lutte contre l’alcool
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Le déni
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Le déni
Le déni, est un mécanisme de défense finalement assez ordinaire et compréhensible.
La société très tolérante et ne voulant pas reconnaître ce problème, l’alcoolisme, ne favorise pas l’acceptation d’une maladie « honteuse » et très difficile à soigner, il est donc plus facile pour tous, le malade comme l’entourage de faire comme si de rien n’était.
De plus la culture française entretient le déni sur les dangers de l’alcool, qui est pourtant une drogue. L’alcool et notamment le vin sont valorisés, il suffit d’en consommer raisonnablement
On explique souvent le déni par les sentiments de honte, et culpabilité, que pourrait ressentir le malade.
Se reconnaître alcoolique mènerait la personne à croire et à avouer aux autres ce que lui-même pense des alcooliques : ce sont des êtres méprisables, monstrueux, dégoûtants. Ainsi en exigeant de l’individu qu’il reconnaisse son alcoolisme, on ne lui demande rien de moins que de s’avouer en dessous de tout.
Souvent, même le médecin de famille ferme les yeux et ne répond pas aux timides questions de la personne dépendante qui s’interroge sur sa consommation en hausse, l’enfermant dans un mensonge qui au fond arrange tout le monde.
Le patient alcoolique minimise ou nie l’existence d’une consommation d’alcool excessive à son médecin. Cette caractéristique clinique s’explique par le déni qui est une construction partiellement inconsciente qui vise à gérer l’angoisse générée par la prise de conscience d’un problème difficilement acceptable, par la perspective d’un sevrage et par le changement radical de mode de vie qu’implique l’abstinence totale.
Il s’agit bien évidemment d’un jugement très négatif où se mêle honte, culpabilité et rejet de soi. Cette perception va pousser la personne à se prouver et à prouver aux autres qu’il n’est pas identique à cette image. La meilleure façon d’y parvenir est de se prouver qu’il n’est pas alcoolique, qu’il ne boit pas trop, qu’il peut s’arrêter de boire quand il le souhaite. Malheureusement, une fois dépendant, le malade alcoolique ne peut plus contrôler sa consommation et le déséquilibre initial s’aggrave.
Au fur et à mesure du développement de son alcoolisme, le malade alcoolique prend de plus en plus l’habitude d’éluder le problème chaque fois qu’il se trouve confronté à des situations pénibles liées à l’alcool. Cela aboutit à encore plus de problèmes non résolus et à une prise d’alcool pour essayer d’y faire face. La spirale infernale commence, problèmes : alcool, alcool : problèmes ..
Tout ceci aboutit à une grande solitude : le malade alcoolique lutte afin de ne pas reconnaitre son alcoolisme et boit en cachette. Il peut même arrêter de boire pendant un laps de temps, et s’étant prouvé qu’il peut arrêter, il se remettra à boire avec moins de culpabilité : je peux m’arrêter quand je le souhaite. Ceci durera tant qu’il n’aura pas reconnu son problème et tenter de le résoudre, tant qu’il ne sera pas sorti du déni.
Et vous que pensez vous du déni ?? Les personnes co dépendantes peuvent elles être aussi dans le déni ???
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La société très tolérante et ne voulant pas reconnaître ce problème, l’alcoolisme, ne favorise pas l’acceptation d’une maladie « honteuse » et très difficile à soigner, il est donc plus facile pour tous, le malade comme l’entourage de faire comme si de rien n’était.
De plus la culture française entretient le déni sur les dangers de l’alcool, qui est pourtant une drogue. L’alcool et notamment le vin sont valorisés, il suffit d’en consommer raisonnablement
On explique souvent le déni par les sentiments de honte, et culpabilité, que pourrait ressentir le malade.
Se reconnaître alcoolique mènerait la personne à croire et à avouer aux autres ce que lui-même pense des alcooliques : ce sont des êtres méprisables, monstrueux, dégoûtants. Ainsi en exigeant de l’individu qu’il reconnaisse son alcoolisme, on ne lui demande rien de moins que de s’avouer en dessous de tout.
