Comment s'amuser en soirées sans alcool, ni "guedro"

Hier soir, durant la réunion plusieurs jeunes abstinents ( 10 jours à 130 jours) se sont posés cette  question.

 Comment ne pas se sentir mis à l'écart du "délire" collectif ,qui plus est ,être mis à l'index parce qu'on est la seule personne de la bande qui ne consomme pas d'alcool. Qui  doit répondre aux questions, "tu es malade? "tu es enceinte ? ", enfin juste un verre, ça fait pas de mal ? "

Après le Perrier, ou le redbull...la tentation, la frustration est là .Pour avoir envie de retrouver la bande, "l'éclate" on  refuse l'alcool, mais alors prendre de la "guedro"? (J'avoue je ne savais pas ce que c'était lol). On déplace l'addiction et le problème reste entier.

Sinon, on reste chez soi ? à 25 à 40 ans on est condamné à ne plus sortir à cause de notre abstinence ?

Pour un abstinent plus" confirmé" plus ancien , le problème ne se pose plus. Le travail personnel et la prise de conscience a été réalisée. Il n'y a plus de frustrations, d'envie de voir les autres consommer , on participe différemment ou on part.

Quels ont été ses étapes, ces prises de conscience progressive qui vous ont aidées, soutenues? 

J'entends déjà, mais demain tu ne te réveilleras pas à côté de n'importe qui, tu auras  tous tes esprits, tu ne seras pas malade, tu...ben non demain je me serais ennuyée grave de ne plus être dedans , mais d'être devenue la ringarde de service ! Qui a une envie folle de faire la fête comme les autres.

Alors, comment accepter cette réalité ?

Je laisse les membres répondre et ensuite, je donnerai ma réponse.....

On peut s'habillé comme ça 

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pouet pouet

yves 52 a écrit:On peut s'habillé comme ça 

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pouet pouet

Peut-être que si à moins que...

Je sens que ça commence bien  le délire continue !!  Plus sérieusement 

Je parle pour moi , mais moi je n ai pas la solution... Je sais que la solution n est plus de rester enfermée et pourtant... Mais ce qui est sûre c est que quand je sors le soir je me fais grave iech...

L'experience que j'en ai sur un gros mariage notament . C'est au moins d'assuré grave , de géré un ami trop ivre , de me souvenir de ce merveilleux mariage . Le lendemain de nettoyé , faire le rapas de midi et rangé sans mal de tête  . Souvenir impérisable qui n'aurais pas été possible avec un certain degré d'alcool . Trés riche en pure émotions . 

Pour les repas plus classique , je n'ai pas de difficulté a ne pas boire , boire quelque biéres ou verre de vin , ne me sert a rien je suis MA il m'en faut plus . Et je ne suis plus le joyeux fétard qui disais toutes les connerie du monde avant. 

Comme je l'ai dit , et shale l'avais trés bien ecrie a un moment , Un principe des soirées ou fête diverses , est surtout un pretexte pour juste boire peut importe avec qui ons est  dans la soirée . 

Pour un MA il est trés trés difficile de ne boire que quelques verres . Il y a la voiture aussi , il faut bien rentré . 

Ons peut vraiment rigolé et passé un bon moment sobre , mais passé une soirée longue voir trés longue , je croie qu'effectivement au bout d'un moment ons ce fait chier et ons est fatigué . 

Je ne voit pas de solutions également .

Perso je n'ai pas de problème pour ne pas boire si je suis avec d'autres personnes.
Même si on insiste je dis que je dois conduire ou que j'ai mal à la tête..... 
Mais je sors assez peu et lorsque j'étais jeune je me suis mariée à 16 ans et j'ai travaillé.
Les sorties en copains je ne connais pas.
J'ai toujours bu seule aussi je n'ai pas de réponse à donner.
Par contre le lendemain souvent je buvais 2 fois plus comme pour rattraper ce que j'avais du me retenir la veille.

