déjà du constater une augmentation de ta conso...
Contrôler ce que tu bois, c'est possible dans certain cas, mais pas sur le long terme, on ne tient pas la route en restant dans le contrôle quand on est dépendant physique...
Alors je ne vois pas trop d'autres solutions que d'arrêter, un jour à la fois... Mais ce serait bien que tu vois un alcoologue pour préparer un sevrage si tu décides d'arrêter et pour avoir des médicaments qui t'aideraient pour couper les ponts avec ce produit..
Tu pourrais faire le point avec lui sur ta consommation aussi, ce serait une bonne chose.
Nous pouvons te soutenir au jour le jour pour que tu tiennes le coup, maintenant la balle est dans ton jeu, c'est toi qui décide.... smiles coeurs
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Message  sourisplume 28/6/2012, 22:05

Bonsoir!

Les psys, on peut en penser ce qu'on veut, mais ils ont une fonction essentielle quand on arrête l'alcool = recevoir nos émotions, les bonnes et les mauvaises. Ils ne résolvent rien, les blessures du passé ne s'effacent jamais, mais ce que notre passé, présent ou avenir nous inspire, nous devons nous en décharger chez eux, sinon on se laisse déborder et on a besoin de l'alcool pour les calmer. Moins on boit, plus on parle, plus on prend de recul vis-à-vis de ces émotions et on n'est plus géré par elles mais c'est enfin nous qui apprenons à les gérer. C'est long. Mais qu'est-ce que ça fait du bien!

Excessive aussi, je ne m'en croyais pas capable avant d'essayer très sérieusement, en respectant la régularité des entretiens psy.

Alors lance-toi! Ca en vaut vraiment la peine! cligner
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Message  SHALE 28/6/2012, 22:08

plus un
Je partage tout à fait l'avis de Souris, si tu peux trouver en t'adressant à un CCAA un psy spécialisé en alcoologie, c'est encore bien mieux.
Certains alcoologue font aussi office de psy avec pas mal de succès..
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Message  Invité 28/6/2012, 22:15

Houlala trop de choses a liore....
Mais ca m'a l'aire tres interessant....
Demain je prend queque tempt et je lkis tout ça::::!!!

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Message  littlewing 28/6/2012, 22:21

Je crois aussi qu'un psy est nécessaire pour avancer.
Que souhaites tu faire, Free?
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Message  FreeWildHorseSpirit 29/6/2012, 07:21

Il est vrai que j'ai été vraiment bien refroidie par l'entretien que j'avais eu avec l'alcoologue du coin il y a 1 an. Et le fait d'avoir une connaissance au fond du trou, soignée par leurs services et pour l'instant, irrémédiablement perdue, n'augure pour moi rien de bon. Mon pote arrive à picoler dans son lit d'hôpital !!! (Lui, effectivement, la soixantaine passée, il boit tout ce qu'il trouve !!!!).
Effectivement, je constate un emballement de ma consommation en alcool quand je laisse aller, et effectivement, je suis toujours dans la gestion de cette consommation, donc effectivement : je dois cesser. J'ai arrêté la clope pour exactement les mêmes raisons.

En ce qui concerne mon conjoint, je ne peux pas dire à sa place s'il a un problème avec l'alcool mais il est vrai que parfois comme moi, il est sans limites. Il clopait aussi comme moi et a arrêté 1 mois après aussi. Bon. Ah oui, à cette époque, j'étais allé voir l'addictologue du coin qui me conseillait les Nicopatch et devant mon scepticisme, la lecture d'Allen Carr (qui m'a permis d'arrêter en toute conscience). Par contre, cet addictologue affichait dans son cabinet tout un tas de pubs en faveur de la chirurgie esthétique et j'avais trouvé cela tellement caricatural et insolite que je m'étais interrogée sur les motivations réelles de ce médecin. Je ne fais pas trop confiance en fait ! Le problème, c'est que les deux addictologues du coin ne m'inspirent guère !

La réflexion de Souris m'interpelle lorsqu'elle dit : je ne laisse plus mes émotions commander, je les gère. Oui, c'est ça. J'ai moi aussi un côté bien méditerranéen dans ce domaine et je pleure comme un veau devant les actualités ou les films émouvants.
Je réfléchit aussi énormément (bien de trop !) sur ce qui m'entoure, notamment sur tous ces enfants victimes de leur temps qui deviennent des voyous, des assassins, des violeurs, par désespoir, par desoeuvrement, par abandon parental. Mes enfants comptent beaucoup pour moi, j'essaie de leur donner tout ce que je pense qu'un enfant devrait espérer recevoir de ses parents (sans être laxiste ou trop permissive).