Souvent, même le médecin de famille ferme les yeux et ne répond pas aux timides questions de la personne dépendante qui s’interroge sur sa consommation en hausse, l’enfermant dans un mensonge qui au fond arrange tout le monde.
Le patient alcoolique minimise ou nie l’existence d’une consommation d’alcool excessive à son médecin. Cette caractéristique clinique s’explique par le déni qui est une construction partiellement inconsciente qui vise à gérer l’angoisse générée par la prise de conscience d’un problème difficilement acceptable, par la perspective d’un sevrage et par le changement radical de mode de vie qu’implique l’abstinence totale.
Il s’agit bien évidemment d’un jugement très négatif où se mêle honte, culpabilité et rejet de soi. Cette perception va pousser la personne à se prouver et à prouver aux autres qu’il n’est pas identique à cette image. La meilleure façon d’y parvenir est de se prouver qu’il n’est pas alcoolique, qu’il ne boit pas trop, qu’il peut s’arrêter de boire quand il le souhaite. Malheureusement, une fois dépendant, le malade alcoolique ne peut plus contrôler sa consommation et le déséquilibre initial s’aggrave.
Au fur et à mesure du développement de son alcoolisme, le malade alcoolique prend de plus en plus l’habitude d’éluder le problème chaque fois qu’il se trouve confronté à des situations pénibles liées à l’alcool. Cela aboutit à encore plus de problèmes non résolus et à une prise d’alcool pour essayer d’y faire face. La spirale infernale commence, problèmes : alcool, alcool : problèmes ..
Tout ceci aboutit à une grande solitude : le malade alcoolique lutte afin de ne pas reconnaitre son alcoolisme et boit en cachette. Il peut même arrêter de boire pendant un laps de temps, et s’étant prouvé qu’il peut arrêter, il se remettra à boire avec moins de culpabilité : je peux m’arrêter quand je le souhaite. Ceci durera tant qu’il n’aura pas reconnu son problème et tenter de le résoudre, tant qu’il ne sera pas sorti du déni.
Et vous que pensez vous du déni ?? Les personnes co dépendantes peuvent elles être aussi dans le déni ???
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SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Le déni
il est évident Shale que 90 % des MA sont dans le déni.
le pourquoi la question que je me pose est ce :
-peur d'être juger
- ne pas reconnaître que nous sommes alcooliques
- peur de l'incompréhension des médecins
-peur d'aller voir un CSAPA ou un alcoologue
- peur d'une cure
Ton texte résume, tout.
le pourquoi la question que je me pose est ce :
-peur d'être juger
- ne pas reconnaître que nous sommes alcooliques
- peur de l'incompréhension des médecins
-peur d'aller voir un CSAPA ou un alcoologue
- peur d'une cure
Ton texte résume, tout.
Invité- Invité
Re: Le déni
Je pense que la plus grande peur du MA dans le déni c'est justement de se dire alcoolique car là, ça veut dire aussi se soigner et donc perdre l'alcool, chose qui n'est pas envisageable pour un MA qui est en plein dans l'alcool...Si j'ai mis aussi longtemps avant de partir en cure, c'était ma peur, là bas je ne pourrai pas trouver d'alcool...
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Le déni
Je vais rebondir, j'ai cru dans un premier temps, qu'une fois mon abstinence consolidée je pourrai re-consommer avec une très grande modération! ça c'était lors de ma première cure!
mais j'ai bien changé d'avis à ma seconde! en fait quand tu es un MA avec une dépendance physique, tu ne peux pas te contenter du " un peu", donc ça sera du plus du tout!
je m'arrête là c'est un autre sujet
mais j'ai bien changé d'avis à ma seconde! en fait quand tu es un MA avec une dépendance physique, tu ne peux pas te contenter du " un peu", donc ça sera du plus du tout!
je m'arrête là c'est un autre sujet
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
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