Quand on a 50 ans, et plus, comme c'est cas pour la plupart des personnes qu'on retrouve ici (et dans les MABs d'anciens buveurs en général) c'est plus facile de quitter le poison éthanol. On ressent beaucoup moins ce besoin de socialisation en milieux festifs. Pour les plus jeunes, cela ne doit pas être évident. Il faut nous mettre à leur place :-). Lorsque j'étais dans la vingtaine, trentaine, je n'aurais pas été capable d'arrêter, tout simplement. De tout façon, cela ne m'est jamais passé par la tête à ces moments. Par contre, je ne connaissais pas de dégâts dû à l'alcool. J'ai dû être chanceux plusieurs fois. Voilà pourquoi je n'aurais pas été capable d'arrêter, pas de motivation à le faire.

Lorsque j'ai arrêté, j'ai continué à fréquenter, mais beaucoup moins souvent, les amis du temps alcool. Parfois je ne trouvais pas cela difficile, parfois je me faisais ch... À ces moments, j'allais me coucher. Encore une fois, le besoins de socialisation était beaucoup moins fort que durant ma vingtaine.

Alors je vous trouve très forts, les plus jeunes, de chercher des stratégies qui vous permettent de socialiser sans alcool dans les milieux festifs.

Maintenant, il y a de plus en plus de milieux festifs sans alcool, avec des breuvages de remplacement servis sur place, peut être vous diriger vers ces endroits ? Cela implique de quitter le cercle d'amis alcool, mais cela peut se faire doucement, en allant voir ces bars sans alcool, de quoi ils ont l'air...

Lola, Mel, Gosth, Cleia, Sanka, Fire, le groupe MAB Onsaide c'est largement moins de 40 !!! 

Alors, dans une petite ville où il n'y a qu'un seul ou 2 bars, et une boite de nuit , la frustration est grande et pas de choix.

Déjà assumer son abstinence par rapport aux autres, et se construire "son armure personnelle". Avec 4 mois d'abstinence c'est difficile d'accepter ce choix de vie aussi, et de l'assumer sans sortir aux contacts des autres ami(e)s qui eux consomment " modérément", d'hésiter à venir à chaque anniversaires ect.... La pilule est dure à avaler.

J'en parlais hier avec Fire, il lui a fallu un an!!! Il va venir dire ce qu'il pense aussi.

J'avoue que dans mes premiers mois d'abstinence avec mes collègues commerçants on se réunissaient chaque lundi soir . Alcool à flots devant moi ,au bout de 2 mois, j'en avais marre, je partais au désert ou même parfois avant...et je n'y vais plus depuis! Regarder des gens alcoolisés ça me barbe.

Je vais passer pour une vieille réac, car quand je vois les jeunes aller s'éclater dans une boîte de nuit où on ne s'entend pas et où on ne peut que boire pour se distraire, la communication étant impossible vu le bruit, autant dire que pour les jeunes, sortir ça veut dire aller picoler, un point c'est tout. Alors c'est là où il faut faire un choix, ou on ne veut plus boire et on ne va pas dans ces lieux où seul l'alcool est roi, soit on veut continuer à boire et alors, vous faites ce que vous voulez....

Oui t'es réac!

Ma gamine a 30 ans et aime bien sortir en boite pour danser, et pas picoler pour autant ? Ou assister à des concerts,allez à des anniv...mais elle n'a pas de pb avec cette addiction. Et elle a même rencontré son futur mari dans une boite de nuit...
Et si ce n'était que la picole!!! c'est un peu dépassé  ça aussi "que" la picole 

Bon, c'est la vision que j'en ai, mais ce n'est pas un lieu que je fréquente vraiment, alors je peux très bien me tromper, je vous prie de m'excuser. 

Je suis peut-être naïve ou complètement à côté mais pourquoi c'est nous abstinents qui devons être mal pourquoi ne pas innover avec un slogan sans alcool et faire son propre bar sans alcool . Dans son garage ou autre ...
Nous sommes dans une époque de changement, d'écologie, de bio . 
Nous devons être fières de nous.

Fiers de nous tu as tout à fait raison  Nicole.
Surtout que si tu vas consommer dans un bar.  Le verre de jus d'orange ou un Perrier c'est plus cher que de l'alcool. Et les happy hours c'est pour les pintes de bière,  pas pour de la limonade 

Hello,

Je m’excuse par avance, de ce que je vais dire. Certains propos vont paraître un peu dur et même jugeant.