Je suis peut-être justement un peu dans le contrôle, un peu pessimiste. Est-ce qu'un psy est nécessaire à une remise en question ? J'avais envie de faire une cession de PRH mais géographiquement, ce n'était pas possible. J'ai vraiment un blocage relatif aux psys parce que j'en connais personnellement. J'ai constaté chez eux une certaine prise de pouvoir vis à vis de leurs patients, un ego surdimensionné et je n'ai pas envie de me mettre sous la coupe de ces gens-là. En plus, quand je vois le tarif pratiqué par certains avec un suivi plus qu'épisodique du malade, j'hallucine !!!

La cure me tente, à la limite avec psy incorporé.
Par chez moi, ce serait à l'hosto psy avec tous les malades de la tête (j'accentue exprès le trait). J'y ai déjà rendu visite plusieurs fois à un ami qui faisait une névrose et qui depuis s'est tiré une balle dans la tête (ce n'est pas une blague !). Mon ami voyait le psy une fois par semaine le lundi, et le reste du temps, il errait comme une âme en peine dans les locaux inhumains de cet établissement. La seule attraction de la journée était la cafétéria qui ouvrait à 14h et fermait à 16 !!! Bref !
Le problème, c'est que je ne crois plus du tout au personnel soignant !!! Il y a quelques années, j'ai accompagné dans sa fin de vie une mamie qui était pour moi une 3ème grand-mère, et quand je repense à l'inhumanité et à l'indifférence des infirmières dans son service d'agonisants, j'ai encore de la peine pour elle qui méritait plus de douceur !!! Si on ne venait pas le midi en visite, on retrouvait son plateau-repas intact au pied de son lit !!! Bref !

Je vais me renseigner sur la post-cure du Nord. Peut-être est-ce cela qu'il me faut. Je songeais également à trouver un moyen d'intervenir dans les écoles pour alerter les enfants et les ados, servir à quelque chose tout en guérissant ! Est-ce que le MAB seraient une bonne solution ? J'avoue aussi que dans ce domaine, j'ai en tête la caricature de la réunion de groupe "Bonjour, je m'appelle Free, et je suis abstinent depuis 1 mois !" "Bravo, Free !".

J'espère que je ne vous "saôule" pas avec mes propos, comme vous voyez, j'ai quelques réticences que je dois vraiment combattre pour me lancer dans l'abstinence totale. Si vous voulez, je me mets en stand by et vous tiendrai au courant de mes démarches ? Je ne voudrais pas entrer dans une discussion genre "J'y suis presque prête" "Ca va venir ?" ou "Peut-être demain..." Je veux vraiment m'abstenir !!! Merci beaucoup du temps que vous me consacrez, votre forum est pour moi un bel espoir car dans vos propos, je trouve l'humanité qui pour moi a déserté le corps médical !!!

Bonne journée !!!




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Message  sanka 29/6/2012, 08:40

Salut Free!

Je vais te repondre de mon experience personnelle sur le corps médical :
J'etais aussi réticente que toi parce que jusqu'à présent soit on m'avait fermé la porte au nez, soit on m'avait m'y en psy...
Et oui t'as pas tout a fait tord pour le service psy, ce n'etait pas du tout adapté a notre maladie, je vais pas donner de details...
Mais quand j'ai été en cure, bon il a fallu des mois et des mois pour me persuadé que c'etait la seule solution...
Je suis partie a 900 kms de chez moi au Shale pres de La Rochelle, et de ma vie je n'ai jamais vu des personnes aussi attentives et aussi dévoué par leur travail!
Que ce soit les inf, les psys, le personnel de maison, tous etaient attentif et tous etaient a notre ecoute!
Et la maniere de proceder des psy, la psychothérapie de groupe, franchement j'y croyais pas et bein j'ai plus appris en 29 jours que en je sais pas combien d'années avec un psy!!! Alors oui maintenant je dis oui pour les cure mais surtout pour la sortie une post cure, ce que je n'ai pas fais hélas...
Mais oui Free!!! Si tu veux vraiment sortir de tout ca fait ce qu'il faut, même si tu dois faire 40kms pour aller voir un alcoologue fait le, tu n'as rien a perdre, mais il faut mettre tous les atouts de ton coté!!!!!

Alors aujourd'hui prospection des centres en addictologie pour trouver un alcoologue et un psy en addiction!!!! GGooooooooo!!!!!
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Message  kikouyou 29/6/2012, 08:52

FreeWildHorseSpirit a écrit:

J'espère que je ne vous "saôule" pas avec mes propos, comme vous voyez, j'ai quelques réticences que je dois vraiment combattre pour me lancer dans l'abstinence totale. Si vous voulez, je me mets en stand by et vous tiendrai au courant de mes démarches ? Je ne voudrais pas entrer dans une discussion genre "J'y suis presque prête" "Ca va venir ?" ou "Peut-être demain..." Je veux vraiment m'abstenir !!! Merci beaucoup du temps que vous me consacrez, votre forum est pour moi un bel espoir car dans vos propos, je trouve l'humanité qui pour moi a déserté le corps médical !!!

