L'enfant intérieur

Notre enfant intérieur a la joie de vivre d'un enfant, mais aussi les peines, les souffrances de celui-ci. Cet ensemble de ressentis divers pèse sur notre vie à longueur de temps et entraîne chez nous des actions que nous ne contrôlons pas toujours , elles sont le reflet de ce que nous avons vécu petit et que nous avons souvent mal accepté ou mal compris…

C'est cet enfant intérieur qui fait aussi notre immaturité, plus ou moins grande selon ce que nous avons vécu enfant.

Cet enfant intérieur représente aussi la partie de notre personnalité qui garde la sensibilité d’un enfant, et qui nous amène parfois à nous comporter de façon puérile
Parfois cet enfant intérieur porte en lui une souffrance remontant à la toute petite enfance, souffrance qui l'empêche de grandir et d'appréhender le monde réel.

C'est là je pense, qu'avec l'aide d'un psychothérapeute, il faut le faire revenir dans la lumière et le laisser parler.
Le travail consiste à découvrir à quel stade du développement, nous avons abandonné notre Enfant intérieur.

Faites le calme en vous et laissez parler votre enfant intérieur, essayer d'entendre ce qu'il peut vous dire par rapport à ce qu'il a vécu, comment il vit encore en vous et qu'elles pourraient être les questions qu'il se pose.

Il a tant de choses à nous dire, tant de choses à intégrer et il n'est jamais trop tard pour qu'il y arrive...L'adulte se sentira aussi beaucoup mieux si son enfant intérieur retrouve la sérénité.

Un intervenant sérieux, sur ce sujet "à la mode" où hélas on trouve du coup une palanquée de charlots...

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Bonne écoute.

F.

Avec l'habitude, on sait, selon nos réactions et leur force, si c'est notre enfant intérieur qui réagit ou si c'est nous adulte. Je connais très bien les situations où mon enfant intérieur va réagir, mal souvent, mais j'ai beaucoup de mal à prendre le dessus sur lui, dans ces cas là...Je me sens alors dominée par une force que j'ai du mal à contrôler...

Pour donner un exemple très concret qui me vient à l'esprit. Quand j'avais trois ou quatre ans, mon père m'emmenait le matin à l'école maternelle et je ne voulais pas y aller, car je m'y ennuyais terriblement. Alors tout le long du chemin, de la maison à l'école, je me forçais à pleurer en hurlant de toutes mes forces, tant et si bien, que plusieurs fois, mort de honte, mon père a dû me ramener à la maison. Je me souviens quand je commençais à pleurer comme ça, au début, je me forçais, ensuite, je ne pouvais plus m'arrêter.
Et bien, c'est une situation que je rejoue encore aujourd'hui, quand mon mari refuse quelque chose auquel je tiens énormément. Je commence à me forcer à pleurer et ensuite, je ne peux plus m'arrêter. Là, je sais que c'est mon enfant intérieur qui agit, mais je n'ai pas ou peu de prise sur lui....

c'est au début de mon abstinence que mon enfant intérieur c'est le plus exprimé, vers les 6 mois, là où le problème n'est plus l'alcool mais notre face à face et la vie que l'on doit reconstruire. Quand je commençais à entreprendre quelque chose de nouveau, mon enfant intérieur essayait de saper mon travail en me susurrant que je n'y arriverais pas ou en interprétant tout de travers pour que je retombe dans la souffrance et je tombais parce qu'il a une force incroyable sauf que sans alcool, l'adulte pouvait reprendre le dessus et remettre mon enfant intérieur à sa place. Je crois que ce qui m'a le plus aidé c'est de mettre parfois mon orgueil de coté, je crois que c'est ce sentiment qui est le plus enfantin en nous et qui nous pousse à souvent tout saper. Sans orgueil, on peut voir les choses telles qu'elles sont réellement ,ça veut pas dire se faire marcher dessus mais se dire "est ce que ça vaut la peine? est ce la réalité ou est ce mon enfant intérieur qui réagit?" j'ai viré de ma vie des gens qui titillaient trop mon enfant intérieur, qui le faisaient trop réagir alors que ces personnes n'avaient pas de mauvaises intentions mais mon enfant les a interprété comme ça.
Le travail que l'on fait sur soi, c'est ça, savoir reconnaitre quand c'est notre enfant qui s'exprime ,le laisser parler si cela ne nous nuit pas, mais savoir le remettre à sa place quand il prend le dessus mais parfois, il faut une tierce personne pour nous aider, un psy le plus souvent ,moi, c'etait une amie qui a eu ce rôle mais c'est en comprenant mon enfant intérieur que j'ai pu devenir une adulte apaisée

Ça n'est pas comme ça que je me représentais l'idée de l'enfant intérieur...

Sans doute parce que le mien est ligoté bâillonné depuis trèèèès longtemps, je m'imaginais qu'il s'agissait de la part la plus sensible de moi. Pas forcément un sale gosse, donc, plutôt un regard encore naïf et ouvert sur le monde. Pas encore prisonnier des murs sociaux dressés par d'autres...

Je vais réécouter le podcast en triant mes bois.et je prendrai le temps de lire quelques pages sérieuses sur la question.

Prenez soin de vous :cot:

Mais tu as raison sur un point, c'est la part la plus sensible de nous, celle qu'il est facile d'atteindre ou de blesser si l'adulte ne sait pas le protéger.

Bienvenue au club,  je cherche aussi le mien...mais je vous rassure on en a tous un,  il faut que je retrouve le lien qui m'avait intéressé.

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J’ai bien aimé cette explication, simple et compréhensible qui me parle.
Je ne dirai jamais autant merci à mes grands parents, et surtout d’avoir eu une mère qui ne daignait me voir une demi-heure par jour, mais  c’était encore de trop !pour vous briser et surtout qui se débarrassait de moi durant les vacances…..
A 6 ans je l’appelais Folcoche……

Alors je peux te dire Rur que ma gamine est une vraie peste et qu'elle en a fait voir à pas mal de mon entourage  Mais quand elle s'exprime à travers l'adulte, et bien ça fait très con.Je peux être gamine avec mes enfants et ça devient du grand n'importe quoi   Je peux bouder ,je peux culpabiliser , je peux tout gâcher juste parce que je suis frustrée et c'est vraiment d'une immaturité flagrante  Bon, avec mes enfants, l'adulte revient vite et s'excuse  , avec d'autres adultes c'est plus dur cat le maudit orgueil est là "il est possible mais de loin que j'ai eu tort et que j'ai mal interprété..."  mais si l'enfant intérieur peut etre naif et sensible, il peut aussi être très con    Mon fils de 18 ans repère très bien maintenant ma gamine intérieure et ça me mets encore plus en rage !!! sur le moment, parce que quelque part, c'est lui qui la stoppe en plein vol 

C'est vrai que Flo est très fort là dessus....  Même moi, quand je la vois arriver, j'ai du mal à m'y faire, je suis pourtant habituée, mais plus têtue que ta gamine, il y a pas....

Dis donc toi, tu as vu la tienne????  elle est bien pire que ma gamine crois moi!!!