D’abord si la question se pose de savoir comment faire, pour sortir faire la fête, sans boire. C’est que déjà à Deuil n’est pas fait.
Faut-il systématiquement boire ou se droguer pour s’amuser ?
Qui d’entre nous se souvient de ses soirées ? Qui d’entre nous est capable de se souvenir de conversation, vraiment importante que nous avons eu avec certaines personnes, des amis, ou même des inconnus ? Passé une bonne soirée, ne se mesure pas à la gueule de bois que nous avons le lendemain ou aux taux de honte.

Ensuite, je trouve que se poser la question, alors que pour la plupart d’entre nous, l’abstinence est de quelques semaines, quelques mois, c’est un signe que nous sommes pas toujours prêt à changer complètement nos habitudes.
Cela est mon opinion, j’estime que pour pouvoir faire une abstinence réussie, du moins dans un premier temps. Il faut impérativement accepter de mettre de côté certaines activités, comme les sorties avec les amis, les concerts, les boîtes de nuit, les nouvel an. .
Vouloir faire comme si de rien n’était, je pense est à mon sens un acte manqué.
Ensuite, je pense qu’il est très important d’informer les personnes avec qui vous allez passer les soirées de votre abstinence, c’est déjà une démarche de l’assumer et également de prévenir la personne en face.

Pour ma part, j’ai mis effectivement une année avant de réussir à ressortir dans des soirées tels que des concerts, des festivals ou des nouvel an.
Je me suis retrouvé à plusieurs reprises dans des repas, ou des petites soirées, au bistrot en sortie de travail, avec des gens qui connaissait mon abstinence, la respecter même soutenu.

On peut tout à fait passer de très bonne soirée, sans boire, ni se droguer, cela dépend des personnes avec qui vous êtes et non du taux d’alcool.
En effet, à un moment donné de la soirée, nous ne sommes plus raccord avec le reste des personnes présentes, il ne faut pas hésiter à partir.
Prendre la route enfin sobre, ne risquer un accident, c’est bien aussi.

Mais après 16 mois d’abstinence ,il m’arrive dans certaines soirées de me retrouver face, a un doute, une incertitude «  et si je prenais un verre pour voir?! ».

Passer une bonne soirée, cela dépend vraiment de nous, et des personnes avec qui nous sommes.
J’ai dû faire le tri dans mon entourage, pour ne garder que les personnes intéressantes, et surtout avec lesquels je me sentais en sécurité et qui avait du respect pour moi et ma démarche.

Pour ma part, la dernière soirée que j’ai fait, mes amis sont venus avec du sans alcool, ils m’ont fait découvrir le gimber et le jnpr. J’ai apprécié la démarche, car j’ai pu en parler avec eux, assumer mon addiction, et assumer également mon abstinence.
Il ne faut pas croire assumer son addiction, et son abstinence face à des personnes que l’on connaît, le renvoi, leurs propres addiction.

Je suis entièrement d'accord avec toi Fire, tu parles la voix de la sagesse. Réussir à tenir sans alcool, vaut bien de se priver de sorties, et il n'y a aucune honte à en parler à nos amis proches qui se chargeront de nous aider dans une fête où il y aura de l'alcool.
Mais si, malgré l'abstinence, on n'a pas une vie heureuse, on ne se sent pas bien, il faut chercher ailleurs pour savoir ce qui ne va pas. Souvent on devient alcoolique, car à la base, nous sommes dépressifs. L'alcool soigne, en partie, notre dépression, mais nous amène alors à une nouvelle dépression provoquée ce coup-ci par l'alcool. Si on arrête l'alcool, la dépression primaire est toujours là, c'est donc elle qu'il faut soigner, en arrêtant l'alcool certes, mais aussi en la soignant avec des médicaments appropriés.
Quand on ne vit pas une abstinence heureuse au bout de deux ou trois mois, il faut chercher la cause ailleurs que dans l'alcool, mais sans reprendre celui-ci, c'est bien sûr évident.

