L'amour et le déni

Le déni on le retrouve partout.. Tout le monde le sait, personne ne reste ignorant de ce cas de figure...

Il est surtout vu dans les addictions telles que les drogues, alcools ou bien autres forme d'addictions...

Cependant, le déni peut se trouver dans l'amour ? En quoi ?! Je m'explique

On peut, par exemple, aimer quelqu'un mais refuser de se l'avouer pour diverses raisons. L'amour ressenti reste alors inavoué, inachevé voire même pas commencé.. Ce qui peut être très pesant pour la personne qui se retrouve dans l'impossibilité de voir l'amour qu'il a en lui, ou en face de lui..

C'est dur de nier l'amour que l'on porte pour quelqu'un de peur de se prendre un râteau ou de souffrir par la suite. Pourtant il le sait, il sait qu'il est amoureux de cette personne mais il préfère le garder pour lui, ne pas le dévoiler... Peur d'affronter, lui aussi, une réalité différente à celle qui l'avait conçue dans son imagination.

Il m'est arrivé du haut de mes 15 ans d'être amoureuse, avec un recul c'était un béguin d'ado..., et d'en être totalement accroc, au point de le suivre au lycée et d'épier ses moindres faits et gestes... Une vraie adolescente accroc... Mais on sait qu'on n'intéresse pas, alors on se tait, on ne dit rien, on se laisse souffrir petit à petit.
L'amour est à sens unique... On se détruit complètement.... Je ne sais pas si cela était vraiment du déni, mais je me refusais à lui avouer, à me l'avouer à moi même en lui disant mes sentiments...

Le déni est partout... Seulement on ne le ressent pas, on le remarque pas puisqu'il est lié le plus souvent aux addictions...
On a si peur de l'amour parfois qu'on rate peut être une très belle histoire. Mais de l'autre on peut se trouver dans le déni alors que la personne que l'on aime si fort cesse de nous faire souffrir...

Souvent lorsqu'on souffre dans des relations, on a tendance à rester pour l'autre, mais on se contrefiche de soi... On s'en fout parce que l'on aime et que plus rien ne compte. On est dans le déni dans la mesure où on ne voit pas que la personne nous fait souffrir plus qu'elle ne devrait mais qu'on finit malgré tout par continuer à être son pantin...

Le déni, on peut le trouver de partout, dès qu'il y a émotion en fait !

C'est un mécanisme de défense, mais généralement on finit par en sortir du déni, il faut juste laisser le temps faire son oeuvre

Oui, mais on affronte peu le déni.... On a peur de gratter un peu plus et de trouver quelque chose qui nous plaît pas...

La définition du déni: "Action de refuser la réalité d’une perception vécue comme dangereuse ou douloureuse pour le moi."

En fait si on analyse la phrases, on parle de perception, donc d'un ressenti par différents sens. On parle d'intégrité du moi qui peut être remis en cause par la perception d'une réalité trop dure à supporter.
Je vois donc ce déni comme une protection ultime contre ce quoi on ne peut pas lutter autrement. Il peut aller jusqu'à la psychose.

Je vois donc ce déni comme une protection ultime contre ce quoi on ne peut pas lutter autrement. Il peut aller jusqu'à la psychose.

Très juste Shale, c'est bien pour ces raisons que l'on appelle le déni "un mécanisme de défense"

Oui, mais on affronte peu le déni.... On a peur de gratter un peu plus et de trouver quelque chose qui nous plaît pas...

Il me semble, Mimine que l'on affronte pas le déni, on le vit et quand on en sort, c'est là que l'on comprend.

Le déni, c'est insupportable pour l'autre, pour celui qui est en face. Mais pour celui qui le vit au moment où il le vit et bien il ne le sait pas

Perso, j'ai énormément de mal avec le déni. Quand je vais au groupe de parole, si un mec ou une nana a consommé et qu'il dit qu'il n'a pas consommé, c'est limite du supportable pour moi. S'il dit qu'il a bu une lichette, ça ne me pose aucun problème

J'ai souvent été dans le déni la concernant.... Ne pas voir ce qui lui arrivait, ne pas voir qu'elle était malade, et faire comme si de rien n'était...

C'était en quelque sorte une forme de protection dans laquelle j'aimais me réfugier pour ne pas devoir affronter le monde extérieur, son monde extérieur.. sa souffrance à elle..

Je pense qu'aujourd'hui, il me reste encore un peu de carapace qui n'est pas encore tout à fait parti... Mais j'essaie du mieux que je peux d'aller de l'avant...

C'était en quelque sorte une forme de protection dans laquelle j'aimais me réfugier pour ne pas devoir affronter le monde extérieur, son monde extérieur.. sa souffrance à elle..

C'est tout à fait ça Mimine et c'est normal d'avoir ce genre de réaction. Souvent quand on sait qu'on a agit ainsi, on culpabilise hors il ne faut pas. Savoir que c'est un mécanisme de défense devrait t'y aider

C'est sur ce point précis que j'ai évolué depuis que je suis sur ce site.... Énormément d'ailleurs !!

Je fais face à ses problèmes, et je m'en occupe moins et j'essaie de vivre pour moi au lieu de passer mon temps à demander en quoi j'aurais pu faire mieux et pourquoi est-elle ainsi...

Ces questions ne sont plus d'actualité même si parfois je pense à elle malgré tout...

C'est vrai Miminne que tu as énormément changé depuis que je te connais. C'est vraiment une évolution intéressante et importante pour toi. Tu dois vivre mieux maintenant l'alcoolisme de ta mère, enfin je l'espère...
Gros bisous

Je peux pas dire que je suis sereine à 100% avec sa maladie, ça serait me mentir... Mais c'est vrai que je l'accepte un peu plus...

J'ai encore quelques craintes. Peur qui lui arrive quelque chose surtout... Sinon je suis moins sur le qui-vive... Je pense beaucoup moins à ce qu'elle fait et les choses qu'elle peut dire m'affecte beaucoup moins qu'il y a quelques mois...

Je suis sur la bonne voie même si il me reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour être en totale harmonie avec moi même !