Bonne journée !!!




Non, surtout tu ne te mets pas en stand by Pourquoi craint-on toujours la rechute ? 543901

Tu ne nous saoules pas du tout . Ici chacun va à son rythme et jamais il y aura de jugement mais toujours des conseils, de l'amitié (et parfois des coups de pied au c..l mais avec bienveillance Pourquoi craint-on toujours la rechute ? 943168 ). Même s'il te faut du temps pour franchir le pas et rentrer vraiment dans le combat, on t'accompagnera et te donnera la force pour avancer vers la liberté d'être et de vivre sans ce poison.

Objectif 1: comme le dis Sanka... trouver un alcooloque et un psy. C'est pas tous des manches, il y en a des bons Pourquoi craint-on toujours la rechute ? 443
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Pourquoi craint-on toujours la rechute ? Empty Re: Pourquoi craint-on toujours la rechute ?

Message  SHALE 29/6/2012, 11:52

J'ai fusionné tes sujets, n'en créé pas un nouveau à chaque fois. Tu cliques sur répondre en bas de ton message et comme ça tu restes dans le fil de la discussion, c'est plus facile à suivre...
Tout d'abord, non, tu ne nous soules pas, tu peux écrire autant que tu veux...
Les psys, avant d'aller au Shale, où les psys sont formés à l'alcoologie et font un boulot extraordinaire, je n'avais pas une grande confiance, en connaissant moi aussi pas mal de par mon métier et ne les appréciant pas forcément.
Mais là, eux ils étaient formés pour soigner des MA et ça fait toute la différence...
Alors oui, si tu veux faire une cure, c'est la meilleure solution, en plus c'est un temps dans ta vie, rien que pour toi et ça c'est un cadeau inestimable qu'on se fait... Dans tous les centres de cure, il y a une prise en charge psy, plus ou moins importante.
Moi je connais le Shale, où la prise en charge de la maladie alcoolique est très complète, mais la cure ne dure qu'un mois, parfois c'est un peu court pour certains, il faudrait envisager un suivi très sérieux par la suite pour ceux qui n'ont pas fini le travail.
Autre chose, tu as cité le nom d'un MAB (mouvement d'anciens buveurs, je l'ai édité ,car nous ne devons pas les nommer pour ne pas en favoriser un plus qu'un autre).
Mais continue à nous dire ton ressenti, nous allons essayer de t'aider à y voir plus clair.. coeurs
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Pourquoi craint-on toujours la rechute ? Empty Re: Pourquoi craint-on toujours la rechute ?

Message  pascal1 29/6/2012, 12:14

hello,
je t'ai envoyé un message privé pour les coordonnées de la post cure ainsi qu'un MAB sérieux et efficace (mais ils le sont presque...tous)
pascal1
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Pourquoi craint-on toujours la rechute ? Empty Re: Pourquoi craint-on toujours la rechute ?

Message  littlewing 29/6/2012, 13:10

Après m'être enfin rendue compte que la seule solution pour moi c'etait la cure, j'ai fait une demande au Calme, il s'agit non seulement d'un sevrage (alcool et médicaments) mais aussi du début d'un travail de "fond", initié par les psychologues du centre. Cette cure dure 1 mois, et elle a marqué le début de ma" renaissance "; Elle necessite une solide motivation mais vaut la peine! petits coeurs
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Pourquoi craint-on toujours la rechute ? Empty Re: Pourquoi craint-on toujours la rechute ?

Message  cristal 29/6/2012, 14:52

je pense que tu ne risques rien a appeler un centre de cure,ils ont les mots et l'attitude parfaite pour motiver a y entrer Very Happy
tu gagnerais un temps fou en y allant et tu serais reconciliée avec les pys car ceux là sont spécialisés ds la maladie et savent exactement ce que nous ressentons et vivons Very Happy

et surtout,continue a nous "saouler",comme tu peux le voir,on adore cela et on en redemande Pourquoi craint-on toujours la rechute ? 555400
c'est ce qui fait vivre le forum tu sais Pourquoi craint-on toujours la rechute ? 867218

je sens que tu y vois un peu plus clair et que ta décision se renforce de jour en jour ,ça fait plaisir Very Happy Pourquoi craint-on toujours la rechute ? 443
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