Je te félicite Fire, car tu as su trouver en toi "L'attitude" nécessaire pour venir à bout de ta dépendance active et éviter les rechutes. Tu as même su te donner l'espace/temps nécessaire avant de retourner en milieux festifs, j'ai fait comme toi, mais en 6 mois (on est tous différents).

On est tous différents oui. Pour moi, une personne qui a un trouble de conso et qui n'a pas encore la motivation nécessaire pour faire les efforts nécessaires (comme arrêter de fréquenter les milieux festifs pendant un an et aviser ses proches de son trouble de conso), mais qui tente le coup malgré tout, et qui, en plus, fréquente un forum d'aide par les pairs assidument, et bien pour moi, cette personne je lui lève mon chapeau pour ses efforts. On est tout différents. Cette personne doit simplement, en nous lisant, en consultant, mettre le doigt sur la quantité nécessaire de motivation pour y arriver.

Il n'y a pas qu'une recette, qu'un seul chemin. Comme dit Shale, on peut avoir d'autre défis de vie et on les découvre en arrêtant. Pour ma part, j'ai été chanceux. J'ai peut être un trouble concomitant (anxiété par exemple), mais ce dernier n'est pas assez fort pour m'avoir donné le goût de reconsommer en cherchant des occasions (milieux festifs et amis en conso). 

Je continue de penser aussi que lorsqu'on est jeune c'est bcp moins évident.

Je prend le temps de répondre entre deux trucs du taf.

Je comprends votre raisonnement Shale et Fire, ne pas aller dans les soirées etc, éviter les tentations etc. Que c'est du déni de se dire qu'on est capable de dire non. Je comprends. Personnellement, pendant ma période d'abstinence d'un mois et demi, j'ai réussi à tenir, c'est plus quand on m'a dit qu'à 1 mois et demi c'était dangereux parce que la THP tout ça que c'est parti en vrille. Je pense qu'il faut aussi s'écouter, il y a des fois, des soirées que je sentais pas et j'y suis pas allé. Il y en aura une autre dans une semaine de toute façon. 
J'ai aussi lu un truc cette semaine (croyez moi pour un borderline c'est dur alors si vous n'arrivez pas à faire l'exercice posez vous des questions ^^), les émotions sont là uniquement pour nous faire réagir sur l'instant présent. Je m'explique, la peur c'est une réponse de notre cerveau à une situation de danger et cette émotion nous pousse à agir tout de suite. C'est pareil pour toutes les autres. Alors comment gérer les émotions? Prendre du recul quand on ressent une frustration, une envie, et réfléchir aux conséquences. Perso, c'est très dur puisque je suis très "je vis l'instant présent", mais je pense aux conséquences extrêmes (accident de voiture, se réveiller à côté d'un inconnu, la honte).

Ensuite, franchement, mon petit tips c'est d'aller en soirée avec un ami qui ne boit pas et rigoler des personnes qui sont alcoolisées et regarder leur comportement qui n'a aucun sens, leurs paroles qui n'a aucun sens. C'est jugeant c'est clair, mais ça nous fait rire et on se dit "mais attends on est comme ça là quand on boit?". Je pense aussi que ça dépend beaucoup du type de personnalité extraverti/introverti. Quand on est extraverti, comme moi, on a pas de mal à aller vers les gens même non alcoolisé. Mais en étant introverti je peux comprendre que la désinhibition peut faire du bien. 

De toute façon je pense que c'est sociétal, on a associé depuis petit la fête à l'alcool ou à la drogue (pour les plus jeunes?). Donc faut arriver à déconstruire cette chose dans notre tête. 
Je vais peut-être faire hérisser des poils, mais pour des personnes qui n'ont pas de troubles de l'addiction (donc moins de risques de tomber accro à une substance), une pilule ou quoi pour s'amuser une fois par ci par là, ça va pas nous tuer. Ouais, je sais, ça va pas plaire à tout le monde, mais bon je suis honnête je dis ce que je pense. C'est pas mon cas ni le votre on a tous des troubles de l'addiction (je pense?) donc c'est pas la bonne méthode mais je vois pleins de gens autour de moi faire ça et ils assurent dans la vie quotidienne. 

On a parlé d'alcool mais la "guedro" (derien Tulipe pour le mot ), ça va très vite maintenant en boîte ou dans les bars vraiment c'est hyper accessible. Bon je déteste les boîtes je vois pas l'intérêt du truc mais bon ça c'est un autre sujet. Donc quand on est abstinent et qu'il peut y avoir transfert, c'est fatal (je parle de ma propre xp). 

Finalement, c'est quoi le souci principal, c'est la dépression, le manque d'estime de soi, le regard que l'on porte sur nous-même. 
Pour moi : déconstruction dans notre tête du phénomène sociétal alcool/fête, et travail sur soi-même. Plus facile à dire qu'à faire mais Paris s'est pas fait en un jour. 
J'avais partagé quelque chose au MAB mais si vous voulez regarder un type qui est fabuleux pour l'estime de soi etc : https://www.youtube.com/@david-laroche

Bien sûr que il faut s’écouter et la desociabilisation est également dangereux, c’est également un facteur de stress et de consommation.
Lorsque je suis sorti de cure , je ne pouvais pas me rendre dans une soirée ou juste voir des amis sans me préparer psychologiquement pendant des heures . Les 6 premiers mois étaient épuisants.

J’ai participé pendant 10ans à des FREE parti tout les week-ends, donc les soirées où tu y vas pour boire et te droguer je connais. 
Aujourd’hui j’ai 37 ans j’ai fais le deuil de cette époque, je ne regrette rien.

Je me suis rendu compte que nous avons tendance à nous accrocher au passé, à vouloir absolument revivre des bon moments mais qui sont passés. Passé parce qu’une autre époque, passé parce d’autre personnes, passé parce que un autre moment de vie etc.

Il va de sois que la question n’est pas de ne plus sortir entre amis, mais plutôt la relation à l’alcool lors des soirées.
Aujourd’hui je sors avec des personnes qui boivent peu ou pas et on fait autant de « connerie » que quand j’avais 20 et 2g dans chaque œil.
Pourquoi ? La maturité sûrement, le regard que l’on pose sur nous mêmes justement, et parce que les choses viennent de nous et non de l’alcool.

Je le redis il est très important d’ASSUMER sont alcoolisme et surtout son abstinence face aux autres, pour être mieux accompagné et préservé.

Chacun est différent, mais la maladie est la même pour tout le monde. Les phases ( tout comme les phase suivantes deuil) sont les mêmes pour tout le mondes. Alors ceux qui disent « t’inquiète je gère », vous ne persuadez personne à pars vous même.

On évolue toute sa vie, à 20 ans tu n’a pas les mêmes envies que a 40ans, cela ne veut pas dire que c’est moins bien, au contraire cela veut dire que les choses avance.

Pourquoi chercher toujours mieux ailleurs, commençons pour se contenter de ce que l’on a sous les yeux .
A toujours être en recherche de quelque chose, on ne vie pas on survit. Et surtout on fuit .

Firevsball a écrit:Et surtout on fuit .

Il me semble que c'est là notre point commun à tous, le point d'entrée dans le trouble de la consommation.

Sauf qu'on ne peut pas se fuir soi-même.

Sauf qu'on ne peut pas se fuir soi-même.

Très juste !

Malheureusement, je penses que certains sont très fort pour ce mentir à sois même ( je l’ai fais pendant 17ans).mais il y a un réel constat ( en tout cas par ceux qui sont abstinent de long therme), la vie est plus belle sans alcool et drogue .
Elle est pas plus facile mais elle s’affronte plus sereinement.

C'est évident que je ne changerai pas ma vie sans alcool pour boire à nouveau, je suis tellement mieux maintenant qu'il n'y a aucune comparaison. Tous les jours ne sont pas roses, mais bon, c'est normal, je pense, et sans alcool, on surmonte bien mieux ces passages. Je ne connais pas de malades alcooliques abstinents de longue date qui voudraient revenir en arrière en s'alcoolisant.